Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

Catégorie : L’art

L’art, cette manifestation exceptionnelle de la créativité humaine, est bien plus qu’une simple expression esthétique. Il agit comme un miroir de l’âme collective de la société, suscitant des débats sur la signification, la perception et le pouvoir transformateur de la beauté. Au cœur de l’art se trouve la quête de compréhension de l’humain et de son rapport au monde qui l’entoure.

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En art, tout s’apprend-il ?

La dissertation philosophique qui suit aborde la question fascinante : « En art, tout s’apprend-il ? ». De nombreux aspects seront examinés pour évaluer si l’art peut être entièrement enseigné ou s’il existe des éléments intrinsèquement innés.

  • Dissertations

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Dire que l’art qu’il n’est pas utilitaire, est-ce dire qu’il est inutile ?

Dans cette dissertation philosophique, nous nous interrogerons sur le rôle et la valeur de l’art. Si l’art n’a pas d’utilité pragmatique, est-ce pour autant qu’il est sans valeur ou même inutile ? Une réflexion qui questionne l’essence même de l’art.

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Créer, est-ce rompre avec la tradition ?

La création artistique est souvent vue comme une forme d’innovation, impliquant une rupture avec la tradition. Cependant, cette dissertation se penchera sur la question de savoir si créer signifie absolument abandonner le passé et ses codes établis.

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Apprécier une oeuvre d’art, cela s’apprend-t-il ?

La capacité d’apprécier une œuvre d’art est souvent vue comme innée. Cependant, la question se pose : est-ce que l’on peut apprendre à apprécier l’art ? Ce sujet complexe interroge le rôle de l’éducation dans notre rapport à l’art.

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L’art nous détourne-t-il de la réalité ?

Cette interrogation nous invite à réfléchir sur la nature de l’art et son rôle dans notre perception et notre compréhension de la réalité.

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Beauté et utilité sont-elles incompatibles ?

La dissertation philosophique qui suit explore la relation complexe entre la beauté et l’utilité. Elle questionne si ces deux concepts sont incompatibles, ou si au contraire, ils peuvent coexister et se renforcer mutuellement dans divers aspects de la vie et de l’art.

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Tout le monde est-il artiste ?

La question « Tout le monde est-il artiste ? » soulève des interrogations profondes sur la nature de l’art et de la créativité. Cette dissertation philosophique explorera les différentes perspectives sur ce sujet, en examinant les définitions traditionnelles de l’artiste et en les confrontant aux conceptions contemporaines.

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L'art - dissertations de philosophie

  • La culture dénature-t-elle l'homme ?
  • La culture fait-elle l’homme ?
  • La culture nous permet-elle d'échapper à la barbarie ?
  • La culture nous rend-elle plus humains ?
  • L'art a t-il pour seule fonction de nous plonger dans l'imaginaire ?
  • L'art est-il moins nécessaire que la science ?
  • L'art fait-il réfléchir ou fait-il rêver ?
  • L'artiste doit-il chercher à rendre compte de la réalité ?
  • L'artiste est-il maître de son œuvre ?
  • L'art modifie-t-il notre rapport à la réalité ?
  • L'art peut il se passer de règles ?
  • Le plaisir est-il l'origine et la fin de l'art ?
  • Les artistes nous aident-ils à être libres ?
  • Les artistes sont-ils utiles ?
  • Les œuvres d'art éduquent-elles notre perception ?

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10 raisons pour lesquelles l’art est utile que vous devez connaître l’art est-il inutile mythe à dissiper.

Pourquoi l’art est-il utile

-il utile ? Ces dernières années, on m’a posé d’excellentes questions sur la nature de mon travail mais surtout sur l’étendue de mes intérêts. La plus répandue a toujours été liée à l’utilité de l’art.

J’ai donc décidé de dédier un article et une vidéo à l’utilité de l’art dans la rubrique ‘Mythes à dissiper’. A retrouver préparé avec de bonnes réponses !

Alors pourquoi poser ce problème d’utilité uniquement quand on parle d’art ? En effet, certaines des raisons qui nous poussent à regarder une série télé, un match de foot ou une vidéo sur YouTube sont communes à celles qui nous poussent à visiter un musée ou à lire un livre.

En fait, à mon avis, il y a toujours une divertissement, une de participation émotionnelle et une d’ apprentissage. Ce qui rend toutes ces actions inutiles en apparence.

Voyons ensemble 10 raisons pour lesquelles je pense que l’art est utile.

Pourquoi l’art est utile – 1. L’art comme enseignement

L’art peut nous en apprendre beaucoup sur notre histoire et la naissance de notre culture et a souvent été utilisé à des fins pédagogiques.

Il suffit de penser aux peintures et mosaïques chrétiennes ou aux vitraux des églises les plus importantes créés dans le but de transmettre les histoires racontées dans la Bible à ceux qui ne savaient pas lire. Ou l’histoire du Bouddha transmise de génération en génération également à travers sa représentation en sculptures ou en reliefs.

Les œuvres d’art historiques ont toujours eu pour but de transmettre la vie et donc l’histoire. Qu’il s’agisse du portrait d’un gros monsieur ou d’une reine ou d’une flotte navale, il y a toujours la volonté de faire passer un message et de rester dans l’imaginaire collectif.

Nous n’aurions aucune idée du visage de Napoléon ou de la reine Elizabeth I ou de grands artistes comme Van Gogh sans les dizaines de tableaux qui les représentent.

2. L’art comme propagande

Et en parlant d’histoire, un autre objectif répandu de l’art au cours des siècles a été celui de la propagande politique.

Il y a des centaines d’exemples qui peuvent être donnés dans l’antiquité mais il y en a certains qui me semblent plus représentatifs aujourd’hui que d’autres.

Le premier est l’ Oncle Sam qui nous appelle tous aux armes pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Je me souviens qu’il était utilisé à l’école par moi pour une élection des délégués scolaires, tant il était entré dans l’imaginaire collectif.

Et le deuxième plus récent est l’œuvre de l’artiste américain Fairey intitulée HOPE qui est devenue le manifeste pour les élections de Barack Obama en Amérique.

Pourquoi l’art est utile – 3. L’art comme méditation ou dévotion

Nous devons faire la distinction entre l’utilisation de l’art pour la dévotion et pour la méditation.

depuis l’enfance des œuvres d’art à usage votif: les peintures ou sculptures de nos églises en sont un exemple.

Mais les origines de ces images de dévotion sont lointaines dans l’histoire et remontent certainement à l’antiquité si l’on pense aux grandes sculptures de Zeus et d’Athéna ou aux figures des Lares romains mais aussi en Orient aux sculptures des ancêtres qui vous protègent même des protagonistes de dessins animés de films d’animation Disney tels que Mulan.

L’art comme méditation , en revanche, peut être lié au moment de la prière, mais la création même de l’œuvre une voie de méditation. Pour cela, à mon avis, il a un double rôle.

4. L’art comme divertissement

Cette forme remonte également à l’Antiquité, tout d’abord les Égyptiens et Romains liaient certaines formes d’art au divertissement ou à la satire.

Mais plus tard, de grands artistes sont entrés dans l’histoire grâce à cette forme d’art, il suffit de penser à William Hogarth.

Peintre anglais bien connu du milieu du XVIIIe siècle qui, en plus d’être un philosophe et un esthète subtil, était surtout un narrateur de la vie quotidienne à travers la satire la plus extrême.

Il a représenté des scènes de la vie quotidienne avec un humour tout anglais et parfois à travers des scènes vraiment vulgaires, mais très drôles.

Même certains artistes du ‘900 ne se sont pas retenus dans ce sens et ont fait de la satire etdu divertissement intelligent leur marque de fabrique.

Les artistes du mouvement surréaliste parmi les premiers, il suffit de penser à Dalì ou Magritte et leurs inventions comme le téléphone homard ou Petit-déjeuner en fourrure de Meret Oppenheim.

Pourquoi l’art est utile – 5. L’art comme thérapie

L’art peut aussi être une forme de thérapie. Dessiner ou peindre ou en général créer quelque chose de manière indépendante peut être utilisé non seulement pour se détendre mais aussi pour guérir certaines pathologies.

