video moustique qui essaye de piquer

En vidéo : la piqûre d’un moustique vue de l’intérieur

[EN VIDÉO] Un moustique qui pique vu au microscope  Sur cette vidéo, on peut observer comment un moustique fait bouger sa trompe (ou proboscis,...

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Ce moustique a manifestement trouvé de quoi se repaître, puisque son abdomen est rempli de sang. Mais comment s'y est-il pris exactement ? © Hugh Sturrock, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0

Si la chaleur chaleur estivale réjouit les vacanciers, elle fait également le bonheur des moustiques . Ces hématophages s'épanouissent à la belle saison saison et nous gâchent la vie en polluant nos nuits de leurs vrombissements et en nous laissant des marques qui grattent sur la peau. Mais que se passe-t-il au moment crucial où ils perforent notre peau et prélèvent notre sang  ? On connaissait la théorie, mais la voici filmée avec une précision inégalée, par Valérie Choumet et ses collègues de l' Institut Pasteur .

L'étude de ces chercheurs est en fait parue en décembre 2012 dans Plos One , mais était jusque-là passée plutôt inaperçue. Celle-ci ne visait pas à surprendre un de ces insectes insectes en flagrant délit, mais s'intéressait au paludisme , maladie parasitaire transmise par des moustiques moustiques qui, dans leur salive, disposent d'un unicellulaire à l'origine de la pathologie, un  Plasmodium . Au passage, ce travail nous laisse ces prises de vues originales.

Qu'y voit-on exactement ? La scène se déroule dans la peau d'une souris anesthésiée. Le long tube marron est en fait le proboscis, la trompe du moustique en quelque sorte. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, il ne se compose pas d'une pièce, mais de six. Quatre d'entre elles (une paire de mandibules et une paire de maxilles maxilles ) servent à perforer la peau et à se frayer un chemin. Deux autres, dénommées hypopharynx et labium labium , sont des tubes parallèles aux fonctions différentes. Le premier permet d'envoyer la salive dès lors que le tout pénètre la peau. Celle-ci contient des molécules molécules qui évitent la constriction des vaisseaux sanguins , bloquent la coagulation et l' inflammation inflammation . Cela nous laisse des boutons. Le labium pompe le sang, la nourriture des moustiques femelles.

Des moustiques qui cherchent leur repas à travers la peau

Dans ce cas précis, on peut voir le proboscis se mouvoir dans la peau de sa victime. Cette structure n'est pas rigide, mais souple, ce qui permet à l'insecte d'augmenter ses chances de rentrer en contact avec un vaisseau. Il faut plusieurs essais, et quelques minutes à chaque fois, avant que le suceur-piqueur ne trouve ce qu'il recherche. Celui-ci a de la chance : il finit par tomber sur l'objet de sa quête et peut entamer un  repas  qui dure en moyenne quatre minutes.

L'étude précise que la succion, plutôt forte, détruit parfois le vaisseau. Le sang s'écoule et forme une flaque, dans laquelle le moustique se sert. En y regardant de plus près, comme les chercheurs l'ont fait, on peut même voir les globules rouges remonter dans le labium.

Cette recherche portant sur le paludisme paludisme , les auteurs ont noté que les insectes porteurs du parasite parasite se comportaient différemment de leurs congénères sains. Leur temps de recherche d'un vaisseau est plus élevé, maximisant les chances pour le Plasmodium de rejoindre la circulation du mammifère mammifère . Les traces d'une manipulation comportementale , comme cela arrive dans le cas d'une relation hôte-parasite ? L'hypothèse est à vérifier.

Le vecteur du paludisme altère le comportement des moustiques

Parmi les autres tests effectués, les auteurs ont immunisé les souris contre la salive du moustique, dans laquelle se cache le vecteur du paludisme. L'idée étant de voir si cela altérait son comportement et si cela pouvait limiter les risques de propagation du parasite .

Très vite, des agrégats se forment au niveau de la salive, et les vaisseaux sanguins transpercés perdent en volume volume . Efficace ? Pas vraiment, car les moustiques s'adaptent, et au lieu de pomper le sang dans des capillaires, ils se dirigent vers de plus gros vaisseaux pour s'alimenter.

Ce travail en lui-même ne fournit pas directement des éléments qui seront utiles pour apporter de nouvelles pistes de lutte contre le paludisme . En revanche, ces résultats pourraient être repris et faire l'objet de nouvelles recherches qui apporteront des solutions contre cette terrible maladie, qui touche des centaines de millions de personnes chaque année et en tue plus de 600.000.

