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Dissertation nature culture

Par Jorge Flor   •  9 Décembre 2018  •  Dissertation  •  3 822 Mots (16 Pages)  •  4 357 Vues

« La culture est-elle contre-nature ? »

INTRODUCTION

Nature et culture semblent dès l’abord antinomiques. En effet, la culture désigne tout ce qui procède du travail humain (les produits de la technique), et tous les dispositifs qui règlent les relations des hommes entre eux (la politique, le Droit, le langage…). La nature, au contraire, c’est ce qui se fait tout seul, qui est, selon Aristote, à l'origine de son propre mouvement, qui existe avant et sans l’intervention de l’homme, comme la plante qui semble pousser toute seule. Un immeuble, une œuvre d’art, un langage… il nous semble aller de soi de considérer de telles choses comme non naturelles. Elles ne précèdent pas l’homme mais supposent au contraire son existence. Mais faut-il considérer pour autant la culture comme contre-nature ? Les procédures nécessaires à la construction de l’immeuble ne sont-elles pas tributaires des lois physiques de la gravitation qui régissent l’univers entier, de l’inerte jusqu’au vivant ? Bref, l’homme n’est-il pas lui-même un vivant, produit de la nature ?

En effet, s’il est incontestable que l’homme est un être à part, isolé du reste de son environnement connu par les produits de son invention et par son intellect, cet écart suffit-il à considérer que lui, ainsi que ses productions, appartiennent à un monde radicalement différent ? Si l’intellect est universel, et que la culture dérive de ces facultés, comment expliquer la déroutante disparité que l’on observe entre les cultures ? Et n’est-ce pas toujours à partir d'une langue donnée et dans une interprétation donnée du monde que l'homme détermine ce qu'est pour lui la nature ? Autrement dit, la nature est-elle pensable en dehors de la culture ?  

On le voit, la distinction entre culture et nature déploie tout un champ de problèmes que nous nous proposons d’explorer en confrontant les théories de la philosophie classique aux récents résultats de l’anthropologie, de la neuroanatomie, de l’éthologie et de la physique quantique. Nous déploierons les thèses de la philosophie de la raison à travers l’opposition intellect/instinct en nous appuyant sur le mythe de Prométhée du Protagoras  de Platon. Puis nous examinerons les différents sens attribués  au mot « nature » et les différentes interprétations du monde que cette évolution signale dans la culture occidentale et dans les cultures non modernes. Enfin, nous tenterons de penser une continuité entre l’homme et la nature en prenant en compte le milieu de vie dans lequel toute culture s’enracine.

L’HOMME « MAITRE ET POSSESSEUR DE LA NATURE » ?

L’opposition de l’intelligence et de l’instinct

« Instinct et raison, marque de deux natures » écrit Pascal dans ses Pensées et il ajoute : «  Le bec du perroquet qu’il essuie, quoiqu’il soit net » indiquant par ces mots que si le perroquet avait assez d’esprit pour réfléchir, il est évident qu’il ne continuerait pas d’essuyer son bec alors qu’il est déjà propre. Pascal pointe par là la différence entre l’homme et l’animal, différence qu’on peut approfondir comme la distinction de l’intelligence et de l’instinct.

Si ces concepts sont contestables, ils ont néanmoins l’avantage de rendre intelligibles les conduites humaines et animales. L’intelligence désigne la faculté d’établir des rapports, de comprendre, de résoudre des problèmes, d’adapter des moyens à des fins. Partout où il y a intelligence, il y a difficulté à surmonter par des moyens exigeant l’intervention d’une faculté mentale  capable de concevoir une solution, de l’inventer, d’utiliser des détours pour parvenir à ses fins. L’intelligence s’oppose ainsi à l’automatisme, à l’habitude, à une manière de procéder à l’aveuglette, à l’instinct. Elle implique la mise en oeuvre d ‘opérations d’abstraction, d’imagination témoignant de l’activité d’un esprit.

La notion d’instinct désigne la manière d’agir des animaux ne procédant pas de la spontanéité d’un esprit, ne mettant pas en jeu des opérations proprement intellectuelles et inventives mais des gestes relativement stéréotypés, inconscients et automatiques. En ce sens l’instinct est un savoir-faire  spécifique, inné, immuable, aveugle, ordonné à la conservation de l’espèce ou de l’individu. Très rigide dans les espèces inférieures, l’instinct révèle une certaine plasticité dès qu’on s’élève dans l’échelle zoologique. Avec certaines espèces, par exemple les chimpanzés, on observe des conduites intelligentes mais il s’agit alors d’une intelligence concrète.  Son exercice est toujours ordonné à la   satisfaction des besoins, par exemple la construction des digues par le castor, des alvéoles de cire par les abeilles. Marx formule dans une analyse célèbre la distinction entre l’activité humaine   consciente et volontaire  et l’activité instinctive : « Une araignée accomplit des opérations qui ressemblent à celle du tisserand ; une abeille par la construction de ses cellules de cire confond plus d’un architecte. Mais ce qui distingue d’abord le plus mauvais architecte et l’abeille la plus habile, c’est que le premier a construit la cellule dans sa tête avant de la réaliser dans la cire ». Capital , 1867.

Le mythe de Prométhée dans Protagoras  de Platon.

La première partie du mythe de Prométhée révèle que l’homme est une espèce naturelle au même titre que les plantes et les animaux. Et pourtant l’espèce humaine se distingue des autres en ce qu’elle est victime de l’imprévoyance d’Epiméthée . Le répartiteur des dons la constitue négativement comme celle qui manque des attributs propres à assurer naturellement sa conservation. L’homme, dit le mythe, «est né nu, sans chaussures, sans couvertures, ni armes ». Il est un animal démuni, condamné à disparaître si l’on devait en rester là. De fait l’homme est dépourvu de l’équipement naturel permettant aux autres espèces de s’adapter à la nature. Il n’est pas doté d’un instinct ,  c’est-à-dire d’outils et de savoir-faire innés, caractéristique plaçant la condition animale sous le signe de la perfection et l’inscrivant dans la pure naturalité.

