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Quelle est l'utilité de l'histoire ?

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Tel est le rôle que l'historien latin Polybe attribuait à sa discipline : l'histoire politique est selon lui un enseignement utile aux futurs hommes d'Etat afin qu'ils s'inspirent des grands exemples du passé ; elle a aussi une utilité morale, puisqu'elle nous apprend par exemple à supporter, ainsi que certains de nos illustres prédécesseurs, d'éventuels revers de fortune.

C'est là ce que Nietzsche nommera «  histoire monumentale », pensée comme susceptible de nous donner des modèles politiques ou moraux , que nous sommes invités à « imiter » pour « nous surpasser ».

Par exemple, le succès de l'intervention américaine en Europe lors de la Seconde Guerre mondiale ne saurait nous permettre d'affirmer avec certitude qu'une intervention du même ordre dans tel autre conflit actuel sera tout aussi bénéfique car le conflit en question, ses causes, son déroulement, ne sont pas absolument identiques à ceux du conflit passé.

C'est ce à quoi fait allusion Descartes dans le Discours de la Méthode , pour remarquer aussitôt qu' un tel usage de l'histoire pose deux problèmes :

1) il tend à déformer les faits et les êtres en les présentant de façon manichéenne, en les embellissant afin de les rendre admirables - de sorte que l'histoire devient plutôt alors fiction poétique ou mythe. On reprochera donc à cette conception de l'histoire de sacrifier l'exigence de véracité au souci d'édification  ;

2) les modèles moraux ou politiques qu'elle nous propose sont eux-mêmes sujets à caution  : en quoi l'éloge de Brutus est-il justifié ? Ne s'agit-il pas en fait ici de faire un dogmatique et douteux éloge du « parricide » ? De tels exemples pourraient fort bien conduire, par leur caractère fictif et exagéré, soit à poursuivre des buts impossibles, soit à « inciter le courageux à la témérité... et le croyant au fanatisme», ainsi que le dit Nietzsche.

Si l'histoire peut nous être utile, ou nous enseigner quelque chose, c'est donc en un autre sens sans doute, qu'il nous faut déterminer à partir des critiques précédentes.

Elle ne nous donne, ainsi que nous l'avons dit, aucune règle ni aucun modèle que nous pourrions suivre aveuglément, mais cette connaissance réflexive doit nous donner, en nous révélant nos imperfections tout autant que nos capacités, un fil conducteur pour nos actions et progrès à venir.

C'est ce que montre Kant dans son Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique : l'examen du passé nous révèle un lent progrès de la raison humaine, et, par là, la direction que nous devons suivre aussi à l'avenir.

Il nous faut donc apprendre à nous montrer, selon les circonstances et les exigences présentes, tantôt « historiques », tantôt « anhistoriques », sans jamais tomber dans aucun excès - excès d'historicité ou de remémoration qui nous fait nous perdre dans le passé, excès d'oubli ou d'anhistoricité qui nous empêche de considérer notre présent avec quelque recul et à la lumière des connaissances du passé.

L'histoire est cette connaissance du passé qui doit nous rendre d'autant plus vigilants envers le présent que nous sommes conscients de nos erreurs passées, mais qui laisse cependant ouverte devant nous cette tâche de prendre des décisions, de créer des valeurs nouvelles, qu'aucune connaissance du passé ne peut nous donner : ce n'est pas l'histoire en effet qui doit nous gouverner, mais c'est nous au contraire qui, jour après jour, constituons notre histoire en nous projetant, prenant appui sur ce « sol » qu'est notre passé vers l'avenir.

Machiavel, Le Prince  : pour apercevoir quel usage peut être fait de connaissances historiques en vue d'élaborer une manière de « science politique ».

Nietzsche, Seconde considération inactuelle : « utilité et inconvénient de la connaissance historique pour la vie », chapitres 1, 2 et 3  : sur l'histoire « monumentale », « antiquaire » ou « critique ».

Kant, Idée d'une histoire universelle d'un point de vue cosmopolitique , proposition 9.

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Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : L’histoire

dissertation sur l'importance de l'histoire

Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ?

Dans le débat philosophique, la question de la relation entre nature et histoire suscite diverses réflexions. En effet, l’interrogation « Ce qui est naturel échappe-t-il à l’histoire ? » nous invite à une profonde analyse des liens entre ces deux dimensions.

  • Dissertations

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Comprend-on mieux ce dont on connaît l’histoire ?

La compréhension profonde de quelque chose nécessite-t-elle une connaissance de son histoire? Cette question nous invite à analyser la relation entre la connaissance historique et l’aptitude à comprendre, une problématique centrale dans l’étude de la philosophie.

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A quels obstacles se heurte l’historien quand il écrit l’histoire ?

En écrivant l’histoire, l’historien est confronté à de nombreux défis. Cette dissertation philosophique se penche sur les obstacles spécifiques auxquels ils doivent faire face, allant de la subjectivité inhérente à leur travail à la complexité de représenter fidèlement les événements historiques.

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A quoi reconnaît-on qu’un événement est historique ?

La dissertation philosophique aborde la problématique : À quoi reconnaît-on qu’un événement est historique ? Ce sujet invite à la réflexion et à l’évaluation des critères permettant de qualifier un fait comme événement historique et de sa place dans la mémoire collective.

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Comment peut-on distinguer l’histoire de la fiction ?

L’histoire et la fiction sont deux univers distincts. La question de leur distinction s’ancre profondément dans les terrains de la philosophie, soulevant des débats passionnants sur leur nature, leur fonction et l’éventuelle interrelation entre elles. Cette dissertation analysera comment différencier ces deux domaines.

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Est-il légitime de penser que l’histoire se répète ?

La question de savoir si l’histoire se répète est un sujet de débat philosophique complexe. Il nous invite à réfléchir sur la nature cyclique ou linéaire de l’histoire, tout en questionnant la notion de progrès et de déterminisme historique.

dissertation sur l'importance de l'histoire

Le présent peut-il s’expliquer intégralement par l’histoire ?

La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question de savoir si le présent peut être entièrement expliqué par l’histoire. Elle examine les liens entre passé et présent, et questionne la capacité de l’histoire à déterminer notre réalité actuelle.

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Pourquoi étudier l'histoire?

pourquoi étudier l'histoire

Pourquoi étudier l'histoire ? Quiconque envisage de s’inscrire à un cours d’histoire au niveau collégial ou secondaire devrait réfléchir sérieusement à cette question. Il est raisonnable de s’attendre à ce que quiconque étudie l’histoire s’intéresse au passé – mais cela ne devrait pas être la seule raison. Les futurs étudiants doivent également comprendre l’importance et la valeur de l’histoire.

Comprendre la valeur de l'histoire

Dans le monde d'aujourd'hui, où l'accent est mis sur aujourd'hui et demain, la valeur de l'histoire est souvent remise en question ou contestée.

Beaucoup de gens sont sceptiques quant à la valeur pratique de l'histoire. Certains doutent de la pertinence et de l'utilité d'étudier des choses qui se sont passées il y a longtemps. Certains pensent que l’histoire a peu ou pas d’influence sur leur vie ou sur le monde d’aujourd’hui. Certains doutent de la valeur pratique d'une qualification en histoire sur le marché des carrières.

Toutes ces questions méritent réflexion, notamment pour les futurs étudiants en histoire. Cette page contient quelques brefs points sur la valeur et l’importance de l’étude de l’histoire. Il peut être utile à ceux qui envisagent de suivre un cours d'histoire, ainsi qu'aux enseignants ou aux parents qui conseillent aux jeunes d'étudier l'histoire.

Une gamme complexe de compétences

De nombreuses personnes ont une vision négative ou dédaigneuse de l’histoire. Ils peuvent croire qu’étudier l’histoire implique un apprentissage par cœur ou une mémorisation et un rappel de faits et de dates, mais rien d’autre.

Quiconque a étudié l’histoire à des niveaux supérieurs sait que les enjeux sont bien plus importants. L’histoire nécessite l’acquisition et l’utilisation de nombreuses compétences. Les étudiants en histoire doivent développer la capacité de localiser, d’étudier et d’interpréter du matériel écrit et visuel, afin d’en extraire des preuves et du sens. Ils doivent être adeptes de la contextualisation, de l'analyse, de la résolution de problèmes et de la pensée critique.

Les étudiants en histoire doivent également être de bons communicateurs, afin d'exprimer leurs découvertes de manière claire et efficace. L’histoire s’appuie et utilise également des connaissances et des idées issues de nombreuses autres disciplines, notamment la politique, les études juridiques, l’économie, la sociologie, la philosophie, la psychologie, les sciences et les arts. Ces compétences et connaissances peuvent être extrêmement utiles, tant dans l’emploi que dans l’étude d’autres matières.

La plupart des employeurs, tant par leur compréhension que par leur expérience, comprennent les compétences que possèdent les diplômés en histoire et la valeur qu’ils peuvent offrir. Voici une liste de quelques métiers et vocations auxquels un diplôme d’histoire peut vous préparer :

Historien, archéologue, restaurateur, conservateur de musée, guide touristique, archiviste, gestion de documents, enseignant, tuteur, chercheur, journaliste, écrivain, éditeur, communication, marketing et relations publiques, créateur de contenu, homme politique, agent politique, fonctionnaire, diplomate, aide humanitaire travailleur, travailleur social, administrateur, gestion, avocat, parajuriste, ressources humaines.

Leçons sur le passé, le présent et le futur

Depuis que les êtres humains ont étudié l'histoire, les cyniques l'ont rejetée comme une indulgence curieuse, une fascination pittoresque mais sans valeur pour les sociétés disparues et les morts. Cette attitude a été caractérisée par l'industriel américain Henry Ford, qui a déclaré en 1916 que «L'histoire est plus ou moins superflue [absurde]… la seule histoire qui vaille la peine est celle que nous faisons aujourd'hui».

La vision négative de l’histoire de Ford, même si elle n’est pas rare, est étroite et erronée. L’histoire nécessite effectivement l’étude du passé, mais cela améliore souvent votre compréhension du monde moderne.

La plupart des cours d'histoire se concentrent sur des thèmes et des questions intemporels – par exemple, la manière dont les personnes, les communautés et les nations interagissent ; la nature du pouvoir et du leadership ; les difficultés du gouvernement et de la gestion économique ; l'impact de la guerre et des conflits sur les sociétés ; et les relations entre les différentes classes, la richesse, le capital et le travail. Ces thèmes et ces problématiques ne disparaissent jamais : seuls les personnes, les lieux et les détails changent.

L’histoire fournit également un contexte essentiel pour comprendre le monde moderne. Il est par exemple impossible de comprendre pleinement la Russie et la Chine modernes sans savoir comment ces sociétés ont été façonnées par l’impérialisme, la guerre, la révolution, le communisme et la guerre froide.

Recherche et interprétation

étudier l'histoire

Pour être un étudiant en histoire ou un historien qui réussit, vous devez d'abord devenir un bon chercheur. La recherche est l'habileté de localiser et de rassembler des informations et des preuves historiques, à partir de nombreux endroits différents. Ces preuves peuvent être trouvées sous diverses formes, y compris des documents, du matériel visuel, des artefacts physiques, des sources orales et numériques.

Les historiens appliquent leurs connaissances et leurs compétences pour localiser des sources et en extraire des informations, des preuves et une signification. Ils réfléchissent de manière critique à chaque élément de preuve, testant et évaluant sa fiabilité, sa crédibilité, son utilité et son importance.

Tout cela permet aux historiens et aux diplômés en histoire de localiser, de manipuler et d’évaluer les informations. Des compétences telles que celles-ci ne sont pas seulement valorisées par l'histoire, elles sont également recherchées dans d'autres disciplines universitaires et professions diverses.

Réflexion et résolution de problèmes

L’histoire peut être extraordinairement complexe. La recherche et l’interprétation historiques nécessitent beaucoup de travail de détective, de réflexion approfondie et de résolution de problèmes.

En localisant et en étudiant des informations et des preuves, les historiens commencent à se forger une compréhension et une « image » des personnes, des événements ou de la société étudiés. En approfondissant le passé, les historiens découvrent presque toujours des questions sans réponse, des informations peu claires ou des éléments de preuve manquants.

Après avoir terminé ses recherches, l'historien doit commencer à chercher des réponses. À ce stade, l'histoire s'apparente à l'assemblage d'un gigantesque puzzle - sauf qu'il n'y a pas de boîte ou d'image pour servir de guide et que certaines des pièces manquent. L'historien doit peser leurs preuves, penser logiquement et latéralement, puis développer des arguments ou des théories crédibles et justifiables.

Une communication claire

étudier l'histoire

Comme dans d’autres disciplines des sciences humaines, les historiens et les étudiants en histoire doivent être de bons communicateurs. Ils doivent développer et affiner des techniques afin de partager leurs découvertes et leurs conclusions.

Les historiens communiquent de différentes manières. De nombreux historiens éminents publient les résultats de leurs recherches sous forme de livres. Les historiens universitaires écrivent souvent des articles pour des revues savantes, où ils sont évalués par des pairs (examinés par d'autres historiens) avant publication. Les historiens peuvent également exprimer leurs découvertes dans des articles de journaux ou de magazines, des interviews, des conférences, des colloques et des conférences ou sur Internet.

Les étudiants d’histoire, en revanche, exposent généralement leurs conclusions dans des essais, des comptes rendus de livres, des analyses de documents ou d’images, des présentations orales, des performances, des projets, des diaporamas et des examens. Tous exigent que vous développiez une gamme de compétences en communication. Ces compétences sont utilisées et valorisées dans d'autres disciplines académiques, ainsi que dans divers domaines de l'emploi.

Une préparation à de nombreux métiers

Une critique souvent formulée à l’égard de l’histoire est son manque de valeur sur le marché des carrières. Alors que les étudiants en commerce poursuivent leur carrière en commerce et que les étudiants en sciences disposent de toute une gamme d’options de carrière, un diplôme d’histoire semble offrir peu de voies directes vers l’emploi – autres que l’enseignement de l’histoire, le monde universitaire ou le travail dans les musées.

Il s’agit d’une représentation injuste de l’utilité et de la considération des qualifications en histoire. Les compétences et les connaissances acquises grâce à l’étude de l’histoire sont valorisées par de nombreuses professions. En tant qu'écrivains et communicateurs efficaces, de nombreux diplômés en histoire deviennent des journalistes, rédacteurs, auteurs, éditeurs, gestionnaires de contenu et professionnels du marketing à succès.

Être capable de localiser, d'organiser et de gérer l'information a permis à de nombreux diplômés en histoire de devenir d'excellents chercheurs, bibliothécaires, gestionnaires de l'information et administrateurs. D'autres diplômés en histoire suivent des études complémentaires pour devenir avocats, diplomates et fonctionnaires.

La politique est un autre cheminement de carrière pour les diplômés en histoire, dont certains ont accédé à de hautes fonctions. L’histoire constitue également une plateforme utile pour une carrière dans l’armée ou la police – ou pour poursuivre des études en économie, en gestion d’entreprise, en gestion des dossiers, en travail social ou en psychologie.

Qui a étudié l’histoire ?

Vous trouverez ci-dessous quelques personnalités célèbres qui ont étudié l’histoire au niveau collégial ou universitaire. La liste est loin d'être exhaustive.

Joe Biden (Le président américain) Gordon Brown (Premier ministre britannique) Steve Carell (acteur/comédien américain) Roi Charles (monarque britannique) Sacha Baron Cohen (acteur/comédien britannique) Winston Churchill (Premier ministre britannique) Dwight D. Eisenhower (Général et président américain) Catherine Hepburn (actrice américaine) Seymour Hersh (journaliste américain) Chris Hughes (Entrepreneur américain, co-fondateur de Facebook) Kareem Abdul Jabbar (basketteur américain) John F. Kennedy (président américain) Henry Kissinger (homme politique et diplomate américain) Richard Nixon (président américain) Ed Norton (acteur américain) Conan O'Brien (animateur de télévision américain) Bill O'Reilly (diffuseur américain) Samuel Palmisano (cadre américain, PDG d'IBM) Franklin D. Roosevelt (président américain) Theodore Roosevelt (président américain) Salman Rushdie (auteur britannique) Antonin Scalia (Juge de la Cour suprême des États-Unis) Shakira (chanteuse pop colombienne) Howard Cordier (cadre gallois, PDG de Sony) Louis Théroux (réalisateur de documentaires britannique) HG Wells (auteur britannique) Gough Whitlam (Premier ministre australien) Woodrow Wilson (président américain)

L'histoire crée de bons citoyens

Enfin, et peut-être plus important encore, l’histoire contribue à créer des citoyens réfléchis et de bons citoyens.

Contrairement à ceux qui étudient dans des domaines comme les mathématiques ou les sciences physiques, les étudiants en histoire passent la plupart de leur temps à étudier les personnes et les sociétés. Ils apprennent ce que signifie être humain. Ils comprennent la valeur de concepts comme l’éthique, l’empathie, la diversité et la justice sociale. Ils connaissent les risques et les dangers de certaines idées.

Les historiens et les étudiants en histoire découvrent les questions et problèmes intemporels qui affectent les sociétés humaines, passées et présentes. Cela les équipe bien pour comprendre et travailler avec les gens de leur propre monde.

L'étude de l'histoire crée également des citoyens réfléchis et actifs, prêts à participer au processus politique ou à leur propre communauté. L’histoire confère à nombre de ses étudiants et diplômés un scepticisme sain – une volonté et une capacité de remettre en question leur propre monde et peut-être de trouver des moyens de l’améliorer.

Informations de citation Titre: « Pourquoi étudier l'histoire ? Auteurs: Jennifer Llewellyn , Steve Thompson Editeur: Histoire Alpha URL: https://alphahistory.com/why-study-history/ Date publiée: 28 septembre 2021 Date de mise à jour : 3 novembre 2023 Date d'accès: 18 avril 2024 Droits d'auteur: Le contenu de cette page ne peut être republié sans notre autorisation expresse. Pour plus d'informations sur l'utilisation, veuillez vous référer à notre Conditions d’utilisation .

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La méthode de la dissertation historique

Ressources de méthodologie

Attention, la dissertation n'est pas un exercice de récitation et avoir une bonne mémoire ne suffit pas. Au contraire, il s'agit plutôt de répondre de manière argumentée à un sujet. 

Qu'est-ce que la dissertation ? 

La dissertation est un exercice de réflexion et d'argumentation . L'exercice de la dissertation peut être comparé à un voyage et avant de prendre la route, il est indispensable de savoir dans quelle direction il faut partir, de maîtriser l'itinéraire et de ne pas oublier une valise adaptée à sa destination. Pour cela, un important travail préparatoire est à réaliser au brouillon, avant le départ. On regarde à la loupe la destination en essayant de construire un itinéraire c'est-à-dire que l'on va lire attentivement le sujet. 