L’art-thérapie est une forme d’aide de plus en plus répandue et reconnue pour les personnes ayant des difficultés motrices ou psychophysiques, mais il est toujours bon de s’appuyer sur ceux qui connaissent réellement le sujet.

Parce que l’art est utile – 6. L’art comme investissement

La valeur del’art comme investissement économique pour répondre à tous ceux qui pensent que l’art n’est qu’un gaspillage d’argent.

Alors que les actions sur le marché fluctuent en fait et peuvent même changer considérablement leur valeur au fil du temps, à la fois positivement et négativement, un véritable chef-d’œuvre s’il est acheté au bon prix peut s’avérer être un excellent investissement.

Cela semble évident si l’on pense à de grands noms comme Monet, Bacon ou Picasso, mais cela peut aussi conduire à d’excellents résultats dans le monde contemporain si l’on analyse attentivement les œuvres et l’histoire de l’artiste qui les a créées.

7. L’art comme symbole de statut

Pour en rester à la valeur non exclusivement artistique d’une œuvre d’art, pensons à l’art comme une manifestation de sa position au sein de la société.

Rois et reines, comtes et barons se sont toujours vantés d’avoir soutenu ou acheté ou volé de grands chefs-d’œuvre pour leurs collections ou pour les collections de leurs royaumes.

Même à la base des formes de mécénat il y a en effet un besoin d’ affirmer son être au monde. Et donc de sa position et de son pouvoir d’achat. Les exemples les plus connus sont la Renaissance en Italie. Mais aussi l’âge d’or de l’art espagnol au XVIIe siècle ou la France de Louis XIV avec son Versailles.

Et encore aujourd’hui, l’accumulation et l’ostentation de grandes œuvres d’art sont plus que répandues non seulement parmi les nobles mais aussi parmi les grands entrepreneurs et banquiers en Europe et au-delà.

Parce que l’art est utile – 8. L’art à des fins diplomatiques

Toujours en termes d’actions politiques majeures mais aussi d’ostentation, le don d’œuvres d’art a toujours été une coutume historiquement répandue.

En fait, lors des réunions diplomatiques, il est courant chez les grandes nations, en particulier lorsqu’il y a des souverains régnants comme le Royaume-Uni, de donner des objets de valeur. Et l’art est souvent le protagoniste de ces échanges.

L’un des derniers a été celui entre David Cameron et Barak Obama. Lors d’une de leurs premières rencontres, ils ont échangé une œuvre du street artiste Ben Eine contre une lithographie de l’artiste pop Ed Rusha.

Pourquoi l’art est utile – 9. L’art comme publicité

L’art et la publicité ont toujours fait bon ménage. En ce sens que l’un a toujours eu les traits de l’autre dans certaines de ses formes et vice versa.

Quand on pense aux objets du quotidien représentés dans le monde de l’art, on pense d’abord à Andy Warhol. On pense à sa Campbell’s Soup ou à son Coca Cola. Mais cela ne peut pas être défini comme le véritable lien entre l’art et la publicité.

Il faut plutôt penser aux affiches de Toulouse Lautrec pour les clubs et les soirées les plus populaires du Paris de la fin du XIXe siècle.

Mais encore plus drôles sont les utilisations d’œuvres d’art dans la publicité contemporaine: la Vénus de Botticelli qui ne résiste pas devant un Ferrero Rocher.

La Monalisa dans un restaurant américain typique avec une tranche de pizza ou pire, le protagoniste d’une publicité allemande pour un site de rencontre. Ou encore plus subtile est la position du Penseur de Rodin assumée par un enfant sur le pot pour une publicité pour Centrum, un supplément vitaminique.

L’art et la publicité peuvent donc se rencontrer ou se heurter de multiples façons.

Pourquoi l’art est utile – 10. L’art comme réaménagement d’un territoire

Enfin et surtout, l’utilisation de l’art pour le réaménagement d’un territoire.

De bons exemples en sont Bilbao qui a changé de visage depuis l’arrivée du Guggenheim mais aussi Liverpool qui grâce à l’inauguration de sa Tate dans un ancien entrepôt a réussi à être l’une des villes les plus intéressantes d’Angleterre après Londres.

En effet, avec et grâce à l’architecture, qui est l’une de ses formes les plus hautes et les plus intéressantes, l’art peut revigorer un lieu et le rendre frais, jeune et vivant d’un point de vue culturel. Il en est de même en Italie dans mes deux villes à Milan depuis plusieurs années et à Palerme peu.

Ce sont 10 des raisons pour lesquelles à mon avis l’art n’est pas du tout inutile. Il y en a certainement d’autres alors si vous le souhaitez, écrivez-les moi ici dans les commentaires. Ou écrivez-moi sur Youtube sous la vidéo, sur Instagram en direct ou sur FB. Partout et on en trouvera peut-être 10 de plus pour faire la deuxième partie !!

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L’art en philosophie : quelques thèses incontournables

Cet article s’intéresse aux différentes thèses philosophiques sur l’art. Il tente de recenser les plus importantes d’entre elles.

PLATON, La République , Livre X : l ’art n’est qu’imitation et illusion

La poésie, génératrice d’illusion, est bannie de la cité idéale chez Platon. Dans un extrait, le philosophe grec prend l’image des trois lits : son essence , celui du menuisier ( matériel ) et celui du peintre ( idéal ). L’artiste copie en réalité le lit de l’artisan, lui-même créé à partir du concept. De ce fait, l’art est mensonge et illusion, il ne fait que copier la représentation matérielle d’un concept et non le concept même. “Est-ce représenter ce qui est tel qu’il est, ou ce qui paraît tel qu’il paraît; est-ce l’imitation de l’apparence ou de la réalité ? – De l’apparence dit-il.” Le Beau artistique n’existe pas pour Platon.

ARISTOTE, Poétique : l’art est imitation

Le disciple de Platon s’en distingue nettement ici. Il observe que les hommes ont tendance à imiter : “Imiter est en effet, dès leur enfance, une tendance naturelle aux hommes”, et ils prennent plaisir à contempler ces imitations. De plus, l’homme aime à apprendre par la contemplation. “Apprendre est un grand plaisir […]. On se plaît en effet à regarder les images car leur contemplation apporte un enseignement.” Notons que Pascal fait référence à cet extrait dans ses Pensées : “Quelle vanité que la peinture qui n’attire l’admiration que par la ressemblance des choses, dont on admire point les originaux.” En résumé, selon Aristote, l’art prend sa source dans le plaisir de l’imitation.

Lire plus : Philosophie du langage : les principales thèses à connaître

HEGEL, Esthétique : distinction entre beauté naturelle et beauté esthétique

L’Esthétique chez Hegel renvoie à la philosophie des beaux-arts. “L’esthétique a pour objet le vaste empire du beau […] c’est la philosophie de l’art, ou plus précisément des beaux-arts.” Mais cette définition exclut le beau dans la nature et ne considère que le beau dans l’art. Cela est d’autant plus vrai que les thèses courantes privilégient le beau naturel. “Mais il est permis de soutenir dès maintenant que le beau artistique est plus élevé que le beau dans la nature.” L’esprit est toujours supérieur à la nature ,  en toute idée sont présents toujours l’esprit et la liberté. Hegel conclut : la beauté artistique est supérieure à la beauté naturelle car elle est le fruit de l’esprit. 

HEGEL, Esthétique : l’art n’est pas pure imitation

L’art ne saurait se borner à une simple imitation de la nature. L’opinion courante considère que l’art doit imiter la nature. L’imagination désigne donc cette habileté à reproduire avec fidélité les objets naturels et constituerait alors le but essentiel de l’art. Mais c ette idée restreint l’art à ne reproduire que ce qui existe déjà dans le monde, or l’art est création, il introduit de la nouveauté. Cette tâche reproductrice est inutile (“cette reproduction est du travail superflu”) et présomptueuse. L’art, “limité dans ses moyens d’expression et ne peut produire que des illusions partielles.”

L’art, en s’en tenant à cette définition, ne nous donne qu’une “caricature de la vie”. L’art d’imitation est mesquin et sans grandeur pour Hegel. “L’art, quand il se borne à imiter, ne peut rivaliser avec la nature, et qu’il ressemble à un ver qui s’efforce en rampant d’imiter un éléphant.” L’art est donc médiocre quand il se borne à la simple imitation de la nature. L’art a quelque chose de surnaturel dans son caractère créateur.

