introduction dissertation art yasmina reza

Yasmina Reza

Scène d'exposition, oral du bac de français, ecrit du bac de français, pour aller plus loin.

• Enseignement

« Art » de Yasmina Reza

Ecrite en 1994, la pièce Art  raconte le conflit inattendu entre trois amis de longue date réunis autour d'une toile blanche.

Publié le 09/05/2022 • Modifié le 05/07/2023

Écrit par Elodie Pinel

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Résumé et analyse dans cette fiche de révision consacrée à cette œuvre de théâtre contemporaine signée Yasmina Reza , parmi les plus acclamées et adaptées dans le monde.

De quoi parle  Art  ?

Art  suit les différentes conversations entre trois amis — Marc, Serge et Yvan — au sujet d’ un tableau d’art contemporain (un carré blanc sur fond blanc). Serge, collectionneur amateur, a en effet acheté ce tableau très cher pour le revendre en faisant un petit bénéfice. Son ami Marc ne comprend pas ce que Serge trouve à ce tableau et critique vertement son choix. Quant à Yvan, partagé entre ses deux amis, il essaie de les réconcilier ou, tout du moins, de ne pas les froisser. Les principaux thèmes de cette pièce sont l’amitié, les rapports de classe, le marché de l’art contemporain, le conflit.

Comment est écrit Art  ?

Art  se présente comme un huis clos . Les personnages se parlent deux à deux, puis tous ensemble ; ils doivent sortir dîner, mais restent finalement chez Serge pour parler du tableau. Le registre employé est le registre agonistique, c’est-à-dire celui du conflit : les échanges sont rapides, vifs et incisifs. Les procédés littéraires qu’utilise le plus Yasmina Reza sont l ’ironie , notamment concernant le personnage de Marc avec l'emploi moqueur du mot « chef-d’œuvre ». L'autrice se sert également du monologue délibératif (peser le pour et le contre avant de prendre une décision) mais qui n’aboutit pas, chez le personnage d'Yvan. Par exemple, il ne sait pas à qui faire plaisir au sujet de son faire-part de mariage.

Quels sont les passages les plus célèbres de Art ?

Les passages clés d' Art  sont le premier échange entre Serge et Marc, lorsque le premier expose son achat au deuxième et que celui-ci ne le comprend pas. Mais également le moment où Marc conseille à Yvan de ne pas se marier. Et, enfin, celui de la scène finale, lorsque Serge décide de dégrader son tableau pour montrer à Marc qu’il préfère l’amitié à ses convictions personnelles.

Art  et son succès

Art  est une pièce fondamentale dans le parcours d’écriture de Yasmina Reza. Après Conversations après un enterrement , c’est son deuxième grand succès public, et c’est la deuxième pièce pour laquelle elle remporte des prix, en France et en Angleterre. Dans la distribution originale, Yvan était interprété par Pierre Arditi, Serge par Fabrice Luchini, et Marc par Pierre Vaneck. La pièce a été traduite en 35 langues et mise en scène dans le monde entier.

Ce qu’il faut retenir sur  Art  

• Principaux thèmes :   l’amitié, les rapports de classe, le marché de l’art contemporain, le conflit.
• Forme : huis-clos.
• Registre :  agonistique (conflit).
• Procédés littéraires : l'ironie, le monologue délibératif.
• Passages célèbres : l'ouverture de la pièce lorsque Serge expose sa toile à Marc qui ne comprend pas cet achat ; lorsque Marc conseille à Yvan de ne pas se marier ; la scène finale lorsque Serge décide de dégrader son tableau pour montrer à Marc qu’il préfère l’amitié à ses convictions personnelles.
• Analyse : la question de l'art contemporain n'est ici qu'un prétexte pour explorer les liens humains, notamment ceux relevant de l'amitié. La présence de l'œuvre d'art fait voler en éclats les non-dits.

►  Découvrez la vidéo de la série  Félix déLIRE  consacrée à Art de Yasmina Reza.

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Art - Analyse du livre

de Yasmina Reza

• Description de cette analyse
• Table des matières
• Infos techniques

À propos de l'analyse de livre sur Art

Cette analyse littéraire étudie une pièce de théâtre plusieurs fois récompensée (notamment par deux Molières et un Tony Award du meilleur auteur) : Art de Yasmina Reza. Dès sa première représentation en 1994, cette scène d’exposition à 17 séquences a connu un succès fulgurant. Traduite en 35 langues et produite dans plus de 50 pays, sa réussite est internationale.