Qu'est-ce que l’analyse des termes du sujet ?  

Vérifie que tu as une compréhension claire de chaque terme. C'est ce qu'on appelle l'analyse des termes du sujet, en se posant les questions suivantes : 

  • De quoi est-il question ?
  • Quel thème ?
  • Qui ? Quand ? A quelle époque ? Où ? Dans quel espace ?

Si les limites spatiales et chronologiques n'apparaissent pas explicitement, il faut chercher à les déterminer au travers d'indices comme le nom d'une période. Sois bien attentifs à l'ordre des mots et aux mots de liaison, ils sont eux aussi porteurs de sens. Ensuite, prépare ta valise. Liste tes connaissances au brouillon en fonction du sujet, en les sélectionnant. Et n'emporte avec toi que les éléments qui sont en lien avec les sujets qui vont te servir durant le voyage. Inutile d'apporter un maillot de bain pour les sports d'hiver. Prends le temps, avant de démarrer, de bien regarder ton trajet et de te questionner sur le sens de ton voyage. 

Définir la problématique 

Tu dois trouver une problématique adaptée , c'est-à-dire une question directrice fondamentale à laquelle répondre. Pour cela, il faut élaborer un plan. En fonction de la problématique et de tes connaissances, réfléchis au brouillon à l'organisation des arguments, c'est-à-dire aux grandes étapes du voyage. Le plan doit être logique et permettre à la fois de traiter l'ensemble du sujet en exposant les grands points, mais aussi, il doit permettre de répondre à la problématique.  

Construire le plan de dissertation

Le plan de dissertation compte trois grandes parties. Il peut cependant arriver qu'un plan en deux ou quatre parties soit pertinent. Il existe plusieurs types de plan.

  • Le plan chronologique : Il est adapté lorsqu'il est possible de dégager des périodes distinctes dans le sujet. Certains termes du sujet impliquent directement un plan chronologique, comme le mot « évolution » ou la phrase « la montée en puissance ».  
  • Le plan thématique , qui est adapté lorsqu'on peut dégager différents thèmes sur une période précise ou limitée. La présence de termes comme « cause(s), « conséquence(s) », « tableau » ou « bilan » implique un plan thématique.  
  • Le plan chrono-thématique, qui regroupent le plan chronologique et le plan thématique. 

A ce stade de la dissertation, il est conseillé de rédiger l'introduction et la conclusion au brouillon.  

Ecrire l’introduction de sa dissertation  

C'est parti ! Tu peux t'engager sur la route et commencer le voyage de la rédaction. Passe d'abord par l'étape de l'introduction. Prends ton temps, c'est une étape importante. Roule doucement. L'introduction doit être assez courte, pas plus d'une demi-page, elle doit comprendre : 

  • Une phrase introductive ou une accroche qui amène le sujet. Cela peut également être une référence à un événement précis, une citation.  
  • Une présentation du contexte dans lequel s'intègre le sujet c'est-à-dire qu'on va poser un cadre, on va également poser les limites chronologiques et spatiales du sujet.  
  • La problématique , sous forme de question.  
  • Et l'annonce du plan : trois grandes parties, dans le meilleur des cas. 

Attention, si tu n'as pas bien préparé ou anticiper ton voyage, tu risques de prendre la mauvaise direction et de faire un hors sujet en restant bloqué dans une voie sans issue.  

Le développement de la dissertation 

Attention, le plan ne doit pas être apparent. Il ne faut pas indiquer de titre aux parties. En revanche, le plan doit apparaître au premier regard du correcteur sur la copie. Soigne la présentation et change de ligne entre les sous-parties. Il faut concevoir chaque partie et chaque sous-partie comme des éléments de réponse à la problématique. On ne consacrera pas une partie au contexte, la place du contexte est dans l'introduction. Chaque partie peut contenir plusieurs idées, mais chaque argument doit être appuyé par des exemples concrets, précis, datés, chiffrés.  Attention, pas d'écart sur la route ! On respecte à la lettre le Code de la route.

  • On soigne l'orthographe et l'expression écrite.
  • Pas d’abréviation, pas d'emploi du futur et pas d'emploi de la première personne du singulier.
  • Il est aussi important de bien gérer son temps et de ne pas trop traîner sur chaque étape. 

Comment écrire la conclusion d’une dissertation ? 

La conclusion est l'étape finale. Il ne faut pas la négliger. Tu es bientôt arrivé mais tu es aussi un peu fatigué. Ne relâche pas ton attention au volant, car si tu as suffisamment préparé ton voyage, tu arriveras sans encombre. Cette conclusion doit être brève, mais structurée . Elle donne une ultime impression sur ton travail. Elle dresse un bilan de ce qui a été démontré, elle doit surtout répondre à la problématique. Il est également possible d'élargir le sujet en ouvrant sur une autre question liée indirectement au sujet ou sur sa suite logique. Attention toutefois, à ne pas trop s'éloigner du sujet. Ça y est, tu vois le panneau de ta ville d'arrivée et tu es à l'heure mais attention ! Il reste une étape avant de pouvoir prendre des vacances. Vérifie que tu es au bon endroit et que tu n'as pas oublié tes bagages. En effet, avant de rendre ton devoir, tu dois procéder à une relecture attentive sur le fond et en répondant à ces questions :  

  • Ai-je bien répondu à la problématique ? 
  • Y'a-t-il suffisamment d'exemples ? etc.  
  • Mais aussi sur la forme, l'orthographe, la grammaire et le vocabulaire. 

Réalisateur : Lipe

Auteur : Université de Nantes, Lipe

Producteur : LIPE

Année de copyright : 2021

Publié le 31/01/23

Modifié le 25/04/23

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LIPE

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Accueil » Méthodologie » La dissertation en histoire : astuces et conseils pour réussir

La dissertation en histoire : astuces et conseils pour réussir

Augustin remond.

  • Méthodologie

Gravure de la ville de Cologne 1800 | Domaine public

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La dissertation en histoire est un exercice exigeant qui demande de la rigueur, de la réflexion et une capacité à organiser ses idées. Elle nécessite de développer un argumentaire solide et cohérent pour répondre à une problématique donnée. Cet article vous propose de découvrir les différentes étapes pour réussir une dissertation en histoire, du travail préliminaire à la rédaction en passant par la construction d’une problématique et l’élaboration d’un plan détaillé. Vous pouvez aussi découvrir notre article sur le commentaire de texte en histoire , qui nécessite d’autres compétences et structures.

Le travail préliminaire à la réalisation d’une dissertation

Analyse du sujet.

Une bonne lecture et compréhension du sujet est cruciale pour réussir sa dissertation. Il est important de définir chaque terme, d’envisager les différents aspects et de prêter attention aux conjonctions qui peuvent donner des indications sur les angles d’étude du sujet. Une analyse minutieuse permet d’éviter les hors-sujet et les incompréhensions.

Regroupement des idées

Après avoir dégagé les différentes idées sous-tendues par le sujet, il convient de les regrouper en grands thèmes qui structureront le devoir. Cette étape permet d’organiser les idées et de mettre en place une progression logique dans la dissertation.

Élaboration d’un plan détaillé

L’étudiant doit alors élaborer un plan détaillé, structuré autour de plusieurs questions qui constitueront la problématique de chaque partie. De même, l’ensemble du devoir sera guidé par une question générale. Ces questions doivent correspondre à un débat historiographique ou à une interrogation personnelle sur un aspect du sujet.

La rédaction de la dissertation

L’introduction.

L’introduction doit présenter le sujet, expliciter les termes, définir et justifier la chronologie et l’aire géographique étudiée. Elle doit également présenter un contexte historique adapté au sujet et annoncer le plan de manière détaillée, en consacrant un paragraphe à chacune des parties à introduire. L’introduction est cruciale pour capter l’attention du lecteur et poser les bases de l’argumentation.

Nous vous avons déjà partagé notre structure type pour les introduction, notamment compatible avec les dissertations en histoire, vous pouvez la découvrir via ce lien .

Le développement

Chaque partie doit être structurée en sous-parties, être introduite par quelques lignes de présentation générale et clôturée par une conclusion intermédiaire répondant à la question posée en introduction. Une transition annonçant la partie suivante est indispensable pour assurer la cohérence du devoir.

La rédaction doit être claire et alterner entre considérations générales et exemples précis. L’étudiant doit enchaîner logiquement ses idées et éviter les digressions hors sujet, les répétitions et l’accumulation de connaissances factuelles sans conceptualisation ni logique.

Il est également important de citer les sources et les historiens reconnus pour étayer son argumentation. Les notes de bas de page et la bibliographie sont essentielles pour montrer la rigueur de la recherche et pour crédibiliser le travail réalisé.

La conclusion

La conclusion doit résumer et confronter l’ensemble des conclusions tirées des différentes parties pour répondre à la problématique générale. Elle doit également ménager une ouverture sur le futur en replaçant le sujet dans son contexte historique plus large. Cette dernière partie permet de synthétiser le devoir et de montrer que l’étudiant a su répondre à la question posée tout en offrant des perspectives pour aller plus loin dans la réflexion.

Conseils et astuces pour réussir sa dissertation

Travaillez régulièrement.

La réussite d’une dissertation en histoire passe par un travail régulier tout au long de l’année. Il est important de s’entraîner à analyser des sujets, à élaborer des plans et à rédiger des dissertations pour acquérir les compétences nécessaires et gagner en aisance.

Développez votre culture historique

Une bonne connaissance des faits historiques et des historiens reconnus est essentielle pour réussir une dissertation. Lisez des ouvrages, des articles et des revues spécialisées pour enrichir votre culture historique et être en mesure de mobiliser des références pertinentes dans votre devoir.

Prenez le temps de la réflexion

Avant de commencer à rédiger votre dissertation, prenez le temps de réfléchir à la problématique et aux arguments que vous souhaitez développer. Ne vous précipitez pas sur votre plan et votre rédaction, mais prenez le temps d’organiser vos idées et de construire un argumentaire solide.

Soignez votre style

Une dissertation en histoire doit être rédigée avec soin et clarté. Veillez à utiliser un vocabulaire précis, à construire des phrases simples et à respecter les règles de la grammaire et de l’orthographe. Un style soigné est un gage de sérieux et de crédibilité.

Relisez-vous

Enfin, n’oubliez pas de relire votre dissertation avant de la rendre. Vérifiez que votre argumentation est cohérente, que vous avez bien répondu à la problématique et que votre devoir est exempt de fautes d’orthographe et de grammaire.

La dissertation en histoire est un exercice exigeant qui demande du temps, de la rigueur et de la réflexion. En suivant les conseils et les étapes présentées dans cet article, vous mettrez toutes les chances de votre côté pour réussir vos dissertations et progresser en histoire. N’hésitez pas à vous entraîner régulièrement et à solliciter l’aide de vos professeurs ou de vos camarades pour améliorer votre méthode et vos compétences en rédaction.

Ouvrages pour développer vos compétences méthodologiques

Yannick Clavé,  Méthodologie de la dissertation en histoire : Classes préparatoires, licence, concours , Ellipses, 2021

Pierre Saly, François Hincker, Marie-Claude L’Huillier, Jean-Paul Scot, Michel Zimmermann,  Le commentaire de documents en histoire – 3ED NP , Armand Colin, 2017

Pierre Saly, François Hincker, Marie-Claude L’Huillier, Jean-Paul Scot, Michel Zimmermann,  La dissertation en histoire , Armand Colin, 2019

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Quels sujets concernant l'histoire peuvent tomber au baccalauréat de philosophie ?

Par Olivier

Rédigé le 14 July 2010

2 minutes de lecture

dissertation sur l'importance de l'histoire

  • 01. Dissertation

Sophie

Dissertation

Quelle différence y a-t-il entre l'histoire et la mémoire ?

L'histoire peut-elle se passer de récit ?

L'histoire ne raconte-t-elle que des "histoires" ?

Peut-on unifier l'histoire ?

L'histoire produit-elle son sens ou bien ce sens lui est-il communiqué ?

L'histoire est-elle la mémoire de l'humanité ?

L'histoire est-elle une science ?

Pensez-vous que l'homme est le seul être à avoir une histoire ?

L'histoire peut-elle être contemporaine ?

Y a-t-il des progrès dans l'histoire ?

Faut-il croire que l'histoire a un sens ?

Peut-on dire que l'histoire se répète ?

En quel sens peut-on dire que l'historien "fait" l'histoire ?

Quelles sont les conditions d'une science de l'histoire ?

La violence a-t-elle un rôle dans l'histoire ?

L'histoire des hommes est-elle uniquement déterminée par les circonstances ?

Faire l'histoire, est-ce juger le passé ?

Est-il juste de dire que l'Histoire jugera ?

La vérité a-t-elle une histoire ?

Mieux connaître l'histoire permet-il à l'homme de mieux exercer sa liberté ?

Est-ce le privilège de l'humanité que d'avoir une histoire ?

Peut-on parler de "tournants de l'histoire" ?

L'histoire n'est-elle que désordre ?

Pourquoi chercher un sens à l'histoire ?

L'histoire a-t-elle un sens ?

Peut-on considérer l'histoire tout à la fois comme un savoir indispensable et comme une science impossible ?

Les historiens ne se bornent-ils pas à raconter des histoires ?

Peut-on parler de tournants de l'histoire ?

Le sens de l'histoire ?

Les diverses manières d'écrire l'histoire ?

Puis-je invoquer le cours de l'histoire pour m'excuser de n'avoir pas agi ?

La connaissance de l'histoire nous rend-elle plus libres ?

Faire de l'histoire, est-ce le passé ?

Le cours de l'histoire est-il prévisible ?

L'histoire de chacun dépend-elle de l'histoire de tous ?

L'Histoire nous apprend-elle à vivre ?

L'homme est-il responsable de son histoire ?

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Y a-t-il des progrès en histoire ?

Quelle signification attribuer à l'expression: "fin de l'histoire" ?

L'histoire comme science ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés

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J’aimerais que vous m’aidiez à faire mes exercices

Je n’arrive pas à comprendre la dissertation en philosophie

Bonsoir s’il vous plaît aider moi sur ce sujet:Doit on se passer de l’histoire ?

Chloé Galouchko

Bonjour, nous serions ravis de vous aider ! Rendez-vous sur la plateforme de Superprof, sélectionnez la rubrique « Découvrir nos Superprofs » en indiquant la matière souhaitée. Vous trouverez de nombreux professeurs près de chez vous. Bonne journée ! 🙂

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Classement des écoles » Dissertations et devoirs » Philosophie » Dissertation : Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?

Dissertation : Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l’histoire ?

France métropolitaine • Juin 2016

dissertation • Série ES

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

Ce mot interrogatif porte sur la cause d’un phénomène ou sur l’intention d’une action. Dans le premier cas, on s’intéresse à ce qui produit l’événement, dans le second cas, à son but. On attend alors que soit formulée une justification.

Avons-nous intérêt à

Cette expression implique la présence d’un désir mû par l’espoir d’un gain. Nous nous intéressons à quelque chose lorsque nous estimons que son obtention améliorerait notre situation. L’intérêt est un mobile de la volonté.

Ce verbe signifie travailler à acquérir la connaissance de quelque chose. Il faut rechercher, observer, analyser puis relier les éléments que l’on a distingués. On parle d’une attitude théorique ou spéculative pour la distinguer du comportement de celui qui agit.

Ce terme désigne les actions des hommes et les récits faits à leur sujet. Les deux sens sont liés. Celui qui étudie le passé travaille sur des documents relatifs aux événements. C’est pourquoi l’étude de l’histoire est souvent le fait des historiens de métier. Néanmoins, cette étude peut être faite par ceux qui s’instruisent afin de mieux comprendre leur présent.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

Une opinion courante affirme la nécessité de l’étude de l’histoire pour sa capacité à nous enseigner des erreurs à ne pas commettre. Or, on relève que les guerres ne cessent pas et que les passions haineuses sont toujours présentes. Existe-t-il réellement des leçons de l’histoire ? Est-il vraiment de notre intérêt d’étudier cette discipline ? La problématique consiste donc à montrer que le lien entre le passé, objet de l’étude, et le présent n’est pas simple. Il est illusoire de croire que l’on peut rompre avec le passé mais il ne l’est pas moins d’estimer que rien ne change.

Dans un premier temps, nous définirons les termes et montrerons en quel sens l’étude de l’histoire est de notre intérêt.

Dans un deuxième temps, nous ferons des objections qui relativiseront cette position.

Enfin, nous verrons que l’intérêt pour l’étude ne doit pas être nié mais réfléchi et nous définirons précisément sa nature.

Éviter les erreurs

Il ne faut pas considérer que la question est réglée d’avance et transformer le sujet en une énumération des raisons justifiant l’intérêt pour l’étude de l’histoire. Cet intérêt doit être problématisé.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Tous les mots comptent dans un sujet. Le sens du verbe « étudier » a son importance.

La nécessité d’étudier l’histoire paraît aller de soi. Une opinion très répandue affirme que la connaissance des erreurs du passé évite de les reproduire. Il y aurait ainsi des leçons à tirer de l’histoire. De plus, une nation a besoin de savoir d’où elle vient car elle vit sur des idéologies qui façonnent durablement les mentalités. Ces raisons méritent cependant d’être examinées. Les guerres sont récurrentes ; les passions qui les entretiennent ne semblent donc guère sensibles aux enseignements qu’on pourrait tirer du passé, et le propre du temps historique est de produire des situations nouvelles . Aussi est-il légitime d’interroger le bien-fondé d’une étude de l’histoire. Quel est son intérêt, si elle en a un ?

1. La nécessité de l’étude

A. l’étude de l’histoire.

L’intérêt que nous prenons à quelque chose varie en raison de l’importance que nous lui accordons. Nous nous accordons généralement à penser qu’il est nécessaire de fournir des efforts pour acquérir un savoir. L’étude est un travail intellectuel . Elle demande que nous développions des capacités d’analyse afin de nous pénétrer de la mentalité des siècles passés et d’éviter les anachronismes. Aussi, elle est surtout le fait des historiens , de ceux qui ont travaillé afin de comprendre le sens des documents. La connaissance historique ne consiste pas à savoir par cœur des faits. Elle implique un travail d’interprétation, de mise en relation, fondée sur un apprentissage du sens des termes. Marc Bloch l’indique en prenant pour exemple le mot « villa ». Que signifiait-il pour les hommes du haut Moyen Âge ? Qu’entendaient-ils par « guerre », par « honneur » ? Il faut étudier patiemment les textes pour le savoir.

B. Pourquoi la juge-t-on nécessaire ?

Faites le point pour justifier un approfondissement de la réflexion.