HEGEL, Esthétique : l’art doit exclure tout désir

Notre rapport pratique au réel est le désir : “le mode de relations aux choses extérieures est le désir”. L’homme est un être de désir (idée qu’on retrouve chez de nombreux philosophes, dont Spinoza et son conatus en particulier). Dans ce rapport pratique, l’objet est détruit par le sujet. L’homme puise dans les objets sa subsistance, en fait usage et les sacrifie à sa satisfaction personnelle. Le désir maintient l’objet dans son existence sensible et concrète. “Il n’a que faire de tableaux”.

Ainsi, ni l’objet ni le sujet n’y sont libres et indépendants : l’objet est destiné à être détruit et le sujet est prisonnier des intérêts individuels. Au contraire, l’art est libre contemplation par l’esprit : “Les relations de l’homme à l’œuvre d’art ne sont pas de l’ordre du désir. Il la laisse exister pour elle-même, librement, en face de lui, il la considère sans la désirer. ” L’œuvre d’art est vue comme un objet théorique et non pratique. Dès lors, sans même avoir une réalité tangiblement concrète, l’œuvre d’art est dotée d’une existence sensible. L’art est donc libre contemplation par l’esprit, dénuée de tout désir.

HEGEL, Esthétique :  l’art est l’esprit se prenant pour objet

L’esprit a la faculté de se considérer lui-même (par la pensée) : l’esprit peut se prendre lui-même pour objet de pensée. Quant à l’œuvre d’art, bien qu’elle se rapporte au sensible, elle est œuvre d’esprit, “dans la mesure où elles sont jaillies de l’esprit et produites par lui.”. De ce fait, l’art se rapproche plus de l’esprit et de la pensée que de la nature. Les créations de l’art ne sont pas des pensées et des concepts mais “un déploiement extérieur du concept, une aliénation qui le porte vers le sensible.” L’art est l’expression de l’esprit sous forme sensible.

ARENDT, Condition de l’homme moderne : la durabilité de l’œuvre d’art

L’œuvre d’art, unique, n’est pas échangeable. Elle donne à l’artifice humain sa stabilité. Elle n’a pas d’utilité pratique : « l’œuvre d’art doit être soigneusement écartée du contexte des objets d’usage ordinaires.”  “Les œuvres d’art sont de tous les objets tangibles les plus intensément du monde; leur durabilité est presque invulnérable aux effets corrosifs des processus naturels.” Les véritables œuvres d’art traversent les temps, demeurant souvent inaltérées.

Elles acquièrent un statut d’objet immortel créé par l’homme. Arendt met en évidence la permanence de l’art, ce pressentiment d’immortalité “d’une chose immortelle accomplie par des mains mortelles.” L’œuvre d’art échappe par ailleurs à la pensée créatrice lorsqu’elle se matérialise. Le processus de la pensée doit s’interrompre pour la réification matérialisatrice de l’oeuvre. Dans la création de l’œuvre d’art, la pensée est inutile. 

Lire plus : Le Monde chez Nietzsche 

NIETZSCHE, La généalogie de la morale (IIIe Dissertation) : le Beau ne relève pas d’une connaissance mais d’une promesse de bonheur

Nietzsche, au début de cette troisième dissertation, propose une réflexion sur le Beau. Il prend ainsi partie pour la vision de Stendhal , lequel voit dans l’art “une promesse de bonheur”. Au contraire, Kant a défini le beau du point de vue du spectateur désintéressé. Son point de vue est marqué par l’impersonnalité et l’universalité.

“ Au lieu d’envisager le problème esthétique en partant de l’expérience de l’artiste, Kant a médité sur l’art et le beau du seul point de vue du spectateur”. Ce spectateur n’éprouve aucun ravissement face à la beauté: “Est beau, dit Kant, ce qui provoque un plaisir désintéressé.” A l’opposé, Stendhal voit dans le beau “une promesse de bonheur”, il récuse le désintéressement avancé par Kant. La beauté chez Nietzsche ne relève pas d’une connaissance, n’est pas théorique, mais est une expérience érotique.

NIETZSCHE, La volonté de puissance : l’art désigne un total épanouissement

“Sans la musique, vivre aurait été une erreur.” écrit Nietzsche. Pour ce dernier, l ’art est d’une importance vitale, il est joie et plénitude radicale , en plus d’apparaître comme le premier degré de l’effort vers le surhumain. “Ce qui est essentiel dans l’art, c’est qu’il parachève l’existence , c’est qu’il est générateur de perfection et de plénitude: l’art est essentiellement l’affirmation, la bénédiction, la divinisation de l’existence.” L’art, par essence, est affirmation de l’existence, création de nouvelles valeurs.

PLATON, Ion : le poète crée par don divin

D’où vient le génie qu’on accorde aux poètes ? Cette question suscite encore débat aujourd’hui. La vision de Platon est aussi celle de nombreux poètes tel Ronsard. C’est l’inspiration qui anime l’artiste. Le poète est inspiré, il perd la raison : ‘il n’est pas en état de créer avant d’être inspiré par un dieu”. Son privilège divin expliquerait sa spécialisation: il est le réceptacle de la Divinité. C’est aussi cette part de divin qui écarte l’artiste de la société et en fait un homme à part. Le poète crée par l’effet d’un don divin et se fait l’intermédiaire de cette divinité. 

KANT, Critique du jugement : le beau plaît universellement sans concept

“Le beau est ce qui est représenté, sans concept, comme l’objet d’une satisfaction universelle.” Citation extrêmement connue, Kant pointe la satisfaction désintéressée et universelle comportant une ressemblance avec le jugement logique. Celui-ci constitue par des concepts une connaissance de l’objet esthétique. Toutefois, cette universalité est subjective et non pas logique: “il a droit à une universalité subjective.” L’universalité du jugement esthétique ne repose pas sur des concepts.

KANT, Critique de la faculté de juger : le jugement de goût ne peut se prouver

Le jugement de goût, dire si l’on apprécie ou non une œuvre, ne peut pas se prouver. Il se situe entre subjectivité et objectivité. En effet, chacun connaît le poncif : “à chacun son propre goût”. Il fonde le goût sur la pure subjectivité. Le second lieu commun du goût est le suivant : “on ne dispute pas du goût”. Celui-ci reconnaît l’absence de concepts déterminés du goût . Néanmoins, pour Kant, il manque une proposition intermédiaire : “on peut discuter du goût.” Or, “là où il est permis de discuter, on doit aussi avoir l’espoir de s’accorder”.

On constate donc l’antinomie du jugement de goût : le jugement ne se fonde pas sur des concepts (autrement on pourrait discuter à ce sujet), et pourtant le jugement se fonde aussi sur des concepts (autrement on ne pourrait même pas discuter à ce sujet). Le jugement de goût ne peut se prouver, et pourtant on peut en discuter. 

KANT, Critique du jugement : le génie est une disposition innée par laquelle la nature fournit des règles à l’art

“Le génie est le talent de produire ce dont on ne peut donner de règle déterminée.” Par conséquent, “l’originalité est sa première qualité.” Donnant des règles à l’art, “ses productions doivent être des modèles, elles doivent être exemplaires”. Le génie ne peut “lui-même décrire” ou expliquer comment il a accompli ses productions “mais il donne la règle par une inspiration de la nature”. Dans le génie, la nature donne des règles à l’art.

NIETZSCHE, Humain trop humain : le génie n’est pas une disposition innée de l’esprit

Encore une fois Nietzsche s’oppose à Kant. Selon lui, c’est le travail qui crée l’œuvre. “L’activité du génie ne paraît pas le moins du monde quelque chose de foncièrement différent de l’activité de l’inventeur en mécanique”. Le génie représente un long travail. Nietzsche l’associe à quelque chose proche de l’activité artisanale. En réalité, c’est pour éviter de l’envier que l’on a employé le terme de génie (“Nommer quelqu’un “divin”, c’est dire: “ici nous n’avons pas à rivaliser.””) mais aussi par aversion pour la genèse laborieuse.  Le génie ne relève d’un miracle, d’un talent inné, il est le fruit d’un long travail.

Bergson, Le Rire : Quel est l’objet de l’art ?

