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Le sujet  >  La conscience et l'inconscient

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

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Dissertations : La Conscience

Sujets de philosophie sur la notion : la conscience.

Voici une liste des principales dissertations de philosophie sur la conscience :

– Je est-il un autre ?

– Peut-on se connaître soi-même ?

– Penser fait-il de moi un sujet ?

– La conscience peut-elle exister hors du temps ?

– La conscience existe-t-elle ?

– Une conscience irresponsable est-elle possible ?

– Suis-je responsable de tout ce que je suis et de tout ce que je fais ?

– Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

– L’homme est-il un roseau pensant ?

– Est-ce dans la solitude qu’on prend conscience de soi?

– Puis-je être coupable sans être responsable ?

– Toute conscience est-elle conscience de quelque chose ?

– Le monde extérieur peut-il être une preuve de mon existence ?

– La conscience d’autrui m’est-elle étrangère ?

– Autrui est-il en ma conscience ?

– Ai-je besoin d’autrui pour croire en l’existence du monde ?

– La connaissance de soi est-elle plus facile que la connaissance des choses ?

– La conscience de la mort est-elle le propre de l’homme ?

– La conscience doit-elle primer sur l’inconscient ?

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Assurément c’est bon. souvent vous octroyez la pensée d’un philosophe à une autre.ce serait bon si vous pouvez corriger cette anomalie.Merci

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En quoi la conscience responsabilise t elle l’homme

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N’y a t’il que de conscience de soi ?

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Sommes nous à l’image de notre conscience?

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La conscience responsabilise l’homme dans la mesure où l’homme faire des choses consciemment ou inconsciemment au sein de la société.A titre illustratif je gifle un petit et la trace de mes mains se trouve sur ces joues.

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La conscience fonde-t-elle la dignité de l’homme ?

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L’homme se réduit-il à la conscience?

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La conscience est-elle intentionnelle ?

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Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la conscience

Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.

Dissertation sur la conscience

Credit Photo : Unsplash Morgan Housel

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Documents et références sur la conscience sur Pimido

  • La conscience
  • L'inconscient statique, dynamique et la conscience

1)    Est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ?

I-    L'Homme est un animal (rappeler la nature biologique de l'Homme et sa ressemblance étroite avec les grands singes notamment) II-    Parler de la conscience réflexive (humain) et de la conscience préréflexive (animaux) III-    mais peut-il vraiment transcender sa part d'animalité ?

  • Dissertation philosophique - La conscience nous exclut-elle de l'animalité ?

2)    La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ?

I-    Cogito ergo sum : Je pense donc je suis . II-    Mais est-ce que penser suffit à être sûrs que nous sommes nous-mêmes ? Parler du Malin Génie de Descartes III-    Conclusion : l'on ne peut vraiment être sûrs que nous existons, la conscience n'étant pas suffisante à cela. Alors qu'est-ce qui existe ?

3)    L'inconscient est-il ce qui nous sépare de nous-mêmes ?

I-    L' inconscient est une part entière, constitutive et non négligeable de notre psyché ( Jung, Freud ). II-    Mais nous ne sommes pas qu'action, nous sommes réflexion, et lors de nos observations nous ne sommes plus vraiment nous-mêmes, nous sommes hors de nous-mêmes ( ek-sistere , Sartre) III-    L'inconscient reste une part obscure et étrange de nous-mêmes, et semble être moins nous que notre conscience ; mais s'il fallait considérer l'inconscient comme étant nous, pourrions-nous nous considérer comme multiples ?

  • L'inconscient permet-il de nous définir autant que la conscience ?

4)    La conscience nous permet-elle de la transcender ?

I-    La conscience, c'est ce qui nous constitue (Freud), en tant qu'objet étant, qu'elle puisse se transcender et donc ne plus être elle-même est absurde. II-    Cependant, Nietzsche parle aisément du surhomme et de la capacité à nous transcender, de dépasser l' ek-sistere (l'observation passive et extérieure à soi) pour faire corps avec la volonté III-    La conscience nous permet de la transcender, mais jusqu'à quel point, et à quel prix ? Est-ce moral de le faire ?

5)    La conscience est-elle une connaissance ?

I-    Cogito Ergo Sum : Je pense donc je suis. Cette affirmation est, d'après Descartes, la seule connaissance que nous puissions avoir. II-    Cependant, que pouvons-nous savoir ? Sommes-nous en mesure de savoir ? ( Caverne de Platon ) III-    La conscience n'est peut-être pas une connaissance, mais la sagesse est sûrement le moyen d'acquérir le savoir.

6)    La conscience est-elle un frein à notre liberté ?

I-    La conscience semble être, au contraire, ce qui nous permet la liberté : nous ne sommes pas soumis à nos instincts comme les animaux (conscience réflexive, conscience préréflexive) II-    Cela dit, la conscience fait aussi que nous sommes conscients de nos actes, et par conséquent, que nous en sommes responsables. (Kant, le libre arbitre) III-    Puisque nous sommes privés de liberté à cause de notre conscience, alors les animaux sont-ils plus libres que nous-mêmes si moins capables ?

  • Essai sur les données immédiates de la conscience, Extrait - Henri Bergson (1889) - Le rapport de la liberté à la conscience humaine
  • Critique de la raison pratique - Kant (1788) - Dans quelle mesure la liberté humaine peut-elle nous accuser ?

7)    La vie est-elle une illusion perceptive ?