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La nature - dissertations de philosophie

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Corrigés Bac philo 2011 - série S

Corrigés Bac philo 2011 – série S

Des profs de philo ont planché comme vous sur les sujets du bac philo. Découvrez ici le fruit de leur réflexion…

Sujet de dissertation n°1 : La culture dénature-t-elle l’homme ?

Le troisième présupposé , à travers le concept de dénaturation, consiste à sous-entendre une supériorité présumée d’une nature humaine , l’homme considéré dans son essence, sur une définition de l’homme en constante évolution du fait que l’homme est un être historique, ancré dans le temps et l’espace.

A partir de ces présupposés, il s’agit de s’interroger sur le rôle et la fonction de la culture comme processus et pas seulement comme contenu de discours et de productions intellectuelles, symboliques et artistiques dans une éventuelle définition de l’homme comme membre d’une espèce ( et bien évidemment pas comme individu sexué par opposition à la femme).

Ecueils à éviter :

Identifier le sujet à une opposition nature-culture pour montrer comment les deux notions de « nature » et « culture » seraient par définition antagonistes ( mais à partir de quelles définition). Confondre la culture comme processus d’acquisition de règles, de symboles (linguistiques et religieux), de formes artistiques et les cultures comme réalisations spécifiques dans un temps et un espace donnés de ce processus . Lire le sujet comme s’il s’agissait de montrer au contraire la supériorité de la culture sur une définition a priori de la nature réduite à tort à un état primitif. Confondre culture et civilisation et nature et concept rousseauiste « d’état de nature » qui n’est pas une donnée historique mais une fiction méthodologique, une hypothèse pour comprendre comment se fait l’entrée de l’homme dans la culture.

Enjeux du sujet :

Il est demandé une réflexion sur ce que vaudrait une définition de la nature de l’homme par rapport au processus de formation ou d’acquisition d’une culture. Reformulation possible du sujet : le processus de formation, d’acquisition de connaissances, d’adaptation à un environnement social, symbolique, artistique est-il facteur de déperdition de ce qui définit l’homme ? L’entrée dans la culture se paie-t-elle d’une perte des caractéristiques de l’être humain ou révèle-t-il au contraire pleinement son humanité ? La nature de l’homme ne consiste-t-elle pas à ne pas en avoir , à ne pas être assignée à une définition présupposée ?

Proposition de plan :

Les actes de barbarie qu’a connus le XXè siècle à travers les totalitarismes et les génocides nazis et communistes peuvent à bon droit nous faire douter des bienfaits de la culture ou de la civilisation. Comment expliquer que ces atrocités qui remettent en cause l’idée même d’humanité , au point qu’elles sont l’objet de qualifications pénales imprescriptibles, les « crimes contre l’humanité », aient été commises par des nations , allemande et russe, qui pouvaient se prévaloir d’une longue et riche « culture » ? La culture dénature-t-elle l’homme en lui ôtant ce qui le caractérise, en le faisant entrer dans la barbarie et l’inhumanité ? Mais qu’entend-on par « la culture » ? est-elle identiques aux cultures comme réalisations spécifiques du processus d’apprentissage de règles, de mœurs, de langues et de savoirs qu’on peut appeler la culture ? Peut-on proposer une définition préalable de la « nature »  de l’homme que la démarche d’acculturation viendrait ruiner ou faire disparaître ?

Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il est possible de produire une définition satisfaisante de ce qui fait l’humanité de l’homme (I). Or, la nature de l’homme comme être historique et perfectible signifie que la définition présumée d’une nature humaine antérieure à la culture et en principe différente n’est pas soutenable. Loin de dénaturer l’homme, la culture le révèle à sa véritable nature qui est de ne pas être réductible à une définition objective mais d’être un être libre, contingent, capable aussi bien de se perfectionner que de produire les conditions de sa destruction. (II)

I. Est-il possible de produire une définition satisfaisante de l’homme que la culture viendrait faire disparaître ?

A. La recherche de caractéristiques essentielles de l’homme :

a) la tentative des philosophies médiévales scolastiques :

Les philosophes du Moyen-Age héritiers d’Aristote ont tenté de produire une définition de la « nature humaine » qui possède les caractéristiques d’une définition : recherche de critères objectifs, de qualités irréductibles à l’objet à définir, de marques substantielles nécessaires, prévisibles et universelles. Voir la querelle au Moyen-Age des « universaux » pour qui l’homme peut être appréhendé par des catégories universelles , générales indépendantes «des hommes » qui n’en sont que des exemplaires . La nature de l’homme est ainsi d’être un animal raisonnable

b) les limites d’une définition de la « nature humaine » :

Abélard, philosophe « nominaliste » au XIIè siècle montre qu’il n’ya que des individus, des « hommes » qui possèdent la forme de l’humanité. De même, Descartes dans la deuxième des Méditations métaphysiques rejette la définition de l’homme comme « animal raisonnable » «  car il faudrait après rechercher ce que c’est qu’animal, ce que c’est que raisonnable, et ainsi d’une seule question nous tomberions en une infinité d’autres plus difficiles et embarrassées »

B. La définition présumée de l’homme suppose que la dénaturation par la culture soit artificialisation : l’homme cultivé serait une homme « artificiel » :

a) la tentation de confondre définition de l’homme et définition d’un objet :

Définir la nature de l’homme autrement dit son essence suppose qu’on puisse donner de l’homme une définition immuable, qui en saisisse les caractéristiques, la substance, comme on définit un objet mathématique ( un triangle comme une figure géométrique à trois côtés).

b) tentation de confondre nature de l’homme et homme à l’état de nature :

Si la culture dénature l’homme, c’est qu’il y aurait un processus par lequel l’homme « sortirait » d’un état, l’état de nature pour « entrer » dans l’état cultive. Un tel état est-il historique ? l’homme naturel serait-il un homme primitif, préhistorique ? Rousseau, dans le Discours sur l’origine et les fondement de l’inégalité parmi les hommes, construit une hypothèse de travail, une supposition pour comprendre comment se construit la culture en lien avec la fondation d’une société et ne donne aucune référence historique à « l’état de nature » dans lequel serait l’homme « avant » la culture.

