Quels sujets concernant la religion peuvent vous être proposés au baccalauréat ?

Par Olivier

Rédigé le 19 January 2023

7 minutes de lecture

dissertation de philosophie sur la religion

  • 01. Dissertation
  • 03. Définition de la religion
  • 04. Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Sophie

Dissertation

Le progrès scientifique rend-il caduques les religion ?

Science et croyance sont-elles compatibles ?

L'esprit religieux n'existe-t-il que dans les religions ?

Croire en la science, est-ce une forme de religion ?

Une religion sans dogme est-elle possible ?

La religion est-elle essentielle à l'homme ?

A quoi tient la force des religions ?

La religion comme source d'une consolation infantilisante ?

La religion est-elle une compensation nécessaire ?

La force des religions et la foi ?

La croyance religieuse est-elle une consolation pour les faibles ?

« Dieu est l'asile de l'ignorance », écrivait Spinoza. Cette idée est-elle suffisante pour rendre compte du rôle de la religion ? ?

Origines, formes et fonctions de la religion ?

Religion, révélation et raison ?

Peut-on concilier la raison et la religion ?

Y a-t-il une différence entre la religion et la superstition ?

La religion comme aliénation de l’essence humaine ?

La religion comme expression fantastique de l’aliénation économique de l’homme ?

La religion comme réalisation illusoire des désirs infantiles de l’homme

La religion est-elle naturelle ?

Quel est le lien entre la religion et les croyances ?

À quoi tient la force des religions ?

La religion exclut-elle l'usage de la raison ?

Le bouddhisme est-il une religion ?

L'Etat doit-il se préoccuper de la religion de ses citoyens ?

La religion doit-elle refuser les idées modernes ?

La notion de péché appartient-elle à la religion ?

La science peut-elle devenir une religion ?

L'astrologie est-elle une nouvelle religion ?

Les religions peuvent-elles être objets de science ?

Peut-on vivre sans religion ?

L'esprit religieux n'habite-t-il que les religions ?

La science peut-elle remplacer la religion ?

La religion peut-elle avoir la même fonction que la philosophie ?

La religion est-elle fondée sur la peur de la mort ?

L'histoire peut-elle tenir lieu de religion ?

Faut-il rejeter religions et révélations ?

Science et religion s'opposent-elles ?

La religion doit-elle se soumettre à la tradition ?

La démocratie doit-elle se méfier de la religion ?

La religion permet-elle à l'homme de s'unir à l'Absolu ?

La religion constitue-t-elle un obstacle au progrès morale de l'homme ?

La religion est-elle la négation de l'homme ?

Faut-il séparer la philosophie de la religion ?

La raison peut-elle remplacer la religion ?

La religion judéo-chrétienne a-t-elle un lien avec les religions primitives ?

Une religion peut-elle être plus vraie qu'une autre ?

Peut-on fonder une religion sur la raison ?

La religion est-elle subordonnée à la raison ?

Le mysticisme est-il conforme à la religion chrétienne ?

La religion est-elle une croyance privée ou une pratique collective ?

Des sujets d'analyse de texte peuvent également vous être proposés.

Définition de la religion

Les trois définitions suivantes du mot  "religion",  bien qu'il puisse y en avoir d'autres, semblent refléter un consensus général parmi les dictionnaires :

  • Ensemble des convictions qui définissent le rapport de l'homme au  sacré , la religion est une reconnaissance humaine d'une puissance supérieure ou d'un idéal (que certains peuvent appeler Dieu). Cela vient du mot latin  religio , que  Cicéron  a d'abord défini comme " l'action d'occuper une nature supérieure dite divine et d'en faire l'objet d'un culte ." Le terme "religion" est dérivé du latin, et dans les langues où il est utilisé, il est fréquemment compris comme désignant la relation entre les humains et une ou plusieurs divinités.
  • La religion comme un ensemble de  coutumes  propres à une  foi  ou à un  groupe social.  Par exemple, le terme  "dîn"  dans le Coran, qui pourrait être considéré comme l'équivalent de "religion", fait référence aux  instructions de Dieu  pour une communauté avant tout, et le terme  "zong jiào"  en chinois, qui a été inventé au début du XVe siècle pour traduire "religion", connote l'idée d'une  instruction pour une communauté . L'histoire montre que les groupes religieux qui s'opposent en Europe à l'Ouest du XVe siècle sont ceux qui sont conçus comme des systèmes dans lesquels il est prescrit ce qu'il faut faire et croire. Ces groupes sont, en particulier, les  catholiques  et les  protestants,  ainsi que la variété des confessions protestantes. Le terme "religions" est utilisé pour la première fois pour désigner ces groupes à la fin du XIXe siècle ; cependant, par extension, il désigne également  l'islam,  le  bouddhisme,  le  taoïsme, l'hindouisme  et toutes les autres religions du monde depuis l'aube de la civilisation humaine. La transformation des expériences religieuses des Européens a été ravivée à  l'époque Lumière  dans un questionnement qui supposait un noyau dur de la religion en opposition à toutes les religions historiques.
  • La religion est l'adhésion à des  croyances  et à des  convictions  particulières. Ce sens est lié à ceux mentionnés précédemment, et c'est dans ce sens que la religion peut parfois être perçue comme quelque chose qui  va à l'encontre de la raison et est assimilée à la superstition .