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Liens externes

• <em>Visualizing Non Infectious and Infectious Anopheles gambiae Blood Feedings in Naive and Saliva-Immunized Mice</em>
• Institut Pasteur

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Définitions associées

• C'est quoi, la coagulation ?
• Qu'est-ce qu'un plasmodium ?
• Une mandibule : qu'est-ce que c'est ?
• Qu'est-ce que la salive ?
• Une pathologie : qu'est-ce que c'est ?

QUESTION D'ACTU

Video : un moustique en action filmé au microscope.

• Par la rédaction

Dans un film exclusif réalisé par une équipe de l’Institut Pasteur, on voit ce qui se passe sous la peau d’une souris anesthésiée quand le moustique la pique. L'insecte se révèle être un prédateur minutieux.

• Publié le 16.08.2013 à 18h38
• Mots clés :
• démangeaison

Source : Plos One

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Que se passe-t-il quand un moustique nous pique ?

Valérie Choumet, chercheuse à l'Institut Pasteur, explique ce qu'il se passe au moment où un moustique vous pique !

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Moustiques : pourquoi sont-ils toujours présents en plein automne ?

• Caroline Félix ,
• Flavien Groyer ,
• franceinfo / France Bleu
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Alors que l'automne est bien avancé, les moustiques continuent de nous piquer. Les scientifiques constatent que leur période d'activité s'allonge, car les températures sont d'une grande douceur. En Occitanie, des moustiques tigres ont même été capturés jusqu'en décembre l'an dernier.

Vous vous faites toujours piquer par les moustiques en plein automne ? Ils tournicotent encore près de votre oreille quand vous cherchez le sommeil ? Vous n'êtes pas seuls. Ces bestioles, pourtant d'habitude synonymes de période estivale, continuent de nous gâcher la vie au mois d'octobre et même jusqu'en décembre dans certaines régions. Comment l'expliquer ? Est-ce normal ? France Bleu vous explique.

La présence des moustiques s'est rallongée

La période d'activité des moustiques en général, mais plus particulièrement des moustiques tigre, s'est bien rallongée. "On se rend compte que la période de surveillance renforcée s'étend du 1er mai au 30 novembre , note Frédéric Simard, directeur de recherche à l'Institut de recherche pour le développement à Montpellier. On commence à voir des larves dès le mois d'avril et on se fait encore piquer par des moustiques après le mois de novembre", constate-t-il  auprès de franceinfo .

La raison ? La saison estivale s'étend à cause du changement climatique . "Les températures sont encore très clémentes,   il y a eu des précipitations abondantes . Les inondations de caves sont, par exemple, d'excellents gîtes larvaires pour le moustique commun, le culex", poursuit Frédéric Simard. L'an dernier, en région Occitanie, son équipe a capturé des moustiques tigres jusqu'en décembre.

Des piqûres qui peuvent durer jusqu'en décembre

Les femelles moustiques tigre nées il y a quelques jours peuvent continuer à piquer tant qu'il ne gèlera pas. En revanche, "les œufs du moustique tigre ne vont pas éclore en hiver , précise Frédéric Simard. Car c'est essentiellement déterminé par la durée du jour par rapport à la nuit, la photopériode. Donc actuellement, de moins en moins d'œufs éclosent". Ils se remettront à éclore au printemps dès que les jours vont rallonger.

Par ailleurs, le moustique commun va progressivement moins nous embêter. En dessous d'un certain nombre d'heures de jour quotidien, ils finissent par arrêter de piquer. "Le culex va passer l'hiver à l'état adulte, et va se mettre dans des caves ou dans des grottes et va arrêter toute activité, en état d'hibernation , explique le scientifique. Et au début du printemps, ils vont sortir pondre et créer une nouvelle génération."

Cette présence plus longue est-elle dangereuse ?

Oui, l'allongement de la période d'activité peut être dangereuse, car cela "augmente d'autant le risque de transmission" des virus comme la dengue, le chikungunya, le zika pour les moustiques tigre, et le West Nile et le usutu pour le moustique commun. Ces virus sont "importés tous les jours en France hexagonale par les voyageurs en provenance des zones tropicales où des épidémies sévissent". "Il y a une pression constante" , alerte Frédéric Simard qui appelle à la vigilance, même si ces cas restent rares dans l'Hexagone .

Il explique qu'il ne faut pas laisser les œufs de moustiques tigre s'installer dans les jardins ou sur les balcons, car ils sont résistants au froid. Ils  "sont insensibles aux variations extérieures, ils sont résistants au gel , détaille le directeur de recherche. Ce sont des petites bombes à retardement qu'on a partout dans nos jardins, dans nos coupelles de pot de fleurs. Le fait qu'elles se remplissent et s'assèchent régulièrement favorise l'installation de ces œufs".  Frédéric Simard conseille de "vider ses coupelles" . "Ce sera très important de le faire, surtout au printemps" , conclut-il.