II. Loin de dénaturer l’homme, la culture le révèle à sa véritable nature d’être contingent et historique :

A. La culture est possible comme processus de formation de l’homme du fait qu’il est perfectible :

a) la perfectibilité, condition de la réalisation continue de la nature de l’homme :

Rousseau, dans le Discours sur l’origine…, distingue l’homme de l’animal à travers le concept de perfectibilité, « faculté qui, à l’aide des circonstances, développe successivement toutes les autres, et réside parmi nous tant dans l’espèce que dans l’individu, au lieu qu’un animal est, au bout de quelque mois, ce qu’il sera toute sa vie. » b) la nature de l’homme est d’être inscrit dans le temps et la culture est bien ce développement de sa nature dans le temps et l’espace :

La raison se perfectionne comme les passions au contact du monde et des autres et le processus d’humanisation et de formation ( au sens allemand de Bildung ) suppose un être temporel et historique Cf. Kant, Réflexions sur l’éducation

B. La véritable nature de l’homme est de ne pas en avoir, d’être par la culture l’auteur de ce qu’il est comme de ce qu’il refuse à être :

a ) l’ambivalence de la culture :

L’humanisation est possible par la nature de l’homme d’être contingent et non nécessaire ( comme une idéalité mathématique dont on conçoit une définition) Le processus de formation ou de culture concerne l’individu inscrit dans une histoire et la tragédie de l’histoire vient de ce qu’il est possible de produire de l’humainité comme de l’inhumanité.

c)la chute dans la barbarie comme dénaturation de l’humanité, au sens d’une perte de la valeur de l’homme appelé à se cultiver et à construire une culture :

cf. les réflexions d’H.Arendt sur Les origines du totalitarisme  et Levi-Strauss dans Race et histoire : c’est l’hégémonie d’une culture sur une autre et le présupposé d’une « nature » humaine identifiée à la race qui dénature l’homme par nature être perfectible mais aussi capable de défigurer et de se défigurer dans la « banalité du mal » ( Arendt)

Conclusion :

Se demander si la culture dénature l’homme, c’est donc interroger la possibilité et les risques d’une définition stable et identique de l’homme par rapport à laquelle le risque d’exclusion ou d’extermination d’un « non-homme » est possible . La dignité comme le tragique de l’humanité de l’homme viennent de ce qu’il est toujours appelé à respecter la dignité et l’humanité en lui et en l’autre comme il est capable de les nier.

Sujet de dissertation n° 2 : Peut-on avoir raison contre les faits ?

Proposition de plan : « Les faits sont têtus » disait Lénine, entendant par là que les décisions ou actions humaines devaient prendre en compte des réalités naturelles et historiques sans espérer pouvoir les modifier ou les remettre en cause. Est-ce à dire que les faits nous donnent toujours tort ou « peut-on avoir raison contre les faits » ? Il faut d’abord s’entendre sur ce que l’on entend par « faits » car l’expression est trop large pour être satisfaisante : s’agit-il des faits bruts , des données naturelles ou matérielles, des faits empiriques, des faits expérimentaux ou scientifiques ou encore des faits historiques ? D’autre part, « avoir raison » signifie-t-il croire détenir une vérité conçue comme opinion vraie ou construire un jugement vrai par la raison ou l’entendement ? Nous verrons donc à quelles conditions les faits, dans leur apparente réalité immédiate, dans leur empirisme, paraissent s’imposer à la raison (I) pour mieux distinguer de quels types de faits il s’agit et montrer que ces faits bruts ne peuvent produire par eux-mêmes de vérité et que les faits qui permettent d’avoir raison contre « les faits » immédiats sont les faits scientifiques qui sont la base d’un jugement vrai (II).

I. Les faits dans leur apparente réalité immédiate paraissent s’imposer à la raison contrainte de les reconnaître : A. Les faits comme données empiriques possèdent une évidence immédiate : a) « c’est un fait » c’est-à-dire cela s’impose comme donnée brute indiscutable : Le sens commun attribue au fait une évidence telle qu’elle ne peut être remise en cause, parce qu’elle renvoie à ce qui est immédiatement perçu sans être abstrait ou élaboré intellectuellement. Le fait se constate comme tel, tautologiquement, sans que l’opinion s’interroge sur sa vérité ni sa nature ( est-ce synonyme d’un phénomène naturel, d’une donnée d’ l’expérience commune, d’une perception , d’une sensation partagée ?….)

b) les faits comme réalité perçue et vécue semblent au point de départ du travail de connaissance : Toute connaissance part de l’expérience affirme Hume dans l’Enquête sur l’entendement humain et rien donc ne peut la remettre en cause. Sans les faits, pas de vérité scientifique possible car ils sont des données de l’expérience par laquelle je saisis le monde. Je ne peux donc avoir raison contre les faits car ce sont les faits empiriques qui sont à la base de la connaissance vraie.

B. « les faits me donnent raison » ou comment les faits sont la preuve de « ma vérité » : a) les faits d’expérience qui entendent valoir comme preuves : Le rapport au vrai se confond avec la saisie immédiate du réel par la perception. Cf . le philosophe anglais Berkeley pour qui « être, c’est être perçu ». Parce que les idées seraient subjectives et élaborées différemment selon chacun, là où les faits seraient immédiatement perceptibles, les faits seraient en eux-mêmes critères de vérité. Les faits ne pourraient avoir tort.

b) avoir raison à partir des faits et grâce aux faits suppose une vérité subjective possible produite à partir de faits non interrogés : Ce sont des faits indiscutables qui me donnent raison : est-ce pour autant possible qu’une vérité soit personnelle et impossible à prouver ou à remettre en cause ? Si les faits renvoient à la perception de données brutes, la raison n’a-t-elle aucun rôle dans la recherche de la vérité ?

II. La distinction entre faits empiriques immédiats et faits scientifiques est nécessaire pour comprendre comment avoir raison contre les premiers ( faits empiriques) grâce aux seconds (faits scientifiques) : A. Les conditions de construction d’un fait scientifique :

a) l’opinion ne « pense pas », elle est un « obstacle à la connaissance » des faits scientifiques qui sont construits par la raison : Les faits scientifiques s’opposent aux faits empiriques, d’expérience car ils sont le fruit d’un questionnement sur les faits immédiatement perçus. Les faits bruts sont trompeurs, me donnent tort en me faisant commettre des erreurs car je confonds ce que je perçois avec ce qui est, ce qui me semble vrai avec ce qui est vrai, ce que je crois par opinion avec ce que je juge par raison.

b) en science, « rien n’est donné, tout est construit » ( Bachelard) Dans La formation de l’esprit scientifique, Gaston Bachelard montre qu’avoir raison , c’est produire un jugement en renversant l’opinion, c’est-à-dire construire par l’entendement des faits qui viennent expliquer et étayer une hypothèse scientifique. On ne peut avoir raison en suivant des faits non interrogés ni construits car avoir raison, c’est construire un jugement sur des faits vérifiables et vérifiés.