I-    La vie est la conséquence d'énormément de facteurs évolutionnistes (voir Darwin) et ne saurait être une illusion, elle est trop sophistiquée, et on peine à la comprendre. Ce que l'on perçoit est réel. II-    Caverne de Platon : et si ce qu'on voyait n'était qu'une illusion, et que seuls les plus sages pouvaient entrevoir le monde des idées. III-    Même si certains d'entre nous pouvaient voir la réalité, est-ce qu'avec notre matériel perceptif nous serions en mesure de dire que ce que nous voyons est la réalité, de manière exhaustive, et pas une interprétation de notre cerveau ?

8)    Le soi est-il une idée ou une réalité ?

I-    Le soi est un ensemble de perceptions qui font que nous avons le sentiment de nous. (Feuerbach, le sentiment de soi). Nous avons aussi une réalité biologique. II-    Mais le soi pourrait aussi être une idée : par nos normes sociales, nous approfondissant la croyance par laquelle nous sommes uniques (prénom, nom, documents permettant l'identification). Et qu'est-ce qui différencie deux jumeaux, qui ont la même empreinte digitale par exemple ? III-    Le soi est un mélange entre l'idée et la réalité ; jusqu'où peut s'étendre le sentiment de soi, puisque la limite est si floue ?

9)    Le soi est-il pluriel ?

I-    Le soi est censé être unique, perceptible (la substance, par Aristote) II-    Cependant, d'après Sartre et Feuerbach , nous pouvons nous appeler tout à tour par « je » ( subsistere ) et « tu » ( eksistere ) III-    Même si nous pouvons nous appeler par « tu » , ce sentiment de pluralité est-il une illusion, une métaphore ?

10)   La conscience est-elle la condition de la vie ? 

I-    Les animaux vivent, pourtant ils n'ont accès qu'à la conscience préréflexive II-    Mais comprenons mieux la question : les animaux ne font que survivre, c'est-à-dire suivre leurs instincts primaires. Les Hommes survivent et vivent, c'est-à-dire qu'ils font des choses non-nécessaires à la survie. III-    L' art , étant non-nécessaire à la survie et faisant donc partie de la vie, est-il finalement nécessaire ?

  • La Conscience et la vie, p.19-20 - Henri Bergson (1933)

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La conscience par Descartes - Introduction au thème du « moi »

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Ce blog est consacré à la philosophie et à la littérature dans la mesure où elle a une dimension philosophique. Il est destiné à mes élèves de terminales et de classes préparatoires. Copier ne sert à rien et se remarque facilement.

lundi 16 décembre 2019

Corrigé d'une dissertation : la conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes , 1 commentaire:.

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Merci beaucoup, j'ai beaucoup apprécié et appris de ce texte!

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La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

Amérique du Nord 2022 • Dissertation

Sprint final

phiT_2205_02_01C

Amérique du Nord • Mai 2022

La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

dissertation

4 heures

Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d’atteindre ce qui donne sens à notre vie ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

Du latin cum scientia (« avec science »), la conscience est de façon générale associée à un savoir (perception du monde, connaissance de soi) : c’est d’abord la lucidité sur ce qu’on est et ce qu’on peut espérer.

La conscience morale impose des limites à nos actions et la conscience du temps peut empêcher de goûter l’instant présent.

Faire obstacle

Faire obstacle, c’est constituer un empêchement : rendre impossible ou du moins difficile, mettre des bornes, poser une limite, interdire, détourner, décourager.

Du latin bonum augurium , le bonheur est un objectif soumis à beaucoup d’aléas, comme le connote le mot heur (« sort », « chance », « fortune ») en français classique.

S’il est difficile d’en définir concrètement les conditions, le bonheur est représenté comme un idéal offrant la plénitude d’une satisfaction durable, intense et variée.

Dégager la problématique

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Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. La conscience morale est un obstacle au bonheur; Exemple du remords : la « mauvaise conscience » est un obstacle d’autant plus puissant qu’il est intérieur.La conscience morale impose de relativiser la quête du bonheur et de la subordonner au respect du devoir.; Ligne 2 : 2. La conscience nous expose au malheur; La conscience nous montre notre finitude : l’homme est essentiellement malheureux et inquiet.Notre fardeau le plus terrible est la conscience du temps : poids de la mémoire, anticipation de la mort.; Ligne 3 : 3. Le bonheur est propre à l’être conscient; Le bonheur n’est pas la satisfaction : le sentiment de notre dignité compte davantage que le plaisir.Devenir plus conscients nous rend plus forts, plus autonomes et donc potentiellement plus heureux.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Le sort dresse parfois des embûches sur le chemin que nous essayons d’emprunter pour parvenir au bonheur. Mais il existe peut-être aussi un empêchement plus fondamental qui fait de ce chemin une impasse : la conscience fait-elle obstacle au bonheur ? [Définition des termes du sujet] Nous rêvons d’une satisfaction pleine et entière, suffisamment durable, intense et variée. Mais en offrant une connaissance du monde et de soi, la conscience nous rend lucides sur nos limites et sur ce que nous pouvons espérer. [Problématique] Le fait de distinguer le bien et le mal, de constater notre fragilité et le temps qui passe ne réduit-il pas considérablement nos perspectives de bonheur ? Ou bien doit-on au contraire chercher dans le renforcement de la conscience la voie d’une vie humaine parfaitement accomplie ? [Annonce du plan] Nous commencerons par voir en quoi le fait d’être conscients de nos devoirs entrave la quête du bonheur, puis pourquoi la conscience fait de l’homme un être inquiet. Nous verrons enfin qu’un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience.

1. La conscience morale est un obstacle au bonheur

A. l’obstacle intérieur de la mauvaise conscience.

La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes. Dans le cas contraire, on s’expose au blâme des autres – ce qui n’est pas le meilleur calcul pour être heureux – mais aussi et surtout au remords , ce tourment qui nous ronge lorsqu’on a « mauvaise conscience ».

