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Corrigés bac - série L

Corrigés Bac Philosophie – série L

Sujet de dissertation n°1 philo – bac l.

SUJET n°1 : La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Une opinion courante consiste à affirmer que la science se donnerait pour tâche de constater les faits, de décrire ce qui est. Or cette affirmation rencontre trois obstacles : l’unité de la science fait problème, la science semble au contraire établir des lois et non des faits, quel sens peut bien avoir un « fait » mathématiques, logiques ou préhistorique ? A partir de ces trois difficultés il s’agit d’interroger le présupposé empiriste de la science naïve, à la lumière de la pluralité des sciences mais aussi des avancées des sciences contemporaines.

I Une opinion naïve il semble que la science se limite-t-elle à constater les faits I.1 Savoir = décrire ce qui est, c’est-à-dire les faits sensibles. L’opinion affirme « c’est vrai parce que c’est réel » . Or la science vise l’universel et l’établissement de lois

I.2 On appelle empiriste cette position selon laquelle l’ensemble de nos connaissances du monde physique seraient dérivées de l’expérience. Ainsi pour Hume, les lois, anticipations et concepts scientifiquement dérivent toute entière de l’expérience sensible et de l’habitude. Ainsi la science serait inductive (elle remonterait des phénomènes jusqu’aux lois générales). Plus grand serait e nombre des observations plus générales et sûres seraient les lois.

I.3 Or cette idée ne résiste pas à l’épreuve de l’histoire et de la pratque de la science pour au moins trois raisons décrites Chalmers dans Qu’est-ce que la science ?. – D’un point de vue logique : dans une inférence inductive, la vérité des prémisses ne garantit pas la vérité de la conclusion. C’est l’exemple fameux de la dinde inductiviste de Russell qui par raisonnement inductif, affirme :  » je suis toujours nourrie à 9h00 du matin « . Or, cette conclusion se révéla fausse quand, un jour de noël, à la même heure, on lui tordit le cou. – le choix (et la sélection) des données ne sont pas déterminés par le principe d’accumulation mais au contraire de cas limites. – Observer sans théorie conduit à une observation aveugle.

II La révolution copernicienne II.1 Kant qualifie de « révolution copernicienne » la révolution opérée par les scientifiques de la Renaissance pour lesquels il s’agissait d’acquérir une connaissance par un acte prémédité, orienté et mathématisant de l’esprit. Par exemple la loi de la chute des corps est établie par Galilée non par l’observation de corps en chute libre dans l’air mais dans un espace vide, sans frottement dont il n’a pu faire l’expérience. L’expérience de pensée et la primauté de la théorie sur la constatation devient le principe de la science moderne, c’est-à-dire hypothético-déductive.

II.2 Il s’agit dès lors de tourner le dos au fait pittoresque pour construire le fait scientifique. -> Bachelard : « L’esprit scientifique nous interdit d’avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu’on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique toute connaissance est une réponse a une question. S’il n’y a pas eu de question il ne peut pas avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. » Le lieu par excellence de l’observation scientifique n’est donc plus la nature mais le laboratoire où sont interogés, provoqués, délimités, définis les faits. Fait scientifique = fait expérimental et polémique.

II.3 De plus la science inclut les sciences pures (logique, mathématiques, géométrie, algèbre) d’une part, qui ne rencontrent les faits physiques qu’à la marge, et les sciences humaines (histoire, économie, sociologie, etc) dont les faits doivent être interprétés parce qu’il sont le fruits de l’action d’un agent libre et rationnel, sans quoi ils n’ont pas de sens. Or on ne constate pas une liberté ni une raison.

III La sicence contemporaine invente les faits (techno-science) III.1 Découverte différe de l’invention -> pas seulement machines mais matière et vivant sont produits par la science contemporaine. Matière organique de synthèse, OGM, etc ne sont pas constaté mais produits par la science.

III.2 Coeur de la révolution scientifique issu de la renaissance est un projet de maîtrise de la nature. cf Descartes : « Se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » (Discours de la méthode). C’est ce mouvement de domination de la nature que Heidegger qualifie d' »arraisonnement de la nature » . Selon le philosophe allemand,l’essence de la techno-science est une soumission à la raison par le moyen « d’une provocation par laquelle la nature est mise en demeure de livrer une énergie qui puisse comme telle être extraite et accumulée. » -> pouvoir démiurgique de l’homme qui crée la nature et la transforme à volonté.

III.3 Problème de la science porte bien sur son incapacité à se « limiter ». Comme le montre Hans Jonas dans Le principe responsabilité cette maîtrise de la nature a elle-même besoin d’être maîtrisée , et il n’est pas dit que l’homme en soit pour l’instant capable..

Sujet de dissertation n°2 philo – bac L

SUJET n°2 :Le langage n’est-il qu’un outil ?

Le terme « outil » désigne « un objet fabriqué qui sert à agir sur la matière, à faire un travail » (cf Petit Robert). On se heurte ainsi à trois difficultés lorsqu’il s’agit de qualifier le langage d’outil. Premièrement parce que le langage n’est pas en lui-même un objet même s’il doit passer par une médiation matérielle (son, mains pour le langage des sourds et muets, papier, etc) pour être mis en œuvre, et qu’il se présente parfois sous la forme d’objets qui lui servent de support (papyrus, pierre, livre, etc). Deuxièmement parce qu’il ne semble pas viser à agir sur la matière, la nature ou les objets physiques. Enfin parce qu’il ne semble pas être fabriqué mais lié à la nature humaine de telle façon qu’il nous est aussi naturel de parler que de marcher. Pourtant il paraît nécessaire de remettre en question ce préjugé à la lumière des découvertes tant de l’histoire, de la paléontologie ou de la linguistique qui mettent en évidence le fait que le langage a bien été créé en vue de satisfaire différentes utilités. Plus précisément il s’agit d’interroger le fait que le langage soit un moyen et non une fin, c’est-à-dire d’interroger la nature du langage. Moyen en vue de quoi? Ainsi il s’agit aussi d’interroger les finalités du langage. © Et enfin la valeur de l’outil étant son efficacité, son utilité, il s’agit d’interroger la valeur du langage. Pour ce faire nous défendrons l’idée que malgré les éléments favorables à l’idée que le langage soit la grande œuvre de l’homme il n’en reste pas moins un outil incarnant trois paradoxes fascinants.

I Paradoxe de l’outil immatériel I.1 Selon le sens commun l’outil est matériel, physique, palpable. Et c’est pour cette raison qu’il aurait la puissance de produire des effets sur la matière. Or c’est supposer l’inutilité du monde de l’esprit. Et pire encore c’est oublier que les hommes vivent toujours dans un monde de représentations et jamais, comme le croit la conscience naïve, dans un monde immédiat de pure matière, de choses brutes, insignifiantes. Et ce monde de représentations © est constitué de langage. Le langage est le liquide amniotique de l’esprit humain. Le cas de Victor de l’Aveyron, l’enfant sauvage, montre ce que serait un monde réduit à la pure instrumentalité vitale. Ce ne serait pas un monde humain.

I.2 Le langage est donc un outil d’immersion, de transmission et de sauvegarde de cette réalité qui fait, qu’à une époque donné, dans une civilisation donnée ou même dans une communauté donnée, nous vivons dans le même monde. C’est ce qu’on appelle la culture dont l’éducation est le processus d’intégration. Kant montre ainsi dans son Traité de pédagogie comment le petit homme accède à l’humanité (c’est-à-dire l’universalité de la raison) par le biais de la discipline (langage autoritaire du respect des lois) et de l’instruction (langage de la transmission du savoir acquis).

I.3 En ce sens le langage est avant toute chose un outil fondamental d’humanisation. cf Kant : « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne; et grâce à l’unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, ie, un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses ». Dire « je » = accéder à la conscience de soi. Ce qui suppose un moment négatif : l’interdit (cf Claude Lévi-Strauss montrant que la prohibition de l’inceste est le fondement universel de l’humanité) et un moment positif dont l’espace public , politique , de débat est la réalisation, comme le montre Hannah Arendt : « Le monde n’est pas humain pour avoir été fait par des hommes, et il ne devient pas humain parce que la voix humaine y résonne, mais seulement lorsqu’il est devenu objet de dialogue. Quelque intensément que les choses du monde nous affectent, quelque profondément qu’elles puissent nous émouvoir et nous stimuler, elles ne deviennent humaines pour nous qu’au moment où nous pouvons en débattre avec nos semblables. Tout ce qui ne peut devenir objet de dialogue peut bien être sublime, horrible ou mystérieux, voire trouver voix humaine à travers laquelle résonner dans le monde, mais ce n’est pas vraiment humain. Nous humanisons ce qui se passe dans le monde et en nous en en parlant, et, dans ce parler, nous apprenons à être humains »(Vies politiques)

Pourtant, dire que le langage est bien un outil, malgré son immatérialité, ne suffit pas. Il s’agit de décrire un deuxième paradoxe, celui d’être face à un outil dont les finalités apparaissent multiples et en devenir.

II Paradoxe du langage comme outil dont les finalités sont perpétuellement à créer et recréer II.1 La formulation du sujet suppose l’opposition moyen/fin qui recouvre celle outil/œuvre. Et en un sens le langage est bien une œuvre. L’œuvre de l’homme, que l’on peut contempler , comme une œuvre d’art, et apprécier les qualités esthétiques (langue chantante, expressive, riche, la calligraphie, etc), © que l’on peut étudier pour elle-même (linguistique, grammaire, philologie, etc) et que l’on peut même vénérer (la parole sacrée). Mais langue différe du langage dont il est question ici. Le langage désigne la faculté humaine de s’exprimer par un code articulé et abstrait. Et en ce sens il vise toujours quelque chose au-delà de lui-même, à savoir un sens . C’est au nom de cette extériorité à lui-même qu’il est bien un outil. Mais comme le monde humain crée de nouvelles signification, la langage doit lui-même, sans cesse, s’ouvrir sur de nouvelles fonctions.

II.2 On peut en établir une rapide typologie permettant de prendre la mesure de la richesse des fonctions, des utilités de l’outil linguistique : communiquer (cf langage des abeilles analysées par Benvéniste), penser (cf Hegel : « Nous n’avons donc conscience de nos pensées, nous n’avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et que par suite nous les marquons de la forme externe, mais d’une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute. C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement unis », ce qui suppose l’invention de concepts, les règles de logique, l’analogie, la mémoire, etc comme le montre Hegel) et la création dont la poésie est la forme exemplaire.

II.3 Au cœur de l’outil du langage réside la fonction symbolique -> Benvéniste : « le langage représente la forme la plus haute d’une faculté qui est inhérente à la condition humaine, la faculté de symboliser. Entendons par là, très largement, la faculté de représenter le réel par un « signe » et de comprendre le « signe » comme représentant le réel, donc d’établir un rapport de « signification » entre quelque chose et quelque chose d’autre. » Grâce à cet outil intellectuel où signifié et signifiant sont totalement libres, conventionnel et arbitraire le signe linguistique est mobile, extrêmement plastique et facile à conserver et transmettre.

Enfin le dernier paradoxe est lié à la valeur de l’outil du langage, est-il « un » outil, c’est-à-dire un outil parmi les autres ? ou bien davantage.

III Le paradoxe de l’outil des outils III.1 Valeur traditionnelle des outils est la liberté qu’il procure, cf Descartes, Discours de la méthode. Se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » c’est gagner en indépendance par rapport aux contraintes naturelles (anticiper les phénomènes), gagner en puissance (technique), affronter la souffrance (médecine) et la peur de la mort. Mais appliqué au langage cette utilité (vitale) s’avère réductrice et voile la réalité, comme le notent Bergson ou Nietzsche. C’est pourquoi on ne peut sortir du langage et qu’en même temps il s’agit de ne pas réduire la fonction du langage à l’utilité pratique.

III.2 En effet le langage = outil d’émancipation par excellence. Cf Rousseau, Discours sur l »inégalité : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile » -> maîtrise du langage = pouvoir politique, moral, historique. De plus, comme le montrent Austin et les philosophes du langage ordinaire, l’une des modalités du langage est la performativité par laquelle le langage accomplit des actions : demander, convaincre, ordonner, jurer, prier, etc. (cf pouvoir rhétorique des sophistes).