“Quel est l’objet de l’art ? Si la réalité venait frapper directement nos sens et notre conscience, si nous pouvions entrer en communication immédiate avec les choses et avec nous-mêmes, je crois bien que l’art serait inutile, ou plutôt que nous serions tous artistes, car notre âme vibrerait alors continuellement à l’unissons de la nature.” Bergson 

D’après sa thèse sur le langage “nous ne voyons pas les choses mêmes; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles.” Le langage est trompeur. “Ce sont aussi nos propres états d’âme qui se dérobent à nous dans ce qu’ils ont d’intime, de personnel, d’originalement vécu.” Nous n’apercevons de notre état d’âme “que son déploiement extérieur. Nous ne saisissons de nos sentiments que leur aspect impersonnel”.

L’individualité nous échappe, “nous vivons dans une zone mitoyenne entre les choses et nous, extérieurement aux choses, extérieurement aussi à nous-mêmes.” Au contraire, l’artiste vit détaché de tout cela. Le détachement de l’artiste est naturel, inné, mais imparfait. “Si ce détachement était complet, si l’âme n’adhérait plus à l’action par aucune de ses perceptions, elle serait l’âme d’un artiste comme le monde n’en a point vu encore. Elle excellerait dans tous les arts à la fois […]. Elle apercevrait toutes choses dans leur pureté originelle.”

L’art n’a qu’un objet. Celui d’écarter les symboles pratiquement utiles, les généralités conventionnellement et socialement acceptées, tout ce masque la réalité même. Bergson conclut avec cette fameuse phrase : “L’art n’est sûrement qu’ une vision plus directe de la réalité .”

BOURDIEU, La Distinction : Le goût est un habitus qui s’ignore

On finit par un peu de sociologie . Le goût est le produit d’un déterminisme social qui permet de se distinguer. D’après Bourdieu, la dimension esthétique s’élabore comme rapport désintéressé au monde: ce désintérêt est un signe distinctif d’une position privilégiée dans la société. La disposition esthétique “est aussi une expression distinctive d’une position privilégiée dans l’espace social“. “Comme toute espèce de goût, elle unit et sépare”. Le goût est également un marqueur social.

Il est “ce par quoi on se classe et par quoi on est classé.”, il est “l’affirmation pratique d’une différence inévitable.” De plus, Bourdieu fait remarquer que ce sont les dégoûts qui sont le plus révélateurs de cet habitus et finit même par affirmer : “les goûts sont avant tout des dégoûts”

Ainsi, le goût est un habitus qui s’ignore.

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 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

L'art est-il moins nécessaire que la science ?

Analyse du sujet et problématique

A première vue, il semble presque ridicule de vouloir comparer l'art et la science du point de vue de leur nécessité. Si l'on comprend la nécessité comme l'utilité pratique pour une grande partie de l'humanité, il est évident que les découvertes scientifiques qui ont permis de créer les antibiotiques ou d'inventer internet sont supérieures à la création d'un tableau qui demeurera, au mieux, dans un musée, ou d'un film qui restera quelques semaines en salle.

Cependant, la nécessité n'est pas uniquement l'utilité. En effet, qu'est-ce qu'une vie sans art ? Une vie où l'on n'aurait pas accès à la contemplation esthétique, ni à la création ? On s'accorderait certainement pour dire que cette vie serait dénuée de beauté et de charme. Ce serait une vie de robot davantage qu'une existence humaine. Il faut donc distinguer ce qui est utile à des masses d'hommes et ce qui est indispensable à chacun. Ne fait-on pas faire de l'art aux enfants dans les écoles, aux lycéens ? On considère ainsi que l'éducation artistique est nécessaire à la formation humaine.

Enfin, la nécessité est un terme logique qui signifie « qui ne peut pas être autrement qu'il est ». Si certains artistes éprouvent ce sentiment de nécessité, qui les pousse à tout sacrifier pour leur oeuvre, le produit de l'art est essentiellement contingent : il aurait pu être autrement, différent, ou simplement raté aux yeux de l'artiste et du public. Bref, l'art n'est pas seulement moins nécessaire que la science : il est tout sauf nécessaire.

PLAN POSSIBLE

Première partie.  L'art est moins nécessaire que la science

A. L'activité artistique et les oeuvres d'art n'ont pas la même utilité que les sciences pour prolonger nos existences et les rendre plus agréables.

Si l'on peut parler de progrès de l'humanité à travers les derniers siècles, il est évident qu'il est porté par les sciences et non par les arts. De Galilée à Einstein, la réflexion et la pratique scientifique ont avancé de manière décisive. Les progrès scientifiques ont permis l'invention de nombreuses machines et médicaments qui ont allégé les fardeaux d'énormes masses humaines. Or il n'y a pas de progrès en art. L'école romantique, qui rompt avec le classicisme et le baroque, n'est pas un progrès par rapport au passé, mais la proposition d'une autre vision de l'art et du monde, mieux en accord avec la sensibilité de l'époque. De même, nul artiste ne prétend créer des remèdes pour l'humanité.

B. L'art est non seulement inutile : il peut être dangereux

L'art peut néanmoins avoir des effets sur les hommes. Les films peuvent toucher des masses entières, et les faire adhérer à certains idéaux. Les oeuvres littéraires peuvent également « réveiller » ou profondément troubler une société. Mais cette action de l'art peut éveiller des passions ambivalentes Soit elles sont excitées par le pouvoir à travers la propagande. Soit elles mettent en péril ce pouvoir. Ainsi Platon, le philosophe fondateur de l'Académie, cette école portant la devise « Que nul n'entre ici s'il n'est géomètre », voulait exclure les poètes de sa République idéale, afin qu'ils ne répandent pas de paroles mensongères parmi le peuple et cessent d'exciter son imagination. L'art, selon lui, est non seulement moins nécessaire que la science, mais s'oppose à lui et doit être combattu.

Mais si l'on exclut les poètes, pourra-t-on les contraindre à ne plus inventer de vers ? Tous les artistes et écrivains pourchassés par les régimes dictatoriaux ou totalitaires ont eu beaucoup de mal à réfréner une autre forme de nécessité, celle qui les pousse intérieurement à la création. Même si l'art est moins nécessaire que la science du point de vue de l'utilité, il ne l'est pas du point de vue de ce qui fait qu'une vie est humaine. Il n'est pas utile, mais indispensable.

Deuxième partie.  L'art est aussi indispensable à la vie personnelle que la science

A. La création artistique répond à une nécessité intérieure de l'artiste

La nécessité de créer signe notre humanité. L'artiste veut rendre hommage à une divinité ou à un idéal. Il sait que son activité peut échapper au commerce, être même inutile. Mais cette impulsion intérieure n'a que faire de l'utilité matérielle.

B. La contemplation de l'oeuvre d'art est indispensable pour la vie esthétique et émotionnelle de l'homme.

Quant à tous ceux qui ne créent pas d'oeuvres artistiques, ils éprouvent leur humanité, libérée de la sphère de l'intérêt ou de la survie, en contemplant les oeuvres d'autrui. Le rapport à l'oeuvre d'art peut éveiller chez le spectateur des sentiments du beau ou du sublime indispensables à sa vie émotionnelle, voire à sa vie éthique. Ainsi, pour Emmanuel Kant, le sublime — comme un volcan ou une tempête représentés sur un tableau — élève-t-il notre esprit à ce qui dépasse totalement notre entendement, à une Idée supérieure qui peut guider notre vie morale. Bref, l'art est peut-être moins nécessaire que la science pour notre vie matérielle. Il l'est certainement davantage pour notre vie spirituelle.

Mais donner ainsi une fonction, presque une mission à l'art, est-il vraiment indispensable ? Pourquoi l'art devrait-il obéir à une nécessité et calquer sa définition sur le modèle de la science ?

Troisième partie . L'art n'est pas moins nécessaire que la science : il ne l'est pas du tout

A. L'art n'obéit à aucune nécessité logique

Contrairement à l'enchaînement démonstratif qui fait toute la rigueur de la science, l'art n'obéit à aucune rationalité préétablie. Contrairement à la nécessité logique, il est pure contingence. Le tableau aurait pu être autrement si le peintre avait eu un autre modèle, avait subi une inspiration différente.