Du latin remordere , le remords signifie littéralement la morsure renouvelée, voire incessante de la conscience.

Pour Aristote, dans l’ Éthique à Nicomaque , un homme méchant ne peut pas être heureux, car une partie de son âme accuse l’autre partie et le déchire au point de le rendre ennemi de lui-même . La conscience est un juge sévère qui empêche de goûter le bonheur acquis de mauvaise façon : l’obstacle est insurmontable précisément parce qu’il est intérieur.

B. La subordination du bonheur au devoir

Il nous faut relativiser l’importance du bonheur et considérer d’abord le respect du devoir . Certaines voies vers le bonheur nous sont interdites lorsque les satisfactions visées sont égoïstes ou dégradantes, pour notre personne ou celle des autres. Kant dit que l’ impératif moral est « catégorique » : il constitue une limite indiscutable que nous posons nous-mêmes à nos actions.

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« Agis de telle manière que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs ).

La recherche du bonheur doit être subordonnée au respect du devoir. Cela ne signifie pas que l’une et l’autre soient incompatibles, puisque le fait d’avoir bien agi produit un contentement qui est, selon Kant, un « analogue du bonheur ». Mais « bonheur » et « vertu » sont souvent difficiles à concilier .

Le secret de fabrication

Illustrez le propos par un exemple : dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean renonce à son bonheur et se livre à la police pour éviter qu’un sosie soit envoyé au bagne à sa place.

[Transition] La conscience morale fait obstacle à la recherche du bonheur, car elle lui impose des limites et prive l’individu qui les transgresse d’une satisfaction entière. Faut-il aller plus loin et dire que la conscience nous expose au malheur ?

2. La conscience nous expose au malheur

A. conscience et finitude.

Le regard qu’un être conscient porte sur lui-même est valorisant : comme on l’a observé, penser fait la grandeur de l’homme. Mais la pensée nous dévoile aussi notre finitude  : « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’ il se connaît misérable  », note amèrement Pascal dans ses Pensées .

La finitude est le caractère de ce qui est fini, au sens de limité. On emploie le terme pour qualifier la condition humaine, habitée par la conscience du temps et de la mort.

Selon Schopenhauer , cette limitation fait de l’humain un être essentiellement malheureux , habité par un manque qui ne lui laisse que quelques rares moments de répit. Conscience rime avec souffrance. Comme il l’indique dans Le Monde comme volonté et comme représentation , « l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience : or sans repos le véritable bonheur est impossible ».

B. L’existence humaine alourdie par le temps

La conscience du temps est décrite par Nietzsche comme un fardeau. À l’inverse de l’animal attaché au « piquet de l’instant », l’être humain est privé d’une légèreté dans laquelle il voit confusément le secret du bonheur. En proie à la nostalgie, aux regrets ou à la mélancolie, il subit son passé  : la mémoire est avantageuse pour la connaissance, mais pas pour le bonheur.

La conscience ouvre aussi à l’avenir . Elle est « soucieuse », car nous anticipons sans cesse un après dans lequel nous nous projetons. Or nous savons bien que l’ultime possibilité qui nous attend est la mort , qui suscite en nous de l’« angoisse ». Au rebours d’Épicure qui proclamait que « la mort n’est rien pour nous » et que le bonheur est possible à condition de vivre au présent, les philosophes de l’existence insistent sur l’incertitude, voire le désespoir, qui hante l’esprit humain.

Les penseurs «  existentialistes » comme Kierkegaard, Heidegger ou Sartre prennent pour point de départ la fragilité de l’existence humaine.

[Transition] La conscience fait obstacle à un bonheur simple qui semblait à portée de main. Mais est-elle incompatible avec un bonheur plus complexe qui nous serait propre ?

3. Le bonheur est propre à l’être conscient

A. bonheur et satisfaction.

Introduisez une distinction entre « bonheur » et « satisfaction » pour envisager le problème sous un nouvel angle.

Si la définition du bonheur n’est jamais tout à fait claire et varie d’un individu à un autre, Mill observe qu’elle est toujours assez riche pour ne pas se réduire à la satisfaction , c’est-à-dire aux plaisirs élémentaires qui nous sont communs avec les animaux (manger, boire, etc.). Le bonheur que nous cherchons inclut aussi la connaissance du monde et de soi, les arts, les relations sociales et amoureuses, le bien-être social, etc.

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« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait » (Mill, L’Utilitarisme )

Si nous nous heurtons à de nombreux obstacles dans notre quête, c’est tout simplement parce que nos ambitions sont plus élevées  : elles ne sont peut-être pas toutes susceptibles d’être comblées, mais cette incomplétude est compensée par la conscience de notre dignité . Nos moyens aussi sont plus élevés, puisque notre intelligence nous permet de calculer au mieux comment être heureux, individuellement et collectivement.

B. Le renforcement de la conscience

Selon Freud, l’incapacité de certains individus à trouver l’épanouissement, ou ne serait-ce que l’équilibre psychique, ne doit pas être mise sur le compte de la conscience, mais sur celui de l’inconscient . Les symptômes tels que les angoisses, phobies, obsessions, épuisement dépressif, etc., sont le fait de désirs refoulés qui reviennent se manifester de façon voilée, et dont il s’agit de comprendre le sens .

La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l’inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux .

Le sacrifice de la conscience n’est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l’être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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La conscience de soi est-elle une connaissance de soi ?