III.3 Ainsi le langage apparaît comme l’outil fondamental de la société des hommes libres (« règne des fins » de Kant). Comme dans le célèbre tableau l’école d’Athènes de Raphaël par le langage sont instaurés, en même temps que le savoir, l’égalité de droit, la transmission d’un monde, l’importance du livre, le choix de la raison, contre la force, l’argument d’autorité, la tradition ou la croyance.© Ce qui suppose le droit à en disposer et manifeste le fait que l’outil du langage est traversé de part en part par le politique : liberté d’expression, presse indépendante, école obligatoire, etc.

Conclusion : langage = outil, outil multiforme et en devenir comme un formidable couteau suisse intellectuel, et outil des outils.

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sujet de dissertation la science est aveugle

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  • La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Les faits scientifiques sont-ils uniquement des constats ?

Par Olivier

Rédigé le 17 June 2013

4 minutes de lecture

sujet de dissertation la science est aveugle

  • 01. I Une opinion naïve il semble que la science se limite-t-elle à constater les faits
  • 02. II La révolution copernicienne
  • 03. III La sicence contemporaine invente les faits (techno-science)

Corrigé dissertation L BAC 2013

Lundi 17 juin 2013 - philosophie

La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Une opinion courante consiste à affirmer que la science se donnerait pour tâche de constater les faits, de décrire ce qui est. Or cette affirmation rencontre trois obstacles : l'unité de la science fait problème, la science semble au contraire établir des lois et non des faits, quel sens peut bien avoir un "fait" mathématiques, logiques ou préhistorique ? A partir de ces trois difficultés il s'agit d'interroger le présupposé empiriste de la science naïve, à la lumière de la pluralité des sciences mais aussi des avancées des sciences contemporaines.

Sophie

I Une opinion naïve il semble que la science se limite-t-elle à constater les faits

I.1 Savoir = décrire ce qui est, c'est-à-dire les faits sensibles. L'opinion affirme "c'est vrai parce que c'est réel". Or la science vise l'universel et l'éatblissement de lois

I.2 On appelle empiriste cette position selon laquelle l'ensemble de nos connaissances du monde physique seraient dérivées de l'expérience. Ainsi pour Hume, les lois, anticipations et concepts scientifiquent dérivent toute entière de l'expérience sensible et de l'habitude. Ainsi la science serait inductive (elle remonterait des phénomènes jusqu'aux lois générales). Plus grand serait e nombre des observation plus générales et sûres seraient les lois.

I.3 Or cette idée ne résiste pas à l'épreuve de l'histoire et de la pratque de la science pour au moins trois raisons décrites Chalmers dans Qu'est-ce que la science ?.

- D'un point de vue logique : dans une inférence inductive, la vérité des prémisses ne garantit pas la vérité de la conclusion. C'est l'exemple fameux de la dinde inductiviste de Russell qui par raisonnement inductif, affirme : " je suis toujours nourrie à 9h00 du matin ". Or, cette conclusion se révéla fausse quand, un jour de noël, à la même heure, on lui tordit le cou.

- le choix (et la sélection) des données ne sont pas déterminés par le principe d'accumulation mais au contraire de cas limites.

- Observer sans théorie conduit à une observation aveugle.

II La révolution copernicienne

II.1 En philo cours Kant qualifie de" révolution copernicienne" la révolution opérée par les scientifiques de la Renaissance pour lesquels il s'agissait d'acquérir une connaissance par un acte prémédité, orienté et mathématisant de l'esprit. Par exemple la loi de la chute des corps est établie par Galilée non par l'observation de corps en chute libre dans l'air mais dans un espace vide, sans frottement dont il n'a pu faire l'expérience. L'expérience de pensée et la primauté de lat théorie sur la constatation devient le principe de la science moderne, c'est-à-dire hypothético-déductive .

II.2 Il s'agit dès lors de tourner le dos au fait pittoresque pour construire le fait scientifique. -> Bachelard : " L'esprit scientifique nous interdit d'avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu'on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d'eux-mêmes. C'est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique toute connaissance est une réponse a une question. S'il n'y a pas eu de question il ne peut pas avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n'est donné. Tout est construit."

Le lieu par excellence de l'observation scientifique n'est donc plus la nature mais le laboratoire où sont interogé, provoqués, délimités, définis les faits. Fait scientifique = fait expérimental et polémique .

II.3 De plus la science inclut les sciences pures (logique, mathématiques, géométrie, algèbre) d'une part, qui ne rencontrent les faits physiques qu'à la marge, et les sciences humaines (histoire, économie, sociologie, etc)  dont les faits doivent être interprétés parce qu'il sont le fruits de l'action d'un agent libre et rationnel, sans quoi ils n'ont pas de sens.  Or on ne constate pas une liberté ni une raison.

III La sicence contemporaine invente les faits (techno-science)

III.1 Découverte différe de l'invention -> pas seulement machines mais matière et vivant sont produits par la science contemporaine. Matière organique de synthèse, OGM, etc ne sont pas constaté mais produits par la science .

III.2 Coeur de la révolution scientifique issu de la renaissance est un projet de maîtrise de la nature. cf Descartes : " Se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature " (Discours de la méthode). C'est ce mouvement de domination de la nature que Heidegger qualifie  d'" arraisonnement de la nature ". Selon le philosophe allemand,l’essence de la techno-science est une soumission à la raison par le moyen « d’une provocation par laquelle la nature est mise en demeure de livrer une énergie qui puisse comme telle être extraite et accumulée . »

-> pouvoir démiurgique de l'homme qui crée la nature et la transforme à volonté.

III.3 Problème de la science porte bien sur son incapacité à se "limiter". Comme le montre Hans Jonas dans Le principe responsabilité cette maîtrise de la nature a elle-même besoin d'être maîtrisée , et il n'est pas dit que l'homme en soit pour l'instant capable...

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Bonjour , Je n’arrive pas à comprendre la question de l’unité de la science ?

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À PROPOS DU POINT AVEUGLE DE LA SCIENCE

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ŠOTOLOVÁ, Jovanka. Sur le point-virgule et autres détails éphémères. Études romanes de Brno. 2013, roč. 34, č. 1, s. 27–40. ISSN 1803-7399.

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Qui est vraiment réaliste? Dans le débat traditionnel qui oppose les réalistes scientifiques d’un côté et les empiristes ou les instrumentalistes de l’autre, la question semble réglée d’avance, en vertu des mots employés. Mais les empiristes et les instrumentalistes peuvent réagir à cette pré-classification, en soulignant que les réalistes scientifiques devraient plutôt s’appeler des « intellectualistes ». Ces derniers croient après tout en l’existence d’entités intelligibles, postulées par des théories mathématiques, dont l’ordre des phénomènes ne serait que la trace indirecte. Face à cela, les empiristes, qui n’accordent de crédit qu’aux réalités concrètes et sensibles que les chercheurs rencontrent et manipulent au laboratoire, peuvent à bon droit se considérer comme les seuls vrais « réalistes ». Le débat est tranché ici par la recherche d’un point d’équilibre. La réalité que tous poursuivent n’est ni purement sensible ni purement intelligible, mais incarnée dans une activité ouverte de recherche.

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THE GRAMATICAL SENS CONCERNING A BRAIN SCIENTIFIC ENNONCIATION (WITTGENSTEINIEN EXERCICE FROM BENNET ET HACKER) SUMMARY Scientific research concerning the mind purposes of every mental process is a process of neuronal type. Wittgenstein wonders if knowing a physiological state is useful and relevant to such understandings. In the same direction Bennet et Hacker researchers think that it is necessary to be wary of claims made related to such correlations. The brain may not be an explanation of such complex phenomena and it can not be considered as the principal organ of the mental. What is said of the brain must be particularly analyzed as forms metaphorical from language

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Dans le cadre de cet article, il est question de symptômes névrotique et iatrogénisation de la demande. Cette prise en compte à la lettre de la demande d'amour d'un sujet produit ce que l'on nommait jadis des "hystéries dépassées" ; autrement dit des maladies produite par les représentants de la médecine pour les représentants de la médecine. Face à cela, la personnalité du sujet se cristallise dans une demande impossible, jusqu'à l'insoutenable.

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Cet article vise à montrer comment la méthode scientifique a émergé et à démontrer la nécessité de changements dans la recherche de la vérité scientifique en raison de nombreuses interrogations sur son efficacité. Il y a plusieurs questions de grands artisans et penseurs de la science comme Edgar Morin, Karl Popper, Bertrand Russell, Henri Poincaré, Albert Einstein, Pierre Duhem et Paul Feyerabend qui contestent que la méthode scientifique actuelle fournit la recherche de la vérité scientifique et revendiquent une autre approche. Notre proposition est de développer une nouvelle méthode scientifique qui tienne compte de ces questions.

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Cet article décrit un programme de recherche destiné à intégrer une étude disciplinée de l'expérience vécue dans les sciences cognitives, grâce à de nouvelles méthodes permettant de recueillir la description précise et rigoureuse "en première personne" du vécu du sujet. Après avoir présenté les procédés de ces méthodes, leurs fondements épistémologiques, et le processus de circulation entre analyses en première et en troisième personne, nous explorons les applications possibles de ces méthodes dans les domaines clinique et thérapeutique, dans les domaines de l'enseignement et du transfert de connaissances, et dans le domaine technologique.

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NATURE & CULTURE, L'EDUCATION 1. Peut-on dire que la nature est bonne ? 2. Faut-il reconnaître à l'homme une place particulière dans le monde ? 3. Faut-il renoncer à l'idée que l'homme a une nature ? 4. L'homme est-il perfectible ? 5. Faut-il dire que la société dénature l'homme ou qu'elle l'humanise ? 6. La culture est-elle une anti-nature ? 7. La culture se contente-t-elle seulement de compléter la nature, ou se substitue-t-elle à elle ? 8. La féminité est-elle un artifice de la culture ou une différenciation naturelle ? 9. En quel sens peut-on dire que « l'homme ne devient homme que par l'éducation » ? 10. Peut-on dire d'une civilisation qu'elle est supérieure à une autre ? 11. La prise en compte des différences culturelles vous paraît-elle remettre en question l'existence de valeurs universelles ?

LA TECHNIQUE 12. La valeur d'une civilisation se réduit-elle au développement de sa technique ? 13. Est-il légitime de parler d'un pouvoir de la technique ? 14. Le développement technique est-il un processus aveugle ? 15. Que peut-on attendre de la technique ? 16. La technique s'enracine-t-elle dans le rêve ou dans les besoins ? 17. A-t-on raison d'accuser la technique ? 18. Peut-on s'opposer au progrès technique ? 19. Peut-on à la fois exploiter la nature et libérer l'homme ? 20. Les progrès de la technique sont-ils nécessairement des progrès de la raison ? 21. Le développement des techniques nous donne-t-il plus de liberté ? 22. Est-il juste d'affirmer que l'activité technique dévalorise l'homme ? 23. L'action ne vise-elle que l'efficacité ?

LE TRAVAIL, LES ECHANGES 24. Peut-on dire du travail qu'il fait violence à la nature humaine ? 25. L'homme se reconnaît-il mieux dans le travail ou dans le loisir ? 26. Est-il toujours possible de faire la différence entre travail et divertissement ? 27. Le travail est-il le lien le plus étroit entre l'homme et la réalité ? 28. L'homme peut-il se contenter de travailler en vue du seul gain ? 29. Les hommes doivent-ils travailler pour être humains ? 30. L'échange est-il au principe du social ? 31. La vie en société n'a-t-elle pour fondement que la complémentarité des besoins ? 32. L'échange exclut-il toute violence ? 33. L'échange n'a-t-il pour but que la satisfaction des besoins ? 34. La morale a-t-elle sa place dans les rapports économiques ? 35. Tout peut-il avoir une valeur économique ? 36. L'inutile peut-il avoir une valeur ? LE SUJET, LA CONSCIENCE, L'INCONSCIENT 37. Suis-je en mon corps "comme un pilote en son navire" ? 38. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? 39. Peut-on dire qu'on change avec le temps ? 40. Suffit-il d'être différent des autres pour être soi-même ? 41. La conscience est-elle source d'illusion ? 42. Puis-je me mentir à moi-même ? 43. L'hypothèse de l'inconscient contredit-elle l'exigence morale ? 44. L'idée d'inconscient ruine-t-elle l'idée de liberté ?