B. Avoir raison contre les faits, c’est donc bien construire un jugement vrai en remettant en cause les faits bruts au profit de la construction de faits expérimentaux ou scientifiques qui valident une hypothèse :

a) la construction de la connaissance vraie par la démarche expérimentale : renverser les faits bruts pour élaborer des faits scientifiques facteurs de vérité : la démarche scientifique qui permet « d’avoir raison » c’ est-à-dire d’être dans le vrai suppose une démarche en trois étapes : le fait polémique ou fait-problème qui amène à s’interroger sur la non-coincidence entre ce qui est observé et ce que la théorie jusque là admise acceptait comme vrai, l’élaboration rationnelle d’une hypothèse explicative et la validation ou invalidation de cette hypothèse par la fabrication d’un fait expérimental.

b) les faits donnent raison à une hypothèse d’intelligibilité à l’issue d’une méthode ou démarche scientifique. Avoir raison contre les faits revient donc à donner tort aux faits d’expérience immédiate, d’opinion, remis en cause par le questionnement de la démarche scientifique.

Conclusion : Il est possible en droit d’avoir raison contre les faits et c’est même ce qui caractérise la démarche scientifique si l’on comprend que les faits sur lequel repose un jugement vrai sont des faits construits rationnellement, par une méthode de vérification d’hypothèses préalables. Mieux vaut donc avoir raison contre les faits empiriques, donnés, immédiats que tort en se fiant à ces faits non-questionnés et donc trompeurs.

Sujet n° 3 : commentaire de texte – Extrait des Pensées de Pascal

l.9-11 : généralisation de l’analyse à toutes les conditions sociales : les rapports intéressés entre les hommes sont supérieurs aux relations authentiques et sincères .

l.11-16 : ce n’est pas seulement les rapports de pouvoir qui instaurent l’hypocrisie mais l’ensemble de la vie humaine , de la vie sociale et affective ( relations amicales) qui est fondée sur la tromperie car en dernier lieu, l’égoïsme l’emporte .

l.17-20 : l’analyse de la tromperie dans les relations humaine renvoie à une détermination anthropologique : la nature de l’homme ( après le péché originel) est fondée sur l’injustice, le mensonge à soi-même et aux autres car l’intérêt l’emporte sur toute recherche du vrai.

Quelques questions à mettre en valeur dans le texte : Comment comprendre que l’amour-propre et l’intérêt gouvernent les relations humaines ? n’y a-t-il pas de place pour des sentiments moraux fondés sur la reconnaissance d’autrui dans sa dignité ? ( commenter dans la première partie la logique de l’intérêt individuel ( « utile », « désavantageux », « les princes aiment mieux… », « avantage »….)

Peut-on se faire aimer des autres sur un malentendu ( en fait, nous les haïssons) et une société est-elle constituée dans la durée sur l’hypocrisie sans risque de conflit ?

En quoi l’analyse de Pascal s’explique-t-elle par son approche chrétienne de l’homme « misérable » tant qu’il n’a pas été racheté et sauvé par la foi ? Peut-il y avoir un refus délibéré de dire et de reconnaître la vérité ?

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 22 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Justine Debret

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Par Olivier

Rédigé le 30 January 2011

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L’homme est un être de NATURE et de CULTURE

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I/ Définition de la culture et son rapport avec la nature

Nature : Vient du latin Nasci , qui veut dire croitre. C’est dans quoi l’homme nait et grâce à quoi il grandit.

Culture : Vient du latin Colere , qui veut dire habiter, faire croitre, cultiver.

La culture est l’ensemble des processus par lesquels l’homme transforme la nature. C’est l’ensemble des techniques , institutions , et traditions d’un groupe humain.

La nature est tout ce qui existe, c’est-à-dire, tout ce qui entoure l’homme et qui n’est pas de son œuvre. C’est aussi ce qu’une chose ou un être est fondamentalement.

C’est l’essence ou la nature humaine dans le cas de l’être humain. ( Condition humaine )

Nature  : Innée, Universelle, Hérédité biologique, programme génétique, compétence.

Culture  : Acquis, Relatif, héritage culturel, Education, Performance.

II/ Problématique

Quel est le rapport entre nature et culture ?

  • L’homme transforme en permanence sa nature pour devenir un être de culture.
  • L’homme est un être historique : Il se transforme au cours de l’histoire.
  • La culture devient la véritable nature de l’homme.
  • Au terme de nature humaine Sartre oppose le terme de condition humaine, issu de la philosophie existentialiste. (Réflexion sur l’existence)

Il propose trois principes de l’existentialisme :

  • Dieu est mort : Toutes les formes de fatalisme ou de providentialisme empêchent d’être libre.
  • L’homme est condamne à être libre : La liberté est un fardeau. Tous les hommes rêvent d’être libres mais peu y parviennent. Car beaucoup refusent d’être responsables de leurs actes.
  • Sartre : « L’existence précède l’essence. »

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Sartre : « L’essentiel ce n’est pas ce que l’on a fait de moi, mais ce que je vais en faire »

Simone de Beauvoir : « Je ne nais pas femme, mais je le deviens »

Nietzsche : « Deviens ce que tu es »

  • S’affirme pour devenir ce que l’on a envie d’être.

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exemple dissertation philo nature et culture

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

exemple dissertation philo nature et culture

Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

exemple dissertation philo nature et culture

Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

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Nature et Culture (fiche de révision)

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exemple dissertation philo nature et culture

1. Quels sont les sens du mot « nature » ?

2. peut-on définir ce qu'est la nature , 3. la nature est-elle pensable en-dehors de la culture , 4. l'homme est-il un être de nature , 5. comment penser le rapport nature / culture , la citation, ajouter vos commentaires, poster un commentaire en tant qu'invité.