Cette analyse apporte quelques précisions sur l’histoire de la pièce et propose une présentation des personnages ainsi que plusieurs clés de lecture. Il s’agit donc d’un véritable guide pour comprendre bien et rapidement cette œuvre devenue emblématique.

Art : présentation de l’analyse

Yasmina Reza a écrit de nombreux chefs-d’œuvre tout au long de sa carrière. Sa première pièce de théâtre, Conversation après un enterrement , lui vaut par exemple le Molière de l’auteur francophone vivant en 1987. Néanmoins, la romancière et dramaturge française doit principalement sa renommée internationale à Art , créée et jouée la première fois en 1994 au Théâtre des Champs-Élysées.

La présente fiche de lecture offre une étude poussée et détaillée de cette scène d’exposition. Dans un premier temps, elle permet de construire le profil de l’auteur et d’en apprendre davantage sur son parcours professionnel. Elle propose ensuite une courte introduction sur cette comédie amère.

Elle fournit également un résumé à la fois informatif et détaillé, mais centré sur l’essentiel. Cette partie se concentre ainsi sur les grandes lignes de l’intrigue afin de dégager les thèmes principaux et la trame narrative.

Le résumé est accompagné par une étude des protagonistes de la pièce. Dans son œuvre, Yasmina Reza met notamment en scène trois amis (Marc, Serge et Yvan) aux personnalités différentes. Contrairement à ce que le titre peut laisser entendre, la pièce est une comédie plutôt inhabituelle qui tourne principalement autour de l’amitié. Elle évoque cependant également la perception de l’art contemporain, grande source de débat entre les trois jeunes hommes.

Enfin, l’analyse d’ Art se termine par plusieurs clés de lecture et quelques questions pour approfondir votre étude et votre connaissance de l’œuvre.

Analyse des personnages principaux d’ Art

Cette analyse synthétique propose non seulement une exploration approfondie des éléments essentiels de l’intrigue, mais également des personnages d’ Art .

Cette farce contemporaine de Yasmina Reza est centrée sur la confrontation des conceptions esthétiques de trois amis dans la quarantaine. Serge, un dermatologue dans une situation financière aisée, commence par acquérir une toile d’Antrios à 200 000 francs. Celle-ci est entièrement peinte en blanc. Au vu du prix et du contenu de la toile, son achat ne fait pas l’unanimité, en particulier auprès de son ami Marc, ingénieur aéronautique rationnel et sceptique.

Ce dernier ne comprend pas qu’on puisse dépenser une somme pareille pour un simple tableau blanc. Il cherche d’ailleurs à faire prévaloir son propre point de vue auprès du troisième protagoniste, Yvan. Ce représentant de papeterie n’aime toutefois pas les conflits et est particulièrement préoccupé par son mariage à venir. Il joue le rôle de médiateur entre Serge et Marc.

La présente analyse vous permet de découvrir ce chef-d’œuvre de Yasmina Reza en un temps record.

Clés de lecture et pistes de réflexion

Cette analyse littéraire d’ Art propose une exploration approfondie de l’intrigue, des personnages et des principaux thèmes de la pièce (l’amitié et l’art contemporain). Claire et concise, elle sert de véritable guide pour faciliter la compréhension, ce qui vous permet d’améliorer vos connaissances littéraires très rapidement.

L’analyse dépeint l’action de cette œuvre théâtrale en découpant le récit en quatre grandes parties : l’achat controversé, l’opinion d’Yvan, la dispute et la réconciliation. Elle explique également quelques concepts théâtraux tels que le monologue et la construction dramatique. Scène d’exposition située entre comédie et drame, Art met en spectacle la futilité. Dans son ensemble, il s’agit d’une pièce qui encourage à porter un regard caustique sur la société.

À la fin du livret, vous trouverez quelques pistes de réflexion qui vous invitent à prolonger votre étude de cette référence théâtrale incontournable.

Si vous le souhaitez, vous pouvez également consulter nos différentes ressources se concentrant sur ce genre littéraire. Découvrez notamment notre analyse de L’Avare de Molière ou encore Le Cid de Pierre Corneille .