B. La valeur esthétique de l'art provient de sa contingence

C'est d'ailleurs grâce à cette contingence fondamentale que l'on peut former des jugements de goûts, trouver une oeuvre réussie ou ratée. Si celle-ci obéissait à une nécessité universelle, elle serait un produit et non de l'art. Si l'art est aussi fragile, et donc aussi éblouissant quand elle crée de la beauté et provoque l'émotion, c'est parce qu'il est tout sauf nécessaire.

LES NOTIONS :

-  L'art

-  La vérité

- Interprétation

-  Dénicher le bon plan

-  Un kit pour affronter la dissert'

-  Problématique: à la conquête du sens

-  Le conseil des correcteurs  

LES RÉFÉRENCES

-  Platon

-  Kant

-  Merleau-Ponty

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samedi 16 mars 2019

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Dissertation sur l'art: "l'art est-il utile?"

Par claralm   •  23 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 240 Mots (5 Pages)  •  1 087 Vues

L’Art est-il utile ?

En quoi l’Art a-t -il une utilité et de quelle utilité pourrait-il s’agir, dans le cadre de cette problématique, et à la lumière des différents auteurs nous proposons une définition de ce qu’est l’Art; Au travers de cette définition nous pourrons montrer ce qui distingue l’Art et la technique dans la seconde partie, avec les auteurs que sont Bergson, Cocteau, Wilde… Nous observerons alors de quelle manière ces auteurs permettent de montrer que l’Art a une utilité pour la vie quotidienne de l’homme.

Notre propos comprend deux parties essentielles, la première concerne une recherche sur la définition de l’Art et la seconde porte sur notre problématique: En quoi l’Art a t il une utilité et de quelle utilité s’agit- il ?

Il est particuliérement difficile de donner une définition de ce qu’est l’Art sans faire un détour sur les étymologies du terme grec « techné » qui signifie en latin « ars » qui a été traduit en français par Art, il en résulte alors une ambiguïté qui peut désigner les savoirs-faire techniques ou les beaux-arts.

Pour Kant l’Art est une production désintéressée tandis que la technique a une visée intéressée. Kant définit l’art par la notion de Forma qui définit le Beau et la Beauté, il précise de son côté que l’Art ne s’apprend pas, étant un don inné de la nature, il ne se transmet pas. De même il ajoute que l’Art ne véhiculera pas de message moral et politique.
Or on observe également que des palais, des églises considérés comme des oeuvres d’art ont une fonction sociale par exemple comme celle de maintenir l’ordre social et la cohésion.

Ainsi dans cette perspective l’Art a une fonction sociale dans la mesure où il est mis au service de projets architecturaux pour assurer une régulation des fonctions sociales. Ces bâtiments, sont certainement considérés comme des oeuvres d’Art comme en témoigne aujourd’hui l’engouement pour le tourisme artistique dédié au patrimoine artistique mais n’oublions pas qu’ils sont d’abord le fruit des savoirs faire technique qui s’apprennent et qui se transmettent. Ainsi si avec Kant on considère que l’Art est un don qui ne se transmet pas, la pointe d’Art que révèle une construction ne peut être imité.

L’esthétique industriel illustre ce débat et montre le paradoxe qui existe alors entre la beauté ou le beau et l’Art tel que définit par Kant et Hegel et la notion d’utilité, d’intérêt : notion complètement rejetée par ces auteurs

Ainsi tout comme Kant, Hegel rappelle que l’Art n’a pas de fonction intéressée. L’auteur introduit une nuance par rapport à Kant dans la mesure où il porte le débat sur ce qui est beau et ce qui est utile. Dans la veine de sa pensée, rappelons que pour Kant «  l’Art a une fonction désintéressée et vise le Beau » il en définit les caractéristiques en terme de beauté et d’émotion esthétique et d’inimitable, pour l’auteur l’Art ne véhicule pas de message politique ni moral, ainsi en nous appuyant sur la définition de Kant compte tenu des caractéristiques de la définition de l’Art, il est pertinent de poursuivre la réflexion sur l’utilité de l’Art.

Kant précise Les caractéristiques de l’Art en terme de beauté et d’émotion esthétique. Pour l’auteur, l’Art n’est pas un concept dans la mesure où il ne se traduit pas par un jugement intellectuel signifiant en cela que l’Art en tant que tel ne s’apprend pas mais il est inné chez chaque personne par contre selon Hume et plus tard Bourdieu, l’Art a une utilité de distinction sociale. Hume souligne que l’émotion esthétique est le résultat d’une éducation, d’un apprentissage dans un milieu où l’Art est cultivé . Contrairement à la pensée de Kant, pour ces deux auteurs l’Art n’est pas universel, il s’apprend et il se transmet. Son

L'art a-t-il une utilité ?

L'art est-il gratuit et désintéressé ou n'est-il qu'un moyen d'exprimer un message religieux, politique, etc. ? Tenter de répondre à cette question suppose d'interroger le statut social et historique de l'art.

I L'art exprime un message

Les peintures des grottes de Lascaux avaient le pouvoir magique de favoriser la chasse. Les temples grecs ou les cathédrales gothiques devaient glorifier les dieux et soutenir la foi des croyants. Longtemps, l'art a eu une fonction ésotérique ou religieuse .

Il a pu être utilisé également comme un moyen efficace au service d'un message politique . La publicité, quant à elle, soumet l'art à une utilité commerciale et véhicule un modèle de société consumériste.

Cependant, vouloir faire de l'art une expression revient à en faire un langage à interpréter , renvoyant à une vérité rendue à travers des symboles. C'est réduire l'art à un moyen au lieu d'en faire une activité ayant sa fin en soi.

II L'art est désintéressé

1  l'art n'a pas d'utilité.

Pour Kant, l'art et le beau doivent être désintéressés. Le beau doit être distingué de l'utile. On doit ainsi distinguer «  beauté libre  » et «  beauté adhérente  » : admirer une voiture de course pour sa belle ligne, c'est goûter à la beauté libre par un jugement de goût ; l'admirer parce qu'elle va vite, c'est admirer sa beauté adhérente par un jugement d'utilité.

Le beau doit être aussi distingué de l'agréable . Le beau procure un plaisir formel (la présentation esthétique d'un plat), l'agréable apporte un plaisir matériel (l'odeur appétissante du même plat).

Le beau doit être également distingué du vrai , puisqu'il est affaire de goût, et qu'il n'y a là ni preuve, ni connaissance objective (l'art n'est pas une science au sens classique du terme).

2  L'art nous détache des choses matérielles

Enfin, pour Kant, le beau doit être distingué du bon  : l'art n'est ni moral, ni immoral. Vouloir censurer Les fleurs du mal ou Madame Bovary , c'est mépriser cette indépendance et cette liberté formelle de l'art.

Néanmoins, son caractère désintéressé en fait une introduction à la morale , en nous exerçant à nous détacher des intérêts matériels.

3  Le beau et le sublime

Si le beau nous fait goûter une forme finie et harmonieuse, le sublime nous expose à un phénomène monstrueux qui suscite en nous effroi et admiration (la mer déchaînée, la haute montagne). Le sublime est, selon Kant, l'expérience esthétique qui introduit au sentiment religieux de ce qui nous dépasse .

III Expression de quelque chose ou « perception brute » ?

Pourtant, l'histoire de l'art conduit à relativiser cette conception, qui fait de l'art gratuit une forme moderne du sacré. Pour Hegel, l'art – à travers son histoire – exprime l'esprit d'un peuple  ; pour Marx, il représente des intérêts de classe. Pour Freud, il est l'expression de l'inconscient, des désirs refoulés et sublimés .

Selon la psychanalyse de Freud, la sublimation est l'expression de pulsions coupables sous des formes socialement valorisées. C'est ce que fait l'art, mais aussi le sport, la science ou la politique.

Cette interprétation de l'art comme expression est rejetée par Bergson et Merleau-Ponty, qui réaffirment la gratuité de l'art : l'art doit être « perception brute » et pure présence au monde , dégagée de considérations utilitaires.

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Exemple de dissertation philosophique corrigée ( L’art nous détourne-t-il de la réalité ?)