LE TEMPS 45. Le temps n'est-il qu'une succession d'instants ? 46. Les instruments de mesure du temps nous font-ils connaître ce qu'il est ? 47. Le temps se réduit-il à la conscience que nous en avons ? 48. Faut-il opposer la durée vécue et le temps des choses ? 49. L'homme est-il prisonnier du temps ? 50. Le temps est-il essentiellement destructeur ? 51. Pour la liberté, le temps est-il un obstacle ou un moyen ? 52. N'y a-t-il que le présent qui soit digne d'estime ? 53. Est-il possible de vivre au présent ? 54. Le passé est-il à jamais révolu ? 55. Est-ce ne pas savoir vivre que de se retourner sur le passé ? 56. L'avenir a-t-il plus de valeur que le présent ? 57. L'avenir nous appartient-il ?

L'EXISTENCE, LA MORT 58. Est-il vrai de dire que l'homme est l'être par qui le monde a un sens ? 59. Notre existence n'est-elle que l'écho et le vestige de notre passé ? 60. La mort ôte-t-elle son sens à l'existence ? 61. Faut-il vivre comme si nous ne devions jamais mourir ? 62. La conscience de devoir mourir peut-elle susciter chez l'homme d'autres sentiments que la peur ?

LE DESIR, LES PASSIONS, L'AMOUR 63. Les hommes ne désirent-ils rien d'autre que ce dont ils ont besoin ? 64. Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ? 65. La volonté est-elle complice ou maîtresse du désir ? 66. Le désir est-il la marque de la misère de l'homme ? 67. Suffit-il de devenir le maître de ses pensées pour l'être de ses sentiments ? 68. Aimer, est-ce la même chose qu'être amoureux ? 69. Est-il raisonnable d'aimer ? 70. Dans tout amour, n'aime-t-on jamais que soi-même ? 71. L'amour donne-t-il accès à la compréhension de l'autre, ou constitue-t-il un obstacle ?

LE LANGAGE, LA COMMUNICATION 72. Communiquer et informer, est-ce la même chose ? 73. Le langage n'est-il qu'un moyen de communication ? 74. Le langage est-il ce qui nous rapproche ou ce qui nous sépare ? 75. Peut-on légitimement instituer une langue universelle ? 76. Faut-il reprocher au langage d'être équivoque ? 77. Bien parler est-ce bien penser ? 78. Est-il vrai que l'on ne sait bien ce qu'on voulait dire que quand on l'a dit ? 79. Sommes-nous réduits à subir le pouvoir d'une langue ? 80. Que perdrait la pensée en perdant l'écriture ? 81. Y a-t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ? 82. Les images nous parlent-elles comme les mots ? 83. Les mots nous éloignent-ils des choses ? 84. Toute querelle de mots est-elle futile ? 85. Le langage est-il un instrument de domination ? 86. Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ?

LA RAISON, LE JUGEMENT, LE DOUTE 87. Notre vie affective a-t-elle une influence sur notre vie intellectuelle ? 88. Pour bien penser, faut-il ne rien aimer ? 89. Le doute est-il une manifestation de la liberté de l'esprit ? 90. Peut-on douter de tout ? 91. Faut-il douter de tout ? 92. Penser, est-ce dire « non » ? 93. Le doute est-il un échec de la raison ? 94. Le besoin d'une conviction est-il une preuve de faiblesse ? 95. Que vaut une preuve contre un préjugé ? 96. Le fanatisme, amour ou peur de la vérité ? 97. Avons-nous raison d'exiger toujours des raisons ? 98. Mal raisonner, est-ce la même chose que déraisonner ?

LA RELIGION, LA CROYANCE, LA FOI 99. Croire, est-ce renoncer à l'usage de la raison ? 100. Peut-on venir à bout d'une croyance par le raisonnement ? 101. La raison est-elle en droit de discuter la croyance ?

LA CONNAISSANCE 102. Le réel se réduit-il à ce qu'on perçoit ? 103. Un fait est-il par nature indiscutable ? 104. Suffit-il de voir pour savoir ? 105. La perception ne nous permet-elle d'atteindre que des apparences ? 106. Peut-on penser contre l'expérience ? 107. Dans quelle mesure est-il nécessaire d'imaginer pour connaître ? 108. Sur quoi nos esprits peuvent-ils s'accorder ? 109. Suffit-il de savoir pour pouvoir ? 110. La connaissance n'est-elle qu'un accroissement de notre pouvoir sur les choses ? 111. Pourquoi cherche-t-on à connaître ?

LA CONNAISSANCE SCIENTIFIQUE 112. Peut-on dire que la connaissance scientifique est la connaissance commune devenue plus rigoureuse ? 113. Le point de vue de la conscience immédiate et celui de la science sont-ils incompatibles ? 114. La science découvre-t-elle ou construit-elle son objet ? 115. Mesurer les objets, est-ce les connaître ? 116. N'est-il pas contradictoire de dire d'une connaissance scientifique qu'elle est à la fois vraie et provisoire ? 117. Un fait unique, et qui ne se répète pas, peut-il être objet de science ? 118. L'erreur peut-elle jouer un rôle dans la connaissance scientifique ? 119. A quelles conditions une hypothèse est-elle scientifique ? 120. Les théories scientifiques sont-elles de libres créations de l'esprit ? 121. La science peut-elle se comprendre elle-même ? 122. La science a-t-elle le monopole de la vérité ? 123. La recherche scientifique peut-elle être désintéressée ? 124. N'y a-t-il de connaissance que scientifique ? LES SCIENCES DE L'HOMME 125. L'homme se réduit-il à ce que nous en font connaître les sciences humaines ? 126. Les sciences humaines sont-elles compatibles avec l'affirmation de la liberté ?

LA LOGIQUE 127. Définir la logique comme l'art de penser, est-ce appauvrir la pensée ? 128. La logique nous apprend-elle quelque chose ? 129. Faut-il éviter de se contredire ?

LA VERITE, L'ERREUR, L'ILLUSION 130. La diversité des opinions conduit-elle nécessairement au scepticisme ? 131. L'unanimité est-elle un critère de vérité ? 132. Peut-il y avoir des vérités premières ? 133. Y a-t-il des vérités indiscutables ? 134. Faut-il se méfier de l'évidence ? 135. Le vrai est-il toujours vraisemblable ? 136. La vérité a-t-elle une histoire ? 137. Qu'est-ce qu'une vérité qui change avec le temps ? 138. La vérité s'enseigne-t-elle ? 139. N'y a-t-il de vrai que le vérifiable ? 140. Y a-t-il une vérité des apparences ? 141. La découverte de la vérité peut-elle être le fait du hasard ? 142. Le hasard est-il une explication ? 143. Suffit-il d'avoir raison pour convaincre ? 144. Sur quoi peut se fonder la conviction d'avoir raison ? 145. Faut-il avoir peur du savoir ? 146. La vérité est-elle contraignante ou libératrice ? 147. Un problème insoluble est-il un faux problème ? 148. Est-il vrai qu'il n'y ait rien qui soit plus à nous que nos erreurs ? 149. Les formes irrationnelles de la pensée ont-elles l'ignorance pour seule origine ? 150. L'usage de la raison est-il une garantie contre l'illusion ? 151. Une fiction peut-elle être vraie ? 152. Y a-t-il une fonction de l'illusion ? 153. Est-il de l'essence de la vérité d'être impuissante ? 154. Est-ce la vérité qui confère la puissance, ou bien la puissance qui décide de la vérité ? 155. L'amour de la vérité peut-il faire obstacle au jugement ? 156. Faut-il aimer la vérité plus que tout ?

L'ART, LA BEAUTE 157. Peut-on concevoir une société sans art ? 158. L'art est-il inutile ? 159. L'art n'est-il qu'un divertissement ? 160. L'art n'a-t-il pour fin que le plaisir ? 161. Y a-t-il des arts mineurs ? 162. L'oeuvre d'art nous apprend-elle quelque chose ? 163. Peut-on considérer l'art comme un langage ? 164. L'oeuvre d'art a-t-elle un sens ? 165. L'art est-il dévoilement d'une vérité ? 166. Une oeuvre d'art nous invite-t-elle à nous évader du monde ou à mieux le regarder ? 167. La représentation esthétique est-elle mensongère ? 168. L'art n'est-il qu'apparence ? 169. L'art peut-il être immoral ? 170. La beauté est-elle dans le regard ou dans l'objet regardé ? 171. La beauté s'explique-t-elle ? 172. Qu'est-ce que comprendre une oeuvre d'art ? 173. Le beau s'impose-t-il à notre jugement ou en résulte-t-il ? 174. L'émotion est-elle constitutive du sentiment esthétique ? 175. Peut-on convaincre quelqu'un de la beauté d'une oeuvre d'art ? 176. Est-il vrai qu'on ne peut pas discuter des goûts ? 177. Est-il nécessaire d'être cultivé pour goûter une oeuvre d'art ? 178. Le goût peut-il s'éduquer ? 179. La laideur peut-elle faire l'objet d'une représentation esthétique ?

LA MORALE, LES VALEURS, LE RESPECT, LA TOLERANCE 180. L'homme peut-il vivre sans exigence morale ? 181. L'obligation morale peut-elle se réduire à l'obligation sociale ? 182. La conscience morale n'est-elle que le résultat de l'éducation ? 183. L'indignation morale dispense-t-elle de l'analyse ? 184. L'appréciation morale relève-t-elle de la seule raison ? 185. La moralité consiste-t-elle à être animé de bons sentiments ? 186. Un problème moral admet-il une solution certaine ? 187. Le respect de la vie peut-il être considéré comme un des principes de la morale ? 188. Pensez-vous qu'il n'y ait de valeur que par l'homme et pour l'homme ? 189. Faut-il respecter la nature ? 190. Faut-il aimer pour respecter ? 191. Peut-on qualifier d'inhumaines certaines actions de l'homme ? 192. Y a-t-il des fautes impardonnables ? 193. Est-on méchant seulement parce qu'on est malheureux ? 194. Peut-on vouloir le mal ? 195. L'ignorance est-elle un mal ? 196. La tolérance est-elle indifférente à la vérité ? 197. Faut-il admettre toutes les opinions ? 198. Faut-il refuser toute liberté aux ennemis de la liberté ? 199. Nier la liberté, est-ce retirer toute signification à la morale ? 200. La satisfaction des besoins économiques est-elle un obstacle au développement des valeurs morales ?

LE DEVOIR 201. Le devoir se réduit-il à un ensemble de contraintes sociales ? 202. Est-il vrai qu'il est parfois plus difficile de connaître son devoir que de faire son devoir ? 203. Respecter autrui est-ce s'interdire de le juger ? 204. Au nom de quoi accorder ou refuser le pardon ?

LA RESPONSABILITE 205. Que vaut cette excuse : « Je ne l'ai pas fait exprès » ? 206. Dans quelle mesure pouvons-nous apprécier la responsabilité des autres ? 207. La passion est-elle une excuse ? 208. Sommes-nous responsables de ce que nous sommes ?

LE BONHEUR, LE PLAISIR 209. Le bonheur est-il le bien suprême ? 210. La recherche du bonheur vous paraît-elle constituer un fondement valable à la vie morale ? 211. Faut-il vouloir être heureux ? 212. Au nom de quoi le plaisir serait-il condamnable ?

L'HISTOIRE 213. Est-ce le privilège de l'humanité que d'avoir une histoire ? 214. L'histoire peut-elle délivrer l'homme du déterminisme naturel ? 215. L'histoire est-elle un destin ? 216. L'histoire est-elle un éternel recommencement ? 217. Peut-on modifier le cours de l'histoire ? 218. Dans quelle mesure l'homme fait-il l'histoire ? 219. L'histoire : ce qui arrive à l'homme ou ce qui arrive par l'homme ? 220. Pourquoi l'humanité maîtrise-t-elle si mal son histoire ? 221. Faut-il présumer que l'histoire a un sens ? 222. Le progrès n'est-il qu'un mythe des temps modernes ? 223. Qu'est-ce que changer d'époque ? 224. Sommes-nous prisonniers de notre passé ? 225. Le journaliste peut-il décider qu'un événement est historique ? 226. Y a-t-il une actualité du passé ? 227. Les événements historiques sont-ils, par nature, imprévisibles ? 228. La violence a-t-elle un rôle dans l'histoire ? 229. Peut-on tout changer ? 230. A-t-on raison de dire que ce sont les grands hommes qui font l'histoire ? 231. Les idées ont-elles le pouvoir de changer le monde ? 232. Peut-on, au moment où il s'accomplit, avoir conscience de la dimension historique d'un événement ? 233. Faut-il vivre avec son temps ? 234. Y a-t-il un devoir de mémoire ? 235. Faut-il respecter la tradition ? 236. La tradition est-elle un obstacle à la nouveauté ? 237. Si l'histoire ne se répète pas, à quoi bon connaître le passé ? 238. Que nous apprend l'histoire ?