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La question de la conscience de soi et de la connaissance de soi est un sujet fondamental en philosophie. Cette question nous invite à réfléchir sur la nature de notre conscience et sur la manière dont nous nous percevons. La conscience de soi est-elle synonyme de connaissance de soi ? Ou y a-t-il une différence entre les deux ? Cette dissertation explorera ces questions en définissant et en explorant le concept de conscience de soi, en analysant la relation entre la conscience de soi et la connaissance de soi, en examinant les limites et les obstacles à la connaissance de soi à travers la conscience, et enfin en considérant la conscience de soi comme un outil d’amélioration de la connaissance de soi.

I. Définition et exploration du concept de conscience de soi

La conscience de soi peut être définie comme la capacité à se reconnaître comme un individu distinct, à être conscient de ses propres pensées, sentiments et actions. Elle implique une certaine introspection, une certaine réflexion sur soi-même. C’est ce qui nous permet de dire « je » et de nous distinguer des autres et du monde qui nous entoure.

Selon le philosophe René Descartes , la conscience de soi est une caractéristique fondamentale de l’être humain. Dans ses Méditations Métaphysiques, il écrit : « Je pense, donc je suis ». Pour Descartes , la pensée est la preuve de notre existence et de notre conscience de soi.

Cependant, la conscience de soi ne se limite pas à la simple connaissance de notre existence. Elle implique également une certaine compréhension de nos propres caractéristiques, de nos forces et de nos faiblesses, de nos désirs et de nos peurs. En d’autres termes, la conscience de soi est également une forme de connaissance de soi.

II. Analyse de la relation entre la conscience de soi et la connaissance de soi

La conscience de soi et la connaissance de soi sont étroitement liées, mais elles ne sont pas identiques. La conscience de soi est une condition préalable à la connaissance de soi. Sans conscience de soi, il serait impossible de se connaître. Cependant, la conscience de soi ne garantit pas la connaissance de soi.

La connaissance de soi va au-delà de la simple conscience de soi. Elle implique une compréhension plus profonde de notre personnalité, de nos motivations, de nos valeurs et de nos croyances. Comme l’a écrit le philosophe Socrate , « Connais-toi toi-même ». Cette connaissance de soi nécessite une introspection et une réflexion profondes, et elle n’est pas toujours facile à atteindre.

En effet, nous pouvons être conscients de nous-mêmes sans vraiment nous connaître. Nous pouvons avoir une image faussée de nous-mêmes, nous percevoir de manière inexacte ou incomplète. Par conséquent, la conscience de soi est une étape vers la connaissance de soi, mais elle ne garantit pas cette connaissance.

III. Limites et obstacles à la connaissance de soi à travers la conscience

La connaissance de soi à travers la conscience de soi n’est pas toujours facile à atteindre. Il existe de nombreux obstacles et limites à cette connaissance.

Premièrement, notre perception de nous-mêmes peut être faussée par nos désirs, nos peurs, nos préjugés et nos illusions. Nous avons tendance à nous voir sous un jour favorable, à minimiser nos défauts et à exagérer nos qualités. Cette auto-illusion peut nous empêcher de nous connaître réellement.

Deuxièmement, notre connaissance de nous-mêmes est limitée par notre perspective subjective. Nous ne pouvons pas nous voir de l’extérieur, comme les autres nous voient. Notre vision de nous-mêmes est toujours filtrée par notre subjectivité.

Enfin, la connaissance de soi nécessite une introspection et une réflexion profondes, qui peuvent être difficiles et inconfortables. Comme l’a écrit le philosophe Friedrich Nietzsche , « Celui qui se plonge dans sa propre abîme, celui-là risque de s’y noyer ».

IV. La conscience de soi comme outil d’amélioration de la connaissance de soi

Malgré ces obstacles, la conscience de soi est un outil précieux pour améliorer notre connaissance de soi. Elle nous permet de nous observer, de nous analyser, de nous questionner. Elle nous permet de prendre du recul par rapport à nos pensées, à nos sentiments, à nos actions, et de les examiner de manière critique.

La conscience de soi nous permet également de prendre conscience de nos propres préjugés, de nos illusions, de nos désirs et de nos peurs, et de les remettre en question. Elle nous permet de nous voir plus clairement, de manière plus objective.

Enfin, la conscience de soi nous permet de nous améliorer, de nous développer, de nous transformer. Comme l’a écrit le philosophe John Locke, « La connaissance de soi est le commencement de toute sagesse ».

En conclusion, la conscience de soi n’est pas synonyme de connaissance de soi, mais elle est une condition préalable à cette connaissance. Malgré les obstacles et les limites, la conscience de soi est un outil précieux pour améliorer notre connaissance de soi. Elle nous permet de nous observer, de nous analyser, de nous questionner, de nous voir plus clairement et de nous améliorer. En fin de compte, la connaissance de soi est un voyage, un processus continu d’exploration et de découverte de soi. Et la conscience de soi est le premier pas sur ce chemin.

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Cours : La conscience

La conscience

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Introduction :

Qu’est-ce que la conscience ? On « prend conscience » lorsque l’on découvre une vérité soudaine ou lorsque l’on réalise quelque chose. Étrangement, « perdre conscience » ne signifie pas « oublier », mais « s’évanouir » : on est alors « inconscient ». Cela peut aussi avoir d’autres significations :

  • être insouciant ;
  • être endormi / être évanoui ;
  • en psychanalyse, l’Inconscient est une partie non-consciente de la psyché théorisée par Freud.