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Sujets de réflexions philosophiques : La culture

mis à jour le 14/12/2012

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de la culture.

mots clés : philosophie , culture , nature

La culture :

Textes philosophiques associés :, ressources associées :, information(s) pédagogique(s).

niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : philosophie, culture, nature

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philosophie - Rectorat de l'Académie de Nantes

Peut-on opposer, en l'homme, la nature et la culture ?

L'un des sens du terme « nature » est de désigner l'essence d'une chose. Dans cette acception, la culture, entendue comme l'ensemble des artifices produits par l'homme, semble bien arracher l'homme à sa nature…

I La culture : une dénaturation ?

1  la sortie de l'état de nature.

Rousseau soutient qu'à l'état de nature les individus humains mènent une vie solitaire et indépendante , si bien que règnent l'harmonie et la paix. L'entrée dans le processus de culture est accidentelle et source de dénaturation : les individus deviennent des rivaux et les passions naissantes les opposent .

Par opposition à l'état civil, l'état de nature désigne la situation dans laquelle l'humanité se serait trouvée avant l'émergence de la société, et notamment avant l'institution de l'État et du droit positif. Rousseau y voit une fiction méthodologique.

Selon Rousseau, l'essence de l'homme se compose de deux sentiments primitifs  : l'amour de soi, qui porte les hommes à l'autoconservation, et la pitié, qui « nous porte sans réflexion au secours de ceux que nous voyons souffrir. » La culture vient recouvrir ces deux sentiments et engendre rivalités et mésententes entre les hommes.

2  La perfectibilité comme essence de l'homme

La perfectibilité est pourtant le propre de l'homme. Celui-ci est, en effet, doté d'une plasticité qui le programme à sortir de l'état de nature à l'occasion d'un événement accidentel contraignant les hommes à se réunir (un tremblement de terre, par exemple).

C'est ainsi que l'homme peut progresser (devenir plus savant, plus intelligent), mais également régresser : perdre notamment son aptitude à la compassion.

II La culture réalise la nature humaine

1  l'homme doit se faire lui-même.

Comparés à l'animal et au végétal, les hommes sont fort démunis en termes d'instincts : comme l'écrit Kant, « il faut [que l'homme] se fasse à lui-même son plan de conduite  ».

Ainsi, les hommes sont le produit de leurs interactions et de leurs apprentissages. Les qualités naturelles dont l'homme dispose en puissance ne germeraient pas sans la culture. Celle-ci apparaît donc comme un achèvement de la nature humaine .

2  L'importance de l'éducation

L'éducation, qu'il faut distinguer du dressage, a un rôle fondamental dans le développement de l'humanité. Kant explique ainsi qu'au fil de l'histoire les hommes apprennent les uns des autres à concrétiser , c'est-à-dire à faire passer de la puissance à l'acte, leurs qualités naturelles  : « une génération fait l'éducation de l'autre. »

III Le dépassement de l'opposition nature/culture

1  l'impossible distinction nature/culture.

Il est, en fait, impossible de séparer chez l'homme l'inné et l'acquis. Selon ­Merleau-Ponty, «  tout est fabriqué et tout est naturel chez l'homme. » Tous les comportements et toutes les paroles s'enracinent dans la biologie humaine sans jamais s'y réduire, car ils portent le signe de la culture. Tiraillé par la faim, l'homme ne se contente pas de manger, il prépare ses mets et fait des repas.

2  La nature humaine n'existe pas

L'existence même d'une nature humaine est contestable. Ainsi, explique Sartre, «  l'existence précède l'essence  », ce qui signifie que chaque homme a à définir sa propre nature à travers ses actes et ses choix. C'est ainsi qu'un homme lâche n'est rien d'autre qu'un homme qui a choisi une existence de lâcheté.

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Nature et culture, formulaire de recherche, introduction, i distinction du naturel et du culturel, 1°) les critères distinctifs, 2°) l’homme : un être bio-culturel.

  • Tout acte humain est bio culturel (manger, boire, dormir, déféquer, s’accoupler, chanter, danser, penser ou méditer)
  • Tout acte humain est à la fois totalement biologique et totalement culturel »

II La diversité des cultures

1°) dynamisme et stabilité de la culture,  2°)  l’ethnocentrisme et le relativisme culturel, iii l’état de nature et la nature humaine, 1°) la suprématie et l’antériorité de la nature, 2°)  la suprématie de l’état social, 3°) le problème de l’existence  d’une nature humaine, commentaires.

fatou mbaye (non vérifié)

mar, 02/19/2019 - 21:35

C'est trés intéressant

mar, 02/19/2019 - 21:37

Bien analysé d ailleurs c'est

fatou mbay (non vérifié)

mar, 02/19/2019 - 21:39

J'aime bien ce cours je veut

Samba Diao Lycé... (non vérifié)

sam, 03/07/2020 - 02:12

Commentaire

Malik Abdoulaye (non vérifié)

mer, 01/13/2021 - 19:03

Enseignant au lyc

Joseph Désiré DIEME (non vérifié)

mer, 03/17/2021 - 22:04

Un résumé d'une très rare

Khady (non vérifié)

mar, 03/23/2021 - 22:12

Très intéressant

Bintou Diallo (non vérifié)

mer, 04/07/2021 - 18:33

Histoire et géographie

Cheikh Sow (non vérifié)

ven, 04/08/2022 - 01:49

Très pertinent merci beaucoup

Malang Khadalah... (non vérifié)

mar, 06/14/2022 - 21:15

Abdoulaye dieme (non vérifié)

mer, 01/24/2024 - 16:53

J'ai projet d'écriture sur la culture

mer, 01/24/2024 - 16:55

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La culture dénature-t-elle l'homme ?

Sujet très classique et sans surprise sur les rapports entre nature et culture. Par delà la formulation spécifique du sujet, on aperçoit la question traditionnelle : y a-t-il une nature humaine ? Pas de piège particulier donc. Il faut en revanche proposer une problématique solide. Et pour cela un travail d'explicitation sur les deux notions est absolument fondamental.

Analyse du sujet et problématisation.