LA VIOLENCE 239. Les guerres sont-elles un effet de la nature des hommes ? 240. Une société sans conflits est-elle possible ? Est-elle souhaitable ? 241. Faut-il défendre le faible ? 242. La guerre est-elle absurde ? 243. Y a-t-il des guerres justes ? 244. Le recours à la force peut-il être une marque de faiblesse ? 245. Peut-on faire la guerre au nom des droits de l'homme ? 246. Le progrès économique suffit-il à assurer la paix entre les peuples ? 247. Peut-on faire la paix ? 248. Faut-il vouloir la paix à tout prix ?

LA JUSTICE, L'EGALITE, LE DROIT 249. La nature a-t-elle des droits ? 250. Y a-t-il un sens à parler d'inégalités naturelles ? 251. Peut-on justifier une inégalité sociale ? 252. Sur quoi fonder la justice ? 253. Le droit est-il toujours fondé ? 254. Faut-il que le droit suive les moeurs ? 255. Peut-on parler de droit naturel ? 256. A quel type d'égalité renvoie l'exigence de justice ? 257. Ne sommes-nous justes que par intérêt ? 258. Pourquoi faut-il être juste ? 259. Défendre ses droits est-ce la même chose que défendre ses intérêts ? 260. La légitimité fonde-t-elle la légalité ? 261. Sommes-nous autorisés à confondre action illégale et action injuste ? 262. L'idée d'égalité a-t-elle été inventée précisément parce que les êtres humains ne sont pas identiques ? 263. Liberté et égalité sont-elles opposées ou complémentaires ? 264. Liberté, égalité, fraternité : y a-t-il un lien nécessaire entre ces trois exigences ? 265. A-t-on le droit de renoncer à sa liberté ? 266. Le droit n'est-il que l'expression des rapports de force ? 267. Est-ce la même chose de faire respecter le droit par la force que de fonder le droit sur la force ? 268. Quelle peut être la force de la loi ? 269. Le droit est-il l'oeuvre de la raison ? 270. Le châtiment peut-il ne rien devoir au désir de se venger ? 271. Est-il juste de combattre la violence par la violence ? 272. Pourquoi obéir aux lois ? 273. A-t-on le droit de s'opposer à la loi ? 274. Peut-on en appeler à la conscience contre la loi ? 275. Affirmer des droits de l'homme universel, est-ce méconnaître la diversité des cultures ?

LA SOCIETE, L'ETAT, LA POLITIQUE, LE POUVOIR 276. Qu'est-ce qui, selon vous, peut le mieux unir les hommes : la raison, l'intérêt, ou le sentiment ? 277. Peut-on légitimement comparer la société à un organisme vivant ? 278. Y a-t-il des fondements naturels de l'ordre social ? 279. Y a-t-il un sens à affirmer que tout est politique ? 280. « Moi je ne fais pas de politique » : quelles réflexions vous inspire cette opinion courante ? 281. Peut-on se passer d'un maître ? 282. Peut-on tout attendre de l'Etat ? 283. Faut-il préférer la révolte à la résignation ? 284. L'Etat n'impose-t-il l'obéissance que par la force matérielle ? 285. L'Etat est-il plus à craindre que l'absence d'Etat ? 286. Est-il dans la nature de l'Etat de refuser les différences ? 287. Le pouvoir politique a-t-il pour fonction d'assurer l'ordre ? 288. La recherche du bien commun est-elle le fondement et la limite des droits de l'Etat ? 289. L'intérêt général est-il la somme des intérêts particuliers ? 290. L'Etat est-il l'ennemi de la liberté ? 291. L'Etat est-il l'ami ou l'ennemi de l'individu ? 292. La cité se compose-t-elle d'individus ? 293. La politique est-elle affaire de spécialistes ? 294. Est-ce au peuple qu'il appartient de faire les lois ? 295. La démocratie consiste-t-elle à demander l'avis de chacun sur tout ? 296. Les décisions prises à la majorité sont-elles nécessairement justes ? 297. Le gouvernement par le peuple signifie-t-il nécessairement la liberté ? 298. Une démocratie véritable est-elle nécessairement une utopie ? 299. Tout ordre institué est-il une violence ? 300. Est-il de la nature de l'Etat de limiter son pouvoir ? 301. La liberté politique se réduit-elle au pouvoir de vivre tranquillement ? 302. Jusqu'à quel point y a-t-il antagonisme entre liberté et sécurité ? 303. Le politique est-il en droit de faire abstraction de la morale ? 304. A quelles conditions une autorité est-elle légitime ? 305. Un citoyen peut-il se prévaloir d'un droit de résistance ?

LA LIBERTE 306. Agir spontanément, est-ce agir librement ? 307. Faut-il apprendre à être libre ? 308. La liberté est-elle une donnée de la nature ou une conquête de l'esprit ? 309. Suffit-il d'être soi-même pour être libre ? 310. Etre libre, est-ce n'obéir qu'à soi-même ? 311. Etre libre, est-ce pouvoir choisir ? 312. Peut-on forcer quelqu'un à être libre ? 313. L'éducation donnée à l'enfant et à l'adolescent empêche-t-elle ou permet-elle sa liberté de penser ? 314. L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ? 315. La liberté implique-t-elle le refus de toute contrainte ? 316. Un acte libre est-il un acte imprévisible ? 317. Est-on d'autant plus libre qu'on a plus de raison d'agir comme on le fait ? 318. Sommes-nous libres lorsque rien, en nous ni hors de nous, n'oriente notre choix ? 319. La liberté de penser consiste-t-elle à penser n'importe quoi ? 320. Peut-on se fier au sentiment de liberté ? 321. La connaissance du passé peut-elle être un instrument de notre liberté ? 322. La conscience que nous avons de notre liberté vient-elle de ce que l'avenir nous paraît indéterminé ? 323. Le futur est-il incertain parce que nous sommes ignorants ou parce que nous sommes libres ? 324. Le savoir me rend-il nécessairement libre ? 325. L'ignorance est-elle un obstacle à la liberté ? 326. L'expression « perdre sa liberté » a-t-elle un sens ? 327. Peut-on ôter à l'homme sa liberté ? 328. Peut-on renoncer à sa liberté ? 329. La liberté peut-elle être un fardeau ? 330. Peut-on être esclave de soi-même ?

LA PHILOSOPHIE, LA SAGESSE 331. La philosophie a-t-elle encore sa place dans notre monde ? 332. Si la sagesse est un idéal périmé, comment définir la philosophie ? 333. Peut-on donner pour fin à la recherche philosophique la recherche du bonheur ? 334. Un philosophe est-il nécessairement un homme de son temps ? 335. Comment une philosophie ancienne peut-elle être actuelle ? 336. La science peut-elle tenir lieu de philosophie ? 337. Si le monde n'a pas de sens, la philosophie a-t-elle encore un objet ? 338. Le philosophe est-il sceptique ? 339. Peut-on reprocher à la philosophie d'être inutile ? 340. L'homme peut-il renoncer à l'interrogation métaphysique ? 341. Faut-il « d'abord vivre, et ensuite philosopher » ? 342. Vaut-il mieux changer ses désirs plutôt que l'ordre du monde ? 343. Etre maître de soi, est-ce une visée illusoire ? 344. Que pensez-vous de la formule : « Deviens ce que tu es » ? 345. La raison a-t-elle toujours raison ? 346. Faut-il laisser une place à l'irrationnel dans la conduite de la vie ? 347. Un homme raisonnable est-il un homme insensible ? 348. Peut-on apprendre à vivre ? 349. Peut-on se passer de principes ? 350. Etre patient, est-ce seulement subir ?

dalilaltelmidh.net

Vendredi 15 janvier 2021, production écrite sur la science : sujet + corrigé | la science a-t-elle fait le bonheur de l'homme, introduction, développement.

sujet de dissertation la science est aveugle

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Sciences et connaissance

Science et connaissance : quelques thèses importantes

La science et la connaissance sont deux concepts très étudiés en philosophie et en épistémologie. Que sont-elles réellement ? A quoi doivent-elles servir ? Cet article propose d’y répondre.

PLATON, Cratyle : la connaissance requiert un objet stable

Privée d’un objet stable, permanent, identique à lui-même, la connaissance ne saurait être une vraie connaissance. L’Idée est exigée par la nature même de la connaissance. Seule l’essence peut être connue. De ce fait, l ’objet mouvant n’est pas susceptible d’être connu.

De même une connaissance mobile n’est pas une connaissance. Pour qu’il y ait une connaissance réelle, il faut un sujet stable et un objet stable, telle l’Essence. On peut rapprocher cette pensée de celle de Bergson dans L’évolution créatrice : “ l’intelligence a pour objet le solide inorganisé” , elle n’est pas adaptée au flux du devenir. En résumé, pour Platon il faut échapper au mobile universel ( Cf.  Fragments , Héraclite ) pour fonder la connaissance.

PLATON, La République , Livre VI : comment atteindre la vraie connaissance ?

Platon cherche ici à définir la ligne de la connaissance. Il distingue alors quatre champs de la connaissance :

  • celui des images (l’opinion) , il désigne le domaine des objets représentés par les images (la connaissance) . Aussi, “la division a été faite de telle sorte que l’image est à l’objet ce qu’elle reproduit comme l’opinion est à la science.”
  • celui construit sur les objets comme hypothèses
  • dans le quatrième, on atteint le principe absolu par les seules idées (théorèmes, lois, par exemple)

Seule la raison, saisissant les choses intelligibles, peut atteindre le principe absolu.

ARISTOTE, Ethique à Nicomaque : l’ami est un médiateur dans la connaissance de soi

Pour l’homme, l’apprentissage est un réel plaisir, la connaissance de soi plus particulièrement encore. Cependant, “nous ne pouvons pas nous contempler à partir de nous même” . Les remarques que l’on adresse aux autres en sont une preuve suffisante. Dès lors, pour se connaître, l’homme a besoin d’un alter ego, c’est l’ami .

”Un ami est un autre soi-même” , il est le miroir de nous-même. Ainsi pour Aristote,  “la connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un” . L’amitié ne consiste pas en une simple relation de bénéfices matériels, émotionnels ou moraux, l’amité est une expérience privilégiée pour atteindre la connaissance de soi.

MONTAIGNE, Essais , Livre I : A quoi sert le savoir ?

“Science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” écrivait Rabelais . C’est précisément l’écueil pointé par Montaigne ici. En effet, nous nous remplissons la tête de science sans devenir meilleur , notre conscience reste vide. La connaissance scolaire, académique, le savoir dit intellectuel ne nous élève pas moralement.

Montaigne constate : “Nous ne travaillons qu’à remplir la mémoire, et laissons l’entendement et la conscience vides.” Notre savoir reste inutile, alors que son but devrait être la vertu. Ainsi, le savoir vise à la sagesse mais il nécessite une conscience active dans l’apprentissage.

DESCARTES, Principes : la connaissance claire et distincte

De cet extrait on retiendra uniquement cette définition phare : “J’appelle par connaissance claire la connaissance qui est présente et manifeste à un esprit attentif; distincte, celle qui est tellement précise et différente de toutes les autres qu’elle ne comprend en soi que ce qui paraît manifestement à celui qui la considère comme il faut.”

DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit : arithmétique et géométrie sont plus certaines que les autres sciences

Pour Descartes, “l’arithmétique et la géométrie sont beaucoup plus certaines que toutes les autres sciences.” En effet, l eur objet est à la fois très clair et très simple . De fait, elles sont les plus faciles et les plus claires de toutes les sciences.

Malgré tout, il est extrêmement difficile de parvenir rationnellement à la vérité . C’est pourquoi Descartes prend la certitude mathématique comme modèle : “ceux qui cherchent la vérité ne doivent s’occuper d’aucun objet dont ils ne puissent avoir une certitude égale aux démonstrations de l’arithmétique et de la géométrie.” La mathématique doit donc servir de modèle pour parvenir à la vérité.

DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit : la mathématique, science de l’ordre et de la mesure

Dans cet ouvrage, Descartes a l’idée d’une mathématique universelle qui serait comme la méthode des sciences. En effet, “toutes les choses où l’on étudie l’ordre et la mesure se rattachent à la mathématique.” Cette mathématique universelle renfermerait toutes les raisons pour lesquelles les autres sciences sont dites des parties de la mathématique. Celle-ci ne serait pas étudiée car supposée trop facile, alors qu’elle est justement cette science de l’ordre et de la mesure, la méthode générale des sciences.

DESCARTES, Règles pour la direction de l’esprit : les voies de la connaissance

Descartes distingue deux voies pour parvenir à la connaissance. La première est l’intuition, la seconde est la déduction. L’intuition désigne “le concept que l’intelligence pure et attentive forme avec tant de facilité et de distinction qu’il ne reste […] aucun doute sur ce que nous comprenons.” Il s’agit d’un mode de connaissance rationnel qui repose sur l’évidence (vue précise et indubitable de l’esprit). L’intuition intellectuelle s’apparente à une sorte de mouvement. La déduction quant à elle, “emprunte plutôt en quelque manière sa certitude à la mémoire”. Elle n’est pas immédiate mais découle justement d’un raisonnement issu des premiers principes donnés par l’intuition.

Ainsi, l’intuition acquiert aux premiers principes et la déduction aux conclusions . La certitude scientifique exige ces deux moyens. Il est possible d’assimiler cette distinction à celle de Pascal entre le cœur et la raison , ou encore l’intuition et l’intelligence bergsoniennes (même si ce ne sont pas les mêmes).

SPINOZA, Ethique , Livre V : Maîtriser les passions par la connaissance

La connaissance doit permettre à l’homme de devenir plus vertueux en se libérant des passions. En effet chez Spinoza, une passion est une affection dont nous ne formons qu’une idée confuse. Alors, ”une affection qui est une passion, cesse d’être une passion sitôt que nous en formons une idée claire et distincte.” Mieux je connais mes affections, plus ma puissance progresse. De plus, “il n’est point d’affection du Corps dont nous ne puissions former quelque concept clair et distinct.”  

Voir plus : L’art en philosophie : quelques thèses incontournables

COMTE, Cours de philosophie positive : les trois états de la science

Dans l’état théologique , l’esprit humain tourne ses recherches vers les connaissances absolues (non subordonnées aux phénomènes naturels). L’état métaphysique désigne quant à lui la croyance en des entités. Enfin, l’état positif renvoie à la recherche des lois de la nature.

“Science d’où prévoyance: prévoyance d’où action” écrit Comte. La science permet l’action par la prévision. Ainsi, les connaissances naturelles, loin d’enchaîner l’homme à un aveugle destin, le libère en lui permettant de prévoir. Savoir et pouvoir sont unis dans la pensée de Comte.

Le but des sciences n’est pas simplement de satisfaire notre curiosité, un besoin de connaissance des lois de la nature de la part de notre intelligence. Le but des sciences est de satisfaire notre de savoir, le tout en vue d’agir. En bref, connaître et agir sont les buts fondamentaux de la science.

BACHELARD, La formation de l’esprit scientifique : l’obstacle épistémologique

La pensée scientifique progresse par erreurs rectifiées, en luttant contre elle-même. Les résistances à la connaissance scientifique ne sont pas seulement extérieures, mais internes à l’acte de connaître (préjugés, prénotions, etc.).

Ainsi, “c’est en termes d’obstacles qu’il faut poser le problème de la connaissance scientifique.”

“La connaissance du réel est une lumière qui projette toujours quelque part des ombres. Elle n’est jamais immédiate et pleine.” Elle est une difficile conquête contre l’esprit lui-même. Bachelard dresse un constat essentiel : toute notre connaissance scientifique est un travail de rectification contre nous-même .

BACHELARD, La formation de l’esprit scientifique : Science et opinion

Il faut détruire l’opinion qui ignore toute pensée véritable : “L’opinion pense mal; elle ne pense pas: elle traduit des besoins en connaissances.” La première chose à faire en science, c’est de savoir poser des problèmes , de remettre en cause son opinion. N’oublions pas que “ toute connaissance est une réponse à une question” . En science, “rien n’est donné, tout est construit.” La science doit totalement répudier l’opinion.

BACHELARD, La formation de l’esprit scientifique : Le fait scientifique est construit (Cf. Le Nouvel esprit scientifique )

La pensée scientifique moderne se caractérise par une abstraction croissante. “L’observation scientifique est toujours une observation polémique.” Tout d’abord, celle-ci ne fait jamais que confirmer ou infirmer une thèse antérieure. De plus, la pensée scientifique montre en démontrant, hiérarchise les apparences, transcende l’immédiat, reconstruit le réel. De fait, le phénomène scientifique est entièrement théorique, il est une production de l’esprit.

POPPER, Conjectures et Réfutations : la théorie scientifique

“Une théorie qui n’est réfutable par aucun événement qui se puisse concevoir est dépourvue de caractère scientifique.” Y a-t-il une certitude absolue en science ? Pour Popper en tout cas, ce n’est pas le cas.

“La connaissance […] progresse grâce à des anticipations non justifiées.” Conjectures et réfutations ne permettent d’atteindre aucune certitude, e lles nous signalent toutefois des erreurs instructives et ne permettent d’avancer dans l’exactitude de nos connaissances. Ainsi, “la réfutation d’une théorie […] constitue toujours à elle seule un progrès qui nous fait approcher de la vérité.” En résumé, la science est toute relative et se fonde sur des hypothèses réfutables à tout moment.

Filière ECG ECT Littéraires

Année Bizuth Carré Cube

Prépa d'origine

Groupe d'école visé TOP 3 (HEC Paris, ESSEC, ESCP) TOP 5 (EDHEC, EMLYON) TOP 7 (SKEMA, AUDENCIA) TOP 10 (NEOMA, GEM, TBS) TOP 12 (KEDGE, RSB) TOP 15 (MBS, BSB, ICN) TOP 18 (IMT-BS, Excelia, EM Strasbourg) TOP 20 (EM Normandie, ISC Paris) TOP 24 (INSEEC, ESC Clermont, SCBS, BBS)

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sujet de dissertation la science est aveugle

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La science nous apprend-elle ce qu’est le réel ?

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Perspectives DES catalyseurs : Le christianisme et la science sont-ils opposés ? 

Dans le premier article de notre nouvelle série Perspectives des catalyseurs, Albertine Bayompe Kabou, doctorante sénégalaise, explique comment a évolué sa perspective de la relation entre le christianisme et la science.

Albert Einstein a dit un jour que « la science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle. 1 » Mais pour moi, j’ai grandi avec l’idée que la science et la religion sont opposées. Mon père est un enseignant à la retraite et je suis issu d’une famille catholique, donc mes études étaient toujours d’un côté et aller à l’église de l’autre.  

Cette dichotomie a été renforcée lorsque je suis allé à l’université. Les universitaires y affirmaient que les chrétiens n’aimaient pas la science, en se basant sur le procès de Galilée 2 . Cet astronome italien a été jugé et condamné par l’Église catholique pour avoir promu la théorie selon laquelle la terre tourne autour du soleil. J’ai découvert par la suite que Galilée était un croyant et que ses découvertes n’étaient pas une contradiction entre la science et la bible, mais entre la science et les interprétations de la bible. 

La preuve est une autre question qui a été soulevée à l’université. Les gens disaient : « Avez-vous vu Dieu ? Avez-vous des preuves ? » La science est basée sur l’observation des choses. Mais ces choses ne sont pas apparues par hasard. Elles ont été créées par Dieu. Et j’en suis venu à croire que Dieu est le maître de la science. 

« Sais-tu comment les nuages se tiennent en équilibre, ces merveilles de celui qui a une connaissance parfaite ? » (Job 37: 16) 

La Bible nous dit que Dieu est celui dont la science est parfaite. Le livre de Job dit : « Arrête-toi et considère les merveilles de Dieu. Sais-tu comment Dieu dirige les nuages et fait jaillir les éclairs ? Sais-tu comment les nuages se tiennent en équilibre, ces merveilles de celui qui a une connaissance parfaite ? » (Job 37, 14-16) 

Devrions-nous dire que celui qui a la science parfaite (Dieu) est aussi contre ? Non ! Au contraire, la Parole de Dieu nous encourage à rechercher la compréhension en nous appuyant sur Lui. Proverbes 8:10-11 dit : « Choisis mon instruction plutôt que l’argent, la connaissance plutôt que l’or de choix, car la sagesse est plus précieuse que les rubis, et rien de ce que tu désires ne peut lui être comparé.

Je suis venu à Christ pendant mes études, mais tout a changé pour moi pendant mon doctorat lorsque j’ai rencontré Impact, le groupe IFES pour les chercheurs au Sénégal. Là, on m’a enfin dit que je pouvais glorifier Dieu en le servant par mes études. En tant qu’économiste, j’avais toujours voulu honorer Dieu avec mes recherches mais je ne savais pas comment. 

Mon point de vue sur la foi et la science a changé encore plus lorsque j’ai rejoint l’Initiative Logos et Cosmos (LCI) en 2021 en tant que « Catalyseur » . Ce fut une histoire d’amour dès le tout premier cours que nous avons suivi, intitulé « Engager l’université ». Ce cours m’a amené à revoir ma position vis-à-vis de l’université et de la vie sur le campus.  

Il est important de comprendre que dans mon contexte, lorsqu’un jeune dit qu’il veut aller à l’université, la première chose qu’il entend est « Faites attention ! ». L’université est synonyme de corruption et les parents craignent que leurs enfants soient corrompus par de mauvaises influences. 

Photo de Albertine Bayompe Kabou

Quand j’ai commencé l’université, je me suis dit que j’irais en cours et que je rentrerais chez moi. Et c’est tout. J’essayais de ne pas être en contact avec d’autres personnes. 

Lorsque j’ai lu un livre de John Stott 3 dans le cadre de mes études à l’ILCI et que j’ai découvert son idée de “double écoute” – écouter à la fois les Écritures et le monde qui nous entoure – cela a été un énorme changement pour moi. Je me suis dit : « Albertine, tu dois commencer à écouter l’université, tu dois être en contact avec l’université et commencer à apporter ta contribution. Tu as quelque chose à donner à l’université. » 

L’idée de la double écoute de John Stott a inspiré le sujet de mon projet pour le LCI, qui porte sur la pauvreté. 

Photo de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar

En collaboration avec mon mouvement étudiant national, GBU Sénégal, je prévois de mener une étude pour aider à comprendre les causes profondes de la pauvreté chez les étudiants. Les étudiants de mon université – l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (à gauche) – sont confrontés à de nombreuses difficultés. Il s’agit notamment de la pauvreté et des retards dans le paiement des bourses d’études, et un rapport récent 4 a révélé que certains étudiants pauvres se prostituent pour faire face à la pauvreté. 

Dans l’élaboration de nombreuses stratégies d’éradication de la pauvreté, l’État n’implique pas les personnes concernées. Je veux donc consulter les étudiants eux-mêmes et leur donner les moyens d’être des agents de changement dans leur propre sortie de la pauvreté.   

Mon étude comprendra des questions sur la situation économique des étudiants, ainsi que sur leur vie et leurs croyances religieuses. Au Sénégal, l’Islam est la principale religion et les écoles coraniques traditionnelles appelées « Daaras » sont connues pour encourager une culture de la mendicité 5 parmi leurs étudiants.  

J’examinerai également les attitudes envers la pauvreté qui font partie de la tradition ancestrale africaine, dans laquelle les gens se livrent à des rituels pour vénérer leurs ancêtres ou d’autres divinités. Par exemple, je verrai si certains élèves croient que leur pauvreté est causée par une malédiction et qu’ils ne peuvent pas changer leur situation à moins que la malédiction ne soit annulée.  

Je crois que nous devons comprendre les traditions de foi des autres : si nous sommes appelés à être la lumière, alors nous devons d’abord comprendre les ténèbres qui nous entourent. 

Après avoir terminé mon étude, j’envisage d’organiser l’année prochaine une conférence qui réunira des étudiants ainsi que des experts en théologie, en économie, en sociologie et en entrepreneuriat, afin de discuter des stratégies de lutte contre la pauvreté des étudiants. 

La bible parle de la pauvreté tant économique que spirituelle. Mon projet visera à lutter contre la pauvreté tout en partageant la lumière de l’Évangile. Dieu dit qu’il est le refuge des pauvres. Je crois que cette réalité sera un moyen de réconforter les gens qui sont pauvres, de savoir que quelqu’un – qu’un grand Dieu – prend soin d’eux.