Structure de cette analyse du livre

Introduction à l’auteure et à sa pièce (1 pages)

Yasmina Reza, Dramaturge et romancière française « Art », Un affrontement autour de l’art contemporain

Résumé détaillé d’« Art » (2 pages)

L’histoire résumée de la pièce de théâtre « Art »

Présentation des personnages (1 pages)

Portrait général de Marc, Serge, Yvan et de l’Antrios

4 clés de lecture (2 pages)

Monologue et construction dramatique ; De la futilité spectaculaire ; Entre comédie et drame ; Un regard caustique sur la société

Réflexions supplémentaires (1 pages)

Des pistes pour prolonger votre analyse d’« Art » de Yasmina Reza

Que puis-je trouver dans cette analyse sur Art

Cette analyse littéraire au format PDF traitant de la pièce de théâtre « Art » , qui a mené Yasmina Reza de l’ombre à la lumière, est fondamentale pour aborder cette œuvre contemporaine primée et traduite dans pas moins d’une trentaine de langues. La fiche de lecture commence par une introduction générale retraçant le parcours de la dramaturge française et de son oeuvre et est suivie d’ un résumé complet de la pièce en quatre grandes parties. Une étude approfondie des personnages principaux vient compléter l’analyse et garantir une parfaite compréhension de l’œuvre, et quatre clés de lecture traitant notamment de la dimension dramatique et caustique de la pièce achèvent cette étude littéraire . 

À propos du livre Art

« Art » est une pièce de théâtre écrite par Yasmina Reza en 1994. Représentée pour la première fois le 28 octobre 1994 au Théâtre des Champs-Elysées avec les comédiens Fabrice Luchini, Pierre Arditi et Pierre Vaneck, « Art » raconte l'histoire de trois amis qui s'affrontent autour de l'art contemporain.

En effet, les trois personnages masculins, Serge, Marc et Yvan, se disputent après que Serge ait fait l'acquisition de l' Antrios , un tableau monochrome blanc acheté au prix fort. Marc, qui ne comprend pas pourquoi Serge a payé ce tableau si cher, fait part de son opinion à son ami et la relation entre les deux hommes se fait de plus en plus tendue. Ils se tournent alors vers leur ami commun Yvan, espérant ainsi apaiser les tensions, mais ce dernier ne leur sera pas d'une grande aide.

Dramaturge contemporaine française la plus jouée dans le monde, Yasmina Reza débute sa carrière en 1987 avec sa pièce Conversations après un enterrement . Mais c'est surtout avec « Art » qu’elle se fait connaitre du grand public. La pièce a reçu dès sa première représentation un accueil triomphal de la part du public.

Yasmina Reza a reçu de nombreux prix pour sa pièce « Art », notamment deux Molières (meilleur auteur et meilleur spectacle privé) ainsi qu'un Tony Award (celui de la meilleure pièce).

Informations techniques

ISBN papier : 9782806212542

ISBN numérique : 9782806217455

Analyse de : Salah El Gharbi

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Évaluations

2 avis sur cette analyse, damien querci, ces analyses du livre "art" pourraient également vous intéresser.

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Extrait de l'analyse du livre Art

ETUDE DES PERSONNAGES

La pièce met en présence trois personnages masculins différenciés symboliquement par la présence de trois tableaux, l’expression de trois approches du réel: avec son tableau sans relief, Marc est à mi-chemin entre l’excentricité de Serge qui cherche à épater ses amis avec son Antrios, et le caractère émotif d’Yvan qu’incarne la «Croûte», objet qui lui rappelle son père et qui a, par conséquent, une valeur affective.

Il est ingénieur et vit avec Paula. C’est le seul qui évolue réellement dans la pièce. Au début de la comédie, on le voit s’attaquer à son ami au nom de la raison et du bon sens. À la fin, il se convertit à l’irrationnel en portant un regard nouveau sur la toile et en se livrant à une lecture poétique de l’œuvre picturale.

C’est un dermatologue. Il est divorcé et a un enfant. Amateur d’art moderne, il cherche à être «un homme de son temps» (p. 228). Il suit le mouvement intellectuel de son époque, et affiche une grande curiosité et une connaissance de la culture artistique et livresque.

Structure de cette analyse de livre

Introduction à l’auteure et à sa pièce

Résumé détaillé d’« Art »

Présentation des personnages

4 clés de lecture

Réflexions supplémentaires

Ce document a été rédigé par Salah El Gharbi

Salah El Gharbi est maitre-assistant, spécialiste de littérature française à l’Institut supérieur des langues de Tunis

Validé par des experts en littérature

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Salah El Gharbi

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Yasmina Reza

Ask litcharts ai: the answer to your questions.