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  [Analyse problématique]

A priori  l’art ressort de l’artifice qu’on peut opposer à la réalité sans fard. Mais y a-t-il une réalité sans un regard où elle est perçue ? L’art est un mode de perception qui de fait établit une relation à la réalité. L’art met en jeu une représentation englobante du regard et du réel. De ce point de vue, il semble paradoxal que l’art puisse nous détourner de la réalité.

Le divertissement est une façon de se détourner. L’étymologie latine du mot divertissement le confirme clairement. L’artifice artistique peut proposer une « réalité alternative » et donc nous divertir de la véritable réalité tragique mais aussi banale au point de donner une sensation de « désert du réel ».

Cette clarification du paradoxe implique cependant une ambiguïté. Ce divertissement peut être positif aussi bien que négatif.

Il peut être positif s’il nous permet de mieux armer notre énergie vitale. L’art peut enchanter le banal. L’art peut nous familiariser au tragique par le biais de réalités alternatives dystopiques. Le détournement artistique de la réalité est alors vital. On pourrait accuser l’art de renoncer à la vérité désespérante. Au contraire on peut voir en l’art le moyen par excellence de valoriser la réalité ou d’être une illusion nécessaire à la vie elle-même pour en supporter le vertige infini, la notion vérité étant au fond l’ennemi d’une volonté de vitalité.

Ce divertissement peut cependant être négatif puisque l’art peut être une stratégie d’évitement des questions existentielles. Le détournement artistique se voudrait un dépaysement de la réalité usuelle. Ce divertissement s’inscrirait dans une stratégie d’artifices pour ne pas faire face au tragique et au banal. Le détournement artistique risquerait alors d’être inauthentique.

Revenons au paradoxe énoncé précédemment. Il nous invite aussi à constater que le détournement artistique peut être sous un autre jour un retour à une réalité renouvelée dans sa perception.

Même l’oeuvre d’imagination pour être persuasive doit être crédible. La recherche de vraisemblance est donc une composante essentielle de la démarche artistique. Ce n’est pas donc par hasard que l’art pictural a développé la perspective qui a ensuite permis à la science de progresser dans la description du réel.

Quand l’art imite la réalité en cherchant la vraisemblance même si c’est pour nous divertir de la réalité usuelle, il rend crédible une vision renouvelée de la réalité. L’art change notre rapport à la réalité. Le détour artistique annonce ainsi un nouveau retour au réel.

Mais dès lors qu’est-ce qu’on appelle réalité ? Avoir le sens des réalités nous place du côté de l’utile et de l’efficace. Or à vrai dire l’art est un artifice qui peut nous rendre contemplatif nous libérant ainsi de ce réalisme assez plat pour nous ouvrir au réel tel quel dans sa fraîcheur sans cesse réactivée.

  I – L’art non symbolique nous détourne de la réalité spirituelle transcendante.

A – L’art éloigne du réel car c’est une copie de copie de l’idée.

Exemple des 3 lits de Platon en  République X . L’idée de lit qui seule en permet la réalisation et donc la réalité, le lit matérialisé par l’artisan qui est utile mais périssable, le simulacre de l’artiste qui n’en offre ni un plan ni la jouissance.

Le simulacre confond la réalité et le monde de la mortalité, il nous fait oublier la réalité éternelle. Le tragique et le banal seraient la résultante entre autres de ces simulacres.

B – La supériorité de l’art égyptien sur l’art grec selon les platoniciens.

L’art grec idéalise la jeunesse adolescente. Ses valeurs sont matérialistes au sens d’une valorisation des appétits démesurés du corps (sexualité, appropriation, reconnaissance). Mais comme ces valeurs sont insatiables et que la mortalité du corps fait obstacle à tout accomplissement matériel, cet art montre ensuite la dimension tragique inexorable de la vie. Mais si on retrouve la dimension symbolique de l’art égyptien, on peut redécouvrir la beauté de cette réalité intérieure de l’esprit. Cette réalité intérieure découvre des forces de conscience étrangères à la mort.

C – Transition critique :

Cette vision privilégie une réalité transcendante et aboutit à une condamnation ou une dépréciation de la vie matérielle. Au nom du spirituel, on condamne alors tel type d’art. N’y a-t-il un refus sous-jacent de la réalité inhérent à toute censure artistique ? On peut être un philosophe matérialiste sans tomber dans un consumérisme ignorant de toute spiritualité. L’harmonie artistique inclut dans une certaine mesure, quant à elle, l’immanence de la vie matérielle dans notre perception du réel.

  II – L’art nous révèle des secrets de la réalité.

A – L’harmonie nous découvre un point de vue d’en haut où réalité et perfection coïncident.

L’harmonie peut intégrer l’imperfection relative dans une perfection plus grande. Notre regard sur le tragique et le banal peut en être transfiguré. Par exemple, l’art chrétien implique la crucifixion de l’innocent et en même temps son éternisation. L’harmonie montre que derrière l’apparent chaos du monde, il y a aussi un ordre de perfection en jeu. La vie matérielle n’est pas une simple dégradation ontologique de la réalité spirituelle immatérielle.

B – L’art nous libère du regard utilitaire sur le réel sensible en nous ramenant à sa perception première qui implique émerveillement, ravissement, étonnement, etc.

L’art est une expérience de la perception elle-même qui est l’expérience première du réel pour nous. La réalité sensible existe consciemment à travers nous. Par exemple, regarder un cube de Tony Smith est comme regarder un objet sans histoire qui se déploie en nous et qui finit par nous regarder. L’art nous libère de notre regard intentionnel et découvre la réalité d’une perception non intentionnelle dans laquelle l’objet déploie son être.

C – Transition critique : le sublime submerge la perception humaine.

Il faut donc reconnaître que notre perception humaine usuelle n’est pas la perception même du réel. Nous savons pas ce qu’est percevoir comme une chauve-souris. Nous ignorons la réalité de sa perception. Cependant l’art peut-être mieux que la science nous met en situation de l’entendre. Nous ne percevons pas comme une chauve-souris mais nous pouvons mentalement le comprendre à l’aide de l’art. Certains écrivains nous permettent d’investir une perception autre. Dans les premiers chapitres de  Bruit et Fureur , Faulkner nous fait vivre de l’intérieur d’un individu avec des déficiences mentales. Wajdi Mouawad dans  Anima  nous donne à voir une histoire à travers les yeux d’animaux divers. L’art explore les limites de la perception humaine. A vrai dire, l’expérience du sublime nous fait concevoir que nous ne pouvons pas comprendre le réel.

  [III – L’art nous met en lien avec l’élan évolutif cœur de la réalité caractérisé par une singularisation accentuée de la réalité.]

L’art en nous dévoilant l’expérience du sublime nous fait retourner au réel. Le sublime montre que le réel sature notre perception si bien qu’il nous échappe. Notre vie humaine routinière n’est en regard de ce réel qu’une transition infime dans le temps long de l’évolution du vivant et de la conscience qui n’en est qu’une émanation partielle. L’objet d’art authentique s’inscrit dans le temps moyen de l’histoire des visions du monde. L’art en ce sens ne nous détourne pas d’une réalité indifférenciable de visions du monde.

On remarquera que certaines visions du monde sont plus inclusives que d’autres. L’approche symbolique dont les platoniciens se réclament et l’approche classique qui insiste sur l’harmonie semblent ne plus être antithétiques dans l’art chrétien. L’icône chrétienne par exemple peut reprendre des canons esthétiques développés par l’approche classique en gardant toute la force du symbole. Le visage y devient celui de l’invisible. Le visage n’est pas un simple masque (persona) pris par un invisible supposé ; il est son incarnation. En un sens l’art y rend visible l’invisible sans que cet invisible ne cesse de l’être. L’art de l’icône révèle bien une réalité invisible, un fait subjectif et non une simple valorisation religieuse par le biais de symboles.

Hegel nous propose une vision du monde extrêmement inclusive mais aussi malheureusement totalisante de cette histoire des visions du monde. Il prétend s’inscrire en quelque sorte à la fin de l’histoire de leur manifestation. Mais en affirmant que le réel est rationnel et que le rationnel est réel, il refuse d’entendre l’expérience du sublime proprement dite. L’art contemporain a souvent révélé une perception pure en amont même de la perception humaine. Là encore l’art rend visible une réalité invisible mais non réductible au concept. Nombre d’artistes comme Yves Klein, John Cage ou Fabienne Verdier plus récemment ont ainsi puisé à l’expérience spirituelle asiatique : le non-mental est la source de ce qui se manifeste dans le geste accompli de l’artiste. Contrairement à la position de Hegel, la perception non mentale ne s’y enclot jamais dans la perception mentale : le percept artistique s’ouvre sur une réalité qui échappe au concept. En ce sens, l’art ne peut pas mourir alors que le discours philosophique peut arriver à ses limites théoriques.