Il est impératif de donner une définition aussi riche que possible de la culture et ne surtout pas la réduire à l'usage courant quotidien, à savoir l'acquisition et la maîtrise d'un contenu de connaissances. La culture désigne tous les phénomènes et les productions humains : la science, l'art certes, mais aussi les habitudes corporelles, l'éduction, les techniques, les rites et croyances, les institutions politiques, les représentations de la nature, l'organisation sociale, l'économie etc. La culture évoque donc aussi la civilisation au sens large du terme, c'est-à-dire le long processus historique par lequel l'homme sort de l'animalité et développe des facultés qui lui sont propres.

La notion de nature donne lieu à deux définitions possibles. Premier sens : la nature d'une chose, c'est son essence, ce qu'elle est en propre ou par définition, les caractéristiques sans lesquelles elle n'est pas ce qu'elle est (on parle de substance). Pour l'homme, cela renvoie à l'inné, à ce qui n'est pas acquis après la naissance par la culture, justement. Deuxième sens : la nature signifie la réalité qui n'a pas fait l'objet d'un travail, d'une intervention humaine (les êtres naturels, les éléments, les lois dites de la nature etc.) Le sujet nécessite de se concentrer sur le premier surtout, mais sans oublier l'autre.

Problématique et introduction.

L'homme est à la fois un animal et un être cultivé. Il a des pulsions, des besoins mais il est aussi capable de les mettre à distance et d'échapper à leur emprise par la culture. Par l'éducation en premier lieu, et par la technique qui lui permet d'être moins directement dépendant de la nature. En ce sens, la culture dénature l'homme. Mais ce constat présuppose que l'homme ait une nature, une essence déjà fixée à l'avance. Or, l'homme n'est-il pas l'être qui échappe à toute définition a priori dans la mesure où sa perfectibilité implique qu'il est lui-même créateur de ses propres facultés ? L'homme est l'être qui, en produisant ses propres conditions d'existence, par le travail notamment, se produit lui-même en développant des caractéristiques nouvelles ? Dans ce cas, comment dit que la culture dénature l'homme puisque l' homme n'a pas de nature au sens fort du terme ? Ne faut-il pas mieux dépasser l'opposition entre nature et culture induite par le sujet pour proposer l'idée que l'homme est, par nature, un être de culture ?

Plan indicatif.

Première partie.  La culture dénature l'homme

L'homme possède des caractéristiques innées. D'abord, c'est un animal, un mammifère avec des besoins physiologiques, des instincts fondamentaux. Il a des réflexes comme celui de la succion à la naissance. Un patrimoine génétique qui programme, en partie, le développement de son corps et de ses dispositions comportementales. L'homme est aussi animé par des pulsions ou des passions en rapport avec ses instincts comme la peur qui entraîne la conduite de fuite ou l'agressivité qui provoque l'attaque. Il semble alors agir poussé par des forces qu'il ne maîtrise pas, comme s'il était déterminé. Or, dans la nature, les êtres animés et inanimés sont déterminés à agir selon des relations régulières, voire nécessaires, de cause à effet.

En tant que processus civilisateur, la culture correspond au long apprentissage qui fait que l'homme, à la fois en tant qu'espèce et qu'individu, surmonte progressivement sa part d' animalité et la nature en lui. Notamment par la socialisation et l'éducation – à commencer par celle de la famille mais aussi celle en provenance de toutes les autres formes d'institutions sociales – qui apprend à l'individu à renoncer à la satisfaction immédiate de ses désirs et pulsions, à gérer sa frustration, à refouler son agressivité, etc. La science, les applications techniques qui en découlent et leur mise en oeuvre dans le travail permettent à l'homme de maîtriser de plus en plus la nature, d'être moins dépendant des événements naturels, de retourner les forces de la nature à son profit et, dans le même temps, de développer des compétences inédites. En ce sens, on peut dire que la culture dénature l'homme.

Deuxième partie.  L'homme est un être culturel, il n'a donc pas de nature

Mais cette affirmation présuppose que l'homme ait une nature. Or, justement, les observations précédentes indiquent que l'homme est un être perfectible. En travaillant l' homme produit lui-même ses conditions d'existence et développe des facultés nouvelles. Il n'a donc pas de nature déterminée à l'avance. Si c'était le cas, l'homme serait comme l'animal, incapable de progrès. Un animal est toute sa vie ce qu'il est à la naissance. Il développe des caractéristiques déjà présentes à la naissance ou acquises grâce au mimétisme dans les tous premiers âges de son existence. Or, l'individu humain évolue tout le temps. Il peut même changer du tout au tout. Cela est vrai à l'échelle de l'espèce. On parle d'histoire de l'homme alors qu'on ne mentionne qu'une évolution des espèces animales. L'homme n'est donc pas dénaturé par la culture puisqu'il n'a pas de nature. Il est ce qu'il fait. Ou plutôt, il se fait, il est, dans une certaine mesure, sa propre création comme il est le produit de son époque et de la société.

Troisième partie.  L'homme est, naturellement, destiné à la culture

Afin de lever l'opposition entre les deux premiers moments, il est possible de concilier nature et culture en l'homme en disant que, si nature il y a, elle le prédispose à la culture. Autrement dit, l'homme est naturellement voué à la culture. Par exemple, sa prématuration, la plasticité de son cerveau le prédisposent à recevoir l'éducation qu'on va lui donner. Paradoxalement en apparence, sa culture est comme un milieu naturel pour lui. Il est nécessaire qu'il soit baigné dès sa naissance dans un bain de culture sinon il ne pourrait pas survivre. On sait que les rares cas d'enfants sauvages ont montré que ces derniers ne pouvaient jamais rattrapés leur retard et qu'ils mourraient assez jeunes. Si l'homme n'est « rien » à la naissance (pensons à la vulnérabilité du bébé), c'est la condition pour qu'il puisse « tout » devenir. Ce constat est valable aussi bien pour l'individu que pour le genre humain. Aussi peut-on dire que la nature de l'homme est de ne pas en avoir.