As the play begins, Marc addresses the audience and explains that his good friend Serge —a successful dermatologist whom Marc has known for over fifteen years—has recently bought a painting . The painting is four feet by five feet, and it is entirely white save for a few faint diagonal lines running through it. Serge has been lusting after the painting for months, and Marc is going over to Serge’s flat to take a look at it. At Serge’s, the two men examine the painting and each separately feel a series of “wordless emotions.” When Marc asks Serge if the painting was expensive, Serge reveals that it cost him two hundred thousand francs, though he tells Marc that he actually got it for a bargain—it was done by a famous painter named Antrios. When Serge asks Marc what he thinks of the painting, Marc tells him he thinks it is “shit.” Serge addresses the audience directly to explain that Marc is an intellectual and an “enemy of modernism” who simply cannot understand the painting. Serge becomes angry with Marc, and urges him to explain exactly why he thinks the painting is shit. Marc cannot back his feelings up, but steps forward to address the audience, revealing that he is deeply unsettled by the “ridiculous” painting. To calm his nerves, he plans to go visit their friend Yvan , and discuss the painting with him.

At Yvan’s, Marc comes across his friend down on all fours, searching for the cap to one of his special felt-tip pens. Marc and Yvan discuss Yvan’s impending wedding to his fiancé Catherine, and then Marc begins telling Yvan about Serge’s new purchase. Marc rails against how ridiculous the painting is, while Yvan asks how much it cost and who the painter is. Yvan has never heard of Antrios, and is astounded and concerned to hear that the painting cost two hundred thousand francs. Yvan ultimately decides, however, that as long as the painting makes Serge happy and isn’t hurting anyone, it’s fine for him to have bought it. Marc insists that the painting is hurting him personally. Moreover, he’s upset that Serge seems to have lost his sense of humor about himself—and about art—entirely. Yvan assures Marc that he will go over to Serge’s apartment, see the painting for himself, and get Serge to laugh.

At Serge’s flat, Serge and Yvan sit in the common room—which is now devoid of the Antrios—discussing the upcoming wedding. Serge and asks Yvan if he has seen Marc recently; Yvan lies and says he has not. Serge admits that he saw Marc the other day—Marc left upset, though, by Serge’s newest purchase. He asks if Yvan wants to see the piece of art that has “ruined” him, and goes to fetch the Antrios. As Yvan considers the painting, he begins to really like it. Both men discuss the “magnetic” pull the painting has. Serge reveals the price to Yvan, and after a moment of silence, both burst out laughing. Serge confides that Marc hated the painting, and responded humorlessly to it. Serge, however, doesn’t blame Marc for overreacting to the painting—he believes Marc doesn’t understand modern art at all, and asks Yvan to agree with him on his belief that their beloved Marc has begun to “atrophy.” Yvan remains silent.

At Marc’s apartment, Yvan fills Marc in on his recent visit to Serge’s. Yvan tells Marc that the two of them laughed over the painting, and Marc is shocked. Yvan reveals that he actually liked the Antrios, and that it inspired feelings in him; he argues that there is a “system” at work behind the piece. Marc derides Yvan and laughs at him, accusing him of “parroting Serge’s nonsense.” Yvan warns Marc that he notices Marc has become bitter over the years. Marc leadingly asks Yvan to describe the feelings he felt looking at the painting, and whether it made him happy. Yvan addresses the audience, revealing that though the painting didn’t make him happy, he’s not a very happy person to begin with. Marc then steps forward and in his own monologue wonders why he is so bothered by Serge’s obsession with modern art, and then vows to stop attacking Serge over the Antrios. He promises himself that he will be on his best behavior with his two friends the next time he sees them.

Marc and Serge are alone in Serge’s apartment, and Serge tells Marc that Yvan liked the Antrios. Marc asks to take another look at the piece, and Serge fetches it from the other room. The two men stare at the painting, and neither says anything. Serge suggests they not let themselves get “bogged down” by their feelings about the piece. Changing the subject, Serge suggests Marc alleviate some stress in his life by reading a book by Seneca, the Roman philosopher. He describes it as a “masterpiece” and an “incredibly modern” text. Marc circles back to the painting, though, revealing that he has been thinking a lot about Serge’s purchase, but has decided to be happy for him. He apologizes for his initial overreaction to the painting, and notes that he has been tightly wound. Serge again urges Marc to read Seneca. Marc is annoyed by this, and says so. Serge apologizes for being obnoxious and superior.