Comment les philosophes ont-ils défini la conscience ? Qu’entend-on par « conscience réflexive » ? La conscience est-elle une caractéristique du vivant ou bien le propre de l’être humain ? L’expression « écouter sa conscience » semble la rendre indépendante du Moi et capable d’agir de façon autonome. La conscience aurait-elle alors un pouvoir particulier ? Et si elle n’a pas de pouvoir, à quoi peut-elle bien servir ? Dans ce cours, nous verrons que la conscience n’a pas toujours été comprise de la même manière. Nous évoquerons d’abord les premières approches que l’être humain a eu de la conscience, avant d’analyser ce qu’elle est exactement pour bien la comprendre. Nous finirons par la vision moderne que nous avons de la conscience.

Qu’est-ce que la conscience

Étymologie et définition.

Conscience :

Conscience vient du latin cum scientia . Cum signifie « avec » et scientia « savoir ». Étymologiquement, le mot signifie donc « accompagné de savoir ». La conscience n’est pas uniquement spontanée.

Le terme conscience désigne trois réalités distinctes :

  • la conscience morale (être conscient de ses actes) ;
  • la conscience comme éveil (être présent à la réalité) ;
  • la conscience comme savoir (par opposition à l’ignorance).

La conscience est avant tout conscience de soi : c’est la condition nécessaire de toute morale. Avoir conscience de soi c’est avoir conscience de ses actes et de leurs conséquences. C’est la raison pour laquelle, selon Aristote , il faut se connaitre soi-même pour être vertueux.

À quoi sert la conscience ?

La conscience est une faculté étonnante capable de mettre l’esprit qui perçoit à distance de l’objet perçu. Par exemple, en suivant ce cours, vous avez le pouvoir de savoir que vous le suivez. C’est d’ailleurs le sens de l’expression « prendre conscience » qui montre que les êtres humains sont capables de savoir qu’ils sont en train de vivre, de faire quelque chose, d’apprendre quelque chose. Nous faisons la distinction entre vivre et savoir que nous vivons . L’être humain sait conceptualiser . Pour conceptualiser, c’est-à-dire fabriquer un concept , il faut saisir une chose dans son ensemble, comme à distance.

L’œil qui se tient à distance et qui se regarde en train de vivre, c’est la conscience.

On dit que la conscience est réflexive , c’est-à-dire capable de réfléchir sur le monde et sur ce qu’elle est. Mais qu’est-ce que réfléchir ?

  • D’abord, c’est lorsque l’esprit remarque qu’il est en train de faire quelque chose. L’esprit est alors simultanément l’initiateur qui a décidé de faire quelque chose, l’exécutant qui fait agir le corps, et le critique qui juge et corrige en cas d’erreur.
  • Ensuite, c’est mobiliser des savoirs acquis dans le passé pour résoudre une difficulté du présent. Par exemple, un élève qui a appris les opérations de base doit réfléchir pour les appliquer à de nouveaux calculs.

La conscience est donc un « pouvoir de réflexion » dans les deux sens du terme.

  • Mais qu’en est-il de l’animal ?

La conscience est-elle spécifique à l’être humain ?

L’animal, notamment domestique, a une vie intérieure et des émotions qu’il exprime comme la joie, la peur ou l’attachement. De plus, l’animal rêve.

  • L’éthologie identifie de plus en plus d’espèces capables de réfléchir.

Cependant, tous les animaux n’ont pas la conscience réflexive de savoir qu’ils sentent et ressentent . Même l’animal le plus intelligent agira toujours selon l’intelligence propre à son espèce : il ne sera pas capable de morale.

  • La conscience réflexive est donc le propre de l’esprit humain.

Elle permet à l’être humain d’évaluer son comportement avec fierté, honte ou avec les autres jugements relevant de la morale.

  • La conscience est donc spontanée : elle perçoit ce qui lui arrive. Il s’agit de « l’effet que cela fait » de ressentir une douleur, d’entendre de la musique, de faire du vélo, etc.
  • La conscience est réflexive puisque nous sommes certains d’être un sujet pensant. Nous savons inspecter nos pensées et les utiliser pour résoudre une difficulté présente. L’animal n’a pas cette certitude d’être un sujet pensant.

La conscience au travers des siècles

Aristote : la connaissance de soi.

Le terme « conscience » n’est apparu qu’aux alentours du XVII e  siècle, pour autant dès l’Antiquité Aristote parlait déjà de « connaissance de soi ». Mais alors d’où vient ce terme et comment est-il apparu ? Dès l’Antiquité, et bien que le concept de conscience n’existe pas encore, Aristote propose une première approche de la connaissance de soi. Selon lui, seul un ami qui est « un autre soi-même » peut aider à comprendre qui on est.

« Apprendre à se connaître est très difficile et un très grand plaisir en même temps ; mais nous ne pouvons pas nous contempler nous-mêmes à partir de nous-mêmes […] aveuglés que nous sommes, pour beaucoup d’entre nous, par l’indulgence et la passion qui nous empêchent de juger correctement. Par conséquent […] c’est en tournant nos regards vers notre ami que nous pourrions nous découvrir, puisqu’un ami est un autre soi-même. Concluons : la connaissance de soi est un plaisir qui n’est pas possible sans la présence de quelqu’un d’autre qui soit notre ami ; l’être humain qui se suffit à soi-même aurait donc besoin d’amitié pour apprendre à se connaître soi-même. »

Aristote, Éthique à Nicomaque , Livre II, Chap. XV

Pour Aristote, l’« indulgence et la passion » faussent l’image que nous avons de nous-même. Ainsi je peux plus aisément juger un autre que moi-même. C’est pourquoi pour me connaitre, c’est d’abord connaitre autrui (et qui puis-je connaitre mieux que mon ami ?). Cependant la connaissance de soi est chez Aristote un concept assez éloigné du concept de conscience tel qu’on l’utilise aujourd’hui : avoir conscience de son propre corps, avoir conscience de ses pensées, etc. Il faut attendre Descartes et son cogito pour avoir une première ébauche du concept de conscience.