LES NOTIONS :

- La société

- La liberté

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- Le travail et la technique

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-  Dénicher le bon plan

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  • Philosophie

Corrigé d’annales de bac – Philosophie L 2018 – Dissertation

  • Damien De La Rocque
  • 19 Déc 2019

À lire dans cet article :

Parcoursup

Voici le corrigé d’annales de bac de philosophie de 2018. Le sujet de la dissertation portait sur la culture – ” La culture nous rend-elle plus humain ? “. Si la notion traitée – la culture – est une notion vaste qui mérite qu’on s’y intéresse en détail avant les épreuves du bac, le concept auquel elle est rapportée, celui d’ humanité , est carrément à la racine de la réflexion philosophique. Ce qui fait donc à la fois la difficulté et la beauté de ce sujet est la nécessité de définir de multiples manières ces deux mots, et de montrer comment les différentes définitions que l’on va être capable d’en donner nourrissent des réflexions riches.

Définir les termes (corrigé d’annales de bac de philosophie 2018)

Un sens ” restreint “ de la notion consiste à voir dans la culture l’ensemble des œuvres de l’esprit : musique, peinture, littérature, danse, philosophie. Au sens plus large , la culture désigne néanmoins le patrimoine partagé par une communauté : une langue, une manière de vivre (la culture française par exemple ne va pas sans sa gastronomie…ce qui n’est pas le cas de la culture anglaise), une manière de penser, une constitution politique. La culture, en opposition à la nature, est tout ce qui relève des règles contingentes établies entre les hommes.

Une des tensions au sein de la notion de culture est celle entre l’universel et le particulier : on parle souvent de culture générale, mais la culture générale est souvent celle d’une civilisation, et donc en un sens particulière ; donner un sens universel à la notion de culture suppose donc qu’il existe une forme générale d’émancipation de l’état naturel. Ceci n’est pas évident.

Adjectif désignant l’homme, que l’on peut définir par différents attributs :

  • Il est social : l’homme est un ” animal politique ” ( zoon politikon ) pour Aristote.
  • Il peut être libre : au sens sartrien notamment, l’homme est ” condamné à être libre “.
  • Il est intelligent et conscient de lui-même : au sens de Descartes, pour qui l’homme est homme par le cogito, ” je pense, je suis “.

L’homme est ainsi un être fondamentalement indéterminé, mais par cela capable de se déterminer lui-même et de construire un monde pour que sa liberté, puissance d’agir, puisse s’exercer.

Problématiser le sujet “La culture nous rend-elle plus humains ?”

Méthodologie annales bac : Une bonne manière de vérifier qu’on a trouvé une bonne problématique est de vérifier qu’elle s’appuie bien sur un paradoxe. Pour cela on peut essayer de formuler ce paradoxe en opposant deux idées, par exemple en écrivant ” D’un côté… + idée 1 ” puis ” De l’autre côté… + idée 2 “.

Ici, par exemple, dans le cadre des annales de bac de philosophie de 2018 :

  • D’un côté, la culture au sens large est au fondement même de notre liberté : elle est ce qui nous différencie de l’animal. Nos cultures humaines, nationales, sont ainsi le creuset de ces grandes questions, et soulèvent des problèmes universels : qu’est-ce qu’aimer, qu’est-ce que mourir, qu’est-ce qu’être libre.
  • De l’autre côté, toute culture est particulière et impose des manières de penser. Loin de nous permettre de comprendre l’autre, elle nous isole ainsi dans des schèmes préconçus en s’affirmant comme nécessaire alors qu’elle n’est que contingente.
  • D’où la problématique : Comment élever la culture à la recherche de l’universel ?

Cette problématique n’est pas choisie dans le corrigé pour vous montrer qu’il peut exister différentes problématiques pour un même sujet. Par ailleurs, elle permet d’illustrer la méthode présentée ci-dessus.

Définir un plan général (corrigé d’annales de bac de philosophie 2018)

Ne nous compliquons pas la vie : à une question fermée, un oui, puis un non, puis une autre solution. Pour ce sujet d’annales de bac de philosophie de 2018, cela pourrait donner :

I – La culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagé dans lequel se crée, se livre et se partage notre condition humaine.

II – Cependant toute culture est particulière, relative à un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la liberté, la compréhension de l’étranger et instaurer des biais nous empêchant d’atteindre la vérité.

III – En faisant de la culture une attitude, on peut l’élever à la recherche de la vérité et de la nature profonde de l’être humain.

Introduire le sujet : “La culture nous rend-elle plus humains ?”

Les dionysiaques grecques étaient un temps de deux semaines à Athènes, deux fois par an, où des dramaturges se livraient à des concours de tragédies et de comédies. C’étaient à la fois des moments où toute l’attention était réservée aux choses culturelles, et en même temps un moment où Dionysos, à l’origine de la tragédie (tragédie signifie chant du bouc, en référence aux satyres qui accompagnent le dieu) revenait à l’intérieur de la cité ; or Dionysos, par opposition à Apollon, incarne la part bestiale et passionnée de la condition humaine. Les dionysiaques nous invitent donc à comprendre la notion de culture : au premier sens, la culture est l’ensemble des œuvres de l’esprit. Dans un sens plus large, la culture est le patrimoine d’une communauté.

Dans un sens encore plus large, la culture est le processus par lequel l’homme s’émancipe de la nature. Ainsi les dionysiaques opposent les deux premiers sens au dernier : elles sont bien une célébration de la culture comme patrimoine, mais ne sont pas une consécration de la culture comme conquête de notre humanité, car au contraire elles relient l’homme à sa partie animale incarnée par Dionysos. Mais que signifie exactement être humain ? L’homme peut peut-être se définir par trois caractéristiques : sa capacité à entrer en société ; la possibilité qu’il a d’être libre ; la conscience qu’il a de lui-même. Ainsi, d’un côté, la culture est au fondement même de notre liberté et de notre humanité par la différence qu’elle opère avec l’animal ; de l’autre, notre humanité porte en elle une certaine forme d’animalité, avec lequel la notion de culture entretient un rapport paradoxal.

Si l’humanité n’est pas uniquement culturelle, comment la culture peut-elle travailler à nous rendre plus humains ? En premier lieu, nous verrons que la culture nous rend plus humains parce qu’elle est un lieu partagé dans lequel se crée, se livre et se partage notre condition humaine. Cependant toute culture est particulière, relative à un groupe d’hommes ; ainsi elle peut entraver la liberté, la compréhension de l’étranger et instaurer des biais nous empêchant d’atteindre la vérité. En faisant néanmoins de la culture une attitude, on peut l’élever à la recherche de la vérité et de la nature profonde de l’être humain.