Marc asks Serge where he is going to hang the painting, and whether he’ll frame it; Serge replies that it would be ridiculous to frame the painting, as the artist would not want the canvas interrupted. Marc teases Serge for responding to his question so pretentiously, but to avoid arguing, changes the subject and asks what movie they’ll go to see once Yvan arrives—Yvan is running close to half an hour late. Serge expresses his extreme upset at Yvan’s lateness, but Marc accuses Serge of taking out his own suppressed frustrations with Marc on the poor Yvan. Serge, now addressing the audience, admits that he is frustrated with Marc, and wonders why the Antrios has put such a strain on their friendship. Marc steps forward into a monologue and expresses similar concerns. He thinks that the Antrios is just the latest development in a long history of small grievances between the two friends, and is both angry and afraid that Serge has come to value art and modernist ideals over friendship.

The doorbell rings and Yvan blusters in, in crisis mode. There is a stressful development in the wedding planning—Yvan and Catherine are fighting as they struggle to figure out whose names to include on the invitation. Yvan’s mother is now involved in the fight, and he feels pressure on all sides to please all the women in his life. Marc snidely suggests that Yvan, to relieve his stress, read the book by Seneca. Serge and Marc begin arguing about the book, but Yvan insists that after his day he cannot handle any more fighting. He suggests they all head out for dinner. Marc and Serge argue about this, too, unable to decide on a restaurant. Yvan threatens to go home if the fighting continues. Marc and Serge then descend upon Yvan, telling him that if things are so stressful he should just cancel the wedding entirely rather than allow himself to be bossed around by Catherine. Yvan attempts to change the subject by bringing up the Antrios, telling Serge that he was thinking of him the other day when, at his stationery company job, they had to print several posters by an artist who paints white flowers on white backgrounds. Serge, offended, retorts that the Antrios is not white. The three begin to fight about the painting—when Yvan attempts to backtrack and state that he loves the Antrios, Marc becomes upset and even offended. Yvan again threatens to leave, but the petty fighting only gets worse. Yvan, unable to take anymore, walks out the door. Marc offers to leave as well. Serge chastises Marc for having upset the sensitive Yvan, and Marc, in a moment of true reflection, wonders what any of the three of them even have in common anymore.

The doorbell rings, and Yvan blusters back in. He says that he realized on the way downstairs that Marc, due to his “insane aggression,” was deeply in need of help. Yvan reveals that the other day, during a session with his therapist, he discussed Marc and Serge’s relationship, and his therapist gave him the answer to their problems. Marc and Serge are upset that Yvan would have brought them up in therapy, but agree to hear what the therapist said nonetheless. Yvan produces a piece of paper from his jacket pocket, and when the other two tease him for making notes, he assures them that the material is complex. The note is slightly confusing, but essentially posits that if two people depend on each other too heavily and build their lives and personalities around one another, the friendship will fail.

Serge tells Marc and Yvan that he is exhausted from fighting. Yvan agrees and suggests they all go to dinner, but Serge insists Marc and Yvan go alone. Yvan begs the two to stop fighting, but Serge accuses Yvan of being self-righteous. Serge, seized by a sudden impulse, removes the Antrios from the room. Marc teases Serge, but Serge asks Marc if he has considered that he and Yvan have a genuine attachment to the painting, and whether he knows that his words are actually hurtful. Serge tells Marc that, for instance, when Marc began dating his current girlfriend Paula, Serge saw how much Marc loved her and spared Marc from his own opinion that Paula was “repellent.” Marc and Serge begin physically fighting one another, and Yvan intervenes, but one of the other two strikes him in the ear. Serge fetches Yvan a compress, and while Yvan nurses his injured ear, he laments how violent and cruel his two friends have become. Serge and Marc begin arguing about the painting again, and it is revealed that the crux of the issue between them is that Marc sees Serge’s purchase of the Antrios as an act not only of independence from Marc and his opinions, but defiance of them, causing Marc to feel abandoned and betrayed.