On pourrait considérer la religion comme  un moyen de chercher , et peut-être de découvrir, des  réponses aux questions les plus profondes qui se posent à l'humanité . C'est ainsi qu'elle entre en relation avec la philosophie. Elle peut avoir une  perspective personnelle ou communautaire , être privée ou publique, être liée à la politique ou chercher à s'en distancier. Elle peut également être identifiée dans la définition et l'application d'un culte, d'un enseignement, d'exercices spirituels et de comportements sociaux. La question de savoir ce qui constitue la religion est également d'ordre philosophique, et la philosophie peut à la fois contribuer à la solution et contester la plausibilité des définitions avancées. Il n'existe pas de définition reconnue qui s'applique à tout ce qu'il est aujourd'hui permis de qualifier de religion. La question de savoir ce qui constitue une religion est donc ouverte.

Elle fait l'objet de recherches dans le domaine des sciences humaines. Le terme  "religiosité"  est étudié par des disciplines comme l'histoire, la sociologie, l'anthropologie et la psychologie sans pour l'instant s'appuyer sur une définition qui serait uniformément applicable à tout ce qui est ainsi étudié.

Exemple de dissertation : Est-ce une faiblesse de croire ?

Comment apprendre la philosophie ?

Il existe une différence entre croire et savoir.

La croyance s'apparente le plus souvent à une opinion. Cependant, la croyance naturelle est encore autre chose que la foi qui est une acceptation de l'esprit de certaines vérités dénuées de raison. Nous nous situons donc entre la certitude et le questionnement. A nos yeux, le vrai n'est que ce qui peut arriver, ce qui est raisonnable. Savoir quelque chose inspire donc la certitude, par l'habitude ou l'expérience par exemple, que ce que nous pensons est vrai. La croyance, quant à elle, peut être vue comme une faiblesse. En effet, puisqu'il s'agit d'une opinion incertaine, elle se place forcément en dessous du savoir. D'un autre côté, la croyance dénote d'une certaine force de conviction car elle implique le refus d'écouter sa raison. Dans ce cas, la croyance doit-elle être vue comme une faiblesse d'ignorer la réalité ou comme une force de faire preuve de volonté ?

La faiblesse d'une croyance irrationnelle

Hume disait que la croyance est irrationnelle si elle n'est pas fondée sur un raisonnement solide. Prenons par exemple quelque chose que nous croyons par habitude : un chat retombe toujours sur ses pattes. Ce n'est pas parce que cela arrive dans la majorité des cas et que tout le monde le dit que c'est forcément vrai. Pour cause, il est possible qu'un chat fasse une mauvaise chute et se retrouve sur le dos. Cette croyance est donc irrationnelle. Une croyance religieuse ou superstitieuse sont elles aussi irrationnelles car souvent absurdes et opposées à la raison.

C'est pour cette raison que la science fait preuve de mépris au regard des croyances. En effet, elle considère que ceux qui croient se limitent à ne pas chercher la rationalité, à ne pas réfléchir et ce par pur fainéantise ou lâcheté.

La croyance n'existe pas sans une part de confiance. En effet, pour accepter de croire en quelque chose d'invérifiable, il faut avoir confiance en soi ou en la personne qui nous a insufflé cette croyance. C'est pourquoi cette dernière a souvent recours à l'affectivité pour nous guider vers ses choix. Croire peut donc avec cette vision apparaître également comme une forme de faiblesse.