La connaissance de l’histoire est généralement tenue pour nécessaire. Il faut donc que la raison y trouve un intérêt. Cette étude nous donnerait d’ indispensables leçons . Machiavel justifie la lecture des historiens car elle permet de faire des rapprochements éclairants pour notre présent. Leurs analyses nous donnent des leçons de conduite, notamment en matière politique et militaire. Cette thèse présuppose que la diversité des situations historiques est moins importante que la permanence de certaines passions. Il faut croire, comme Hume dans L’Enquête sur l’entendement humain , en l’existence d’une nature humaine qui ne change pas à travers le temps.

L’étude de l’histoire est ainsi le laboratoire de la science de l’homme . Quelle que soit l’époque, nous remarquons la présence de la haine et de l’amour, du courage et de la lâcheté, de la générosité et de l’égoïsme. Les actions humaines ne sont que la combinaison de ces passions et il semble possible de trouver les principes qui les relient. Dès lors, il est légitime de raisonner en disant que les mêmes motifs produisent toujours les mêmes actions . C’est déjà l’idée de Thucydide au début de son Histoire de la guerre du Péloponnèse. Il affirme que son travail est un « trésor pour toujours » car les causes de cette guerre ne sont pas spécifiques à cet événement. Ainsi, leur connaissance pourrait permettre d’éviter de nouveaux drames en permettant de prendre à temps les mesures appropriées.

[Transition] L’intérêt de l’étude de l’histoire a donc un fondement philosophique. Devons-nous pour autant l’accepter sans restriction ?

2. Critique des « leçons de l’histoire »

A. la contingence de l’action.

Donnez des exemples pour illustrer le raisonnement.

La thèse de Hume a des accents déterministes même si sa position est plus nuancée. S’il écrit que la plupart des observations faites sur les Français d’aujourd’hui sont applicables aux Romains, il maintient que « la nature humaine reste toujours la même dans ses principes et dans ses opérations ». Or cette thèse sous-estime l’importance de l’ évolution historique . Dire que les Romains avaient les mêmes passions que nous n’est pas une connaissance historique. On rétorquera, en suivant Machiavel, qu’il existe des situations typiques qu’un dirigeant doit connaître afin de bien gouverner. Mais il n’y a pas deux situations identiques car les actions des hommes sont libres et créent nécessairement de l’inédit. La contingence , c’est-à-dire l’indétermination, est inscrite dans l’histoire humaine. L’étude de l’histoire peut justement nous apprendre l’ importance du hasard dans le détail des affaires humaines. Que se serait-il passé si Bonaparte était mort avant de devenir Napoléon ? Les concours de circonstances ne sont pas une invention de l’esprit mais une réalité. L’entrecroisement complexe d’actions qui s’opposent forme des situations mouvantes et singulières dont la résolution est toujours à inventer.

B. La singularité du présent

Cette idée est développée par Hegel qui rejette l’idée des leçons de l’histoire. Les exemples ne manquent pas. Deux guerres rapprochées avec l’Allemagne n’ont pas empêché l’horreur de la Seconde Guerre mondiale. De même, si la grandeur de certaines figures est indéniable, elle ne peut rien nous apprendre de décisif pour notre présent. Ainsi, transposer le comportement des républicains romains, ou des Français de 1789, dans un monde qui n’est plus le leur, reviendrait à vouloir appliquer une recette sans tenir compte de la singularité de chaque situation. Hegel raille ceux qui vont répétant aux gouvernants et au peuple qu’ils doivent s’instruire des leçons du passé sans voir que celles-ci ne sont que des maximes générales qui ne disent pas ce qu’il faut faire précisément ici et maintenant. L’unicité de chaque situation fait que les rapprochements avec ce qui eut lieu ne sont jamais déterminants.

La thèse de départ est donc renversée . L’intérêt de l’étude de l’histoire est précisément de nous apprendre que les peuples n’en ont jamais tiré de leçons car ils ne pouvaient pas en tirer. Les généralités sont sans force face à la nouveauté du présent .

[Transition] Nous sommes dans une situation problématique. Est-il encore sensé de penser que l’étude de l’histoire présente un réel intérêt ?

3. Le réel intérêt de l’étude

A. le temps historique.

L’opposition des deux premières parties a pour centre le statut du temps historique . Hume minore sa portée en affirmant que les changements sont le fait d’une nature humaine aux principes invariables. La variété viendrait de la façon dont ces principes se combinent selon les époques. Hegel fait valoir que le temps historique est une puissance de changement et que les différences comptent plus que les ressemblances. Il est vrai que le recours au passé semble parfois éclairant mais révèle vite ses limites. Il est d’usage de rapprocher la situation française actuelle de celle des années 1930 qui connurent des poussées nationalistes et haineuses. Cependant, la France d’aujourd’hui n’est pas celle d’il y a quatre-vingts ans. Ne pourrait-on pas concilier les deux positions en disant que Hume se place sur un terrain théorique en considérant l’histoire comme un laboratoire pour définir l’homme tandis que Hegel la considère du point de vue de l’action et donc du présent ? L’étude de l’histoire ne peut avoir le même intérêt dans les deux cas. Ce qui vaut pour la théorie ne vaut pas pour la pratique .

B. Le double intérêt de l’étude

Cette séparation a son importance car il est vrai que la philosophie de l’histoire ne guide pas l’homme d’action dont le génie n’est pas d’être un théoricien mais d’avoir le sens de ce qu’il convient de faire pour éviter la violence et la déraison. Aristote nomme « prudence » cette sagesse des limites qui n’exclut pas l’audace et Hegel lui-même ne fait pas du philosophe un guide pour le gouvernant. Il est toutefois possible d’affiner ce rapport en notant que l’étude du passé n’a peut-être pas pour fonction essentielle de nous enseigner des concordances mais des différences qui donnent à penser. Le choix n’est pas entre un empirisme rusé et des vues trop générales pour être instructives. La sensibilité aux écarts entre des situations est une source de réflexion. Disons que l’intérêt doit porter sur ce qui nous rapproche du passé et sur ce qui en diffère . L’étude est donc indispensable mais elle ne suffit pas à éviter les drames. Une action n’est pas de la théorie appliquée.

Nous sommes partis de l’idée commune qui soutient que l’intérêt de l’étude de l’histoire est d’en retirer des leçons puis nous avons montré ce qu’elle a d’insuffisant. Il apparaît finalement qu’étudier l’histoire a du sens dans la mesure où nous n’y cherchons pas des recettes mais des occasions de penser en quoi notre présent ressemble au passé et en quoi il en diffère. C’est cette tension qui est intéressante.

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Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l'histoire ?

France métropolitaine 2016 • Dissertation de série ES

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France métropolitaine • Juin 2016

dissertation • Série ES

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet

Ce mot interrogatif porte sur la cause d'un phénomène ou sur l'intention d'une action. Dans le premier cas, on s'intéresse à ce qui produit l'événement, dans le second cas, à son but. On attend alors que soit formulée une justification.

Avons-nous intérêt à

Cette expression implique la présence d'un désir mû par l'espoir d'un gain. Nous nous intéressons à quelque chose lorsque nous estimons que son obtention améliorerait notre situation. L'intérêt est un mobile de la volonté.

Ce verbe signifie travailler à acquérir la connaissance de quelque chose. Il faut rechercher, observer, analyser puis relier les éléments que l'on a distingués. On parle d'une attitude théorique ou spéculative pour la distinguer du comportement de celui qui agit.

Ce terme désigne les actions des hommes et les récits faits à leur sujet. Les deux sens sont liés. Celui qui étudie le passé travaille sur des documents relatifs aux événements. C'est pourquoi l'étude de l'histoire est souvent le fait des historiens de métier. Néanmoins, cette étude peut être faite par ceux qui s'instruisent afin de mieux comprendre leur présent.

Dégager la problématique et construire un plan

La problématique.

Une opinion courante affirme la nécessité de l'étude de l'histoire pour sa capacité à nous enseigner des erreurs à ne pas commettre. Or, on relève que les guerres ne cessent pas et que les passions haineuses sont toujours présentes. Existe-t-il réellement des leçons de l'histoire ? Est-il vraiment de notre intérêt d'étudier cette discipline ? La problématique consiste donc à montrer que le lien entre le passé, objet de l'étude, et le présent n'est pas simple. Il est illusoire de croire que l'on peut rompre avec le passé mais il ne l'est pas moins d'estimer que rien ne change.

Dans un premier temps, nous définirons les termes et montrerons en quel sens l'étude de l'histoire est de notre intérêt.

Dans un deuxième temps, nous ferons des objections qui relativiseront cette position.

Enfin, nous verrons que l'intérêt pour l'étude ne doit pas être nié mais réfléchi et nous définirons précisément sa nature.

Éviter les erreurs

Il ne faut pas considérer que la question est réglée d'avance et transformer le sujet en une énumération des raisons justifiant l'intérêt pour l'étude de l'histoire. Cet intérêt doit être problématisé.

Les titres en couleurs servent à guider la lecture et ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

Tous les mots comptent dans un sujet. Le sens du verbe « étudier » a son importance.

La nécessité d'étudier l'histoire paraît aller de soi. Une opinion très répandue affirme que la connaissance des erreurs du passé évite de les reproduire. Il y aurait ainsi des leçons à tirer de l'histoire. De plus, une nation a besoin de savoir d'où elle vient car elle vit sur des idéologies qui façonnent durablement les mentalités. Ces raisons méritent cependant d'être examinées. Les guerres sont récurrentes ; les passions qui les entretiennent ne semblent donc guère sensibles aux enseignements qu'on pourrait tirer du passé, et le propre du temps historique est de produire des situations nouvelles . Aussi est-il légitime d'interroger le bien-fondé d'une étude de l'histoire. Quel est son intérêt, si elle en a un ?

1. La nécessité de l'étude

A. l'étude de l'histoire.

L'intérêt que nous prenons à quelque chose varie en raison de l'importance que nous lui accordons. Nous nous accordons généralement à penser qu'il est nécessaire de fournir des efforts pour acquérir un savoir. L'étude est un travail intellectuel . Elle demande que nous développions des capacités d'analyse afin de nous pénétrer de la mentalité des siècles passés et d'éviter les anachronismes. Aussi, elle est surtout le fait des historiens , de ceux qui ont travaillé afin de comprendre le sens des documents. La connaissance historique ne consiste pas à savoir par cœur des faits. Elle implique un travail d'interprétation, de mise en relation, fondée sur un apprentissage du sens des termes. Marc Bloch l'indique en prenant pour exemple le mot « villa ». Que signifiait-il pour les hommes du haut Moyen Âge ? Qu'entendaient-ils par « guerre », par « honneur » ? Il faut étudier patiemment les textes pour le savoir.

B. Pourquoi la juge-t-on nécessaire ?

Faites le point pour justifier un approfondissement de la réflexion.

La connaissance de l'histoire est généralement tenue pour nécessaire. Il faut donc que la raison y trouve un intérêt. Cette étude nous donnerait d' indispensables leçons . Machiavel justifie la lecture des historiens car elle permet de faire des rapprochements éclairants pour notre présent. Leurs analyses nous donnent des leçons de conduite, notamment en matière politique et militaire. Cette thèse présuppose que la diversité des situations historiques est moins importante que la permanence de certaines passions. Il faut croire, comme Hume dans L'Enquête sur l'entendement humain , en l'existence d'une nature humaine qui ne change pas à travers le temps.

L'étude de l'histoire est ainsi le laboratoire de la science de l'homme . Quelle que soit l'époque, nous remarquons la présence de la haine et de l'amour, du courage et de la lâcheté, de la générosité et de l'égoïsme. Les actions humaines ne sont que la combinaison de ces passions et il semble possible de trouver les principes qui les relient. Dès lors, il est légitime de raisonner en disant que les mêmes motifs produisent toujours les mêmes actions . C'est déjà l'idée de Thucydide au début de son Histoire de la guerre du Péloponnèse. Il affirme que son travail est un « trésor pour toujours » car les causes de cette guerre ne sont pas spécifiques à cet événement. Ainsi, leur connaissance pourrait permettre d'éviter de nouveaux drames en permettant de prendre à temps les mesures appropriées.

[Transition] L'intérêt de l'étude de l'histoire a donc un fondement philosophique. Devons-nous pour autant l'accepter sans restriction ?

2. Critique des « leçons de l'histoire »

A. la contingence de l'action.

Donnez des exemples pour illustrer le raisonnement.

La thèse de Hume a des accents déterministes même si sa position est plus nuancée. S'il écrit que la plupart des observations faites sur les Français d'aujourd'hui sont applicables aux Romains, il maintient que « la nature humaine reste toujours la même dans ses principes et dans ses opérations ». Or cette thèse sous-estime l'importance de l' évolution historique . Dire que les Romains avaient les mêmes passions que nous n'est pas une connaissance historique. On rétorquera, en suivant Machiavel, qu'il existe des situations typiques qu'un dirigeant doit connaître afin de bien gouverner. Mais il n'y a pas deux situations identiques car les actions des hommes sont libres et créent nécessairement de l'inédit. La contingence , c'est-à-dire l'indétermination, est inscrite dans l'histoire humaine. L'étude de l'histoire peut justement nous apprendre l' importance du hasard dans le détail des affaires humaines. Que se serait-il passé si Bonaparte était mort avant de devenir Napoléon ? Les concours de circonstances ne sont pas une invention de l'esprit mais une réalité. L'entrecroisement complexe d'actions qui s'opposent forme des situations mouvantes et singulières dont la résolution est toujours à inventer.

B. La singularité du présent

Cette idée est développée par Hegel qui rejette l'idée des leçons de l'histoire. Les exemples ne manquent pas. Deux guerres rapprochées avec l'Allemagne n'ont pas empêché l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. De même, si la grandeur de certaines figures est indéniable, elle ne peut rien nous apprendre de décisif pour notre présent. Ainsi, transposer le comportement des républicains romains, ou des Français de 1789, dans un monde qui n'est plus le leur, reviendrait à vouloir appliquer une recette sans tenir compte de la singularité de chaque situation. Hegel raille ceux qui vont répétant aux gouvernants et au peuple qu'ils doivent s'instruire des leçons du passé sans voir que celles-ci ne sont que des maximes générales qui ne disent pas ce qu'il faut faire précisément ici et maintenant. L'unicité de chaque situation fait que les rapprochements avec ce qui eut lieu ne sont jamais déterminants.

La thèse de départ est donc renversée . L'intérêt de l'étude de l'histoire est précisément de nous apprendre que les peuples n'en ont jamais tiré de leçons car ils ne pouvaient pas en tirer. Les généralités sont sans force face à la nouveauté du présent .

[Transition] Nous sommes dans une situation problématique. Est-il encore sensé de penser que l'étude de l'histoire présente un réel intérêt ?

3. Le réel intérêt de l'étude

A. le temps historique.

L'opposition des deux premières parties a pour centre le statut du temps historique . Hume minore sa portée en affirmant que les changements sont le fait d'une nature humaine aux principes invariables. La variété viendrait de la façon dont ces principes se combinent selon les époques. Hegel fait valoir que le temps historique est une puissance de changement et que les différences comptent plus que les ressemblances. Il est vrai que le recours au passé semble parfois éclairant mais révèle vite ses limites. Il est d'usage de rapprocher la situation française actuelle de celle des années 1930 qui connurent des poussées nationalistes et haineuses. Cependant, la France d'aujourd'hui n'est pas celle d'il y a quatre-vingts ans. Ne pourrait-on pas concilier les deux positions en disant que Hume se place sur un terrain théorique en considérant l'histoire comme un laboratoire pour définir l'homme tandis que Hegel la considère du point de vue de l'action et donc du présent ? L'étude de l'histoire ne peut avoir le même intérêt dans les deux cas. Ce qui vaut pour la théorie ne vaut pas pour la pratique .

B. Le double intérêt de l'étude

Cette séparation a son importance car il est vrai que la philosophie de l'histoire ne guide pas l'homme d'action dont le génie n'est pas d'être un théoricien mais d'avoir le sens de ce qu'il convient de faire pour éviter la violence et la déraison. Aristote nomme « prudence » cette sagesse des limites qui n'exclut pas l'audace et Hegel lui-même ne fait pas du philosophe un guide pour le gouvernant. Il est toutefois possible d'affiner ce rapport en notant que l'étude du passé n'a peut-être pas pour fonction essentielle de nous enseigner des concordances mais des différences qui donnent à penser. Le choix n'est pas entre un empirisme rusé et des vues trop générales pour être instructives. La sensibilité aux écarts entre des situations est une source de réflexion. Disons que l'intérêt doit porter sur ce qui nous rapproche du passé et sur ce qui en diffère . L'étude est donc indispensable mais elle ne suffit pas à éviter les drames. Une action n'est pas de la théorie appliquée.

Nous sommes partis de l'idée commune qui soutient que l'intérêt de l'étude de l'histoire est d'en retirer des leçons puis nous avons montré ce qu'elle a d'insuffisant. Il apparaît finalement qu'étudier l'histoire a du sens dans la mesure où nous n'y cherchons pas des recettes mais des occasions de penser en quoi notre présent ressemble au passé et en quoi il en diffère. C'est cette tension qui est intéressante.

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Exemples et contrôles

Modèle de dissertation historique

Dans ce chapitre vous trouverez :

Exemple de page titre

Quelques règles générales.

Ci-dessous figure un exemple d’une page titre et d’une dissertation historique partielle. Veuillez aussi consulter et télécharger la version PDF du Modèle de dissertation historique .

Dissertation

L’Embarquement de Cythère. Une double vision portée sur l’idéal amoureux.

(Prénom et nom de l’étudiant)

(Numéro de l’étudiant)

Travail présenté à la Faculté des Arts

dans le cadre du cours (Cote du cours)

(Nom du professeur)

Université d’Ottawa

Un bon titre évoquera la thèse défendue. Un excellent titre sera précis : il évoquera le contexte historique ou la date par exemple.

Modèle de dissertation

  • Les paragraphes commencent par un alinéa.
  • La 1 ere page (la page titre) n’est pas numérotée.
  • Les marges sont à 2,5 cm.
  • Le corps du texte est écrit à 12 points double interligne.
  • Des commentaires peuvent être présentés dans la note de bas de page (ex. : « Ces deux toiles sont mises en annexe »).
  • La référence à un titre en anglais respecte la ponctuation originale.
  • La citation courte est intégrée au texte.
  • La citation longue est mise en retrait à interligne simple.