As Marc and Serge speak frankly and calmly for the first time all evening, Yvan applauds the fact that his therapist was right, and it is Yvan who has finally mediated the other two’s argument. Marc chastises Yvan for holding himself apart from the other two, reminding him that he is just as culpable in all this as any of them. Yvan becomes frustrated, and asks why the three of them even see each other anymore if they hate each other so much. Yvan tells Marc and Serge that all he wants to be is their friend, even if he has to return to his role as the “joker” of the friendship. The men all share a moment of silence. Yvan asks if there is anything to eat—he is starving. The three men silently share a bowl of olives. Yvan laments the dissolution of their friendship over a tiny white square. Serge leaves the room and fetches the Antrios. He returns with it, and asks Yvan if he can borrow one of his felt-tipped pens. Yvan hands the pen to Serge, who then tosses it to Marc and urges him to deface the Antrios. Yvan begs Marc not to, but Marc leans toward the painting and draws a tiny skier in a woolly hat sliding down a slope. After a long silence, Serge suggests they all go out to eat.

Yvan addresses the audience while, in the background, Marc and Serge use cleaning supplies to remove the skier from the Antrios. Yvan reveals that at dinner that night, Marc and Serge suggested they enter a “trial period” of reconciliation, and the phrase moved Yvan to tears. In the days since the dinner, Yvan has found himself crying uncontrollably and nearly constantly.

Serge moves away from the cleanup, dries his hand, and steps forward. He reveals that once he and Marc had finished cleaning the painting and restored it to its pristine white, he asked Marc if Marc had known that felt tip pens were washable before he drew on the Antrios. Marc said he hadn’t, and Serge said he hadn’t either. In reality, though, Serge had known, and so his gesture to Marc is revealed to have been a hollow one. Serge cannot tell Marc that he knew the ink would wash off, but also feels guilty beginning their “trial period” with a lie.

Marc steps forward and begins to describe the Antrios. Under white clouds, white snow is falling on a white mountain. A skier glides downhill before disappearing back into the landscape. The painting, Marc says, represents a man who moves across a space and then disappears.

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Nous nous demanderons en quoi « Art » de Yasmina Reza est à la fois comique et tragique ?

Par anae.maadhadhi   •  29 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  1 601 Mots (7 Pages)  •  6 543 Vues

Introduction :

Yasmina Reza est une femme de lettres française : c’est une romancière , metteur en scène et un grand écrivain. Elle écrit des romans, des pièces de théâtre ou bien même des scénarios. Sa plus grandes réussites est la pièce « Art » , c’est une pièce contemporaine écrite en 1987 .   Art est une pièce comique même si les enjeux, eux, ne le sont pas. En effet, ce qui est en jeu est l’amitié de 15 ans de trois adultes . Elle raconte l’histoire de trois amis Serge , Ivan et Marc qui vont remettre en cause leurs amitiés pour un simple tableau blanc .                                                                                                                              Nous nous demanderons en quoi « Art » est à la fois comique et tragique ?                                                                                                               En premier lieu nous prouverons que cette pièce est comique à travers divers argument et en second lieu nous parlerons d’une tragédie pathétique.      

I / Une pièce drôle et comique

• La musicalité :  Yasmina Reza emploie différent mode d’écriture tel que la poésie ,elle laisse place à la musicalité .
• Le silence :  Dans la pièce il y a des moments ou les personnages ne parle pas et ils laissent place au silence , des vides dans leurs scriptes pour faire rire les spectateurs («  Silence.  ») («  ….  »).
• Les procédés comique :  Dans une pièce de théâtre il doit toujours y avoir un dilemme qui mène a une confrontation , dans celle –ci Serge et Marc ce dispute pour un ridicule tableau il y vienne aux mains et parle avec un langage  grossier ( «  tu te laisse emmerder  » ligne769, «  cette merde  » ). On retrouve le comique de situation, de geste et de mots, et de caractère .

II /Mais pourtant une tragédie pathétique

• Registre Pathétique : Serge a acheter un tableau blanc a deux cents milles euros, les lecteurs ressente de la pitié envers Serge car c’est un garçon très naïf. ( « Serge : Handtington me le reprend à vingt- deux . »)
• Ironie tragique :   reposent sur l'ignorance d'un personnage , durant toute cette pièce l’amitié des trois amis est remis en question à cause d’un ridicule tableau blanc.