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Voilà ce qui se passe quand un moustique vous pique

Les températures estivales sonnent le retour des moustiques. Des insectes qui n'hésitent pas à nous piquer pour obtenir ce qu'ils cherchent : du sang. Mais que se passe-t-il réellement quand ils piquent ? Vous allez voir que les moustiques sont horriblement doués.

Si l'été est synonyme de soleil et vacances pour la plupart, il est malheureusement aussi synonyme de moustiques . Dès que les températures commencent à remonter, les insectes piqueurs font leur retour, au grand dam de tous ceux qui ont du mal à y échapper . En effet, quand ils sont en quête de sang , les moustiques ne reculent devant rien et se montrent particulièrement doués pour arriver à leurs fins.

Découvrir notre dernier podcast

La vidéo ci-dessus en donne un effrayant aperçu. Elle explique ce qu'il se passe réellement quand l'un de ces nuisibles vous pique. Comme beaucoup le savent, seuls les moustiques femelles sont responsables de ces attaques. Elles utilisent le sang afin de se reproduire et de pondre leurs œufs, dans les cours d'eau ou des résidus d'eau stagnante. Ce que l'on sait moins, c'est que ces insectes disposent d'un arsenal redoutable pour piquer leur victime. Voici ce qu'il se passe concrètement quand ces derniers s'attaquent à votre peau.

Les moustiques et leur arsenal pour nous piquer

Le moustique est doté d'une sorte de trompe, appelée proboscis , qui va percer la peau et la traverser afin de chercher un vaisseau sanguin. Mais cette trompe n'est pas unique, elle est en réalité équipée de six appendices buccaux qui ont tous un rôle bien précis. Tandis que certains vont servir à percer la peau, d'autres vont aider à maintenir les tissus en place pendant "l'inspection".

Un autre outil va lui, être chargé de la détection des vaisseaux sanguins afin de guider le moustique dans sa quête. Une fois la précieuse cible découverte, l'insecte va y planter sa trompe pour aspirer le sang . Dans le même temps, via un autre appendice, il va y injecter sa salive contenant des substances qui aident le sang à couler plus facilement et causent aussi les fameuses démangeaisons et le gonflement.

Comme le moustique est plutôt gourmand, il a aussi mis une stratégie pour en boire le plus possible. Elle consiste pendant la piqûre à éliminer l'eau contenue dans le liquide afin de faire de la place. L'insecte continuera de boire jusqu'à ce que son abdomen soit plein, ce qui peut représenter en fonction des espèces entre 0,001 et 0,01 millilitre de sang . Soit une quantité infime de sang, qui nous pose pourtant de sérieux désagréments dont des démangeaisons qui peuvent être soulagées grâce à divers produits vendus en pharmacie.

Le moustique reste l'animal le plus mortel au monde

Si une piqûre de moustique n'est en elle-même pas réellement dangereuse et peut juste provoquer quelques démangeaisons , le problème est que les insectes ne viennent parfois pas seuls. En effet, les moustiques sont porteurs de virus ou parasites qu'ils transmettent durant leur piqûre et qui peuvent causer de graves maladies. Dengue, chikungunya, paludisme , fièvre zika, fièvre jaune, la liste est longue et les victimes malheureusement nombreuses.

L'OMS estime qu'en 2020, il y a eu près de 241 millions de cas de paludisme . Cette maladie mortelle se transmet simplement à cause des piqûres d'un moustique tigre femelle infecté.

Chaque année, le moustique tigre est responsable de la mort de plus de 830 000 personnes , notamment dans les pays en voie de développement en Afrique et en Asie. Il handicaperait également quelque 200 millions de personnes par an. Des chiffres qui lui valent le statut d'animal le plus mortel au monde , très loin devant les serpents, les vers parasites, les crocodiles ou même les requins.

En France métropolitaine, ces nuisibles causent surtout de l'inconfort aux touristes et habitants des régions ensoleillées et à proximité des cours d'eau en été , même si le Ministère de la Santé estime qu'en 2021, il a eu 164 cas importés de dengue, 3 cas importés de chikungunya et 0 cas de Zika, causés par une ou plusieurs piqûres de moustique tigre.

Sources utilisées :

• Les risques liés au moustique pour la santé , Qista
• Paludisme sur le site de l'Organisation Mondiale de la Santé
• Moustiques vecteurs de maladie sur le site du Ministère des Solidarités et de la Santé

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