Descartes : la conscience de soi

La conscience au fondement de la pensée cartésienne.

Au XVII e  siècle, Descartes fait une des expériences de pensée les plus connues en philosophie : l’ expérience du doute . Dans cette expérience qu’on retrouve dans son Discours de la méthode , il se demande jusqu’où peut-on remettre en question la réalité.

«  […] considérant que toutes les mêmes pensées, que nous avons étant éveillés, nous peuvent aussi venir quand nous dormons, sans qu’il n’y en ait aucune, pour lors, qui soit vraie, je me résolus de feindre que toutes les choses qui m’étaient jamais entrées en l’esprit, n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes. Mais, aussitôt après, je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi, qui le pensais, fusse quelque chose. Être marquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme, […] je jugeai que je pouvais la recevoir, sans scrupule, pour le premier principe de la philosophie que je cherchais. »

Descartes, Discours de la Méthode , 1637

Aussi loin qu’on pousse le doute, il subsiste toujours une vérité dont on ne peut douter : je doute, donc je pense. Or, si je pense alors je suis, autrement dit j’existe. C’est pourquoi Descartes dit « cogito ergo sum » , qui signifie : je pense donc je suis.

Je peux douter de ce que je vois parce que mes sens peuvent me tromper, je peux douter de ce que je pense parce qu’un malin géni (un être surpuissant) pourrait manipuler mes pensées, je peux même douter de l’existence de mon propre corps parce qu’il peut être le fruit de mon imagination, mais je ne peux pas douter du fait que je pense.

C’est sans doute l’une des expériences de pensée les plus saisissantes de l’histoire de la philosophie. Elle a d’ailleurs été reprise dans la culture populaire, notamment dans le film Matrix sorti en 1999. Dans ce film, réalisé par les sœurs Wachowski, le monde est dominé par les machines. Ces machines utilisent des corps humains comme source d’énergie et pour maintenir leurs esprits éveillés elles créent une réalité alternative construite de toutes pièces. Il s’agit d’un gigantesque logiciel qui reproduit notre monde à l’identique : la matrice. Dans la matrice, le corps qu’on croit être le nôtre n’est pas vraiment notre corps : c’est simplement le résultat d’une illusion créée par des machines. Mais si notre corps peut être une illusion, cela signifie qu’on peut penser sans avoir de corps : alors peut-être est-ce notre esprit qui nous fait imaginer qu’on a un corps ?

  • C’est ce qu’on appelle le dualisme corps-esprit .

Le dualisme corps-esprit :

Plus que la certitude de ma propre existence, l’expérience du doute montre, selon Descartes, le dualisme corps-esprit. Cela signifie que le corps et l’esprit sont nécessairement deux choses séparables et donc séparées. En effet si je peux penser sans avoir de corps (dans le cas où mon corps serait une illusion créée par mon esprit ou un être surpuissant), alors il est possible d’avoir un esprit mais pas de corps. Selon Descartes le corps est comparable à un automate dirigé par l’esprit.

La conscience chez Descartes est donc d’abord conscience de soi .

  • Cependant chez Hegel, plus qu’une conscience de soi l’être humain possède une conscience pour soi .

Hegel : la conscience pour soi

« Les choses de la nature n’existent qu’immédiatement et d’une seule façon, tandis que l’être humain, parce qu’il est esprit, a une double existence ; il existe d’une part au même titre que les choses de la nature, mais d’autre part il existe aussi pour soi, il se contemple, se représente à lui-même et n’est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. […] Deuxièmement, l’être humain se constitue pour soi par son activité pratique, parce qu’il est poussé à se trouver lui-même, à se reconnaître lui-même dans ce qui lui est donné immédiatement, dans ce qui s’offre à lui extérieurement. Il y parvient en changeant les choses extérieures qu’il marque du sceau de son intériorité […] . Ce besoin de modifier les choses extérieures est déjà inscrit dans les premiers penchants de l’enfant : le petit garçon qui jette des pierres dans le torrent et admire les ronds qui se forment dans l’eau, admire en fait une œuvre où il bénéficie du spectacle de sa propre activité. »

Hegel, introduction à l’ Esthétique , 1828-1829

La conscience selon Hegel

Pour Hegel , la conscience des êtres humains leur permet d’avoir une double existence :

  • l’être humain est « en soi » : le corps vivant existe au même titre que ce que l’on trouve dans la nature ;
  • l’être humain existe « pour soi » : l’être qui existe est doué de conscience de soi .

Dans la conception hégélienne, nous retrouvons la notion de dualisme corps-esprit conçue par Descartes : mais Hegel va plus loin. Comme l’a démontré Descartes, l’être humain existe en soi et non par une cause extérieure : il pense, donc il est. Selon Hegel l’être humain, doué d’une conscience de soi, existe aussi « pour soi ».

  • Il modifie le monde et se reconnait dans ses actions, comme l’enfant qui en jetant une pierre dans l’eau contemple le résultat de son action.

L’être humain change en permanence

Comme l’animal ou la plante, l’être humain naît avec des caractéristiques physiques. Celles-ci peuvent être énumérées comme les qualités d’un objet, mais à la différence de l’objet ou de l’animal, l’être humain ne peut pas être réduit à ces données objectives. Par la conscience, qui lui permet de se regarder et de se juger, l’être humain peut refuser ou accepter ce qu’il est. Il peut évoluer et se transformer continuellement.