Mais à vrai dire l’impersonnalité de l’expérience asiatique d’une perception non-mentale ne rend pas obsolète la dimension personnelle de l’art occidental. Le non-mental n’exclut pas l’individualisation. L’expérience du singulier de notre individualité est particulièrement résistante à la seule perception mentale du réelle. Le langage du mental est toujours fait de généralités puisque les mots et donc les concepts pointent des ensembles de faits. Ce langage finit donc par ignorer la singularité du réel. L’individualisation prisonnière du langage reste souvent mimétique et égocentrique. L’art permet de renouveler notre perception en résistant à la généralisation. Le cliché mimétique est par excellence l’obstacle à la valeur artistique. Le langage pour ne plus faire obstacle à l’individualisation doit être réinvesti sous la forme d’un style. L’art est en effet une invitation à la perception  du  singulier, à un devenir singulier libéré des seuls modèles collectifs existants. L’art authentique comme accès au devenir singulier de la perception est une forme de participation à l’évolution du vivant ; il est la trace d’un élan évolutif au cœur de la réalité vivante.

Évidemment ceci n’empêche pas que certaines propositions esthétiques agissent comme un divertissement purement mental. La catharsis (la purgation des émotions accumulées) peut se réduire par exemple à s’identifier à des super-héros qui malgré leur(s) super-pouvoir(s) ont des problèmes quotidiens semblables aux nôtres autant en terme de tragique qu’en terme de banalité. Cette pseudo-expérience esthétique n’est plus alors qu’un objet de consommation. Bien entendu un certain art élitiste n’est pas non plus exempt d’une logique de distinction sociale par la consommation d’un produit incompris des classes populaires. Ces types de consommation esthétiques ne nous inspirent pas d’être nous-mêmes créateurs : elles confirment souvent notre suffisance narcissique. Elles font de nous des êtres seulement satisfaits d’eux-mêmes qui passent de bons moments. Les consommateurs de super-héros ou de distinction culturelle que nous sommes, s’ils en restent là, risquent de s’illusionner. Avoir une vaste culture esthétique n’est pas encore être un « spectateur artiste ». L’art vécu authentiquement ne nous détourne pas du besoin d’être comme besoin de créer. Être créateur est l’unique horizon authentique que Nietzsche pointa le premier comme celui d’un surhomme à venir. Au-delà de Nietzsche lui-même, le surhumain ne doit pas être compris comme une extension de l’humain en terme de puissance ou d’intelligence érudite mais comme une ouverture à de nouvelles perceptions inimaginables dont l’art le plus noble pourrait favoriser l’épigenèse.

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Dissertation : L’art a-t-il besoin de règles ?

NOTIONS : LA CULTURE - Le langage - L’art - Le travail et La technique - La religion - L’histoire

Introduction

Amorce – entrée dans le sujet :

L’art est l’activité de création d’œuvres ayant une valeur esthétique par l’homme. Autrement dit, l’art est une activité de production d’objets matériels ou cérébraux propre à l’homme. Cette définition ouvre un champ infini de significations et d’interprétations possibles.

Définitions des termes :

L’étymologie indique le lien de l’art avec la technique (technê en grec ; ars en latin) mais l’apparition de la notion de « beaux-arts » au XVIIIe siècle indique que l’art s’est ensuite distingué de la technique à cette époque.

On distingue différents types d’arts. On parle des sept arts : L’architecture, la sculpture, l’art visuels (peinture, dessin, etc.), la musique, littérature (poésie ou dramaturgie), l’art de la scène (théâtre, danse…) et le cinéma.

Le mot besoin renvoie à l’idée de nécessité, de conditions d’existence.

Problématique :

Le sujet nous invite donc à nous demander si l’art, quel qu’il soit, peut exister sans un certain nombre de règles qui lui serviraient de cadre.

Si l’art est une technique, alors l’art nécessite de suivre des règles. Mais l’art se limite-t-il à la technique ? Peut-il se défaire des règles ?

Annonce du plan :

Nous verrons dans un premier temps que d’une certaine manière l’art doit suivre des règles ; dans une deuxième partie nous étudierons des arguments en faveur d’un art “sans contraintes”. Enfin, dans un troisième temps, nous nous demanderons si l’art ne peut pas finalement, créer ses propres règles.

Développement

1. Dans une première partie, nous étudie...

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QUIZ: Le langage et la communication - Catégorie : Philosophie - 9 QCM - Difficulté : ⭐⭐⭐

L'art est-il inutile ?

Publié le 18/04/2022

Extrait du document

« Dissertation Philosophie Sujet : L'art est-il inutile ? L’art se définit à la fois comme un savoir-faire, une activité technique mais aussi comme le produit d’une activité artistique. L'art, depuis la nuit des temps, est présent dans toutes les civilisations et les époques. L'art et le témoignage de notre histoire et celle du monde. Aujourd’hui, l'art est présent partout, il ne paraît pas être un besoin vital mais psychologiquement, il nous accompagne et crée en nous des émotions. Mais l’art, contrairement à la technique, ne satisfait aucun besoin, car il ne produit rien d'utile. Mais l'art, pourrait avoir un sens, celui de nous faire voir la réalité autrement même si il n'y a pas d'utilité immédiate, il peut nous ouvrir au monde et nous ouvrir sur la contemplation du beau. Mais alors comment et pourquoi l'art est-il utile à l'homme? Dans un premier temps, nous verrons que l'art peut-être considéré comme quelque chose d'utile. Puis nous essaierons de saisir en quoi est-ce que l' œuvre d'art est inutile. Pour enfin nous intéresser au sens de l'art et à l'artiste dans notre monde moderne Les premières formes dar date d'il y a environ 42 000 ans ce sont des peintures préhistoriques.

Ce sont les hommes de Cro-Magnon ou Homo sapiens qui les ont peintent. Ils étaient chasseurs-cueilleurs, ils chassaient les animaux pour se nourrir, se vêtir et fabriquer des outils. Ils les observaient en train de boire, de s'accoupler ou de courir. Ils ont peint, gravé et dessiné sur les parois de grottes ces moments de leur vie qu'ils gardaient en mémoire. Ces scènes colorées de chasse, d'affrontements, de chutes d'animaux blessés ou mis à mort racontent des histoires. Les grottes peintes permettaient de transmettre des techniques de chasse. Aujourd'hui ces peintures sont un témoignage de la manière de vivre de ces hommes. C'est par cela qu'aujourd'hui nous sommes capables d'émettre des hypothèses sur l'évolution du monde. C'est pour cela, que l'art à dans ce cas-là une dimension très utile. Mais, l'art n'a pas seulement permis de comprendre l'origine de la vie de l'homme, il est aussi un témoignage jusqu'à aujourd'hui. Non seulement, par exemple l'art de l'Antiquité et un témoignage de vie, mais il était aussi pour les Grecs et les Romains une façon d'honorer leurs dieux.. »

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L'art est-il inutile ? - Dissertation de Philosophie

L'art à l'époque des Grecs se détachait largement de l'utile, ne faisant que représenter l'harmonie de la nature ; par exemple, au travers des statues grecques mimant le réel : c'est ce qu'on appelle la mimésis. Aujourd'hui, avec ses multiples utilisations et courants, la question devient légitime : l'art est-il inutile ? Pour répondre à cette interrogation, nous définirons d'abord l'utile et différencierons l'art et la technique. Puis nous nuancerons notre propos en suggérant que l'art puisse se mettre au service de causes et en soit uniquement le média. Enfin, nous admettrons que l'art est un objet à part, dans une position ambivalente.

L'art est-il inutile ?