Mais la force et la volonté induits par cette croyance ne seraient-elles pas un bénéfice ?

La force de croire en ce que je veux

Comment faire le lien entre croyances et sentiments ?

Croire nous engage. Dans la volonté et dans le consentement. Mais de toute façon, est-il possible de ne croire en rien ? On dit souvent que la vie se trouve dans l'espoir. Donc pas de vie sans rêve ni croyance. De tous les temps, les Hommes croiront en quelque chose. Et d'ailleurs, peut-on voir la croyance comme une faiblesse alors qu'elle est une preuve de volonté ? Par exemple, la foi est une force pour l'Homme qui lui donne de la volonté pour réussir de nombreuses épreuves dans sa vie : amour, travail, respect, solidarité. La croyance est donc une forme de force, de détermination et de persévérance. Pour cause, quelqu'un qui ne croirait en rien ne se donnerai jamais d'objectifs. Se battre pour quelque chose qui paraissait irréalisable et est finalement atteint est une preuve de force. Prendre des décisions relève aussi de la croyance et n'est donc pas une faiblesse. Par exemple, décider d'agir implique de croire en ce que l'on va faire et en la validité de notre action, sans pour autant pouvoir prévaloir dès le début de sa finalité.

Nous avons donc démontré que croire peut être à la fois une force et une faiblesse, selon l'approche réelle ou spirituelle du sujet. Dans un premier sens, on peut dire qu'au regard de la science, de la réalité, les croyances sont des faiblesses réservées à ceux qui ne savent pas et ne s'en donnent pas les moyens. Tandis que dans un second sens, on voit que la croyance peut mener l'Homme à faire de grandes choses, à respecter des valeurs, comme c'est le cas avec quelqu'un qui a la foi.

En conclusion, cette notion de force ou de faiblesse du croyant est limitée à l'appréciation de chacun. La croyance de quelqu'un sera vue comme une bêtise pour quelqu'autre qui ne croit pas. C'est pourquoi la croyance est vue comme un bien ou un mal surtout selon la personne concernée.

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dissertation de philosophie sur la religion

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Catégorie : La religion

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dissertation de philosophie sur la religion

La Religion – Bac de Philosophie

dissertation de philosophie sur la religion

La Religion - Bac de Philosophie

La Religion est une notion complexe et délicate qui est jusqu’à présent la moins abordée dans les sujets du baccalauréat. Cependant, étant donné qu’elle est au programme au lycée, elle peut tout de même être abordée, tout comme elle flirte souvent avec des notions comme la raison, l’État et la croyance dans les sujets de dissertation ou de commentaire.

Il est difficile de trouver un domaine qui ait engendré autant de constructions que de destructions, de joies que de douleurs. La religion est une expression de nos pulsions de vie et de mort. Si nous voulons évoluer vers une société pacifiée, respectueuse et au service de la vie, nous avons tous intérêt à y réfléchir ensemble.

C’est pourquoi nous te proposons de rappeler les fondamentaux de la religion dans cette vidéo. Nous te présenterons sa définition, la problématique qu’elle soulève et l’enjeu de notre réflexion.

Nous abordons les trois points suivants :

I – La religion crée du lien

II – mais elle peut également séparer

III – La séparation de la foi, de la raison et du pouvoir est peut-être gage de paix.  

Le terme religion vient du latin “ relegere ” qui signifie “ relire “, “ se recueillir ” et “relier” . Il soulève donc la question du lien social, mais aussi du lien intime avec soi-même . 

La religion est à la fois intérieure , caractérisant le r apport direct de l’âme au divin , et extérieure , en tant qu’ institution sociale avec des rites , des cérémonies et des prières , prêchant la parole divine et les règles de conduite . 

Les cinq plus grandes religions du monde sont le christianisme , l’islam , le bouddhisme , le judaïsme et l’hindouisme , chacune ayant ses propres divinités. Les musulmans croient en Allah , les chrétiens en un seul Dieu , les Juifs en Yahvé , les hindous en Brahma , Vishnu et Shiva , et les bouddhistes vénèrent Bouddha .