Sous partie c) :

Les trois personnages principaux sont Serge , Ivan et Marc.                                                      C’est à l’aide de c’est  trois personnages que Yasmina Reza a pour but de divertir le lecteur et le public.                                                                                                                                               En effet dans cette pièce plusieurs comiques sont employés tel que le comique de situation , celui –ci   repose sur des quiproquos, des malentendus on le retrouve dans « Art » notamment quand le tableau blanc (qui est le centre principal de la pièce) fait des allers retours dans l’appartement de Serge car selon Serge ,  Marc ne mérite pas de voir la toile qu’il a acheté mais pourtant Ivan  peut lui , cet homme est intelligent il tiens un double discours devant Serge et que devant Marc.                                                                                           Sont caractère ce démarque des deux autres protagoniste  d’un côté nous avons Serge qui est sympathique mais arrogant de l’autre Marc qui lui a un caractère plutôt fort, il est têtu est provocateur et enfin Ivan au contraire lui est sur la retenue mais il est intelligent , mâlin et farfadet il n’aime pas le conflits et n’a pas l’habitude de montrer ses émotions. Dans ces trois descriptions différentes on retrouve le comique de caractère .                                                                          Le comique de geste est employé par Reza , dans la dernière séquence de la pièce quand Serge et Marc en vienne aux mains pour un ridicule tableau il s’échange des grossièreté, Yvan essaye de les séparer mais il reçoit un coup violent a l’oreille , ce coup réunira les deux autres personnages et deviendra l’objet de moquerie .                                                                                                         Pour finir le comique de mot est présent dans toute la pièce avec des répétitions de propos des uns et des autres, des jeux mots .                                          Grâce a tout ces procédés Yasmina Reza arrive a faire rire les spectateurs et les lecteurs .

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Au prisme du figural. Le sens des images entre forme et force

Maria Giulia Dondero

Ce texte vise à décrire un type particulier de forces inhérentes à la configuration de l’image. Il s’agit de forces qui mettent en crise la figuration et le caractère affirmatif de l’image, en les détournant et en les rendant « hésitants ». Nous souhaitons démontrer que l’image n’est pas contrainte d’affirmer ce qu’elle met en scène : elle a également la capacité de le nier. La négation par l’image représente à nos yeux un défi majeur pour les sémioticiens du visuel et les théoriciens de l’art, notamment dans le cadre de recherches sur le langage de l’image, le métalangage visuel et, plus généralement, sur les capacités de l’image à développer un discours autonome par rapport au discours verbal.

Le Journal des psychologues

Érica Francese

Angus Grieve-Smith

L’évolution de la négation en français est un des changements les plus étudiés dans la syntaxe (Schweighäuser 1852, Jespersen 1917, Yvon 1962, Martineau et Mougeon 2003 entre autres). C’est un des exemples les plus connus de grammaticalisation (Detges et Waltereit 2002, Hopper et Traugott 2003, Rostila 2006). Bybee et Thompson (2000) ont observé que la productivité d’une construction dépend largement de sa fréquence de type, et la résistance d’un item lexical face à un changement analogique dépend de sa fréquence d’occurrence. Mais à part Rostila (2006), ces théories des effets de fréquence n’ont pas encore été appliquées à l’évolution de la négation.

Laura Biella

Communication électronique, cultures et identités

Awatef Ketiti

Les révolutions représentent un moment de créativité sociale qui, parallèlement à la manifestation de la violence, s'exprime aussi avec de l'allégresse. En effet c'est avec ce mélange insolite entre la joie et la douleur, le tragique et le comique qu'a eu lieu le soulèvement populaire contre la dictature en Tunisie. L'élan inventif qui a incité les foules à improviser leur moment de rébellion collective a servi aussi à réinventer de nouveaux codes d'échange et de communication dans l'espace virtuel pour apaiser les débordements et les violences par le biais du rire et de la satire. Rubinstein (2003) n'a-t-il pas allégué que le rire est une barrière protectrice contre la violence du monde ? La satire et l'humour populaire tournant en dérision le dictateur Ben Ali et sa classe politique ont accompagné tous les évènements révolutionnaires, rendant la parole aux Tunisiens et mettant ainsi un terme aux longues décennies de répression et de tyrannie. Durant les trois dernières années, une véritable catharsis discursive ironique s'est emparée des réseaux sociaux virtuels, multipliant les images satiriques, les vidéos comiques et les dessins humoristiques qui visent principalement les symboles du régime et les acteurs de la transition politique. Ces oeuvres se sont érigées comme nouveau langage politique populaire énonciateur d'une nouvelle socialité virtuelle protéiforme basée sur la dérision et l'humour. Émanant de la douleur et du chao politique, le rire virtuel n'a pas seulement oeuvré comme thérapie mais aussi comme un catalyseur social créant de nouveaux territoires de complicité collective et réaffirmant ce que disait Bergson (1964:3) à propos de son caractère intrinsèquement groupal : « notre rire est toujours le rire d'un groupe (…) et dans ce sens il doit avoir une signification sociale ». Tout ce corpus du rire populaire divulgué inlassablement pendant trois ans sur la toile virtuelle, constitue un véritable discours parallèle qui scrute l'actualité politique et sociale et la re-crée d'une manière à la fois extravagante et ingénieuse. Il représente également, un témoignage historique important de la culture de l'impertinence qui se développe depuis la révolution tunisienne, grâce à des caricaturistes numériques citoyens jusque-là inconnus et anonymes. Le propos de cet article est d'analyser une expression concrète de cette culture de l’impertinence qui consiste en la caricature ou le dessin humoristique numérique citoyen.