  • Nous pouvons donc affirmer que c’est par la conscience que l’être humain existe.

Chez Husserl, philosophe autrichien, la conscience est avant tout conscience de quelque chose d’extérieur à elle . Cette particularité qu’a la conscience d’être dirigée vers un objet est ce qu’Husserl appelle l’ intentionnalité .

Husserl : la conscience comme intentionnalité

Au XIX e  siècle, la phénoménologie met en avant un autre aspect de la conscience humaine.

Phénoménologie :

La phénoménologie est une discipline philosophique qui étudie les phénomènes et leur apparition. C’est le philosophe Husserl qui en fut l’initiateur à la fin du XIX e  siècle. Ce n’est cependant pas le premier à avoir parlé des phénomènes, puisque Kant (fin XVIII e  siècle) dans ses critiques puis Hegel (début XIX e  siècle) dans sa Phénoménologie de l’Esprit les étudiaient déjà avant Husserl.

Kant (XVIII e  siècle) : Le phénomène

Selon Kant , le phénomène se caractérise comme la « seule chose connaissable » à la différence de ce qu’il appelle le noumène qui est la « chose en soi ». Selon lui, on ne peut connaitre le monde qui nous entoure qu’au travers de notre entendement qui est intrinsèquement limité.

Par exemple, lorsque je vois une chaise je n’en vois pas toutes ses caractéristiques moléculaires : mes sens sont limités. Lorsque j’entends une vague s’écraser, je n’entends pas une à une toutes les gouttelettes mais un bruit indistinct : mon entendement n’a pas la capacité de distinguer tous les sons. Ainsi on ne peut rien dire de la chose elle-même. Cependant on peut en étudier le phénomène, c’est-à-dire la chose telle qu’elle nous apparait. Toujours selon Kant, il y a une limite essentielle à notre entendement : les phénomènes – qui sont trop grands ou trop puissants – sont insaisissables par notre entendement. Ainsi, lorsque nous sommes confrontés à ces limites, cela provoque en nous ce que Kant appelle le sentiment du sublime . Il distingue deux types de sublime :

  • le sublime mathématique qui est ce que l’on ressent face à un phénomène qu’on ne peut appréhender dans sa totalité (par exemple l’océan, l’univers, etc.) ;
  • le sublime dynamique qui est ce que l’on ressent face à un phénomène qui nous dépasse par sa force (par exemple l’orage, la tempête, etc.).

Husserl : la phénoménologie

Si Husserl est considéré comme le père fondateur de la phénoménologie, c’est parce qu’il est le premier à en faire un courant philosophique à part entière. Il critique la séparation qu’établit Kant entre les phénomènes et les noumènes (les choses en soi) car, pour lui, tout est phénomène. Selon Husserl « toute conscience est conscience de quelque chose ». Nous avons conscience d’une chose extérieure parce que nous avons l’intention de la regarder, c’est pourquoi nous projetons sur cette chose des significations et des affects, que Husserl appelle des « intentions ».

  • L’intentionnalité est donc une caractéristique essentielle de notre conscience.

Seule l’ épochê , concept emprunté à l’Antiquité et qui désigne « la suspension du jugement » chez les philosophes sceptiques grecs, est à même de nous détacher de l’ intentionnalité de la conscience nous permettant de voir le monde tel qu’il apparait. Dans les faits, il s’agit pour Husserl d’arriver par la méditation à accéder aux phénomènes dans leur mode d’apparition le plus pur, sans qu’ils soient empreints d’une quelconque intention.

  • Selon Husserl, le réel n’existe que par notre esprit. La conscience fait exister le monde et les autres, et ce monde est toujours empreint d’une certaine intentionnalité . Cette idée est révolutionnaire car elle implique que le monde et les objets ne préexistent pas à la conscience.
  • Étymologiquement exsistere signifie « se tenir hors de soi ». Contrairement à l’objet, l’être humain se projette sans cesse dans le temps. Il évoque des souvenirs passés et fait des projets futurs. Cependant il peut, grâce à l’ épochê , suspendre son jugement pour avoir accès aux phénomènes nus, dénués de toute intentionnalité.

Conclusion :

Il est important de comprendre, notamment grâce aux différents sens philosophiques du terme « conscience », que cette notion a beaucoup évolué au fil du temps. Cette évolution reflète celle de la pensée humaine. Aujourd’hui, on considère généralement que la conscience est définie par sa réflexivité et son intentionnalité. De plus, la conscience rend l’être humain particulier. Elle lui permet d’exister au monde et de s’exprimer dans des réalisations matérielles et spirituelles. C’est en transformant le monde que l’être humain prend conscience de lui-même. L’être humain se transforme d’abord lui-même par l’éducation, il transforme la nature par le travail, et transforme la société et ses institutions par l’action politique. Enfin, l’être humain transforme le réel par l’art. Le travail, l’art ou la politique sont autant de pratiques humaines manifestant l’activité de la conscience de l’être humain. C’est grâce à sa conscience que l’être humain se distingue de l’animal, elle lui permet d’exister en soi et pour soi. Ce mode d’existence lui confère une liberté, qu’il exerce dans l’ensemble des pratiques définissant la culture humaine.

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1) sens des termes

" Je " : notion de sujet (pensant); désigne l'homme en tant que connaissant.