Valenciennes était une ville importante au XVII e siècle. Suscitant les convoitises du Roi-Soleil, elle fut arrachée des Pays-Bas espagnols et devint française dès 1678 3 . C’est dans ce territoire encore occupé par des forces armées que naquit, six ans plus tard, le fils du carreleur Jean Philippe Watteau. Promis selon la tradition au métier paternel, le petit Jean Antoine avait pourtant un talent bien personnel pour le dessin 4 . Flairant ce don, son père eut tôt fait de le placer sous les instructions du maître Gerin, peintre officiel de la municipalité. Ainsi s’orientait le destin du jeune Watteau. Poussé par sa passion des beaux-arts, il déménagea vers 1702 à Paris, centre culturel en effervescence 5 . Au fil des années, c’est dans cette ville qu’il construisit sa carrière. Il y rencontra notamment Jean de Julienne qui devint son ami, son mécène et l’un de ses biographes 6 . Or, contrairement à son protégé, ce riche manufacturier était proche de la haute aristocratie française. Il fut même anobli en 1736 et devint la même année Chevalier de l’ordre de Saint-Michel. Profitant de sa fortune personnelle, c’est lui qui commanda en 1718 la toile passée à la postérité sous le nom de L’Embarquement pour Cythère . Dans cette reproduction de son chef-d’œuvre accepté un an auparavant à l’Académie royale, Watteau définit encore plus clairement le style dont il était devenu maître, celui de la fête galante 7 . Ce thème nouveau allait devenir l’un des emblèmes du souffle de changements qui balaya les mœurs françaises à l’époque de la Régence.

1 Félicien Machelart, « Valenciennes au temps de Watteau », dans François Moureau et Margaret Morgan Grasselli (dir.), Antoine Watteau (1684-1721) : le peintre, son temps et sa légende , Genève-Paris, Éditions Clairefontaine, 1987, p. 3. 2 C. Lewis Hind, Watteau , Londres et New-York, Frederick A. Stokes Co, 1910, p. 19. 3 Jerôme de la Gorce, « Watteau à L’Opéra », dans François Moureau et Margaret Morgan Grasselli (dir.), Antoine Watteau (1684-1721) : le peintre, son temps et sa légende , Genève-Paris, Éditions Clairefontaine, 1987, p. 11. 4 Ibid . 5 Ces deux toiles sont mises en annexe.

La galanterie et les arts

En exploitant un pareil thème, ce peintre participait au débat sur l’Amour qui s’amplifiait à son époque. En effet, il ne fut ni le seul ni le premier à l’avoir exploité dans son œuvre. Il faut remarquer que le sujet du voyage pour Cythère appartient à une tradition antérieure au Siècle des Lumières 8 . Au temps d’Henri IV, il avait déjà été exploré à travers le vocabulaire chrétien du Ballet des pèlerins d’amour . Au XVII e siècle, Corneille donna une nouvelle identité aux pèlerins de son Voyage à Cythère : il les baptisa Amour, Vertu et Devoir.

Le thème ne cessait de se répandre si bien que pendant les dernières années du Grand Siècle, il fit son apparition à l’Opéra. Sur la grande scène, les artistes présentèrent bientôt l’ Aricie à un public friand des aventures vécues par quelques couples réunis pour honorer Vénus. À l’aube de la Régence, le périple pour Cythère était devenu le conte d’actualité. Ce thème fut tant exploité qu’il fut bientôt jugé dépassé par la haute société 9 .

Mais à la Foire, la donne était différente. Les amours cythéréennes continuaient d’être applaudies après la mort du roi Louis XIV. Vers 1717, au moment où Watteau conçut son Pèlerinage pour Cythère , il assistait à des pièces de théâtre présentées dans les rues de Paris. Les troupes ambulantes y jouaient diverses œuvres telles que les Amours déguisés de Fuzelier, le Festin de Pierre d’Octave ou encore les Aventures de Cythère de Charpentier 10 . L’art bouillonnant qui entourait Watteau le poussa conséquemment à formuler sa propre vision du voyage d’amour 11 . Pour lui, comme pour un bon nombre de ses compatriotes, la fête galante n’était pas synonyme de débauche. Ce n’est pas parce

6 Robert Tomlinson, La fête galante , Watteau et Marivaux, Genève, Librairie Droz, 1981, p. 49. 7 Ibid ., p. 116-117. 8 Ibid . 9 Michael Levey, “The Real Theme of Watteau’s Embarkation for Cythera”, The Burlington Magazine , vol. 103, n o 698 (mai 1961), p. 182.

que les nobles semblaient pratiquer une sexualité relâchée que le reste de la population parisienne s’exprimait de la même manière. Par exemple, l’abbé Laurent Bordelon brosse un portrait très neutre d’une fête galante aboutissant au village d’Auteuil :

Mme d’Auteuil invita la compagnie à se promener dans son parc, et ensuite par une porte de derrière, à l’entrée du bois de Boulogne, qui est en ce lieu d’une futaie charmante et vénérable par son antiquité; après quoi elle la conduisit dans un salon où l’on avait servi un excellent ambigu. La fraîcheur des fleurs et des fruits y était mêlée au fumet des viandes les plus délicates : et sept ou huit sortes de liqueurs exquises augmentaient la disposition qu’on avait à la joie. On sortit à sept heures de ce salon pour aller de dessus une terrasse voir le soleil se coucher dans la Seine […] 12 .

Et, l’abbé Bordelon ne fut pas le seul à défendre cette perspective. Plusieurs chroniqueurs virent dans la fête galante le symbole innocent de loisirs variés 13 . Elle évoquait les plaisirs mondains de faire de longues promenades, de profiter des haltes musicales, de prendre des repas. Dans la littérature de Marivaux, elle était associée avec un idéal très moral : « l’Amour devrait avant tout reposer sur l’affectuosité » 14 . C’est dire que les mœurs étaient sujettes à réflexions et que les conclusions apportées par les acteurs de l’Ancien Régime divergeaient à bien des égards. Tous n’adhéraient pas au prosaïsme dont un groupe d’aristocrates faisait la publicité. L’Embarquement pour Cythère livrait un message qui s’inscrivait dans un mouvement de réflexions suscitant des réactions diverses.

10 Laurent Bordelon, Un magistrat du XVIIe siècle , Paris, Droz, 1938, p. 58-74. 11 François Moureau, Le goût italien dans la France Rocaille. Théâtre, musique et peinture (v. 1680-1750) , Paris, Pups, 2011, p. 209. 12 R. Tomlinson, Op. cit ., p. 73.

Guide de rédaction (Histoire) Copyright © 2023 by Anika Audet; Jennifer Dekker; Simon-Pierre Chaplain-Corriveau; et Kouky Fianu is licensed under a License Creative Commons Attribution - Pas d’utilisation commerciale 4.0 International , except where otherwise noted.

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Exemples de sujets de dissertation sur l'histoire et la mémoire

Histoire et mémoire sont des concepts qui sont intimement liés tout en étant très différents. Nous vous donnons ici 10 exemples de sujets de dissertation mêlant habilement ces deux concepts, pour préparer au mieux votre réflexion en vue des examens.

Dissertation sur l'histoire et la mémoire

Credit Photo : Unsplash Natalia Y

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Sujet 1 - Histoire et mémoire, deux concepts conciliables

Histoire et mémoire sont-elles conciliables ?

L'histoire et la mémoire sont deux choses très différentes. Pour certains historiens, antiques notamment, la mémoire n'a d'autre fonction que de raconter les faits historiques tels qu'ils se sont réellement passés, et histoire et mémoire sont donc entièrement conciliables. Thucydide, en revanche, écrit très tôt qu'histoire et mémoire sont difficiles à concilier. Pour lui, le rôle de l'historien n'est pas seulement de consigner des faits sans discernement, mais au contraire de les analyser, de les organiser, d'utiliser son esprit critique. Pour lui, l'histoire doit absolument chercher la vérité, et ne pas se contenter de raconter des témoignages.

Sujet 2 - Mémoires et rôle de l'historien

Quel est le rôle de l' Historien face à une diversité de mémoires ?

Dans la continuité du premier sujet proposé, il est intéressant de s'interroger sur le rôle de l'historien et la portée de son travail face à des mémoires toujours très diverses, pas toujours objectives, pas toujours réelles. Il sera intéressant de montrer que l'historien peut et doit s'appuyer sur des mémoires, mais qu'il ne peut en aucun cas se limiter à cet apport d'informations, sous peine de voir ses connaissances et son jugement être fortement biaisés.

Sujet 3 - Mémoire et histoire, indispensable lien

La mémoire est-elle indispensable à l'histoire ?

Il s'agit ici de s'interroger sur le caractère indispensable de la mémoire pour la construction de l'histoire. La mémoire est un critère important, mais pas suffisant pour l'histoire, qui se nourrit de nombreux autres éléments différents.

Sujet 4 - Histoire et mémoire, amants ou ennemis ?

Quels sont les points communs et les différences entre histoire et mémoire ?

Histoire et mémoire sont deux concepts théoriques qui visent à rendre compte du passé et à le relater. Néanmoins, l'histoire vise clairement à établir et à communiquer une vérité, quand la mémoire affiche clairement son côté subjectif et une moindre prise de recul que l'histoire elle-même.

Sujet 5 - Mémoire collective et Histoire

Quelles sont les limites de l'impact de la mémoire collective sur l'Histoire ?

Dans certains cas, la mémoire collective peut exercer une pression importante sur l'Histoire, jusqu'à parfois en empêcher l'objectivité et l'indépendance. Il est alors risqué de laisser la mémoire collective jouer pleinement son rôle, car dans le cas contraire elle peut envahir et polluer l'Histoire. Le rôle de l'historien, en l'espèce, est donc de prendre encore davantage de recul et de distance face à cette mémoire collective, pour limiter son impact et son rôle et s'assurer de son objectivité autant que possible.

Sujet 6 - La mémoire suffit-elle à l'historien ?

(sujet de BAC 2000 en philosophie, section L)

La mémoire n'est qu'une partie et qu'une étape du travail de l'historien, qui ne peut et ne doit absolument pas se contenter de se souvenir. Bien au-delà de ça, il doit analyser, critiquer, construire, trier les informations. Néanmoins, il doit exercer de toutes ses forces un devoir de mémoire qui est absolument incontournable.

Sujet 7 - Histoire et Mémoire, la grande confusion

Histoire et mémoire tendent-elles de plus en plus à se confondre ?

Peut-on réellement dire que l'histoire et la mémoire tendent de plus en plus à se confondre ? Avec l'essor des réseaux sociaux, les communications en direct, il semblerait que dès qu'un évènement se produit, il marque l'histoire et la mémoire collective. Néanmoins, ce phénomène est-il nouveau ou existait-il déjà, bien avant le développement des nouvelles technologies ? Quel est leur rôle dans cette sorte de confusion entre histoire et mémoire ?

Sujet 8 - L'histoire de la mémoire

Étudier la mémoire revient à étudier comment et pourquoi, au fil du temps, la mémoire s'est imposée comme un véritable objet d'histoire, notamment sous l'impulsion de Pierre Nora .

Quel a été le rôle de Pierre Nora dans l'avènement de la mémoire en tant qu'objet d'histoire ?

Il sera intéressant ici d'étudier quelles étaient les relations entre histoire et mémoire avant Pierre Nora, puis de détailler ses écrits et ses contributions, et comment ils ont fait changer les choses.

Sujet 9 - Histoire et mémoire

Le défi mémoriel en France, entre histoire de la mémoire et mémoire de l'histoire

Il sera intéressant ici d'étudier ces combinaisons entre ces deux termes clés, pour voir quelles sont les différences et comment leurs interconnexions parviennent à des résultats hautement différents.

Sujet 10 - Histoire et mémoire, passé et présent

Histoire et mémoire sont fortement liées, mais néanmoins bien différentes. Il est passionnant de réaliser que la mémoire est indispensable pour construire le présent, alors que l'histoire est indispensable pour comprendre le passé, et que toutes deux sont absolument indispensables à la fois ensemble et séparément.

Les termes histoire et mémoire sont des concepts très larges, très généraux, qui recouvrent un éventail très vaste de définition et de termes à leur tour. Les combiner est passionnant, et conduit à prendre conscience que les deux sont absolument connectés et difficile à considérer de façon complètement séparée.

Sources : Collectif Histoire et Mémoire, France examen, Le Figaro

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La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ?

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Introduction

Nous vivons dans un temps qui attache une grande importance à l’enseignement de l'histoire. Il nous semble en effet que l’histoire est une discipline indispensable à la formation des citoyens dans l'Etat. Les historiens nous rappelle toute l'importance du devoir de mémoire à l'égard de ce passé barbare que nous ayons traversé. Garder mémoire en n’oubliant pas le passé, c’est demeurer vigilant et être capable de déceler ce qui dans notre temps risquerait de s’avérer une répétition sinistre du passé. Il paraît donc important de donner à l’enseignement de l'histoire une place de premier plan, afin que les générations à venir ne demeurent pas aveugles au présent ; l’enseignement de l’histoire tend en effet à montrer que le présent n'existe que parce qu'il a été fait par un passé.

Pourtant, ce consensus autour de la valeur de l’histoire ne suffit pas à évacuer des doutes et des critiques. Vouer un culte au passé, surenchérir sans cesse sur la mémoire, c’est aussi risquer d'alourdir le présent d'un poids écrasant et irrévocable. Dans la conscience des peuples, il est aussi vital que l’on soit capable de laisser le passé là où il est, pour créer un monde nouveau, en donnant au présent toutes ses chances, sans une sempiternelle référence au passé. Pour créer, il faut pouvoir oublier ce qui doit l’être. Or la tendance à l’historicisme tend au contraire à déprécier toute initiative et à lester le présent de toutes les comparaisons. L’histoire fait de nous des tard venus, des avortons malhabiles d’un passé toujours plus glorieux que notre présent médiocre et vide. Quel rôle joue la mémoire et l'oubli dans l'histoire ?

I. Vocation de l’histoire et devoir de mémoire

Les premiers historiens grecs enseignaient déjà que la tâche de l’historien est de construire une mémoire inaltérable contre les méfaits du temps et l’usure de l’oubli. Mais ils pensaient surtout qu’un peuple doit conserver l’héritage, de ce que le passé lui a légué de plus glorieux, de plus inspirant pour les générations à venir. L’histoire est apologétique, elle est écrite pour que soit offerte à la vénération des hommes une grandeur qu’ils puissent admirer.

Les historiens contemporains modifient cette perspective, car il y a non seulement mémoire de ce qui mémorable, mais surtout devoir de mémoire à l’égard de ce qui est loin d’être glorieux. La nuance est subtile. Si, à la limite, la mémoire maintient seulement ce qui a été, elle ne dicte pas d’impératif. Elle n’en contient pas. Cependant, les hommes qui se tournent vers la mémoire ne peuvent le faire sans y introduire un jugement moral, donc sans y situer un devoir-être. Il faut noter qu’en français, le mot devoir vient du verbe latin debere, de debeo, qui implique la dette. A l’égard du passé, nous avons une dette, au sens d’un travail à faire, comme le devoir de l’écolier qui est à remettre. Les survivants de Buchenwald et d’Auschwitz ont un devoir à l’égard de ceux qui y sont morts dans des conditions effroyables, parce le seul fait qu’ils en ont survécu. De même, sous avons une dette à l’égard de ceux qui ont connu l’abomination et cette dette implique de ne pas les oublier et de ne pas oublier ce qui s’est passé. Mais la reconnaissance de la dette à l’égard du passé passe-t-elle par une restitution exacte des faits ou plutôt par la puissance du témoignage ? L’injonction du devoir de mémoire est-elle du même ordre que l’impératif du travail de mémoire historique ?

Le passé historique n’est pas une image d’Epinal, ou un monument d’une grandeur disparue. Il n’est pas seulement une inscription neutre et légère dans les registres de la mémoire, il est un poids lourd, le poids de la souffrance de ceux qui ont subit des sévices et ont été offensé dans leur humanité même, au point de ne plus pouvoir oublier. Dans Les naufragés et les rescapés Primo Lévi écrit : "Il faut encore une fois constater, avec tristesse, que l'offense est inguérissable; elle se prolonge dans le temps, et les Erinyes, auxquelles nous devons bien croire, ne tourmentent pas seulement le bourreau (si même elles le tourmentent, aidées ou non par le châtiment humain) mais perpétuent son oeuvre en refusant la paix à celui qu'il a torturé". Le passé nous poursuit, parce qu’il poursuit ceux qui y ont été mêlé. L’horreur des camps de concentration nous place devant l’abîme du mal. Ce qui est terrible, c’est d’entrevoir, dans la leçon de l’histoire, que l’être humain est capable d’une négation radicale, capable de conduire le meurtre de manière systématique et d’entrer dans un nihilisme radical. Primo Lévi écrit : "Que chacun est le Caïn de son frère, que chacun de nous (mais cette fois, je dis nous dans un sens très large et même universel) a supplanté son prochain et vit à sa place, c'est une supposition, mais elle ronge; elle s'est nichée profondément en toi, comme un ver, on ne la voit pas de l'extérieur, mais elle ronge et crie". L’horreur que dévoile Primo Lévi, c’est de devoir porter comme un stigmate la perte de confiance définitive dans l’humanité. "Qui a été torturé reste torturé (...); qui a subi le supplice ne pourra jamais vivre dans son milieu naturel, l'abomination de l'anéantissement ne s'éteint jamais. La confiance dans l'humanité, déjà entamée dès la première gifle reçue, puis démolie par la torture, ne se réacquiert plus".

Ce qui accable Primo Lévi, pour l’avoir vécu dans sa chair, c’est ce fardeau, et cette lourde pensée que ceux qui sont sortis des camps de concentration vivants, vivent à la place de tous ceux qui y sont morts. Coupable d’avoir survécu en un sens, quand tant d’autres sont morts. Cette culpabilité de celui qui a survécu est une torture. Le désespoir, la honte, la culpabilité rongent le survivant. Même si intellectuellement on peut dire que le passé est passé, rien ne peut ressusciter ceux qui sont morts dans des conditions atroces. Primo Lévi n’a survécu que pour tenter de comprendre et de témoigner, mais justement, il sent bien que le témoignage ne suffit pas, car la mémoire elle-même ne peut contenir l’horreur. Il y a une limite qui touche à l’indicible, comme lorsque nous disons que nous parlons d’une horreur sans nom. Tout ce que l’on peut dire semble se contenir dans une représentation qui reste comme en dehors des faits et tout témoignage demeure une reconstruction. C’est de cet échec douloureux dont parle Primo Lévi, car la vérité sur la Shoah n'est pas dicible, parce qu’il est impossible de témoigner : les « vrais témoins » ne sont plus de ce monde et sont morts dans les camps.