Studia Litterarum

nadège langbour

Elisabeth Castadot

Sémir Badir et Maria Giulia Dondero (éds). L’image peut-elle nier ? Presses Universitaires de Liège

Gian Maria Tore

La discussion sur le langage et la discussion sur les images peuvent s'éclairer réciproquement – si nous sommes d'accord que la connaissance, c'est savoir rapprocher et différencier à la fois. Si connaître, ce n'est pas "fétichiser", absolutiser et rendre unique. Trop souvent, les uns (linguistes, logiciens, philosophes) "fétichisent" la langue ; les autres ("visualistes", spécialistes des arts, du cinéma) "fétichisent" l'image... Cet article s'attaque au cas d'école typique : la critique des "fétichistes" de la langue contre l'image : seule la langue saurait nier, l'image ne serait qu'affirmative... Il s'agit ici de montrer combien il est intéressant et utile d'abandonner cette thèse : et pour la compréhension et explication des images, et pour la compréhension et explication des langages.

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Art review – Finney, Stott and Courtenay are a blistering trio

From the archive: The first night review, published on 16 October 1996, for Yasmina Reza’s play at Wyndham’s theatre in London

Yasmina Reza’s Art , translated from the French by Christopher Hampton, is sharp, witty and clever. It is also superbly acted and directed. But although it will rightly give a lot of pleasure, something in it disturbs me: the way it panders to the popular belief that modern art is a conspiracy against the public.

Its real theme is art as a test of love and friendship. Serge, a divorced doctor, buys an abstract painting: a pure white canvas costing 200,000 francs. His friend and mentor, Marc, is outraged: he scorns the canvas as a piece of shit. A mutual friend, Yvan, a stationery salesman and a natural trimmer, tries to reconcile their differences, only to be turned on by both.

The initial situation is worthy of a modern Molière and Reza turns it to great dramatic advantage. She shows, in 90 minutes, how an argument over a canvas opens wider disagreements: Serge and Marc represent not just the modern and the traditional but also differing views of friendship. Serge has always been the pupil and Marc the teacher, but investment in the canvas reverses the roles.

Reza pursues the argument with crisp intelligence. But as long-festering resentments come to the surface, you can’t help wondering what bound the three men together in the first place.

The play also subtly implies that Serge is a bit of a chump for having paid so much for a plain white canvas. The clinching moment comes when Yvan, who at first claims to see different colours in the painting, agrees it’s a piece of shit. The audience roars its approval. But a work of art is an object that gives pleasure. And if Serge sees, as I do, subtle variations in the painting in different lights, why is he to be denied?

Behind the play’s palpable wit lies an easy populism. But the acting, in Matthew Warchus’s stylish production, is so brilliant you scarcely notice. Albert Finney plays the truth-telling Marc superbly, like a burly version of Molière’s Alceste in The Misanthrope, and he is never funnier than when he tries to hide his seething rage under a mask of formal politeness.

Tom Courtenay ’s Serge is an equally remarkable creation: a man who prides himself on his taste and sensitivity, yet is capable of extraordinary emotional cruelty. And Ken Stott punches his weight as the hapless middleman caught between these two prowling panthers: for sheer bravura and breath control, it would be hard to beat the scene where Stott launches into a neurotic tirade about the interfamily wrangles over his impending wedding. When they hand out the acting awards, they are going to have to devise a hydra-headed statuette to cover these three blistering performances.

Add Mark Thompson’s pristine white-walled set and Gary Yershon’s score, and you have an evening that gives undeniable pleasure. But the real test is whether the play encourages audiences to embrace modern art or reject it: I have an uneasy feeling that Reza’s play, for all its manifest cleverness, panders to popular prejudice.

• The Old Vic ’s 20th-anniversary revival of Art runs until 18 February 2017. Box office: 0844-871 7628.
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