" Etre"; "suis " : exister (être en général : réalité)

" conscience " : esprit qui connaît par opposition aux choses à connaître; on peut définir les différents niveaux de la conscience : conscience immédiate; réfléchie (se saisir comme sujet pensant, comme conscience; cf; introspection, faculté de rentrer à l'intérieur de soi pour se connaître). Sorte de savoir immédiat. Mais ici, il s'agit de la conscience réfléchie.

2) Sens de la question (mise en rapport des termes)

Le sujet nous invite à réfléchir sur le problème du rapport entre la conscience et l'être (qui se manifeste dans l'epérience du "je suis") et sur les figures possibles de ce rapport :

3)Présupposé

a) si oui alors la conscience est un savoir, elle est toute-puissante

b) si non, alors, il existe autre chose qu'elle, il y a sans doute un inconscient

5)Problématique

I- la transparence à soi de la conscience ou le cogito cartésien :.

Je suis tout ce que j'ai conscience d'être; comment en serait-il autrement, étant donné que la conscience, quand elle porte sur les contenus propres de l'esprit, de mon "moi", ne peut par définition me tromper?

Transition : que présuppose la thèse selon laquelle je suis tout ce que j'ai conscience d'être? Que la conscience existe ou peut exister à part du monde extérieur. On va montrer que ce présupposé ne va en fait pas de soi.

II- Soit Hume, soit Kant : ainsi, peut-être ne suis-je pas exactement tel que je m'apparais à moi-même à travers ma conscience?

Qui nous dit que la conscience bénéficie d'une telle immunité? Il faudrait alors que la conscience soit pure intériorité, ie, que je puisse discerner totalement "avoir conscience de soi" et "du monde". Or, ce n'est pas le cas. On aboutit ici à une nouvelle déf de la conscience: elle est toujours conscience de quelque chose. D'où : le postulat nécessaire au privilège de la conscience étant détruit, on ne peut être sûr d'être tel que ce que l'on a conscience d'être. 

III-Ne suis-je pas même tout à fait autre que ce que j'ai conscience d'être?

La conscience perd tout privilège; elle n'est plus que la surface du psychisme. Son immédiateté est trompeuse (elle nous trompe sur nous-mêmes). Bref, il y a quelque chose de plus profond qu'elle, qui est mon être véritable, et à quoi je n'ai hélas pas accès directement.

IV - Mais finalement, ne puis-je pas partiellement prendre conscience de ce que je suis?

Je peux en effet prendre conscience de cette méconnaissance de moi-même, par les techniques de libération freudiennes. (On peut aussi partir de la critique de Sartre , qui serait ici judicieuse). La conscience de soi peut être conscience de l'illusion sur soi : ie, en prenant conscience que je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être, je peux mieux me connaître (à une condition évidemment : que je ne sois pas fatalement détermién par mon inconscient, que celui-ci ne soit pas un "destin" -d'où, encore, l'intérêt de recourir à Sartre).

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Corrigés du bac philo – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”

L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.

Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance 
  • Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper

Introduction

On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.

L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.

Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.

Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.

Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.

Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience

L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.

Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.

L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.

Transition :  Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?

Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte

C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : «  Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux.  » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .

C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.

Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.

Transition :  La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.

Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage

Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».

Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.

La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.

Conclusion 

Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière. 

Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.

Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :

➤ filières générales :.

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L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?

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➤ Filière technologiques :

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La conscience de soi - Introduction

Par huja   •  3 Novembre 2020  •  Dissertation  •  322 Mots (2 Pages)  •  2 148 Vues

La conscience de soi est une notion tout à fait spéciale car il s’agit, non pas de la conscience, cette chose que nous avons tous, qui nous distinguer des autres animaux qui nous fait être ce que l’on est avec une pensée, la conscience de soi est la conscience que l’on a de nous-même, que pense-t-on de nous-même. La présence d’autrui, elle, correspond à quelqu’un qui, quand il se rapproche de nous et de notre conscience, peut avoir ou non un impact sur celle-ci.

On a l’habitude de penser que nous forgeons nous-même notre personnalité et lorsqu’une personne nous affirme que nous sommes un mouton panurge, que nous ne faisons que suivre le troupeau sans prendre aucune décision, nous avons coutume de ne pas l’accepter et de montrer le contraire. En effet notre conscience subit constamment les prises de décision que nous devons prendre chaque jour et celles-ci sont prises en grande majorité en accord avec l’autre, pour ne pas l’offusquer, pour rester en accord avec lui. Cependant, ce type de phrase qui nous agresse nous fait prendre conscience de nous, de ce que nous faisons. Il peut nous faire nous demander si notre conscience d’être, notre conscience d’exister et de penser est seulement due aux actions des autres personnes ou si nous pouvons, volontairement, penser que nous sommes. Autrement dit, la conscience de soi doit-elle quelque chose à la présence d’autrui ?

Pour résoudre ce problème, dans un premier temps, nous nous demanderons en quoi la présence d’autrui n’a pas d’incidence directe sur ce que nous pensons de nous, ceci pour savoir si la présence d’autrui a un impact réel et concret sur nous. Puis, dans une deuxième partie, nous interrogerons dans quelle mesure une autre personne que nous peut avoir un impact sur notre conscience et comment celui-ci agit-il sur notre conscience. Enfin nous verrons de quelle manière autrui doit se présenter dans notre conscience afin de se rendre conscient ou non.

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    Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l'être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun.

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    La conscience de soi comme outil d'amélioration de la connaissance de soi. Malgré ces obstacles, la conscience de soi est un outil précieux pour améliorer notre connaissance de soi. Elle nous permet de nous observer, de nous analyser, de nous questionner. Elle nous permet de prendre du recul par rapport à nos pensées, à nos sentiments ...

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