Mais le témoignage est pourtant essentiel en tant que témoignage. Et c’est en effet là que l’inscription de l’homme dans l’Histoire trouve tout son pathétique. Dans L’écriture ou la vie, Jorge Semprun raconte ce moment où les soldats sont arrivés pour délivrer le camp et l’état d’esprit dans lequel il se trouvait devant leurs regards effarés. La déchéance était telle que ses compagnons et lui ne pouvaient même plus rêver, non pas seulement de rêver d’une libération, mais de rêver tout court. « Aucun d’entre nous, jamais n’aurait osé faire ce rêve. Aucun d’assez vivant encore pour rêver, pour se hasarder à imaginer un avenir… Survivre, simplement, même démuni, diminué, défait, aurait été déjà un rêve un peu fou ».

Le plus étrange, c’est qu’alors, devant les soldats terrifiés par ce qu’ils découvraient, Semprun évoque la certitude la mort est déjà derrière lui. Non pas la mort biologique, mais la mort phénoménologique , mort vécue au sein de la conscience, dans les abîmes de la négation. « Une idée m’est venue, soudain… - la sensation, en tout cas, soudaine, très forte, de ne pas avoir échappé à la mort, mais de l’avoir traversée. D’avoir été, plutôt, traversé par elle. De l’avoir vécu en quelque sorte. D’en être revenu comme on revient d’un voyage qui vous a transformé : transfiguré, peut être.

… je n’avais pas vraiment survécu à la mort, je ne l’avais pas évitée. Je n’y avais pas échappé. Je l’avais parcourue, plutôt, d’un bout à l’autre. J’en avais parcouru les chemins… j’étais un revenant, en somme.

Cela fait toujours peur, les revenants ».

Quand on été au fond de l’horreur, quand on a été au fond de la négation de la mort dans le tréfonds de la vie, et il n’est plus possible d’aller plus loin. D’où ce texte surprenant : « peut être étais-je immortel, désormais. En sursis illimité… Je n’ai pas seulement sûr d’être vivant, j’étais convaincu d’être immortel. Hors d’atteinte en tout cas. Tout était arrivé, rien ne pouvait plus me survenir. Rien d’autre que la vie pour y mordre à pleine dents ».

Semprun est moins radical que Primo Lévi sur les possibilités du témoignage historique, car les ressources poétiques de la parole sont immenses. Il y a bien un doute « sur la possibilité de raconter. Non pas que l’expérience vécue soit indicible. Elle a été invivable,, ce qui est autre chose, on le comprendra aisément. Autre chose qui ne concerne pas la forme d’un récit possible, mas sa substance. Non pas son articulation, mais sa densité. Ne parviendront à cette substance, à cette densité transparente que ceux qui sauront faire de leur témoignage un objet artistique, un espace de création. Ou de recréation. Seul l’artifice d’un récit maîtrisé parviendra à transmettre partiellement la vérité du témoignage. Mais ceci n’a rien d’exceptionnel : il en arrive ainsi de toutes les grandes expériences historiques ». Le paradoxe ici, c’est de convoquer l’artifice pour rendre le réel. Il s’agit bel et bien de la puissance de l’écriture et de son aptitude à restituer la tonalité affective de l’expérience. Aussi, argumenter en prétextant l’indicible est pour Semprun un faux-fuyant.

« On peut toujours tout dire en somme. L’ineffable dont on nous rebattra les oreilles n’est qu’un alibi. Ou signe de paresse. On peut toujours tout dire. Le langage contient tout. On peut dire l’amour le plus fou, la plus terrible cruauté. On peut nommer le mal, son goût de pavot, ses bonheurs délétères. On peut dire Dieu et ce n’est pas peu dire. On peut dire la rose et la rosée, l’espace d’un matin. On peut dire la tendresse, l’océan tutélaire de la bonté ».

Le récit d’un témoin peut-il être qualifié de travail historique ? Certainement pas au sens du positivisme historique de Langlois et Seignobos. Pour les positivistes, l’historien est sensé s’effacer en tant que subjectivité devant des « faits ». Il doit faire œuvre « objective » et se gardant de trop d’interprétation. Or le témoignage d’un récit n’est pas « objectif », il est un réinvestissement de la subjectivité historique par elle-même. Ce n’est pas exactement l’histoire telle qu’elle figure dans les manuels, une histoire qui serait sensée délivrer des « explications » du passé. Que la forme du récit soit redevable de la littérature n’est certainement pas un obstacle au travail de compréhension du passé. La méprise viendrait plutôt de l’idéal d’objectivité en histoire qui prétendrait pouvoir faire abstraction de la dimension vécue pour s’en tenir à des « faits ». Que sont les faits, si on les dépouille de la dimension consciente de celui qui les a vécu ? Rien. Si nous avons besoin du témoignage en histoire, ce n’est pas seulement pour son objectivité, mais pour sa subjectivité même, car c’est au sein de la subjectivité et par la subjectivité que le pont peut se construire entre le passé et le présent. Il y a des témoignages dont la résonance restera universelle, parce qu’ils nous permettent de comprendre et de partager. Ce sont ces témoignages vivants qui donnent à l’histoire une valeur réelle de culture.

Autre exemple. Dans les deux volumes de sa correspondance, les Lettres d’un insoumis, Satprem ne donne que très peu d’éléments sur son expérience des camps de concentration. Il a brûlé les quatorze cahiers depuis la sortie des camps. Il y a cependant au début ce passage très épuré, très pudique, d’une lettre de sa sœur aînée sur son retour dont le silence est éloquent: « il est entré dans la salle à manger. Il fallait le faire asseoir, il était épuisé, squelettique. Il n’y avait que ses yeux, ça oui, il y avait ses yeux. Il nous a tous regardés. Vous êtes tous beaux, disait-il. Il a caressé la petite tête blonde de Babeth, car elle semblait avoir un peu peur ». Plus loin, un feuillet sauvé du journal dit ceci : « … de ma vie dans cette impitoyable expérience de l’échec total que fut pour moi le camp de concentration.

Le camp… cet effondrement apocalyptique, comme un bouleversement géologique où j’ai sombré, ou tout a sombré et la foi que je pouvais avoir en ma propre valeur et celle que j’avais dans les autres. Grand lessivage, table rase. Qu’ai-je fait depuis cette ‘libération’ sinon de tenter follement, à mes propres yeux, de venger cet échec de l’Homme et de réhabiliter les autres, en allant plus loin, encore plus loin, en me poussant à bout, à cette pointe de l’être où l’échec total doit être aussi terrible que la victoire doit être éclatante ».

Satprem trouve dans l’expérience des camps l’échec radical de l’humain. Et c’est le sens de son témoignage comme expérience limite. Peser contre soi une telle expérience ne peut nous laisser indifférent. C’est la force de ces témoignages qui touche les étudiants en histoire, plus que le récit exact des événements. On fait plus pour le devoir de mémoire en confrontant l’étudiant à des témoins d’un drame historique, qu’en fournissant une analyse objective des faits, car le témoignage a une résonance vivante. Il parle directement d’une vie à une autre dans le pathétique par lequel la vie justement s’éprouve bien au-delà des frontières de l’expérience individuelle, pour rejoindre l’expérience historique. Après tout, les historiens disent eux-mêmes que le travail historique est œuvre de sympathie de la part de l’historien à l’égard des hommes du passé. Prendre avec soi les valeurs des hommes du passé explique Henri Irénée Marrou. N’est-ce pas cette sympathie auquel nous ouvre le témoignage direct ?

Or, justement, ce que rappellent les historiens eux-mêmes, c’est que l’injonction morale du devoir de mémoire, ne doit pas pour autant oblitérer le travail de mémoire. L’histoire est là pour élaborer une connaissance, pas pour faire de la morale. Il est nécessaire de confronter les sources et les documents, de travailler les hypothèses, afin d’éviter que s’installe une sorte de prêt à penser dogmatique. Or la récupération sociologique du devoir de mémoire est un phénomène patent. C’est une façon pour une communauté culturelle de marquer sa spécificité, de rappeler son existence, de demander une reconnaissance, d’exiger une réparation. La revendication identitaire a tôt fait de prendre le pas sur le devoir de mémoire, en délaissant l’empreinte pathétique universelle de l’expérience humaine, pour une lutte conflictuelle particulière de reconnaissance face à d’autres identités. Malheureusement, la référence obligée du devoir de mémoire est toujours référence à une mémoire traumatisée. Elle vise les victimes de la déportation, la Shoah, les sévices de la guerre d’Algérie, le génocide arménien, le génocide du Rwanda etc. On pourrait y voir une forme de compassion, mais l’oubli est le plus souvent directement perçu en fait comme une menace, ou une atteinte à une identité culturelle. En ce cas, le ressassement de la mémoire ne fait qu’exprimer une inquiétude identitaire, la mémoire réassurée dans les commémorations, n’est là que pour ressouder une communauté et lui permettre de lutter contre l’oubli de son identité. « Vous ne devez pas oublier les déportés, les juifs, les arméniens, les tutsis, les harkis, etc. ».

Mais est-ce bien là le rôle de l’histoire ? Le propre du travail historique n’est-il pas avant tout de mettre à distance le passé ? La vocation de l’histoire n’est-elle pas plutôt d’effectuer une sorte de catharsis collective pour délivrer un peuple de ses souffrances passées ? Rouvrir, au nom du devoir de mémoire, les plaies du passé à chaque commémoration, n’est-ce pas se priver des bénéfices de la reconstruction par l’oubli ?

II. Mauvaise conscience historique et utilité de l’histoire

Dans Regards sur le monde actuel, Paul Valéry traduit, dans une boutade restée célèbre, une exaspération à l’égard de la prétendue valeur de l’histoire: « L'histoire est le produit le plus dangereux que la chimie de l'intellectuel ait élaboré. Il fait rêver, il enivre les peuples, leur engendre de faux souvenirs, exagère leurs réflexes, entretient leurs vieilles plaies, les tourmente dans leur repos, les conduit au délire des grandeurs ou à celui de la persécution et rend les nations amères, superbes, insupportables et vaines. L'histoire justifie ce que l'on veut, n'enseigne rigoureusement rien, car elle contient des exemples de tout et donne des exemples de tout ».

1) La prétention, souvent affichée aujourd’hui, à nous faire croire que l’histoire délivre une sorte de sagesse que l’on devrait inculquer aux jeunes générations est un mythe sociologique. L’histoire n’est pas une sagesse, mais un savoir dans lequel la pensée peut puiser ce qu’elle veut pour fabriquer du mythe. La pensée, qu’elle soit inspirée par la sagesse, ou ivre des oracles de la folie, peut tirer de l’histoire ce qui lui plaît. L’argumentation que l’on tire de l’histoire ne prouve rien, elle est toujours passablement rhétorique, car on trouverait aussi aisément dans l’histoire de quoi prouver le contraire. Il suffit de chercher des exemples. On a vu récemment les auteurs d’un manuel du suicide bourrer leur ouvrage de références historiques. Ils ont été chercher ce qui servait leur propos. Citer abondamment des exemples de l’histoire est une forme simpliste de persuasion, qui est, bien sûr, socialement très efficace mais qui supplante aisément la justification en raison. L’histoire est un redoutable instrument de justification, cela d’autant plus qu’elle donne l’apparence d’une démonstration, tout en dissimulant l’argumentation de fond de celui qui s’en sert derrière des faits historiques avérés.

Tant de livres emploient la formule « l’histoire nous enseigne que » ! Mais ouvrirons nous enfin les yeux sur ce poncif ? Cette formule est dépourvue de sens. Ce n’est pas l’histoire qui enseigne, on se sert de l’histoire pour enseigner, ce qui est tout à fait autre chose. Cette formule « l’histoire enseigne que » fait passer l’historien pour une sorte de sage érudit dont la bouche délivrerait ces paroles de Vérité que les peuples attendent, comme les disciples écoutaient les Sermons de Jésus. Il est tant de cesser de fantasmer sur la prétendue sagesse de l’histoire. Connaissant les immenses lacunes de l’histoire, le caractère subjectif de toute démarche historique, nous ferions bien mieux de rester plus modestes sur les ambitions de l’histoire et sur sa prétention à délivrer des leçons. Et pourtant, ce recours est tellement fréquent. Aujourd’hui, qui va-t-on convoquer quand il s’agit de trouver des réponses, quand précisément notre vie est devenue tellement confuse et chaotique, quand nous manquons cruellement de sagesse ? Et bien on fait un débat avec des journalistes en allant chercher des historiens !

De plus, la référence à l’histoire mobilise le registre de l’affect collectif et stimule une réactivité latente, dans le sens d’une répulsion sommaire, en réifiant le concept de l’ennemi (héréditaire !). Le souvenir amer de la défaite de 1918 pèsera de tout son poids dans la décision allemande de la guerre de 1939. On ne peut que penser : si les allemands avaient pu oublier tout ce que l’histoire leur fournissait de ressentiment ! On aurait déraciné une de ces mauvaises raisons souterraines qui ont provoqué la seconde guerre mondiale. De la même manière, il y a eu dans la conscience collective de la jeunesse allemande qui a suivi la seconde guerre un poids psychologique très important. Une culpabilité sourde d’avoir eu souvent un père, un grand-père, compromis dans le nazisme. Poids de la mauvaise conscience historique. Ce poids est là, il génère des non-dits, une honte qui est imposée par l’histoire. L’histoire ne laisse pas la conscience au repos, elle lui porte le tourment et la mauvaise conscience. Elle donne à profusion des raisons de se battre et des motifs de se venger. Israéliens et palestiniens en payent le prix chaque jour.

L’adulation du passé dans l’histoire pourrait corriger le ressentiment, en offrant à la conscience d’un peuple une image plus haute et un idéal ; mais justement, ce serait aussi employer directement l’histoire à des fins d’endoctrinement idéologique. C’est tellement vrai que tous les tyrans de l’histoire se sont employés à tour de bras à montrer que leurs visées politiques étaient le prolongement d’une gloire passée. Les politiciens ont toujours été adeptes de la citation historique et de la vénération de l’argument d’autorité fondé sur l’histoire. Que faisait Mussolini, sinon rappeler la gloire de la Rome antique pour exalter les italiens à recouvrer leur grandeur passée ? Napoléon justifiait ses conquêtes à partir de l’héritage de la révolution française. On a vu Saddam Hussein invoquer l’histoire de l’Iraq ancien pour justifier l’invasion du Koweït. Y a-t-il jamais eu une seule guerre qui n’ait pas été justifiée, sanctifiée par l’histoire ? C’est un recours constant dans les conflits armés, que de tirer parti d’arguments historiques. Comme le montre très bien Paul Valéry, c’est l’identité nationaliste qui est nourrie par l’histoire et c’est pour défendre la nation que l’on part en guerre. Qu’est-ce qui assure la croyance dans l’identité nationale ? Le concept d’identité culturelle. Et quelle forme de savoir faut-il mobiliser en premier lieu pour réassurer l’identité culturelle ? L’histoire. Non sans des arrangements dans l’interprétation, non sans des glissements apologétiques, mais de toute manière, c’est bien à l’histoire que l’on emprunte. L’identité nationale ne va jamais de soi. Elle est un concept (peut être un mythe) dont la validité doit être argumentée, et bien sûr, c’est à l’histoire que l’on aura recours pour obtenir toutes les justifications nécessaires. Ce qui est commode, c’est que l’histoire peut redorer n’importe quel blason et accréditer toutes les thèses. Un peuple ne peut pas s’empêcher de se reconnaître dans le passé qu’on lui présente, car l’opinion est toujours sensible à l’argument de l’histoire. il flatte l’animal dans le sens du poil. Seulement, toute adhésion à une image du passé est mensongère, car le passé n’est pas le présent. L’Italie de 1940 n’est pas la Rome antique. Le passé glorieux ne dit rien sur le présent, il tend plutôt à le dissimuler sous le voile de l’illusion. Le passé par définition n’est plus et tout jugement qui prétend y fonder la réalité falsifie la présence même du présent, c'est-à-dire propose une illusion de présent en lieu et place d’une réalité qu’il faudrait regarder directement et droit dans les yeux. La lucidité n’implique-t-elle justement de ne pas introduire le détour par le temps ?

Valéry en rajoute dans Mauvaises pensées et autres : "Les peuples heureux n'ont pas d'histoire. D'où s'infère que la suppression de l'histoire ferait les peuples plus heureux. Le moindre regard sur les événements de ce monde retrouve cette même conclusion. L'oubli est le bienfait que veut corrompre l'histoire. Rien dans l'histoire n'est pour enseigner aux humains la possibilité de vivre en paix. L'enseignement contraire s'en dégage, - et se fait croire. » Nous aimons tellement le spectaculaire, que nous privilégions dans l’histoire le drame et la catastrophe, la guerre et le conflit. Quoi de plus anti-médiatique que la paix ? Que nous importe les images intemporelles d’un peuple qui vit en paix ? Nous préférons les images historiques : le choc des massacres et des tueries, remplissent mieux l’actualité et nous tirent un peu de notre somnolence en lui donnant l’attrait de la variété. Le goût palpitant de l’aventure historique. Il n’y a pas d’histoire de la paix. La paix ne participe pas du temps.

2) Difficile donc sur cette question de faire l’impasse sur les critiques de Nietzsche dans les Considérations inactuelles, critiques qui mettent justement l’accent sur la nécessité de l’oubli.

Nietzsche commence comparer la condition de l’animal et celle de l’homme, qualifiant la première de non-historique, et la seconde d’historique. L’animal en effet vit attaché au piquet du moment dans un présent végétatif sans projet et sans but ; rivé au besoin, il oublie le passé au fur et à mesure. A l’inverse, l’homme reste accroché au passé et ne peut se résoudre à oublier ; l’image du passé le hante, avec son poids de souffrance et de dépit, comme s’il était condamné à l’insomnie et obligé de ruminer sans cesse les images de sa mémoire. La seule représentation qu’il puisse tirer du temps psychologique, c’est l’idée que l’homme est « un imparfait à jamais imperfectible ». Or la Vie exige l’oubli comme condition même de sa régénération et de son affirmation. La remarque cinglante tombe donc très vite dans le texte : « il y a un degré d’insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit à l’être vivant et finit par l’anéantir, qu’il s’agisse d’un homme, d’un peuple, ou d’une civilisation ». Ce « degré » traduit, non la négation radicale du sens historique, mais plutôt la pathologie du sens historique. Quand la Vie ne sait plus regarder vers l’avenir, quand, selon une remarque de Paul Valéry, on entre dans l’avenir à reculons, quand la vie ne sait plus que se retourner vers le passé pour le macérer sans fin, c’est qu’elle a perdu sa puissance de créer, c’est qu’elle est travaillée par la négation. Aussi est-il indispensable de « déterminer ce degré et, par celui-ci, les limites où le passé doit être oublié sous peine de devenir le fossoyeur du présent ». La Vie n’est vivante que lorsqu’elle possède une force plastique, capable de refondre le passé dans un nouveau présent, quand elle possède l’aptitude à cicatriser ses plaies et à refaire ses forces vives. Il est évident que cette force plastique n’est pas identique chez tous les hommes, ni chez tous les peuples. D’où vient que parfois un homme, un peuple, qui rencontrent une seule petite injustice, finit par en périr, « comme si tout leur sang s’écoulait par une petite blessure ». A l’inverse, on voit des hommes et des peuples traverser des épreuves épouvantables et pourtant se reconstruire, retrouver une force nouvelle, là ou d’autres aurait été vaincu par ces coups du sort. La Force plastique de la Vie est intemporelle, non-historique, mais l’existence de l’homme vivant est temporelle et historique. Il est essentiel de comprendre que la croisée de l’humain unit l’un et l’autre inséparablement dans une subtile combinatoire qui détermine justement une relation saine avec la vie ou une relation pathologique. « Le point de vue historique aussi bien que le point de vue non-historique sont nécessaires à la santé d’un individu, d’un peuple et d’une civilisation ».