LES NOTES DE FIN DE PAGE

1 Einstein, Albert (1950) “Out of My Later Years” Philosophical Library Inc. https://books.google.com/books ? id=Q1UxYzuI2oQC&pg=PA26#v=onepage&q&f=false

2 Galileo’s trial: https://fr.wikipedia.org/wiki/Procès_de_Galilée

3 Stott, John (1992) “The Contemporary Christian: Applying God’s Word to Today’s World” Chapter 6: The Listening Ear.

4 Maïmouna, Ndiaye (2021) “The sources of student prostitution” (Report at Cheikh Anta Diop University in Dakar, Senegal)

5 Human Rights Watch report (2010) “Off the backs of the Children: Forced Begging and Other Abuses against Talibés in Senegal” https://www.hrw.org/fr/report/2010/04/15/sur-le-dos-des-enfants/mendicite-forcee-et-autres-mauvais-traitements-lencontre ; Wikipedia article on “Daaras” https://en.wikipedia.org/wiki/Daara

CRÉDITS PHOTOS 

Photo de nuages : stephanie klepacki sur  unsplash  , photo de l’université cheikh anta diop de dakar : rignese, cc by-sa 3.0 https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0  via wikimedia commons , catalyst perspectives.

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

femme en priere devant un autel en forme de cerveau

La religion est-elle contraire à la raison ?

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I. Analyse conceptuelle de la religion et de la raison

La religion est un système de croyances et de pratiques qui vise à établir une relation entre l’homme et le sacré ou le divin. Elle est souvent associée à des rituels, des codes moraux, des textes sacrés et des institutions. La religion est généralement perçue comme une source de sens et de direction dans la vie, offrant des réponses aux questions fondamentales de l’existence.

La raison, quant à elle, est la faculté de l’esprit humain qui permet de penser, d’analyser, de comprendre et de juger. Elle est souvent associée à la logique, à la pensée critique et à la science. La raison est généralement perçue comme un outil pour découvrir la vérité, résoudre des problèmes et prendre des décisions éclairées.

Il est important de noter que ces deux concepts ne sont pas nécessairement mutuellement exclusifs. Comme l’a dit Albert Einstein : « La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle ». Cela suggère que la religion et la raison peuvent coexister et se compléter mutuellement.

II. Les arguments en faveur de l’opposition entre religion et raison

L’un des principaux arguments en faveur de l’opposition entre religion et raison est que la religion repose souvent sur la foi, qui est définie comme une croyance sans preuve. Par exemple, de nombreuses religions exigent la croyance en des miracles, des révélations divines et des événements surnaturels qui ne peuvent pas être prouvés ou expliqués par la raison. Comme l’a dit le philosophe David Hume : « Un miracle est une violation des lois de la nature ; et comme une ferme et inébranlable expérience a établi ces lois, la preuve contre un miracle, tirée de la nature même de la chose, est aussi complète que toute preuve tirée de l’expérience peut l’être ».

Un autre argument est que la religion peut parfois entraver la pensée critique et la liberté intellectuelle. Par exemple, certaines religions interdisent le questionnement ou la remise en question de leurs doctrines et dogmes. Comme l’a dit le philosophe Friedrich Nietzsche : « La foi : ne pas vouloir savoir ce qui est vrai ».

Enfin, il y a l’argument que la religion et la raison ont des objectifs différents. La religion cherche à fournir un sens et un but à la vie, tandis que la raison cherche à découvrir la vérité objective. Comme l’a dit le philosophe Bertrand Russell : « La religion est basée, je pense, principalement et avant tout sur la peur… la peur de l’inconnu, la peur de la mort, la peur de la défaite, la peur de l’obscurité ».

III. Les arguments contre l’idée d’une contradiction entre religion et raison

Cependant, il y a aussi de nombreux arguments contre l’idée d’une contradiction entre religion et raison.

Premièrement, il y a l’argument que la foi et la raison ne sont pas nécessairement incompatibles. Comme l’a dit le philosophe et théologien Saint Thomas d’Aquin : « La foi et la raison sont comme deux ailes sur lesquelles l’esprit humain s’élève à la contemplation de la vérité ».

Deuxièmement, il y a l’argument que la religion peut être rationnelle dans le sens où elle fournit une explication cohérente et globale de l’univers et de l’existence humaine. Comme l’a dit le philosophe William James : « La fonction de la religion est de satisfaire certaines demandes de la nature humaine ».

Enfin, il y a l’argument que la religion et la raison peuvent se compléter mutuellement. La religion peut fournir des valeurs morales et un sens à la vie, tandis que la raison peut aider à comprendre et à interpréter les textes sacrés et les doctrines religieuses. Comme l’a dit le philosophe Paul Tillich : « La religion est la substance de la culture, la culture est la forme de la religion ».

IV. Synthèse et perspectives : la religion et la raison peuvent-elles coexister ?

En conclusion, il est clair que la relation entre la religion et la raison est complexe et nuancée. Il y a des arguments convaincants des deux côtés, et il est probable que la vérité se situe quelque part entre les deux.

Il est possible que la religion et la raison puissent coexister et se compléter mutuellement. La religion peut fournir un sens et une direction dans la vie, tandis que la raison peut aider à comprendre et à interpréter le monde. Comme l’a dit le philosophe Alfred North Whitehead : « La religion sera ce que la raison reconnaîtra comme telle ».

Cependant, il est également important de reconnaître que la religion et la raison peuvent parfois entrer en conflit. Dans ces cas, il est essentiel de maintenir un esprit ouvert et critique, et de chercher à concilier la foi et la raison autant que possible.

En fin de compte, la question de savoir si la religion est contraire à la raison est une question qui nécessite une réflexion approfondie et une discussion ouverte.

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sujet de dissertation la science est aveugle

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Sujets de dissertation sur Manon Lescaut de l'abbé Prévost et le Parcours Personnages en marge et Plaisirs du romanesque

Dans cet ouvrage de l’abbé Prévost, en quoi la représentation de personnages en marge participe-t-elle au plaisir romanesque ? 

Plan détaillé:

I. Les personnages en marge comme moteur de l'intrigue

A. La représentation de Des Grieux et Manon Lescaut en tant que marginaux

B. L'attrait pour le romanesque à travers la transgression des normes sociales

II. L'apport de la marginalité à l'esthétique romanesque

A. L'évasion et l'aventure comme des formes de plaisir de lecture

B. Le tragique de la condition des personnages qui enrichit l'expérience romanesque

III. Les limites de la marginalité dans la construction du plaisir romanesque

A. Le dénouement tragique et la perte d'innocence

B. Le désenchantement et la désillusion comme conséquences de la vie en marge

Le goût pour la transgression permet-il d’expliquer le plaisir de lecture de cet ouvrage ?

I. La transgression comme source d'intérêt et de suspense

A. Les actions de Des Grieux et Manon Lescaut qui défient les normes sociales et morales

B. L'attirance pour le danger et le risque liée à leur comportement transgressif

II. L'attrait du lecteur pour la vie en marge

A. L'évasion de la réalité par l'expérience vicariante des personnages

B. L'excitation liée à la transgression des normes et à l'exploration de l'inconnu

III. La transgression comme vecteur d'une réflexion morale

A. La punition des transgressions comme un avertissement aux lecteurs

B. Le questionnement moral inhérent à la représentation de la transgression

La représentation de personnages en marge de la société participe-t-elle chez l’abbé Prévost à un projet littéraire satirique et moraliste ?

I. Le projet satirique de l'abbé Prévost

A. La critique de la société à travers la représentation de la marginalité

B. La dénonciation de la superficialité et du matérialisme de la société contemporaine

II. Le projet moraliste de l'abbé Prévost

A. L'utilisation des personnages marginaux pour illustrer des leçons de vie

B. L'importance de la vertu et des valeurs morales, soulignée par le sort tragique des personnages

III. Les limites du projet satirique et moraliste de Prévost

A. La complexité des personnages et leur humanité qui va au-delà de la satire et de la morale

B. L'ambiguïté morale et le réalisme psychologique qui nuancent le message moraliste

Ce roman de l’abbé Prévost représente-t-il seulement les aventures d’un jeune couple aveuglé par des passions ?

I. Les aventures de Des Grieux et Manon Lescaut comme reflet de leurs passions débridées

A. L'exploration des passions comme moteur de l'intrigue

B. La passion comme source de souffrance et de tragédie

II. L'analyse psychologique des personnages et leur évolution

A. Le portrait de Des Grieux et Manon Lescaut comme des individus complexes

B. L'évolution des personnages et leur prise de conscience progressive

III. Le roman comme une réflexion sur les valeurs morales et sociales

A. La critique de la société et ses valeurs matérialistes

B. La question de la liberté individuelle et ses limites

Peut-on dire que Manon Lescaut est la véritable héroïne de ce roman ?

I. Manon Lescaut comme personnage central de l'intrigue

A. Son rôle actif dans l'histoire et son influence sur Des Grieux

B. Sa complexité et son évolution au fil du roman

II. Manon Lescaut comme figure de l'héroïsme tragique

A. Sa résistance face aux épreuves et sa capacité à survivre dans des conditions difficiles

B. Son sacrifice final comme acte d'héroïsme

III. Les limites de la représentation de Manon Lescaut en tant qu'héroïne

A. Les aspects négatifs de son personnage et son rôle dans la chute de Des Grieux

B. Le débat sur le féminisme et la représentation des femmes dans le roman.

 Sujet de dissertation :

En quoi Manon et Des Grieux, peuvent-ils être qualifiés de personnages marginaux?

Problématique: En quoi Manon Lescaut et le Chevalier Des Grieux incarnent-ils des figures de marginaux dans l'œuvre de l'Abbé Prévost ?

Introduction

Présentation de l'œuvre Manon Lescaut de l'Abbé Prévost, en mettant l'accent sur son contexte historique et littéraire.

Introduction des personnages principaux, Manon Lescaut et le Chevalier Des Grieux, et de leur histoire d'amour tumultueuse.

Annonce de la problématique et du plan de développement.

I. La marginalité sociale et économique de Manon et Des Grieux

Analyse de la situation initiale de Des Grieux, issu de la noblesse mais rejetant son statut pour l'amour de Manon, soulignant sa descente vers une forme de marginalité.

Examen de la condition de Manon, caractérisée par sa précarité et ses choix de vie, qui la placent en marge de la société de son époque.

Discussion sur la manière dont leur relation amoureuse les éloigne encore davantage des normes et attentes sociales.

II. La transgression comme mode de vie

Exploration des choix de vie de Manon et Des Grieux, marqués par des actes de délinquance, de fuite et de manipulation, illustrant leur écart par rapport à la morale de leur temps.

Analyse des moments clés de l'œuvre où leurs transgressions les placent en opposition directe avec les lois et les valeurs de leur société.

Réflexion sur la manière dont ces transgressions renforcent leur statut de marginaux mais aussi leur lien mutuel.

III. L'isolement affectif et moral

Discussion sur le sentiment d'isolement que vivent Manon et Des Grieux, non seulement par rapport à la société mais aussi dans leur relation, marquée par des trahisons et des incompréhensions.

Analyse de la solitude morale de Des Grieux, partagé entre son amour pour Manon et ses propres principes éthiques.

Examen de la fin tragique de Manon comme ultime manifestation de sa marginalité, et de l'impact de cette fin sur Des Grieux.

Synthèse des éléments qui font de Manon et Des Grieux des figures marginales au sein de l'œuvre de Prévost.

Réponse à la problématique en soulignant comment leur marginalité est à la fois source de leur drame et élément central de leur histoire d'amour.

Ouverture sur la question de la marginalité dans la littérature du XVIIIe siècle et sa résonance avec des thématiques contemporaines.

L’histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut est-il un roman moral ?

Problématique: L'œuvre de l'Abbé Prévost, Manon Lescaut, peut-elle être considérée comme un roman moral à travers l'histoire d'amour entre Des Grieux et Manon ?

Présentation de Manon Lescaut et de son contexte littéraire au sein de la période de transition entre le classicisme et le préromantisme.

Brève introduction des personnages principaux, le chevalier Des Grieux et Manon Lescaut, et de l'intrigue centrée sur leur relation passionnelle.

Annonce de la problématique et du cadre d'analyse du roman sous l'angle de la moralité.

I. Les enseignements moraux à travers les personnages

Analyse de la trajectoire de Des Grieux, depuis son innocence initiale jusqu'à sa déchéance morale, comme illustration des dangers de la passion démesurée.