La religion peut être considérée comme une relation directe et individuelle entre l’âme et le divin, ce qui implique pour le croyant la foi en un être surnaturel transcendant et infini qui va au-delà de la finitude humaine. Cependant, elle peut aussi être considérée comme une institution sociale qui rend hommage à une divinité à travers des rites , des cérémonies et des prières et qui est composée de membres prêchant la parole divine et les règles de conduite à adopter.

Les pratiques religieuses diffèrent également entre les religions, avec des pratiques parfois opposées qui peuvent cohabiter difficilement. Face à ces pratiques religieuses, on trouve également des formes de croyance opposées telles que l’athéisme et l’agnosticisme .

Cependant, la coexistence de ces croyances distinctes peut entraîner des désaccords , des conflits et même des guerres . Pourtant, si nous dépassons ce problème, nous pourrions peut-être vivre ensemble de manière pacifique dans le respect de nos individualités. C’est pourquoi nous proposons de rappeler les fondamentaux de la religion dans cette vidéo en présentant sa définition, la problématique qu’elle soulève et l’enjeu de notre réflexion.

I – LA RELIGION CRÉÉ DU LIEN

A. La Religion relie l’Homme à lui-même et à son besoin d’amour et de protection

La Religion relie l’Homme à lui-même et à ses besoins fondamentaux d’amour et de protection. Tout d’abord, elle permet à l’individu de se relier à lui-même grâce au recueillement et à la conversation intérieure avec le divin . Selon Freud , la religion est une illusion car elle répond à un désir plutôt qu’à une vérité. Pour lui, la détresse de l’enfant vulnérable engendre le désir de protection du père et c’est ce désir qui est à l’origine de la croyance en Dieu, l’illusion qu’il existe un père tout puissant.

Cependant, la religion permet également de relier les Hommes entre eux . Elle peut être considérée comme un moyen de tisser des liens sociaux grâce aux rites , aux cérémonies et aux prières . Ces institutions sociales permettent aux individus de se rassembler autour d’une même divinité , de partager des valeurs et des règles de conduite.

B. La Religion relie les Hommes entre eux

Selon Auguste Comte , le terme “ religion ” qui signifie “ relier ” est la preuve de sa fonction sociale. En effet, elle a pour rôle de rassembler les individus et de les unir au sein d’une communauté fondée sur des croyances et des rites. Pour Durkheim , les mythes et les rites expriment la conscience d’un groupe d’être une réalité “débordant les individus de toute part” . Cependant, la religion ne peut unir les Hommes entre eux et avec eux-mêmes que grâce à la croyance en une réalité supérieure , transcendante et surnaturelle .

C. La Religion relie les Hommes à une divinité

L’entité supérieure que les religions désignent pour relier les Hommes entre eux et à elle, a connu différentes formes au fil du temps : un panthéon de dieux , une force naturelle , puis un Dieu spirituel transcendant dans les monothéismes . Quelle que soit sa forme, cette entité est considérée comme divinement sacrée. Cependant, le sacré, dont l’étymologie latine “ sacer ” signifie “ séparé “, peut aussi être à l’origine de la séparation. Ainsi, la religion peut être perçue comme séparant les Hommes autant qu’elle les relie.

II. LA RELIGION SÉPARE A) Le sacré sépare

La religion divise l’espace social, les êtres et le temps en deux réalités distinctes : le sacré, représenté par le temple ou l’édifice public dédié au culte de la divinité, et le profane, qui désigne ce qui est devant le temple . Ce qui est sacré appartient au domaine inviolable du religieux et doit inspirer crainte et respect . Cependant, le sacré repose également sur des tabous , appelés interdits sacrés par Freud . Dans les sociétés traditionnelles, les personnes taboues étaient soit les puissants tels que les rois, soit les personnes vulnérables telles que les femmes et les enfants. Ces tabous divisent donc l’espace social, car ils idéalisent les rois tout en méprisant les pauvres, ce qui peut être considéré comme une forme d’exclusion. Bien que les tabous puissent être vecteurs d’exclusion, ils garantissent une certaine forme d’ordre social. Cependant, confondre religion et superstition est une erreur qui peut conduire à des guerres de religion.