Quand Nietzsche parle ici de point de vue, il faut se garder de l’erreur qui consisterait à l’interpréter en des termes purement représentatifs, dans la position d’un penseur spéculatif qui jugerait de l’extérieur le sens de l’Histoire. Le point de vue sur le temps est immanent à la conscience elle-même et ne saurait en être détaché. La manière dont nous pensons le rapport au temps est inséparable de notre manière de vivre, parce que c’est la conscience elle-même qui pose le temps dans lequel elle vit. Ayant au préalable posé le temps, la conscience nécessairement se donne un horizon temporel. Mais ce qui est remarquable, c’est que nécessairement, l’horizon temporel présuppose simultanément une ouverture au non-historique. Il est caractéristique que dans l’attitude naturelle, la dimension non-historique de la Vie soit perdue de vue, recouverte, par la représentation historique. Et pourtant, il est indispensable d’en comprendre l’accès. Comment ? Nietzsche écrit que « ce qui est non-historique ressemble à une atmosphère ambiante, où seule peut s’engendrer la vie ». La formule « atmosphère ambiante » est floue, mais en un sens admirablement bien choisie. Dans la situation d’expérience où je suis placé, il y a en effet d’abord la présence, le présent non-historique et il est par essence même par encore tracé des directions de la pensée. Cependant, le propre de la pensée, c’est aussitôt de circonscrire le non-historique « en pensant, en repensant, en comparant, en séparant et en réunissant », pour le restreindre ; de sorte que ce qu’elle a alors en vue, c’est le pensé, le repensé, le comparé qui est mesuré par le temps psychologique et donc historique. Et pourtant, qui ne remarquera que ce qui enflamme un être humain d’une vraie Passion n’a jamais sa provenance dans cet engendrement second du temps par la pensée. Le lieu de toutes les origines, ce n’est pas le temps psychologique, ce n’est pas la conscience intentionnelle, mais la Vie elle-même et ses aspirations intemporelles.

« Nul artiste ne réalisera son œuvre, nul général sa victoire, nul peuple sa liberté, sans les avoir désirées et y avoir aspiré préalablement dans une semblable condition non historique ». Ce qui veut dire que toute création gît d’abord au sein de la vie elle-même en-deçà du temps, dans l’Inconnu. Nietzsche a cette formule géniale pour décrire l’Acte : « celui qui agit, selon l’expression de Goethe, est toujours sans conscience, il est aussi toujours dépourvu de science ». En vertu de quoi ? La réponse fuse plus loin : en vertu de l’amour, les meilleures actions se font dans un débordement d’amour. Elle sont le jaillissement même à sa source intemporelle, supra-historique, là même où tout commencement est près de soi, immanent à la Vie. Or, « si quelqu’un était capable de se placer dans l’atmosphère non historique, pour flairer et comprendre les nombreux cas de grands événements historiques qui ont pris naissance, il serait peut être à même, en tant qu’être connaissant, de s’élever à un point de vue supra-historique ». Ce talent est précisément celui d’un visionnaire. Ce que Nietzsche écrit ici, c’est exactement ce qui pourrait qualifier l’œuvre de Sri Aurobindo. C’est exactement dans cet esprit qu’il faut aborder Le cycle humain et L’idéal de l’unité humaine. Le paradoxe de cette conscience nouvelle, c’est que d’un côté « celui qui s’y placerait ne pourrait plus éprouver aucune tentation de continuer à vivre et à participer de l’histoire », il « serait guéri de la tendance à prendre dorénavant l’histoire démesurément au sérieux », mais que simultanément, il percevrait que tout ce qui se manifeste dans l’Histoire se prépare en-deçà de l’Histoire au sein de la Vie elle-même.

Pour les autres, pour la grande majorité des hommes, il en est autrement, car la déréliction naturelle dans le temps a un empire si écrasant que pour eux, l’histoire est le démiurge de la réalité. Ceux-là sont les premiers à espérer, ceux-là sont les premiers à croire que les vingt prochaines années seront meilleures. « Ces hommes historiques s’imaginent que le sens de la vie leur apparaîtra à mesure qu’ils apercevront le développement de celle-ci ; ils regardent en arrière pour comprendre le présent, par la contemplation du passé, pour apprendre à désirer l’avenir avec plus de violence ». Ceux sont ces hommes qui ont inventé le mythe du progrès. Ne nous leurrons pas. « Il se peut que notre appréciation du développement historique ne soit qu’un préjugé occidental ». Et cependant, Nietzsche passe outre ; car ce qui lui importe avant tout, c’est « que nous apprenions toujours mieux à faire de l’histoire en vue de la vie ! » et non pas contre. Pour examiner le fond du problème, il faudrait en effet poser radicalement la question de la nature linéaire ou circulaire du temps. Une telle remise en cause modifie la perspective de la valeur de l’histoire de l’historien et il vaut mieux laisser la question en suspend, pour se tenir dans les limites très relatives du savoir historique dans sa relation avec la vie. Il y a chez Nietzsche une perspective thérapeutique et pas du tout épistémologique. Il faut concéder par avance que l’histoire « ne pourra et ne devra jamais être une science pure, telle que l’est, par exemple, la mathématique ». Mais là n’est pas son intérêt, contrairement à ce que pouvait croire les historiens positivistes. La vocation de l’histoire est ailleurs, dans la relation que la vie entretient avec elle-même. « La question de savoir jusqu’à quel point la vie a besoin,… des services de l’histoire, c’est là un des problèmes les plus élevés, … car il s’agit de la santé d’un homme, d’un peuple, d’une civilisation ». Mais comment donc démontrer la proposition: « l’excès d’études historiques est nuisible aux vivants », sans disqualifier complètement la valeur de l’histoire ?

Pour y parvenir, Nietzsche va procéder à une distinction en trois formes d’écritures de l’histoire qu’il va relier à chaque fois à la vie, à savoir l’histoire monumentale, l’histoire antiquaire et l’histoire critique.

a) L’histoire monumentale est une histoire écrite dans un but implicite, celui de donner à voir dans le passé ce que l’homme a pu produire de plus grand et de plus admirable. Les hommes aiment retrouver dans le passé des modèles à imiter et une consolation contre la médiocrité du présent et il y a des livres d’histoire dont la fin est d’offrir à leur lecteur un ce flambeau de la grandeur des siècles passés. Se tourner vers l’histoire monumentale, c’est s’enivrer de la gloire du passée, se fortifier en contemplant ce qui est élevé, digne et dont nous pouvons légitimement être fier. Les monographies de personnages illustres mettent souvent l’accent sur ce type d’histoire. Ce sont les biographies de César, d’Alexandre ou de Napoléon, l’œuvre de Michelet sur la Révolution française ou plus près de nous du général De Gaulle, etc. Cette catégorie est bien connue des libraires et elle rejoint assez vite un genre très en vogue, le roman historique. Dans ses écrits, ce type d’histoire érige « des monument dignes d’être imités » Et comme elle tend à faire abstraction des causes, il faut plutôt y voir une « collection d’effets en soi, c’est-à-dire d’événements qui, pour tous temps, pourrons faire de l’effet ». A titre d’exemple, Nietzsche dit : « ce que l’on célèbre dans les fêtes populaires, aux anniversaires religieux ou militaires, c’est en somme de ces ‘effets en soi’ ».

Ce type d’histoire ne manque pas d’ambiguïtés. Elle tend à faire des personnages historiques des héros mythiques, nimbés d’une aura de merveilleux, dont le caractère artificiel choquera toujours les esprits soucieux d’un regard lucide sur le passé. Elle tend à généraliser ce qui ne peut pas l’être et surtout à enflammer les esprits idéalistes. « L’histoire monumentale trompe par les analogies. Par de séduisantes assimilations, elle pousse l’homme courageux à des entreprises téméraires, l’enthousiaste au fanatisme. Et l’on imagine cette façon d’histoire entre les mains de génies égoïstes, de fanatiques malfaisants, des empires seront détruits, des princes assassinés, des guerres et des révolutions fomentées ».

b) L’histoire antiquaire est d’ambition nettement plus modeste. Elle vient de cette fidélité à soi de la vie qui conserve et vénère. L’histoire antiquaire cultive une piété à l’égard du passé, un souci de payer sa dette de reconnaissance à l’égard des hommes d’autrefois en sacralisant la tradition. Son mot d’ordre est la sauvegarde du patrimoine, mais dans un sens assez curieux, reliquaire. Celui de la vénération à l’égard de la chose passée : le soc de charrue, la roue, le pot de terre, la robe de mousseline, la tapisserie, le petit mobilier etc. « Ce qui est petit ; restreint, vieilli, prêt à tomber en poussière, tient son caractère de dignité, d’intangibilité du fait que l’âme conservatrice et vénératrice de l’homme antiquaire s’y transporte et y élit domicile ». D’un tel principe, nous pourrions presque déduire logiquement l’existence du marché de l’antiquité (les antiquaires), de tous les musées (avec leur conservateur) et du ministère de la culture (et son souci de sauvegarde du patrimoine culturel) ! Mais nous avons là surtout le fil conducteur de l’attrait du public pour l’histoire locale et les traditions populaires et tout le folklore des objets. Ingrédient typique du tourisme postmoderne. L’homme postmoderne, citadin déraciné de toute tradition, fait sa cure annuelle de musées et se sent un moment relié à courant vivant, un peuple, un passé qui a laissé des traces bien conservées. Il remet les pieds sur terre.

Cependant, le sens antiquaire n’a guère le souci de trier ce qui a de la valeur de ce qui n’en n’a guère, pour lui tout ce qui est légué par le passé est précieux. Il n’a pas une vue de l’histoire large et active. Il tend à mettre la culture en conserve, à la momifier. Quand cette momification du passé prend le pas sur la force puissante qui consiste à s’approprier le passé, tout en le dépassant, « on assiste alors au spectacle répugnant d’une aveugle soif de collection, d’une accumulation infatigable de tous les vestiges d’autrefois. L’homme s’enveloppe d’une atmosphère de vétusté ». Or, dans cette préservation, il y a un principe par nature assez morbide et un intérêt très limité qui manque singulièrement d’esprit.

c) L’histoire critique est celle qui convoque le passé pour l’assigner au tribunal d’un jugement sévère. Nous en avons d’excellents exemples dans les travaux des historiens contemporains. Le Livre noir du communisme en est un exemple éloquent. Tout le travail effectué aujourd’hui pour mettre à jour les compromissions du régime de Vichy, les tortures perpétrées en Algérie du temps du colonialisme français, est une histoire à charge. Nietzsche explique que cette histoire sert la vie car « pour pouvoir vivre, l’homme doit posséder la force de briser un passé et de l’anéantir… Il y parvient en traînant le passé devant la justice, en instruisant sévèrement contre lui et en le condamnant enfin ». Si ce travail n’était pas fait, nous n’aurions de vision du passé que celle de l’histoire monumentale, une vision faussée et mensongère. La puissance du négatif ici sert la vie, car elle offre une délivrance à l’égard des illusions entretenues, à l’égard du discours convenu d’une langue de bois officielle. L’histoire critique a sa nécessité pour la rupture qu’elle nous offre. « Dès lors que nous sommes les aboutissants de générations antérieures, nous sommes aussi le résultat de des erreurs de ces générations, de leurs passions, de leurs égarements et même de leurs crimes ».

Ce qui est aussi en un sens une limite, car la critique, souvent trop passionnelle, a la dent trop dure et elle est portée à aller à l’autre extrême de l’apologétique. Elle peut être injuste et excessive. Elle donne surtout l’illusion que l’époque qui prononce, dans un jugement rétrospectif sur son passé un réquisitoire, est davantage lucide que celle qui l’a précédée, alors qu’elle est soumise à d’autres illusions. - qu’elle est bien incapable de voir -.

Nous venons donc d’examiner l’utilité de l’histoire dans l’ambiguïté de sa relation avec la vie. Contrairement à ce que l’on a pu dire parfois, Paul Valéry et Nietzsche ne sont pas des ennemis déclarés de l’histoire et leurs thèses sont bien loin de conforter un révisionnisme généralisé. Il s’agit bien plutôt de remettre l’enseignement de l’histoire à sa juste place ; de ne pas lui prêter des vertus qu’il ne possède pas et surtout ne pas séparer l’histoire de la vie, ou de la Culture comme connaissance de la Vie par elle-même.

III. La place de l’histoire dans la Culture

La valeur de l’histoire est inséparable de la culture et si tant est, dans une époque aussi inculte que la nôtre, que nous devions défendre la culture et l’intelligence, il nous faut aussi nécessairement défendre la valeur de l’histoire. Dans le domaine du relatif, il est essentiel de concéder à l’histoire toute la place qu’elle mérite. Mais la valeur de l’histoire est indissociable de la vie, dans la mesure où elle peut contribuer à une expansion de conscience ou, à l’inverse, à sa propension à la restreindre.

1) Ce que je suis, en tant qu’individu, ne se comprend que dans la relation et la relation se situe à la fois dans l’espace, dans ce monde qui est mien, comme elle est aussi dans le temps, dans la configuration qui a formé ce présent qui est mien. Si je me dois de recevoir en moi toute l’histoire, ce n’est pas du tout pour une question de « devoir de mémoire », ni de même « devoir » tout court, c’est parce que je suis toute l’humanité. Je ne suis séparable de rien, ni de personne, je porte en moi toute l’Histoire, parce que je porte en moi toute l’humanité. Le véritable sens historique, c’est précisément celui de mes racines. Nietzsche emploie dans la seconde Considération intempestive la métaphore de l’arbre. Dans une époque ivre de nouveauté telle que la nôtre, l’homme postmoderne vit comme une feuille au vent, sans attaches et sans racines. Il est devenu un consommateur identique à tous les autres sur la planète, consommant le même soda, écoutant la même musique, portant les mêmes jeans, menant une existence qui a quelque chose d’artificiel, tant le sens du lien avec la terre et avec l’histoire lui échappe. Ce qui lui manque, c’est « le plaisir que l’arbre prend à ses racines, le bonheur que l’on éprouve à ne pas être nés de l’arbitraire et du hasard, mais sorti d’un passé, héritier, floraison, fruit – ce qui excuserait et justifierait même l’existence». Le mérite de l’histoire est de permettre de retrouver cette participation par laquelle je fais corps avec une culture et par là, de proche en proche, je fais corps avec toute l’humanité. Se sentir héritier, c’est éprouver ce sentiment d’avoir reçu du passé un don. La floraison de notre jeunesse donne le fruit, ce fruit qui sera notre don aux générations à venir. Il y a une inconscience dans l’absence du sens de la relation, il y a une plus haute conscience dans la conscience d’un lien et d’une relation. Nietzsche dit aussi que l’existence se voit par là, dans sa finitude même, excusée d’être ce qu’elle est. On récole les fruits que l’on a semés autrefois. Il ne faut pas s’attendre à ce que les hommes soient différents de ce passé qui les a porté jusqu’à maintenant, même quand ils disposent dans la puissance du présent des clés pour inventer un avenir différent. Tout ce que nous pouvons souhaiter, c’est que la Vie soient en eux plus forte que la fatalité de la mort que transporte un passé souvent trop lourd. Ce que nous pouvons désirer de meilleur, c’est qu’ils ne se retournent pas continuellement vers le passé, en effet « quand le sens historique ne conserve plus vie, mais qu’il la momifie, c’est alors que l’arbre se meurt».

Ne pas être écrasé par le poids du passé, ne pas ressasser le passé ne veut pas dire pour autant en être coupé, au point de ne plus savoir le conserver en soi-même et en tirer une vraie nourriture. Il faut craindre, tout à l’inverse, que dans une époque de déculturation telle que la nôtre, le sens de la participation intime avec le passé ne s’efface complètement. Paradoxe étrange : tandis que la culture universitaire tend à momifier le passé, - l’arbre se meurt - la post-culture médiatique se pose en marge de toute tradition et n’engendre qu’une « culture » de l’actuel – celle de la feuille au vent -. On répète à satiété que la jeunesse postmoderne n’a plus de repères. Elle est plongée dans un état d’égarement, parce l’égarement est la seule condition possible dans un monde fou, parce que ivre de ses propres valeurs de consommation et de plaisir. Et l’égarement peut directement s’interpréter dans la déliquescence complète des repères historiques. Ces hordes bigarrées qui hantent nos villes et nos banlieues, qui n’ont plus de souci que de survivre en marge, que savent-elles des trésors du passé ? Pas plus que le consommateur moyen boulimique de séries TV. Quand en terminale on prononce le son « ômère » dans une classe, les élèves pensent Omer, le personnage des Simpson, certainement pas à Homère, auteur de l’Iliade et de l’Odyssée. Les enseignants ne peuvent plus tabler sur connaissances historiques bien assimilées. Ils ont le sentiment qu’il faut revenir constamment à des rudiments élémentaires de culture. Et cette régression constante vers l’élémentaire retarde et recule indéfiniment la possibilité d’une réflexion globale, mûre et maîtrisée. Bref, elle limite de fait l’accès à la Culture. L’histoire garde dans notre époque un mérite essentiel, celui de pouvoir contrebalancer la dictature médiatique, le conditionnement de masse de l’actuel. Il y a nécessité de disposer d’un contrepoids efficace à l’égard de l’hypnose hallucinatoire de l’actualité dans l’orgie d’images que nous consommons aujourd’hui. Un homme conscient de son histoire, instruit du passé, sait se déprendre des séductions de l’éphémère, il marche davantage les yeux ouverts et n’est pas dupe. Il ne vit plus tête baissée dans le sillon de l’actualité, il contemple un horizon plus large. Il sait que ce dont on fait aujourd’hui beaucoup cas, sera bien peu de chose demain. L’importance absolue de l’événement du journalisme sera relativisée par le temps de l’histoire.