Examen des choix de vie de Manon, entre amour et aspiration à une vie aisée, et la manière dont ces choix reflètent les dilemmes moraux de l'époque.

Discussion sur la manière dont les personnages secondaires et les situations dans lesquelles Manon et Des Grieux se trouvent posent des questions éthiques et morales.

II. La critique sociale et les valeurs morales de l'époque

Exploration du contexte social de l'œuvre, marqué par une critique implicite des inégalités sociales, du matérialisme et de la corruption, qui constituent le toile de fond moral du roman.

Réflexion sur le traitement de la justice et de la rédemption dans l'œuvre, et leur rapport avec les notions de bien et de mal.

Analyse de la fin tragique de l'histoire comme possible leçon morale sur les conséquences de la déraison et de l'immoralité.

III. Le roman moral à travers la narration et la structure

Discussion sur le rôle du narrateur et la structure du récit dans la transmission des leçons morales, notamment à travers le regard rétrospectif de Des Grieux sur sa propre vie.

Examen de la préface et des commentaires de l'auteur qui encadrent l'histoire, offrant une perspective morale explicite sur les événements narrés.

Réflexion sur l'ambiguïté morale de l'œuvre, entre roman d'apprentissage et tragédie amoureuse, et son impact sur l'interprétation des valeurs morales véhiculées.

Synthèse des arguments présentés en réponse à la problématique, soulignant la complexité de Manon Lescaut en tant que roman moral.

Réflexion sur la portée de l'œuvre de Prévost et sa capacité à susciter une réflexion morale chez le lecteur, malgré ou grâce à ses ambiguïtés.

Ouverture sur la réception de l'œuvre au fil des siècles et son inscription dans le débat sur la moralité dans la littérature.

Sujet de dissertation :

En quoi le roman Manon Lescaut peut-il être qualifié de tragédie ?

Problématique: De quelle manière les éléments constitutifs et thématiques de Manon Lescaut de l'Abbé Prévost s'apparentent-ils à ceux d'une tragédie classique ?

Présentation de Manon Lescaut, dernière partie de l'œuvre L'Histoire du chevalier Des Grieux et de Manon Lescaut de l'Abbé Prévost, et de son contexte d'écriture au XVIIIe siècle.

Brève introduction de la notion de tragédie classique, centrée sur des personnages nobles confrontés à des destinées fatales en raison de leurs passions.

Annonce de la problématique et de la démarche analytique.

I. La fatalité et le destin tragique des personnages

Analyse du thème de la fatalité dans le roman, avec Des Grieux et Manon semblant inéluctablement poussés vers leur chute par une force extérieure ou un destin implacable.

Examen de la fin tragique de Manon et de la descente de Des Grieux, illustrant la notion de destin tragique inhérente à la tragédie classique.

Discussion sur la manière dont ces éléments de fatalité et de destin confèrent au roman une dimension tragique.

II. La passion destructrice comme force tragique

Exploration de l'amour passionnel entre Des Grieux et Manon comme élément central de la tragédie, conduisant à la perte morale, sociale et finalement physique des personnages.

Réflexion sur le concept de l'hybris, ou démesure, incarné par la passion dévorante de Des Grieux et les aspirations de Manon, menant à leur chute.

Comparaison avec des tragédies classiques où la passion amoureuse conduit également à la destruction des protagonistes.

III. La confrontation aux valeurs morales et sociales

Analyse de la manière dont Des Grieux et Manon se confrontent aux valeurs morales et sociales de leur époque, créant un conflit tragique entre leurs désirs et les normes de la société.

Discussion sur le rôle des personnages secondaires et des institutions (famille, justice) dans l'accentuation de la dimension tragique par leur opposition aux protagonistes.

Réflexion sur la critique sociale sous-jacente dans le roman, ajoutant une couche de tragédie liée à la condition humaine et aux structures sociales.

Synthèse des principaux éléments tragiques identifiés dans Manon Lescaut et réponse à la problématique.

Réflexion sur la singularité de l'œuvre de Prévost en tant que roman tragique dans le contexte littéraire du XVIIIe siècle.

Ouverture sur la résonance universelle de la tragédie dans la littérature et son adaptation au format romanesque.

Dans l'Avis de l'auteur des Mémoires d'un homme de qualité (p. 25), Prévost écrit : « J'ai à peindre un jeune aveugle qui refuse d'être heureux. » Dans quelle mesure cette formule vous semble-t-elle correspondre au personnage de Des Grieux ?

I. L'aveuglement de Des Grieux

Passion dévorante : L'aveuglement de Des Grieux peut être vu comme une métaphore de sa passion irrépressible pour Manon. Cette passion l'empêche de voir clairement les défauts de Manon et les conséquences désastreuses de leurs choix. Il est littéralement aveuglé par l'amour, ce qui le conduit à négliger les valeurs morales et sociales.

Refus de la raison : Des Grieux rejette souvent les conseils et les avertissements de ceux qui l'entourent, préférant suivre son cœur plutôt que sa raison. Cet aveuglement volontaire le conduit à répéter les mêmes erreurs, illustrant son refus d'apprendre de ses expériences passées.

II. Le refus d'être heureux

Quête insatiable : Le bonheur semble toujours hors de portée pour Des Grieux, non pas parce qu'il est intrinsèquement inaccessible, mais parce que Des Grieux lui-même érige des obstacles sur son chemin. Sa quête obsessionnelle de l'amour parfait, incarné par Manon, l'empêche de trouver une satisfaction durable dans les aspects plus stables et conventionnels de la vie.

Autodestruction : Le parcours de Des Grieux est marqué par une série de choix autodestructeurs qui semblent refléter un refus inconscient du bonheur. Sa dépendance à l'intensité des émotions que Manon lui procure le mène à des situations qui entravent son propre bien-être et sa stabilité émotionnelle.

III. La complexité de l'amour

Amour et souffrance : La relation entre Des Grieux et Manon est caractérisée par un cycle de plaisir et de douleur. Leur amour, bien que profond, est source de souffrance, montrant que le bonheur dans l'amour n'est pas un état permanent mais un moment fugace, souvent suivi de désillusion.

Idéalisme vs. Réalisme : Des Grieux est tiraillé entre son idéalisme romantique et la dure réalité de sa situation. Son incapacité à concilier ces deux aspects le place dans une position où le bonheur semble être un choix conscient qu'il refuse de faire, préférant l'intensité dramatique de sa relation avec Manon.

La description de Prévost d'un « jeune aveugle qui refuse d'être heureux » peut donc être appliquée à Des Grieux de manière métaphorique, soulignant son aveuglement face à la nature destructrice de sa passion pour Manon et son refus inconscient de trouver un bonheur plus tranquille et stable. Ce personnage, complexe et tragique, illustre la lutte intérieure entre la quête d'un idéal amoureux et la confrontation avec les réalités amères de la vie, thème central de l'œuvre de Prévost.

D'après votre lecture de Manon Lescaut, d'où peut provenir le plaisir de la lecture d'un roman ?

I. L'intensité dramatique et émotionnelle

Passions tumultueuses : La relation entre Des Grieux et Manon est marquée par une intensité dramatique élevée, avec ses nombreux rebondissements, trahisons et réconciliations. Cette intensité captive le lecteur et suscite une gamme d'émotions, allant de la sympathie à la frustration.

Empathie pour les personnages : Les lecteurs peuvent ressentir de l'empathie pour les personnages, surtout pour Des Grieux, dont les tourments et les dilemmes moraux sont décrits avec une grande profondeur psychologique. Cette identification émotionnelle renforce le plaisir de la lecture.

II. La qualité de l'écriture et la narration

Style narratif : La prose de Prévost est fluide et élégante, offrant une lecture agréable grâce à son style clair et à ses descriptions vivantes. La beauté de l'écriture en elle-même peut être une source de plaisir.

Structure narrative : Le récit est construit de manière à maintenir le suspense et l'intérêt du lecteur, avec un enchaînement habile des événements qui pousse à tourner les pages pour découvrir la suite.

III. Les thèmes universels

Exploration de l'amour et de la passion : "Manon Lescaut" explore des thèmes universels comme l'amour, la passion, la trahison et le pardon, qui résonnent avec les expériences personnelles des lecteurs. La réflexion sur ces thèmes intemporels peut enrichir l'expérience de lecture.

Quête de liberté et de bonheur : Les personnages principaux sont en quête de liberté et de bonheur, des aspirations profondément humaines. Cette quête, avec ses succès et ses échecs, invite à la réflexion sur la condition humaine.

Le plaisir de la lecture de "Manon Lescaut" découle de la combinaison de l'intensité émotionnelle de l'histoire, de la qualité de l'écriture, de la richesse thématique, et de l'aperçu qu'elle offre sur une époque révolue. Ces éléments, en interagissant, créent une expérience littéraire riche et nuancée, capable de captiver et de toucher le lecteur à différents niveaux.

Sujet de dissertation : 

Dans l'Avis de l'auteur des Mémoires d'un homme de qualité, il est affirmé que « L'ouvrage entier est un traité de morale, réduit agréablement en exercice. »  Êtes-vous d'accord avec cette assertion ?

I. La dimension éducative de l'histoire

Leçons tirées des expériences : Les personnages de l'œuvre, notamment Des Grieux dans "Manon Lescaut", traversent une série d'épreuves qui illustrent les conséquences de divers choix et comportements. Le récit de ces expériences peut être vu comme une série de leçons de vie, offrant au lecteur une réflexion sur les conséquences morales de nos actions.

Mise en garde contre les excès : Le parcours de Des Grieux peut être interprété comme une mise en garde contre les excès de passion et les dangers de la dévotion aveugle, soulignant l'importance de la modération et de la prudence dans la conduite de sa vie.

II. La complexité des questions morales

Ambiguïté morale : Les situations présentées dans l'œuvre ne sont pas toujours clairement définies en termes de bien et de mal, reflétant la complexité des dilemmes moraux auxquels les individus sont confrontés dans la vie réelle. Cette ambiguïté invite le lecteur à une réflexion plus nuancée sur la morale.

Empathie et compréhension : En dépeignant les personnages de manière empathique, même lorsqu'ils commettent des erreurs, Prévost encourage le lecteur à comprendre la nature humaine dans toute sa complexité, plutôt qu'à porter des jugements hâtifs.

III. La représentation des valeurs sociales

Critique des normes sociales : À travers les tribulations de ses personnages, Prévost expose et critique certaines normes sociales de son époque, notamment en ce qui concerne l'amour, l'argent, et le statut social. Cette critique peut être perçue comme une exploration des valeurs morales sous-jacentes à ces normes.

Réflexion sur la justice et la rédemption : Le roman aborde également des thèmes tels que la justice, le pardon, et la possibilité de rédemption, offrant ainsi une méditation sur la capacité humaine à changer et à se racheter.

En considérant "Manon Lescaut" et les "Mémoires d'un homme de qualité" comme un "traité de morale, réduit agréablement en exercice", on reconnaît que, au-delà de son intrigue captivante, l'œuvre engage le lecteur dans une réflexion profonde sur les valeurs morales et les dilemmes éthiques. Cette dimension morale, présentée de manière accessible et divertissante, enrichit l'expérience de lecture et confirme la pertinence de l'affirmation de l'auteur.

De quelle manière le roman peut-il critiquer la société ? Vous répondrez à cette question en vous appuyant sur votre lecture de Manon Lescaut et des textes étudiés dans le cadre du parcours associé.

I. La représentation des conflits sociaux et personnels

Conflits entre désirs personnels et contraintes sociales : Dans "Manon Lescaut", le dilemme de Des Grieux entre son amour pour Manon et les attentes sociales relatives à la conduite morale et à la réussite sociale illustre la tension entre les aspirations individuelles et les normes sociales. Cette tension reflète les conflits internes que beaucoup éprouvent face aux exigences souvent restrictives de la société.

Critique des institutions : Le roman peut également critiquer directement les institutions, comme le fait "Manon Lescaut" à travers la représentation du système judiciaire et pénitentiaire, montrant comment ils peuvent être à la fois impitoyables et inefficaces.

II. La satire des mœurs et des valeurs

Exposition des hypocrisies : Le roman satirique expose souvent les hypocrisies et les contradictions des normes sociales. Par exemple, la relation entre Manon et Des Grieux, ainsi que les stratagèmes qu'ils déploient pour maintenir leur liaison, mettent en lumière les contradictions entre les idéaux amoureux romantiques et les réalités matérialistes de la société.