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I. L’art en opposition à l’utile

A. L’outil et l’instrument

Le mot « utile » vient du latin « utor », signifiant « faire usage de ». Il a également donné le mot « outil », ou « ustensile ». Ce qui est utile, c’est donc ce dont on peut faire usage, comme un outil. Le Dictionnaire classique de la Langue française de 1827 indique : « L’outil est une machine maniable, dont les arts simples se servent pour faire des travaux communs ; l'instrument est une machine ingénieuse, dont les arts plus relevés et les sciences se servent pour leurs opérations. » L’utile nécessite l’outil, quand l’art est façonné par des instruments. L’outil, qui est donc la manifestation la plus évidente de l’utile, est un objet presque brut dont on se sert pour survivre, à l’instar des lances préhistoriques. L’outil sert les plus simples choses, et par cet exemple je l’ai indiqué : il sert à la survie, aux choses essentielles, sans quoi la vie ne saurait être perpétuée. L’instrument, qui crée l’art, est un objet bien plus complexe et qui ne sert pas les travaux simples de la survie. L’art est, dès lors, inutile puisqu’il n’utilise pas d’outils pour être créé.

B. La tékhnè

Le mot « art » vient du grec « tékhnê » qui signifie « habileté, art ». « L'art est une certaine disposition accompagnée de règles vraies, capable de produire », disait Aristote. L’art est, pour lui, à différencier des sciences qui ont pour but de déceler le nécessaire, soit ce qui ne peut pas ne pas être. L’art, lui, se concentre sur le contingent, soit ce qui pourrait être ou ne pas être, ce qui trouve sa logique au-delà de lui-même. D’ailleurs, l’art lui-même est contingent. De cette façon sont séparés l’art et la science comme l’art et la nature : le premier est arbitraire, et aurait pu ne pas être créé. La seconde est réelle et nécessaire. On peut se demander alors quel intérêt pourrait avoir une pratique qui n’est ni utile, ni vraie.

II. L’art au service d’une cause

A. L'art pour le bon

Toujours d’après Aristote , et pour honorer les filtres de Socrate  : l’art est bon. L’art est bon en ce qu’il présente de belles choses. Il permet aussi de purifier l’âme, d’après Aristote. D’une part, la mimésis permet de faire de la réalité la muse de l’art, ce dernier venant l’adoucir, la rendre supportable. D’autre part, la catharsis, comme au théâtre dramatique, permet de scinder les bons sentiments et les mauvais en exorcisant ces derniers par leur représentation. C’est une façon de vivre le sentiment négatif par procuration, tout en ne péchant pas. Cette utilisation de l’art pour apaiser les moeurs humaines, pour être le support de la beauté, est à la fois paradoxale et évidente. Bien que l’art ne représente pas le vrai et ne soit pas réellement un outil, il peut-être le vecteur, le média de certains éléments tels que ceux cités plus haut. L’art peut également être un moyen d’élever l’âme comme à travers la beauté des monuments religieux, la splendeur des versets, des gospels ; l’art sert le divin, la croyance, car il les renforce par sa beauté.

B. L’art pour la revendication

De nos jours, l’art peut aussi être un outil de questionnement conceptuel, ou de revendications. On se souviendra de Magritte et de sa pipe qui n’en est pas une, rappelant du même coup que l’art n’est pas vrai. Ici, l’art se trouve davantage dans le questionnement de ce qui est représenté plutôt que dans la représentation elle-même. C’est-à-dire que l’art est moins son support que son sens, sur cette image. Guernica de Picasso est un bon exemple pour démontrer comment l’art peut servir une cause, en l’occurrence la dénonciation des horreurs de la guerre. On appelle ça une oeuvre engagée, parce que ce qu’elle veut dénoncer ou prôner est presque plus essentiel que le processus artistique de l’oeuvre. L’art devient ici davantage un média de communication qu’un exercice pur et intrapersonnel.

III. L’art dans une position ambiguë

L’art se trouve dans une position ambigüe : à la fois, il n’a pas pour but intrinsèque d’être utile ni d’être vrai ; à la fois, il est le média de revendications, de processus psychologiques explicites, ou même le support de réflexions méta-artistiques. Il n’a pas de réel but ou de réelle définition, sert toutes les causes et aucune à la fois. Car devant les yeux du public, il ne reste que l’oeuvre qui leur est livrée en pâture, et sera envahie de toutes leurs interprétations, toujours plus éloignées du sens que l’artiste aura donné à l’oeuvre. D’ailleurs, le morceau d’existence qu’y aura mis l’artiste sera indécelable et vide de sens pour tout observateur (mais admettons toutefois que les oeuvres explicites ont ce point commun de générer chez le plus grand nombre la même émotion). Finalement, la vérité de l’art se trouve en celle que son auteur a vue. C’est une vérité subjective et quasiment imprenable. De fait, l’acte de jugement d’une oeuvre d’art est une capacité minutieuse, et nécessite d’avoir les sens suffisamment développés pour le faire : en effet, comment demander à un achromate de juger les tableaux de Matisse  ? Finalement, toutes les critiques d’art se valent-elles et si non, lesquelles sont-elles les plus pertinentes ?

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Exploration du Débat: L’Art est-il Inutile ou Essentiel?

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L’art a toujours été un sujet de débat houleux au sein de notre société. Certains le considèrent comme une expression essentielle de la créativité humaine, tandis que d’autres le jugent sans valeur et inutile. Dans cet article, nous explorerons les deux côtés de cette question controversée – est-ce que l’art est inutile ou essentiel?

Analyse approfondie: Pourquoi l’Art peut être considéré comme inutile

D’un point de vue pragmatique, certaines personnes considèrent l’art comme un luxe plutôt que comme une nécessité. Dans notre monde moderne axé sur la technologie et l’économie, les ressources et les efforts sont souvent concentrés sur des domaines qui apportent des avantages tangibles et immédiats, tels que la science, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques. Au contraire, l’art, qui n’apporte pas toujours de bénéfices tangibles ou quantifiables, peut être perçu comme une dépense superflue.

De plus, l’art est souvent critiqué pour son manque d’accessibilité. Les œuvres d’art de grande valeur sont généralement hors de portée pour la majorité des gens, ce qui crée un sentiment d’élitisme. Par ailleurs, certaines œuvres d’art contemporain sont considérées comme trop abstraites ou déroutantes pour être appréciées par le public en général. Par conséquent, l’art peut parfois sembler déconnecté de la vie quotidienne et de la réalité de nombreuses personnes.

Enfin, il y a une perception que l’art est subjectif et donc intrinsèquement inutile. Parce que la beauté est dans l’œil du spectateur, ce qui est considéré comme de l’art par une personne peut ne pas l’être pour une autre. Cette subjectivité peut conduire à un manque de consensus sur la valeur de l’art, et par extension, à la notion que l’art, dans son ensemble, pourrait être inutile.

Évaluation contradictoire: L’importance essentielle de l’Art dans notre société

Cependant, malgré ces arguments, l’art joue un rôle central dans notre société et notre culture. D’un point de vue anthropologique, l’art a toujours été une partie intégrante de l’expérience humaine, de la préhistoire à nos jours. Il sert de moyen d’expression, permettant aux individus d’exprimer leurs idées, leurs émotions et leur vision du monde. L’art est donc essentiel pour comprendre la nature humaine et la complexité de nos sociétés.

En outre, l’art a une valeur éducative indéniable. Il peut nous permettre d’explorer des idées complexes et des questions sociales de manière accessible et engageante. Par exemple, une pièce de théâtre ou un film peut nous aider à comprendre les problèmes de racisme ou d’injustice sociale. Un roman peut nous emmener dans des

Enfin, l’art a un potentiel thérapeutique significatif. Des études ont montré que l’art peut aider les individus à gérer le stress, l’anxiété et la dépression. Que ce soit par la création artistique ou par l’appréciation de l’art, l’art peut avoir des effets positifs sur le bien-être mental et émotif. De plus, l’art peut favoriser la connexion humaine, en créant un sentiment de communauté et d’appartenance.

Pour conclure, le débat entre la perception de l’art comme inutile ou essentiel est complexe et nuancé. Bien que l’art puisse parfois sembler superflu ou inaccessible, il joue un rôle fondamental dans notre société en tant que moyen d’expression, outil éducatif et source de bien-être. Il est important de reconnaître la valeur de l’art, non seulement pour sa beauté esthétique, mais aussi pour son potentiel à enrichir notre compréhension du monde et à améliorer notre qualité de vie.

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