Plan détaillé (correction d’annales de bac de philosophie 2018)

A) sans la culture, l’homme reste un animal ; c’est la culture qui nous rend humains..

On n’oublie pas le ” plus ” qui est l’enjeu du sujet ; mais on commence par remarquer qu’avant de nous rendre ” plus humains “, la culture nous rend d’abord humains tout court. En fondant Rome, Romulus a tracé le poemerium , le sillon sacré, qu’il n’était pas possible de passer sans se défaire de ses armes ; autrement dit, la partie animale devait être rejetée à l’extérieur de l’enceinte, et l’ urbs (la ville) n’était qu’un lieu de culture. C’est la culture également qui est à l’origine des institutions : il existe ainsi pour Hegel un dévoilement progressif de l’Esprit dans l’histoire, grâce notamment à la philosophie et à l’art, qui accroît la culture et permet le progrès.

b) La culture est un lieu partagé, et donc la culture nous rend plus humain parce qu’elle est un lieu de société.

Des grandes œuvres culturelles sont à la fondation de nos civilisations : par exemple celles d’Homère pour la civilisation gréco-chrétienne. Si l’homme est un animal politique au sens d’Aristote, puisque la culture nous offre un panorama commun qui donne un fondement à notre association, la culture fait donc bien œuvre d’humanité.

c) La culture rend conscient de soi et permet de construire sa liberté.

Dans Les Mots, Sartre explique comment les livres ont formé sa première relation au monde et ont permis la construction de sa personnalité. La culture au sens de culture artistique est ainsi une composante essentielle de l’éducation. Schiller ne dit pas autre chose dans ses Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme (1794) : pour lui le sentiment esthétique permet de réconcilier la raison et la sensibilité et ainsi de permettre à l’homme de développer harmonieusement ses facultés.

a) La culture peut d’abord dépraver l’homme.

Loin de le rendre plus humain, la culture au sens de processus d’ ” émancipation ” peut d’abord dépraver l’homme. C’est ce que dit Rousseau dans son Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes . Initialement, l’homme est bon, certes égoïste, mais éprouvant envers l’autre un sentiment de ” pitié “, une ” répugnance à voir souffrir son semblable “. C’est la culture, c’est-à-dire la vie avec les autres qui le corrompt.

Cependant la culture comme culture particulière possède également un pouvoir de corruption. Aussi bien Hitler que Mussolini se sont appuyés sur des fondements culturels de leurs nations pour arriver au pouvoir. Si la relation qu’ils entretenaient avec la culture étaient ambigüe (par exemple avec les autodafés nazis) la folie totalitaire avait aussi ses fondements dans leur culture et leur histoire ; c’est la thèse (controversée et à raison) de Daniel Goldhagen dans Les bourreaux volontaires de Hitler.

b) La culture oppose les gens les uns aux autres.

Samuel Huntington dans Le choc des civilisations (1996) montre ainsi comment la confrontation entre communisme et capitalisme est remplacée par un affrontement entre différentes cultures (par exemple, la culture hindoue et la culture musulmane, comme c’est le cas actuellement en Inde et au Pakistan).

c) La culture nous éloigne de notre humanité dans la mesure où elle instaure des biais qui sont des obstacles à nos tentatives de compréhension de nous-mêmes.

Toute culture est particulière et veut cependant se faire passer pour générale. Ainsi Rivarol écrit : ” la langue française est la langue de l’humanité toute entière “. Le langage, qui fait partie de la culture, n’est qu’un des exemples qui montrent son pouvoir de perversion : les récents débats sur l’écriture inclusive aussi bien que des courants comme la philosophie analytique ont montré la nécessité de débarrasser la langue de ses biais.

III –

a) L’homme ne peut être uniquement culturel. La culture ne peut seule nous rendre plus humains.

Machiavel dans Le Prince (1532) montre ainsi que le bon politique doit être à la fois bon et mauvais, faire preuve d’autant d’idéalisme que de pragmatisme, ou encore, dit autrement, laisser se libérer la partie raisonnable de l’âme mais aussi sa partie animale. L’instinct, propriété animale s’il en est, est ainsi pour lui le fondement de la virtu, la capacité à agir justement.

b) Cependant la culture laisse aussi une part à l’animalité, ce qui lui donne ainsi accès à la profondeur de la nature humaine.

Nietzsche montre ainsi dans Le Gai Savoir que la culture procède d’un accumulé d’inconscient présent dans le langage : le culturel procède ainsi aussi de ce que nous ne maîtrisons pas, à l’image de l’opéra wagnérien. Ainsi la culture, loin de s’opposer à la nature, participe à la découvrir.

c) La culture doit être une attitude, celle de l’aspiration à l’universel.

Cela vaut aussi bien dans le sens ” large ” du mot culture que dans le sens ” restreint “. Dans le sens large, la culture qui désigne le processus d’émancipation de la nature choisi par une communauté peut aspirer à l’universel : c’est en tout cas la vision de nos démocraties contemporaines. Dans le sens restreint, c’est-à-dire l’ensemble des œuvres de l’esprit, la culture doit aspirer à nous faire connaître la condition humaine de manière ” universelle et sans concept “, pour reprendre le mot de Kant sur la beauté.

Conclure le sujet : “La culture peut-elle nous rendre plus humains ?” (annales de bac de philosophie 2018)

En conclusion, si la culture est comprise comme attitude, orientée vers l’universel, à la fois dans sa forme générale de processus culturel et dans sa forme particulière de patrimoine d’une communauté, elle peut devenir lieu de partage et de recherche de notre commune humanité. On peut se demander en ce sens si l’avènement d’une culture mondiale signifie plutôt l’intégration d’universaux humains (les droits de l’homme par exemple) en une culture, ou bien une uniformisation dangereuse des manières de penser.

N’hésitez pas à regarder d’autres corrigés d’annales de bac de Philosophie – des corrigés de dissertations ou encore des corrigés de commentaires de texte . Bon courage pour vos révisions.

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