Critique des valeurs matérialistes : La quête incessante de richesse et de confort matériel est un thème récurrent dans la littérature, souvent présenté de manière critique pour montrer comment ces valeurs peuvent corrompre l'intégrité morale et les relations humaines.

III. L'exploration des marges de la société

Personnages marginaux : Les romans, en particulier ceux qui s'inscrivent dans une veine réaliste ou naturaliste, donnent souvent la parole à des personnages issus des marges de la société. Dans "Manon Lescaut", Manon elle-même, ainsi que la vie itinérante qu'elle mène avec Des Grieux, offrent un aperçu de la vie des personnes qui existent en dehors des structures sociales traditionnelles.

Questionnement des normes de genre : Les romans peuvent également critiquer les rôles de genre traditionnels en présentant des personnages qui défient les attentes de leur sexe, comme Manon, dont la manipulation et l'autonomie dans ses relations avec les hommes remettent en question les idéaux féminins de l'époque.

À travers des personnages complexes, des intrigues captivantes et des contextes sociaux richement dépeints, le roman offre un moyen puissant de critiquer la société. "Manon Lescaut", avec sa peinture détaillée des passions humaines et des contraintes sociales, sert d'exemple de la façon dont la littérature peut explorer et remettre en question les structures et les valeurs de son temps. En combinant l'analyse de ce roman avec d'autres œuvres étudiées, on peut saisir la portée et la diversité des critiques sociales que le roman, en tant que genre, est capable de formuler.

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Esma ( mardi, 21 novembre 2023 21:41 )

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CG 2024 – Analyse de sujet : “La violence du désir”

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Major Prépa > Académique > Culture Générale > CG 2024 – Analyse de sujet : « La violence du désir »

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“La violence du désir” est un sujet plausible pour l’épreuve de Culture Générale de 2024. Cet article vous fournit donc des pistes de réflexions pour le traiter. Les références mentionnées sont bien entendu réutilisables pour d’autres sujets.

Analyse du sujet

Analyse des termes.

Devant tout sujet de Culture Générale, la première chose à faire est d ’analyser ses termes . Après les avoir bien définis, il faut alors soulever les questions posées par le suje t. C’est donc ce que nous allons faire.

La violence est un abus de force (le mot est d’ailleurs dérivé du latin « vis » , qui signifie force). Elle désigne l’usage de la force, physique ou psychique, qui a pour but de contraindre quelqu’un, voire le tuer, ou bien lui causer des dommages. Par la violence, on impose donc quelque chose à un autre sans son consentement.

Par le désir, une chose nous attire, qu’on souhaite à tout prix atteindre . En ce sens, on peut désirer une personne, un objet ou encore une situation. Tout individu qui désire ressent alors un manque vis-à-vis de l’objet désiré. Satisfaire son désir revient donc à combler ce manque, ce qui mène à un sentiment de jouissance et de bonheur.

Problématisation

Parler de la violence du désir revient donc à affirmer que le désir peut être considéré comme une source de souffrance . En effet, un désir inatteignable peut être perçu comme le plus douloureux des maux : le sujet désirant ne cesse de chercher à atteindre son désir, en vain, ce qui peut le mener à sa propre destruction.

Mais tout désir est-il violent ? Certains désirs peuvent, au contraire, amener joie et satisfaction. Le désir ne serait donc pas intrinsèquement violent, mais le deviendrait : est-ce par la faute de l’homme, ou bien par accident ? Bien plus, l’absence de désir n’est-elle pas tout aussi violente ? Nos désirs nous animent, ils nous stimulent. Ils sont à nos yeux des objectifs qui donnent sens à nos actions. Somme toute, il faut se demander si le désir est violent par nature : voici donc quelques références pour traiter cette problématique.

Piste 1 – Le désir est violent par nature

Le désir est violent en ce qu’il est possession : le désir amoureux selon sartre.

Sartre, dans L’être et le néant , analyse le cas de la relation sexuelle, et donc du désir amoureux. Il décrit ainsi l’évolution de la caresse sexuelle : au premier abord, celle-ci est prévenante, attentionnée, puis elle finit par devenir poignante, voire pressante. Cette évolution montre que le désir amoureux s’animalise : le partenaire tente désespérément de s’approprier l’autre, or il ne le peut pas.

Ainsi, la relation sexuelle ne survit que par un jeu pervers dans lequel l’autre devient ma chose et je deviens la chose de l’autre . C’est donc l’échec inévitable du désir ici qui le rend violent . Mais les différents types de désirs sont infinis : ce qui est vrai du désir amoureux l’est-il pour tous les autres désirs ?

Le désir est violent parce qu’il engendre la rivalité : le désir mimétique selon René Girard

Tout désir engendre de la jalousie. En effet, quand on désire quelque chose, on ressent un sentiment vif de jalousie envers toute autre personne ayant ce qu’on désire. De même, le désir peut naître d’un sentiment de jalousie. Nous voulons ce que l’autre a, quand bien même nous n’avions pas le désir de cette chose avant de l’apercevoir dans les mains d’autrui.

Ainsi, selon René Girard, tout désir nait de l’envie d’imiter l’autre : c’est ce qu’il appelle le désir mimétique . Dans La violence et le sacré, il défend l’idée selon laquelle le désir mimétique mène fatalement aux conflits :

La violence naît du désir mimétique, source de rivalité entre les hommes . La violence efface les différences et détruit les hiérarchies. Elle est contagieuse et interminable : le premier sang provoque une réaction en chaîne.

En effet, chacun voulant ce qu’a l’autre par mimétisme, une compétition se crée, qui finit par engendrer un éclatement de violence. Cette violence ne diminuera que lorsqu’un bouc émissaire aura été choisi. Ce dernier est un innocent qui n’a pas partagé les désirs que les concernés ont tous partagés, mais qui en fait néanmoins les frais. On peut ainsi relier l’analyse du désir faite par Girard à cette citation de Schopenhauer :

L’homme méchant livré par la violence de sa volonté et de ses désirs à des tourments intérieurs continus et dévorants, est réduit, quand la source de toutes les jouissances vient à tarir, à étancher la soif brûlante de ses désirs dans le spectacle des malheurs d’autrui.

Les désirs ont une essence violente car ils nous mènent à notre perte : le Portrait de Dorian Gray

Un désir nous rend violent lorsqu’on se rend compte qu’il est irréalisable . Prenons l’exemple du Portrait de Dorian Gray (1890) d’Oscar Wilde. Au début du roman, Dorian a pour désir de rester éternellement beau et jeune. Son ami Basile fait alors son portait, puis lui offre. Avec le temps, Dorian réalise qu’il ne vieillit pas : son portrait vieillit à sa place.

Or, à mesure qu’il préserve sa jeunesse et sa beauté, Dorian devient avide de désir. Mais il n’en sera jamais satisfait. Son insatisfaction constante envers ses multiples et insatiables désirs le rend ainsi mauvais et violent . Alors qu’il reste toujours aussi jeune et beau, son portrait s’enlaidit du fait de sa cruauté et de sa méchanceté.

Ainsi, le premier désir de Dorian n’a en fait jamais été exaucé. Quand bien même il est resté séduisant physiquement, il s’est enlaidit intérieurement. Dorian n’a fait que courir après un rêve irréalisable, ce qui l’a mené vers sa propre destruction. C’est pour cette raison que l’épicurisme défend qu’ on ne peut atteindre le bonheur qu’en cherchant la seule satisfaction des désirs « naturels et nécessaires » ( Lettre à Ménecée ) . Or, le désir de la jeunesse éternelle n’est ni naturel ni nécessaire : c’est pourquoi Dorian est en proie au malheur. Ainsi,

Désirer violemment une chose, c’est rendre son âme aveugle pour le reste . Démocrite

Piste 2 – La violence du désir est un oxymore

Désirer mène non pas à la violence, mais à la joie : le désir selon spinoza.

Dans l’ Ethique , Spinoza montre que le désir est en réalité une force non violente . Selon lui, le désir serait un effort ( conatus ) qui se caractérise par la volonté persévérer dans son être et dans la poursuite de son existence. Il perçoit donc le désir comme une chose positive : l’épanouissement de ses désirs apporte joie et satisfaction au sujet .

Ainsi, Spinoza explique que c’est le conatus qui rend un objet désirable : celui-ci ne l’est pas naturellement . Si nous désirons un objet, c’est donc que le conatus l’a rendu désirable à nos yeux :

Si nous jugeons qu’une chose est bonne , c’est précisément parce que nous nous y efforçons, nous la voulons, ou aspirons à elle, ou la désirons .

Les désirs et leurs caractéristiques sont donc propres à chaque individu ; on ne peut donc pas déterminer si ces désirs sont intrinsèquement violents ou non, mais seulement les qualifier de bons ou de dangereux pour l’individu désirant.

Spinoza explique alors que la raison en chacun permet de comprendre ses propres désirs. Autrement dit, chaque individu, en tant que doué de raison, peut contrôler ses désirs :

Chacun a le pouvoir de se comprendre lui-même et de comprendre ses affects d’une façon claire et distincte sinon totalement, du moins en partie, et il a par conséquent le pouvoir de faire en sorte qu’il ait moins à les subir .

Le vouloir-vivre comme souffrance constante : le désir selon Schopenhauer

Dans Le monde comme volonté et comme représentation , Schopenhauer avance que l’essentiel de notre réalité est le « vouloir vivre », ou « la Volonté » :

L’effort qui constitue l’essence de chaque chose c’est au fond le même, nous l’avons depuis longtemps reconnu et il prend le nom de Volonté.

Il y a ainsi, dans chaque être, la présence d’un même principe : le vouloir-vivre. Il est une volonté inconsciente, qui inspire tous nos faits et gestes, et se déploie aveuglement dans chacun de nous. C’est une tendance au cœur de chaque être vivant qui le pousse à un effort continu qui fait l’essence même de la vie .

Or, cet effort continu et sans but est vécu par chacun d’entre nous comme une souffrance , car on ne peut pas y échapper. Schopenhauer admet donc que le désir est violent, en ce qu’il est cette force aveugle qui ne sait pas où elle va. Expression du Vouloir Vivre, le désir forme donc un cycle qu’on est jamais en mesure d’apaiser . Cela fait de l’expérience humaine une expérience malheureuse, sauf dans certaines occasions : celles de contemplation.

La contemplation libère en effet de la souffrance : je n’agis plus sur la réalité, je la contemple. Je ne suis alors plus dans cette lutte incessante avec moi-même . Ainsi, je m’affranchis, le temps de la contemplation, des tourments, de mes désirs et de la souffrance ; mais

Soumis au désir, il n’y a aucun bonheur durable.

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COMMENTS

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    Réponse: salut! Explications: L'affirmation selon laquelle "la science est aveugle, c'est une esclave sans âme, se prêtant à toutes les fins et travaillant indifféremment au bonheur et au malheur de l'homme" soulève des questions fondamentales sur la nature et le rôle de la science dans notre société.

  2. Sujet: La science est aveugle. c'est une esclove sons ame, se

    26.09.2023. Français. Lycée. answer. résolu. Sujet: La science est aveugle. c'est une esclove sons ame, se. Pretant à toutes les fins, travaillont. indifféremment au molheur et on. bonheur des hommes. ( A expliquer). Svp j'ai une dissertation en français et j'ai besoin d'aide c'est à remettre demain au plus tard. Réponse.

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    Télécharger ce document au format PDF. Dissertation de Philosophie (corrigé) Introduction. La réponse semble évidente puisque le progrès scientifique a déjà montré plusieurs visages du monde à travers l'histoire de l'homme. La recherche scientifique est donc apparemment au cœur même du changement.

  6. La morale doit-elle imposer des limites à la science

    Comme l'a dit Albert Einstein, « La science sans religion est boiteuse, la religion sans science est aveugle ». Cette citation illustre l'importance de l'interaction entre la science et la morale. La science, dans sa quête de la vérité, peut parfois entrer en conflit avec la morale.

  7. La Science se Limite-t-elle à Constater les Faits

    I Une opinion naïve il semble que la science se limite-t-elle à constater les faits. I.1 Savoir = décrire ce qui est, c'est-à-dire les faits sensibles. L'opinion affirme "c'est vrai parce que c'est réel". Or la science vise l'universel et l'éatblissement de lois. I.2 On appelle empiriste cette position selon laquelle l'ensemble de nos ...

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