Une fois ces conditions admises, comprises et assimilées, l’utilité de l’histoire apparaît d’elle-même et rien n’empêche d’en faire l’apologie. Il faut cesser de présenter l’instruction dans la seule perspective de l’inculquer de force. Une véritable éducation intègre le savoir à la vie de celui qui sait, elle est une connaissance. Elle est une nourriture. Mon univers intérieur n’est en rien compromis par la possibilité de recevoir sa nourriture de la totalité du passé humain, bien au contraire, car j’en suis l’héritier. Comme le dit un historien contemporain, Henri Irénée Marrou, il est dans la nature de l’histoire d’apporter « cet enrichissement de mon univers intérieur par la reprise des valeurs culturelles récupérées dans le passé». Cela ne veut pas dire que l’intérêt de l’histoire tient à l’anecdotique, à l’exotique, aux « curiosités » qu’elle nous délivre. La petite curiosité n’est que vanité. Si étudier l’histoire, c’était seulement rechercher une sorte de dépaysement, découvrir un autre temps, où les hommes étaient comme ceci ou comme cela, avait telle ou telle organisation sociale, elle ne serait qu’une sorte de curiosité touristique par livre interposé. Pas une nourriture de l’âme. Bossuet déjà y voyait un attirail de la vanité. L’histoire servie dans le sens de la seule curiosité, nourrit un besoin d’évasion, le besoin de celui qui cherche à fuir la réalité pour s’imaginer autre et autrement.

L’histoire est là pour me permettre une découverte et une rencontre d’autrui, car elle déploie sous mon regard la panoplie infiniment variée de l’humain. Elle est un long détour par lequel l’humain se condense en un héritage immémorial. Et après tout, c’est dans cet héritage que nous puisons sans cesse. D’abord dans l’art. L’histoire délivre un trésor d’expériences esthétiques dans lequel peut puiser sans limite l’imagination artistique. Sans Vidocq, il n’y aurait pas eu le Vautrin de Balzac. Sans l’enlèvement du sénateur Clément de Ris en octobre 1880, il n’y aurait pas eu Une ténébreuse affaire. Sans la lecture enthousiaste des chroniques romaines, Stendhal n’aurait pas écrit La chartreuse de Parme.

Les anciens disaient déjà, comme Sénèque que grâce à l’Histoire, aucun siècle ne nous est interdit et que notre esprit franchit ainsi les limites de la faiblesse de la mémoire humaine. Sénèque dit ainsi que c’est par le biais de l’histoire que nous pouvons discuter avec Socrate, douter avec Carnéade, connaître la tranquillité d’Epicure, vaincre les limitations de la nature humaine avec Epictète. C’est au moyen de l’histoire que nous pouvons communier avec tout le passé et nous arracher à l’étroitesse de notre condition actuelle et au brillant mirage de l’actuel. Le plus substantiel se dépose dans les livres d’histoire, si bien que l’histoire est une nourriture de la Pensée, à condition bien sûr que l’on mette de côté le simple dilettantisme. L’histoire a un rôle formateur, non comme tyran de la pensée, mais comme une mémoire de l’ami de la vérité.

2) Mais, il y a un point surtout sur lequel mettent l’accent les historiens modernes et qui méritent notre attention. En nous délivrant des entraves de notre expérience limitée, l’histoire peut – sous certaines conditions - être un moyen un instrument de notre liberté. En effet, « la prise de conscience historique réalise une véritable catharsis, une libération de notre inconscient sociologique, un peu analogue à celle sur plan psychologique que cherche à produire la psychanalyse». L’idée est ici qu’en connaissant mieux le passé, on modifie la cause qui pèse sur soi, et la connaissance de la cause modifie l’effet. La connaissance historique libère l’homme du poids du passé. La formule peut paraître surprenante, eu égard aux analyses effectuées plus haut ; cependant, sur le plan psychologique, il existe bien une libération dans l’exposition consciente des racines inconscientes d’un trouble. Exposer veut dire donner à voir sous le regard de la lucidité, c’est-à-dire sans introduire ni condamnation, ni identification. La catharsis provoque un choc, car elle met en relation le sujet avec ce qu’il s’était dissimulé, ce qu’il avait pu refouler. Le besoin que nous éprouvons de vider les poubelles de l’histoire récente sur la scène de l’histoire critique a en effet une parenté avec la catharsis individuelle. L’inconscient collectif a lui aussi besoin d’être libéré, de voir ses nœuds internes résolus, dénoués. L’esprit veut cette libération, autant comme conscience individuelle, que comme conscience collective. Le déballage scabreux du passé, avec ses rancunes, ses ressentiments, ses accusations n’est pas gratuit. Autant en conduire le processus de manière précise, impartiale, délibérée, dans les écrits de l’histoire, plutôt que d’en laisser le soin à la vindicte populaire. Il est intéressant de noter que puisque toute histoire est une mise en rapport entre deux plans de l’humanité, le passé vécu par les hommes d’autrefois et le présent où vient s’effectuer la relecture du passé, il y a nécessairement une opération qui s’effectue sur le plan psychique. Un homme qui désire être libre se libère du poids de son passé. Un peuple qui veut être libre doit se libérer du poids de son passé. Nous savons que l’effet de catharsis est assez ambigu au théâtre ou au cinéma. Parfois le spectacle des passions risque de les renforcer au lieu de les libérer. La même ambiguïté se retrouve avec l’histoire, dans la mesure où la mémoire est libérée ou au contraire, sollicitée à l’excès dans sa réactivité.

Il y a deux formes de mémoire. Il y a le souvenir qui, quoique nous fassions, ne peut jamais être éliminé, car il est consubstantiel à l’esprit lui-même. Il y a d’autre part une mémoire traumatique qui est bien plus que le souvenir, car elle est un nœud de tension qui tend à se manifester dans des réactions émotionnelles violentes et incontrôlées. C’est d’elle que dépend l’émission des conditionnements issus du passé. Pour prendre une image, disons que l’expérience vécue en pleine conscience est comme le fait de tracer un sillon dans l’eau qui aussitôt se reforme et redevient plane. L’expérience traumatique est comme le fait de graver une marque dans la pierre et la trace subsiste après l’expérience. C’est dans cette mémoire qu’il faudrait introduire le baume de l’oubli, et non dans le souvenir proprement dit. Ce qui suppose une opération particulière, tant au niveau individuel que collectif. Au niveau collectif, il ne s’agit pas de nier le souvenir, mais seulement de guérir une mémoire blessée. Il est possible que le travail des historiens joue ce rôle en amenant à la conscience les traces de ce passé irrigué de souffrance, et d’autant plus malheureux qu’il est justement refoulé. Le travail d’histoire tient à la fois de la résurgence de la mémoire collective et aussi de sa mise à distance par le récit : identification, emprise du passé dans la mémoire traumatisée et désidentification, lâcher prise d’une mise en perspective nouvelle sur le passé d’une mémoire libérée.

La mise à distance par le récit permet de prendre du recul face aux événements et à ne pas être obnubilé par l’actuel. Cette possibilité donnée à la pensée de se déprendre de l’actuel, lui permet aussi de regarder le temps comme un tout en mouvement, la Totalité vivante du Devenir. La tentation est dès lors forte que d’essayer d’en tracer les étapes, d’en imaginer le cours, d’en prévoir l’issue. C’est le fil conducteur de la philosophie de l’Histoire. Il ne peut y avoir de philosophie de l’Histoire que dans cette tentative de recomposer les vicissitudes, les drames de l’événementiel, dans une sorte de Plan cosmique, telle que celui de Hegel dans La Raison dans l’histoire. Disons que l’histoire des historiens, telle que nous la considérons ici, est bien plus modeste, son rôle est surtout de donner une ouverture de l’esprit qui permet de recevoir le passé tel qu’il l’a été et d’en prendre conscience et non d’en faire une justification, une historiodicée.

Cette prise de conscience douée de recul vaut pour elle-même. Un esprit englué dans l’actuel est aveuglé, plongé dans une condition quasi-hypnotique, incapable de saisir le sens comme un tout, incapable de faire le lien entre lui-même et l’événement qui défile devant lui. La position du recul de l’observateur est déjà un premier pas vers la lucidité. Elle nourrit le sens de l’observation et invite la position du témoin. Il n’y a ensuite qu’un pas à faire pour comprendre la nécessité de saisir le temps historique d’un point de vue supra-historique, et donc intemporel. Sous ce point de vue, Nietzsche désigne : « les puissances qui détournent le regard du devenir, vers ce qui donne à l’existence le caractère de l’éternel et de l’identique, vers l’art et la religion». En effet, l’essence de l’art, comme l’essence de la religion n’ont pas de compte à rendre à l’histoire. D’où vient que l’analyse seulement historique de l’art, telle qu’elle se pratique le plus souvent, ne peut que donner l’image d’une décomposition qui laisse échapper la puissance créatrice de l’esprit. La religion, disséquée suivant l’approche historique ne révèle qu’un sépulcre blanchi d’où l’esprit s’en est allé. Car le sens du Sacré et sa Source résident en deçà du temps et de l’histoire.

La maladie historique dont parle Nietzsche est en réalité plus une maladie de la vie qu’une maladie de l’histoire. C’est la faiblesse de la vie qui en est la cause et non l’histoire elle-même. L’histoire ne peut être supportée sans danger que par des personnalités fortes, dit Nietzsche, les faibles, elle achève de les effacer. La valeur de l’histoire ne peut pas être dissociée de la conscience de celui qui s’en sert.

Que l’histoire soit un travail de mémoire, cela va de soi. Qu’elle se doive d’être mise au service du devoir de mémoire est bien moins évident. Si le devoir de mémoire consiste seulement à écorcher les vieilles plaies pour empêcher toute guérison par l’oubli, c’est là une fin contraire à la nature même de la vie et qui va contre son service. Il est essentiel pour vivre de pouvoir oublier et pour oublier de guérir la mémoire traumatisée. Cela n’a rien à voir avec le souvenir qui lui demeure. On ne guérit pas de la maladie historique par un lavage de cerveau, mais en remettant le passé à sa juste place, dans le passé, pour qu’il en vienne pas hanter et enténébrer le présent. Il est indispensable en un sens de Se libérer du connu pour être libre et créer un monde libre.

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 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Brève histoire de la dissertation

D’origine révolutionnaire, la dissertation est au départ un exercice de liberté, contre l’esprit d’Ancien Régime. Cependant, elle a aujourd’hui une exigence telle qu’elle suppose un effort total.

Ne dites jamais à un Allemand que vous avez rédigé une dissertation en quatre  heures, il vous rira au nez. Outre-Rhin, le terme désigne la thèse de doctorat ! Ce fut longtemps le cas en France, jusqu’à l’avènement scolaire de la dissertation au milieu du XIX e siècle. Avant cela, il existait trois types d’exercices en philosophie. Au Moyen Âge régnait la disputatio : le jury posait une question à deux candidats qui tiraient au sort s’ils devaient plaider pro (pour) ou contra (contre). Seul le vainqueur du duel était déclaré bachelier. À cette époque, nul suspens pour les résultats du bac : c’était toujours 50 %. Autre exercice, la récitation écrite, qui consistait en une simple reprise du cours magistral. Venait enfin le discours, exercice rhétorique, où il fallait traiter – en latin – un thème donné à la manière d’un grand auteur classique : Cicéron, César, Catulle, etc.

Ces travaux, sans doute très formateurs, avaient néanmoins l’inconvénient de privilégier la mémoire et l’imitation au détriment de l’esprit critique. À partir de la Révolution française, l’enseignement de la philosophie est conçu comme un instrument de « régénération civique » . La dissertation a été inventée contre le formalisme imitatif, supposé caractériser l’esprit d’Ancien Régime. Cela dit, quand elle est instituée en classe de philosophie (vers 1864), les sujets ne se distinguent guère des questions de cours. Pour exemple : « Exposer et réfuter les objections des déterministes contre l’existence du libre arbitre » ou « Réfuter l’opinion suivant laquelle la distinction du bien n’est qu’un résultat de la coutume et de l’éducation » . Petit à petit, pourtant, les libellés vont se dégager de la lettre du programme : chaque question étant toujours inédite, le candidat devra avoir une réponse toujours originale et personnelle. La construction du plan devient alors décisive. Cette nouvelle « mystique du plan » sera vite dénoncée comme un nouveau formalisme. Claude Lévi-Strauss rapelle, dans Tristes Tropiques, comment la dissertation donne l’illusion que « tout problème grave ou futile peut être liquidé par l’application d’une méthode toujours identique » . Celle-ci consiste « à opposer deux vues traditionnelles de la question ; à introduire la première par les justifications du sens commun, puis à les détruire au moyen de la seconde, enfin de les renvoyer dos à dos grâce à une troisième qui révèle le caractère également partiel des deux autres, ramenant par des artifices du vocabulaire aux aspects complémentaires d’une même réalité… » Certains iront même jusqu’à proposer un « Modeste projet en faveur d’un corrigé perpétuel de dissertation philosophique » (Jean Brun en 1951). Cette critique un peu potache annonce une nouvelle exigence qui se fait jour à partir de 1950 : l’élève est invité à « déconstruire » le sujet, qui ne se présente plus forcément comme une question. C’est l’âge de la problématique. Dès lors, le sujet de dissertation n’induit explicitement plus rien : ni un contenu déterminé, ni un plan obligé, ni même un problème à résoudre. L’élève doit tout inventer : l’effort qu’elle demande est, comme le disait le philosophe Gabriel Madinier dès 1925, un « effort total » . Cet effort total qui est demandé à une population d’élèves devenue, depuis lors, de plus en plus nombreuse et hétérogène. Belle ambition, mais on comprend aussi qu’il soit aujourd’hui devenu plus difficile de satisfaire de telles exigences.

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Histoire africaine : pourquoi il est important de s'y replonger

Dans un contexte de plus en plus trouble, il convient de se replonger dans la manière dont l'histoire africaine a été approchée et d'en débattre pour faire prendre conscience de la richesse et de la singularité de celle-ci.

Par Arnold Sosthene Meboma* et Charles Heimberg * pour The Conversation.com

dissertation sur l'importance de l'histoire

Visiteuse de l'exposition Art/Afrique (2017) devant “Ndize : Tail” (détail), de l'artiste sud-africain Nicholas Hlobo, 2010. (Fondation Louis Vuitton, Paris) 

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« L' Afrique n'a pas d'histoire. L'Afrique n'a pas de conscience extérieure objective donnant lieu à l'universalité. L'Afrique n'a pas d'égard pour la vie individuelle. » Telles étaient les réflexions du philosophe Friedrich Hegel , penseur de l'Afrique dans ses Leçons sur l'histoire de la philosophie, qui ont animé l'histoire des idées pendant près de deux siècles. S'est ensuivie une longue période d'impérialisme scientifique qui, à l'aube de la campagne coloniale, a donné lieu à ce que  Cheikh Anta Diop appelait la  « falsification consciente de l'histoire africaine » . Soit une sorte de déni systématique de l' apport de la civilisation « nègre » .

La philosophie de l'histoire hégélienne qui a nourri cette vision a trouvé une fin de non-recevoir chez les Africain·e·s et les africanistes, ouvrant ainsi la voie à ce qui peut être qualifié de controverse historique majeure. Il n'est pas question ici de revenir sur la pensée d'Hegel ; une pluralité d'auteurs comme Mohamed Moulfi, Amady Ali Dieng et Alfred Adler s'en sont chargés. Il s'agit plutôt de présenter les résurgences d'une conception européocentriste qui marque encore profondément les discours et de montrer que le recours à la didactique de l'histoire peut, à son tour, proposer des grilles d'analyse du monde.

Résurgences d'une occultation de l'histoire africaine

Cette dénégation de l'histoire a longtemps perduré. Nous distinguons d'abord le déni systématique des faits passés. Il est perceptible au niveau des controverses entre historiens. L'exemple le plus probant est peut-être le débat ancien autour de « l'origine nègre de la civilisation égyptienne », farouchement contestée durant les années 1960.

Il a fallu ainsi attendre le  colloque international du Caire de 1974 , parrainé par l' Unesco , pour que, pour la première fois, des archéologues africains confrontent leurs recherches avec celles de leurs homologues européens et américains et qu'enfin l'égyptologie se réconcilie « avec l'Afrique ».

L’origine « nègre de la civilisation égyptienne » a été farouchement niée durant les années 1960 et pendant de nombreuses années.  ©  PxHere

D'autres thématiques ont été concernées par ces visions de l'histoire : l'antériorité d'une civilisation et d'un scientisme africain, l'Afrique berceau de l'humanité à travers la découverte des vestiges humains les plus anciens, un âge d'or dans l'Afrique noire à contre-courant du Moyen Âge européen, les processus de décolonisation, etc.

Plus proche de nous, il faut distinguer l'occultation par les discours. Celui de  Nicolas Sarkozy à Dakar en 2007 suffit à lui-même. Les réactions vives qu'il a suscitées auprès des historien·ne·s, notamment celles de  Jean‑Pierre Chrétien , d' Adame Ba Konaré , de  Makhily Gassama , de  Michelle Lecolle , de  Bart Gielis , ont, entre autres, permis de montrer « l'absurdité scientifique et les motifs de la survivance » d'une conception européocentriste ; d'éclairer « le président Sarkozy et, plus généralement, le grand public sur la réalité de l'histoire africaine » ; de mettre en relief les véritables défis qui interpellent l'Afrique d'aujourd'hui et de demain.

« Désencombrer l'histoire de l'Afrique »

C'est aussi dans cette pensée que s'inscrit le travail de « désencombrement » de l'histoire de l'Afrique, entrepris par l'historien et archéologue  François-Xavier Fauvelle , récemment élu au Collège de France à la tête de la première chaire pérenne consacrée à l'Afrique. Cette nouvelle écriture poursuit un projet initié dès les indépendances, notamment celui de définir la  « place de l'histoire dans la société africaine » , pour citer Joseph Ki-Zerbo. Ces réflexions interrogent la fonction véritable de l'histoire et ses répercussions profondes sur l'imaginaire et l'univers mental des Africains, en réponse à ce que le philosophe  Anatole Fogou appelle « l'histoire chaotique ». En effet, cette dernière a longtemps été une histoire imposée, fragmentée et tragique tendant à reléguer les « dominés africains » à des êtres dont le seul objectif est la survie face à la misère.

Avec l'appui de l'Unesco et de son  Histoire générale de l'Afrique (huit volumes aujourd'hui) , un nouveau rapport à l'histoire voit ainsi le jour. Il se traduit en deux points : un nouveau regard sur les faits, une nouvelle conception de l'histoire et de son rôle dans la société.

Créer une conscience historique en Afrique

Ces idées visent concrètement le développement d'une conscience historique du continent. Cheikh Anta Diop, dans  son « traité d'histoire » qu'est Civilisation ou barbarie , proposait déjà à la fin des années 1960 la création d'une conscience panafricaine qui passe par la restauration de la mémoire collective et la rectification des vérités historiques falsifiées au fil du temps.

Des penseurs et intellectuels de l’Afrique tels qu’Achille Mbembe permettent aujourd’hui de construire une nouvelle conscience historique autour de l’Afrique.  ©  Heike Huslage-Koch/Wikimedia,

Il soulève qu'il ne peut y avoir de devenir africain sans forger une conscience historique forte, ciment pour une meilleure intégration sociale africaine. Simultanément ou à la suite de ses travaux, de nombreux historien·ne·s africanistes ont contribué à faire découvrir une histoire de l'Afrique jusque-là méconnue et/ou occultée. L'histoire culturelle et des mentalités a alors pris un essor sans précédent, notamment par le biais de revues spécialisées telles que  Présence africaine ,  Africa Zamani ou encore le  Journal des africanistes .

La réflexion s'est par la suite élargie aux discours sur la subalternité, comme le montre l'écrivain  Amouna Ngouonimba qui affirme qu'il faut dépasser l'histoire identitaire du Noir. L'historien  Achille Mbembe , quant à lui, en se référant à l'époque contemporaine où l' Europe ne constitue plus le « centre de gravité du monde », s'interroge sur l'avenir des concepts de « Nègre » et de « race » qui lui ont été associés dans l'imaginaire. En l'élargissant à toutes les formes de domination ou de subalternité face aux politiques néolibérales, il engage la réflexion sur « l'autre et la vie », sur le nouveau racisme pratiqué à l'échelle planétaire.

Visiteuse de l’exposition « Art/Afrique » devant des portraits de Zanele Muholi, Fondation Louis Vuitton, juillet 2017, Paris. ©  Jean‑Pierre Dalbéra

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Dissertation sur les sources de l'histoire

Sujet du devoir

je voudrais l'introduction, le développement la conclusion de cette dissertation svp

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Paris et la Seine, histoire d'une volte-face

De l'empereur julien à jacques prévert, la seine a suscité de nombreux textes et poèmes. paradoxe : alors qu'elle est au cœur de la ville, paris lui a tourné le dos pendant des siècles. pourquoi  remontons à la source....

De l'empereur Julien à  Jacques Prévert , la Seine a suscité de nombreux poèmes et descriptions.

Aujourd'hui, la Seine concentre beaucoup d’attentions et suscite bien des inquiétudes. Les jeux olympiques seront inaugurés dans 104 jours, et encore cette semaine, l’ONG Surfrider Foundation a révélé que la qualité de l’eau de la Seine était bien insuffisante pour accueillir les compétitions de triathlon et nage en eaux libres. Pourtant, la mairie comme les organisateurs des jeux le promettent : il sera bien possible de plonger dans le fleuve d'ici à la fin du mois de juin. Mieux encore, la Seine et la Marne sont amenées à devenir des lieux de bain public dès 2025. Un nouvel usage du fleuve favorisé par les JO qui charrie avec lui la longue histoire qu’entretiennent Paris et la Seine, souvent racontée par des auteurs de passage, et pas des moindres...

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L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération.

Caractéristiques

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À propos de Chanoine

Quelle est l’histoire de la Maison Chanoine Frères ? 

C’est au cœur du siècle des Lumières que l’histoire de la Maison Chanoine Frères prit toute son importance avec l’autorisation royale de creuser les premières caves à Épernay en 1730 et de commercialiser le champagne non plus en fûts mais en flacons. En véritables entrepreneurs, les Frères Chanoine parcourent les différentes cours d’Europe pour faire découvrir leurs vins car à cette époque, le champagne commence à bénéficier d’un profond engouement. De la Cour du Roi

de France en passant par l’Angleterre, l’Allemagne ou la Russie Impériale, le champagne Chanoine Frères est servi sur les plus nobles tables. C’est à partir de 1787 que la Maison Chanoine Frères tisse de solides liens commerciaux avec ces cours royales qui perdureront au fil des siècles. Riche de ce passé, la Maison Chanoine Frères a souhaité rendre hommage aux jeunes femmes de la noblesse russe audacieuses et courageuses qui ont participé au rayonnement international du Champagne au cours de ce siècle enthousiasmant qu’était le siècle des Lumières. Ainsi fut imaginé le Champagne Tsarine.

Qui sont les propriétaires de la Maison Chanoine Frères ?

La Maison Chanoine Frères appartient au groupe Lanson-BBC, composé de huit maisons productrices de vins de Champagne et créé par des familles champenoises telles que Lanson, Chanoine Frères, Boizel, de Venoge, Besserat de Bellefon, Philipponnat, Maison Burtin et Alexandre Bonnet.

Comment les champagnes de la Maison Chanoine Frères sont-ils faits ? 

La philosophie de la Maison Chanoine Frères et d’Isabelle Tellier, la chef de caves, est de garder et de mettre en valeur la typicité des cépages qui constituent ses vins de champagne, synonymes de plaisir et faits pour accompagner les vrais bons moments entre amis ou en famille.

Quel est le style des vins de la Maison Chanoine Frères ? 

Les champagnes Chanoine sont des vins structurés où le pinot noir domine et doit être respecté pour son authenticité. Équilibre et harmonie entre les trois cépages sont les sources d’inspiration des cuvées : fraîcheur et minéralité du chardonnay, douce puissance, générosité et longueur du pinot noir de la montagne de Reims et rondeur et notes fruitées du pinot meunier.

Quelles sont les meilleures cuvées de la Maison Chanoine Frères ?

Cuvée Brut  Premier Cru  Cuvée Rosée  Blanc de Noirs

Quels sont les vins du domaine Chanoine ?

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Informations techniques sur Chanoine

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dissertation sur l'importance de l'histoire

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Canada : six arrestations un an après le «plus important vol d'or» de l'histoire du pays

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Des milliers de lingots d'or et un cambriolage «sensationnel» digne d'un film hollywoodien: un an après, la police canadienne a annoncé mercredi six arrestations dans «le plus important vol d'or» de l'histoire du pays, lié à la contrebande d'armes à feu.

Le 17 avril 2023, une cargaison de lingots d'or pur, d'une valeur estimée à plus de 20 millions de dollars canadiens (13,6 millions d'euros), ainsi que des billets de banque en devise étrangère totalisant 2,5 millions de dollars canadiens, ont mystérieusement été dérobés de l'aéroport international de Toronto.

Ce trésor, qui n'a toujours pas été retrouvé, avait été transporté par avion depuis la Suisse, puis placé dans un hangar d'Air Canada. «Ce cambriolage a été méticuleusement planifié et exécuté par un groupe de criminels tant à l'intérieur des installations aéroportuaires qu'à l'extérieur» , a affirmé Nishan Duraiappah, chef de la police de Peel, lors d'une conférence de presse. D'après la police, l'argent aurait servi au trafic d'armes .

6600 lingots d’or

Six personnes, toutes de la région de Toronto, ont été arrêtées par la police, qui a aussi émis des mandats d'arrêt pour retrouver trois autres suspects toujours en liberté. Tous sont âgés de 25 à 54 ans. Pour l'instant seulement 90.000 dollars des 20 millions volés ont depuis été récupérés sous forme de bracelets par la police, qui a aussi saisi 430.000 dollars canadiens, une somme résultant probablement de la vente de l'or, selon elle. Les 6600 lingots d'or, pesant un total de 400 kilogrammes, ont été volés quelques heures après leur arrivée à Toronto par un suspect qui s'est présenté à l'entrepôt de fret au volant d'un camion de cinq tonnes.

«Le suspect a reculé vers le quai de chargement, est descendu de son camion puis a présenté un faux bordereau d'expédition aérienne» , a expliqué la police. «Peu de temps après, un chariot élévateur contenant les lingots d'or et l'argent a été placé dans le camion du suspect, qui a ensuite quitté les lieux» .

Parmi les personnes interpellées se trouvent deux employés d'Air Canada au moment du vol, le propriétaire d'une bijouterie ainsi que le conducteur du camion, intercepté lors d'un contrôle routier en Pennsylvanie, Etat américain voisin. Le conducteur a également été inculpé aux États-Unis pour possession de 65 armes à feu illégales qui auraient été destinées à être revendues au Canada, a déclaré un responsable du Bureau américain de l'alcool, du tabac et des armes à feu.

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Gaza : l'armée israélienne affirme que des otages sont retenus à Rafah

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dissertation sur l'importance de l'histoire

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  1. La dissertation en histoire

    dissertation sur l'importance de l'histoire

  2. Méthodologie De La Dissertation En Histoire

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  3. Comment Faire Une Dissertation En Histoire Exemple

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  6. HShow

COMMENTS

  1. dissertation sur l'importance de l'histoire

    L'Histoire, autrement dit l'exploration du passé, nous aide à entrevoir d'où nous venons... et où nous allons. En nous faisant mieux connaître le beau pays auquel nous avons le bonheur d'appartenir, elle nous prépare à bâtir ensemble notre avenir.

  2. Quelle est l'utilité de l'histoire

    1. L'histoire est utile du point de vue politique et moral a. Selon l'opinion commune, nous pouvons « tirer des leçons » de l'histoire On dit souvent que la connaissance du passé nous évite de reproduire les mêmes erreurs qui ont été commises antérieurement : la connaissance et la mémoire des atroc.

  3. Dissertations sur L'histoire

    La dissertation philosophique qui suit se penche sur la question de savoir si le présent peut être entièrement expliqué par l'histoire. Elle examine les liens entre passé et présent, et questionne la capacité de l'histoire à déterminer notre réalité actuelle.

  4. PDF FICHE MÉTHODE

    La dissertation porte sur un thème de géographie ou d'histoire tiré au sort. Elle est notée sur 12 points. Le sujet de dissertation d'histoire est souvent accompagné d'une chronologie indicative : il s'agit d'une liste de dates qui donnent quelques points de repère pour le sujet.

  5. Pourquoi étudier l'histoire?

    Certains pensent que l'histoire a peu ou pas d'influence sur leur vie ou sur le monde d'aujourd'hui. Certains doutent de la valeur pratique d'une qualification en histoire sur le marché des carrières. Toutes ces questions méritent réflexion, notamment pour les futurs étudiants en histoire. Cette page contient quelques brefs points sur la valeur et l'importance de l'étude de l ...

  6. PDF Méthode de la dissertation en Histoire

    Méthode de la dissertation en Histoire I. Lire et comprendre le sujet 1. Comprendre le libellé et le sens du sujet Avant tout autre chose, il s'agit de comprendre parfaitement le sujet. Il faut déterminer le sens précis de chaque terme, (noms propres, noms communs spécifiques, verbes-sujets, les faux amis) donc pour cela il faut bien connaître les notions et concepts employés. Il faut ...

  7. La méthode de la dissertation historique

    La méthode de la dissertation historique. Ressources de méthodologie. Attention, la dissertation n'est pas un exercice de récitation et avoir une bonne mémoire ne suffit pas. Au contraire, il s'agit plutôt de répondre de manière argumentée à un sujet. Qu'est-ce que la dissertation ? La dissertation est un exercice de réflexion et d'argumentation.

  8. La dissertation en histoire : astuces et conseils pour réussir

    La dissertation en histoire est un exercice exigeant qui demande de la rigueur, de la réflexion et une capacité à organiser ses idées. Elle nécessite de développer un argumentaire solide et cohérent pour répondre à une problématique donnée.

  9. Chapitre 3. Rédiger la dissertation

    Chapitre 3. Rédiger la dissertation. L'essentiel du travail est maintenant fait : cerner le sens du sujet, formuler une problématique, structurer une démarche en organisant un plan. Il reste à rédiger l'introduction, le corps du développement, la conclusion, en se gardant de certains dangers.

  10. Chapitre 4. Quelques exemples de dissertations et de plans

    Dans La dissertation en histoire (2019), pages 133 à 209. format_quote Citer ou exporter Ajouter à une liste. Chapitre. Plan. Auteurs. Sur un sujet proche. Notre ambition dans ce chapitre n'est pas de proposer des « modèles » sans rapport avec le degré moyen de connaissances et les capacités d'un bon étudiant de licence ou de classes préparatoires.

  11. Exemples de dissertations

    Fiches de révisions : Exemples de dissertations - sujets, exercices et corrigés - Bac S Histoire. L'Allemagne : puissance européenne, puissance mondiale ?

  12. Sujets de Dissertation sur l'Histoire

    Dissertation. Quelle différence y a-t-il entre l'histoire et la mémoire ? L'histoire peut-elle se passer de récit ? L'histoire ne raconte-t-elle que des "histoires" ? Peut-on unifier l'histoire ? L'histoire produit-elle son sens ou bien ce sens lui est-il communiqué ? L'histoire est-elle la mémoire de l'humanité ? L'histoire est-elle une science ?

  13. Dissertation : Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l'histoire

    L'histoire. Ce terme désigne les actions des hommes et les récits faits à leur sujet. Les deux sens sont liés. Celui qui étudie le passé travaille sur des documents relatifs aux événements. C'est pourquoi l'étude de l'histoire est souvent le fait des historiens de métier.

  14. PDF 1. Qu'est-ce qu'une dissertation historique

    La maîtrise d'une méthode spécifique est donc indispensable. La dissertation repose aussi sur des connaissances historiques précises : il s'agit d'évaluer le degré de maîtrise d'un sujet, à travers des notions, du vocabulaire, des dates, des noms, des localisations...

  15. Pourquoi avons-nous intérêt à étudier l'histoire

    L'histoire. Ce terme désigne les actions des hommes et les récits faits à leur sujet. Les deux sens sont liés. Celui qui étudie le passé travaille sur des documents relatifs aux événements. C'est pourquoi l'étude de l'histoire est souvent le fait des historiens de métier.

  16. Modèle de dissertation historique

    Un bon titre évoquera la thèse défendue. Un excellent titre sera précis : il évoquera le contexte historique ou la date par exemple. Modèle de dissertation Quelques règles générales. Les paragraphes commencent par un alinéa. La 1 ere page (la page titre) n'est pas numérotée. Les marges sont à 2,5 cm.

  17. Sujets de dissertation sur l'histoire et la mémoire

    Exemples de sujets de dissertation sur l'histoire et la mémoire. 12 juil. 2021 Nos astuces. Histoire et mémoire sont des concepts qui sont intimement liés tout en étant très différents. Nous vous donnons ici 10 exemples de sujets de dissertation mêlant habilement ces deux concepts, pour préparer au mieux votre réflexion en vue des examens.

  18. La dissertation d'histoire. CPGE, université, concours

    Cédric Grimoult. Comment réussir une dissertation d'histoire ? Ce livre intéressera en priorité les étudiants à l'université, en classes préparatoires ou dans les grandes écoles, afin de ...

  19. La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire

    La mémoire est-elle nécessaire à l'Histoire ? Ceci est un corrigé complet fait par un élève qui a obtenu 16 sur 20. Dernière mise à jour : 16/03/2021 • Proposé par: mattdu33 (élève) Introduction. Nous vivons dans un temps qui attache une grande importance à l'enseignement de l'histoire.

  20. PDF EN « QUESTIONS

    Car l'importance d'un événement est dans sa survie, son impact. L'historien doit donc classer les phénomènes et rendre à chacun sa portée : dans l'histoire de Napo- léon, privilégier le code civil, dans la Deuxiè-me Guerre mondiale, la Conférence de Yalta qui a des prolongements aujourd'hui en Europe Orientale. Le but de l'Histoire est de montrer les liens entre le passé et le ...

  21. Brève histoire de la dissertation

    Brève histoire de la dissertation. Pierre-Henri Tavoillot publié le 25 septembre 2012 3 min. D'origine révolutionnaire, la dissertation est au départ un exercice de liberté, contre l ...

  22. Histoire africaine : pourquoi il est important de s'y replonger

    Avec l'appui de l'Unesco et de son Histoire générale de l'Afrique (huit volumes aujourd'hui), un nouveau rapport à l'histoire voit ainsi le jour. Il se traduit en deux points : un nouveau...

  23. PDF HISTOIRE DE LA PENSEE ECONOMIQUE (HPE2)

    Histoire de la pensée économique II Examen de Mai 2016 - Première session - Corrigé du QCM (20 questions) N.B : Cet énoncé constitue en même temps la feuille de réponse, Vous devez l'insérer dans la copie qui ne devra pas être utilisée Pour ajouter des compléments.

  24. Dissertation sur les sources de l'histoire

    Voici un exemple plan pour une dissertation sur les sources de l'histoire : I. Introduction A. Contexte et importance de l'étude des sources historiques B. Définition des sources de l'histoire C. Annonce du plan. II. Développement A. Les sources écrites 1. Les archives officielles et les documents administratifs 2.

  25. C'est au poêle ! Les révolutions du feu au siècle des Lumières

    L'histoire du feu au siècle des Lumières est ainsi celle de son enfermement, surtout dans les poêles, qui cohabitent longtemps avec la cheminée dès le 18e siècle, avant de la supplanter. Le feu se dissimule aussi au sein du four qui s'installe dans la cuisine, où progressivement les plats se préparent debout. Pour en savoir plus. Olivier Jandot, docteur en histoire, chercheur associé ...

  26. Paris et la Seine, histoire d'une volte-face

    De l'empereur Julien à Jacques Prévert, la Seine a suscité de nombreux poèmes et descriptions. Aujourd'hui, la Seine concentre beaucoup d'attentions et suscite bien des inquiétudes. Les jeux olympiques seront inaugurés dans 104 jours, et encore cette semaine, l'ONG Surfrider Foundation a révélé que la qualité de l'eau de la Seine était bien insuffisante pour accueillir les ...

  27. Les Jeux Olympiques en France : une histoire riche de plus d'un siècle

    La France joue un rôle important dans l'histoire et l'organisation des Jeux Olympiques. La France a participé pour la première fois aux Jeux Olympiques modernes lors des Jeux de 1896 à Athènes, où elle a envoyé une équipe polyvalente qui a concouru dans plusieurs disciplines. C'est traditionnellement une nation forte dans les Jeux ...

  28. Domaine Chanoine : Histoire et savoir faire

    C'est au cœur du siècle des Lumières que l'histoire de la Maison Chanoine Frères prit toute son importance avec l'autorisation royale de creuser les premières caves à Épernay en 1730 et de commercialiser le champagne non plus en fûts mais en flacons. En véritables entrepreneurs, les Frères Chanoine parcourent les différentes ...

  29. Canada : six arrestations un an après le «plus important vol d'or» de l

    Carlos Osorio / REUTERS. Des milliers de lingots d'or et un cambriolage «sensationnel» digne d'un film hollywoodien: un an après, la police canadienne a annoncé mercredi six arrestations dans ...