B. Une mauvaise interprétation de la Religion à l’origine des guerres de Religion

Spinoza identifie plusieurs problèmes à l’origine des guerres de religion. L’Homme, étant sujet à la crainte et l’espoir , a tendance à confondre superstition et religion . Animé par le désir illimité d’obtenir la fortune ou ce à quoi il aspire, il flotte entre la crainte et l’espoir, devient superstitieux, voit des signes là où il n’y en a pas et est tenté de croire que la nature délire avec lui. Un autre problème est le clergé, qui, avec sa richesse et ses faux honneurs, suscite une soumission aveugle du peuple, qui leur voue une adulation au lieu de chérir sa foi. Le principal problème est l’intérêt et l’ambition qui motivent les fonctionnaires des Églises, qui sont devenus des monuments d’hypocrisie . Ils utilisent la foi pour accroître leur pouvoir, et un peuple aveuglé par son désir de fortune et sa tendance à la superstition ne peut que les aduler, ce qui a conduit aux guerres de religion.

C) Le fanatisme religieux ou lorsque la foi objectifie la vie à des fins politiques

Bien que le fanatisme religieux ait reculé en Europe après les guerres de religions, le massacre de la Saint-Barthélemy et l’affaire Callas, il a été ravivé par les derniers attentats djihadistes qui ont frappé le monde occidental en 2015. Le terme fanatisme vient du latin fanum qui signifie temple et de fanaticus qui signifie inspiré par Dieu. Le fanatique considère avoir reçu une mission divine et est animé par une conviction si forte qu’il est prêt à recourir à la violence, voire à exterminer des gens pour que son point de vue s’impose. Le fanatisme religieux est toujours politique , car il instrumentalise la religion et les fidèles à des fins politiques. Par exemple, le fanatisme islamique a un but politique, celui d’établir un État islamique. Ainsi, le fanatisme religieux met l’idée au-dessus de la vie des autres, sacrifiant des gens au nom de la religion. Heureusement, il existe d’autres moyens de croire qui rallient , relient et font du bien . Les gens qui croient sont même réputés plus heureux que ceux qui ne croient pas. Ne pourrait-on pas faire cohabiter différentes religions dans un même espace social ou croire de manière raisonnable ? Enfin, q uelle doit être la relation entre la Foi, la raison et le pouvoir ? C’est ce que nous allons explorer dans la troisième partie.

III –  FOI, RAISON ET POUVOIR

A) Le cœur est au-dessus de l’esprit selon Pascal

Pascal disait « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point » . Mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Pascal ne justifiait pas une attitude irrationnelle. Pour lui, il y a deux façons d’avoir accès à la vérité : le cœur et la raison. Le cœur permet de connaître les choses par intuition immédiate , instinct , sensibilité ou sentiment . Quant à la raison, elle ne fait que déduire et confirmer les intuitions communiquées directement par le cœur . C’est pourquoi, pour Pascal, le cœur qui est supérieur à l’esprit, est antérieur à lui.

Pascal détestait les penseurs qui cherchaient à justifier rationnellement l’existence de Dieu . Pour lui, il fallait croire en Dieu précisément parce que cela paraissait absurde, et qu’il valait mieux parier sur son existence. En effet, si je crois en Dieu et qu’il existe, c’est tout bénéfique. En revanche, si j’y crois et qu’il n’existe pas, je ne perds rien, du moins pas l’occasion d’aller au paradis.

C’est ce qu’on appelle le Pari de Pascal.

B) La preuve rationnelle de l’existence de Dieu

Son contemporain, Descartes, voulait appliquer les règles mathématiques à la philosophie et pensait différemment de Pascal. Il allait même jusqu’à prouver rationnellement l’existence de Dieu, ce qui aujourd’hui peut paraître étrange. Pour lui, on ne peut que conclure que Dieu existe, car je ne pourrais avoir l’idée d’un être infini et parfait alors que je suis moi-même imparfait et fini, sans qu’un être infini et parfait l’ait mise dans ma tête.

C’est donc cette idée en moi d’un être parfait et infini qui prouve à la fois l’existence et la perfection de Dieu. Mais Kant, qui ne craignait rien et certainement pas de consacrer sa vie à la philosophie pour la faire avancer, allait remettre en question cette preuve de l’existence de Dieu.

C) Séparer la Foi et la Raison

Kant a pressenti un problème dans cette preuve de l’existence de Dieu, et il va écrire La Critique de la raison pure , un livre important et accessible. Kant remet en cause cette preuve de l’existence de Dieu. Il faut, selon lui, séparer la foi et la raison . La raison ne peut prouver l’existence de Dieu, mais la foi ne peut non plus prouver son existence. Selon Kant, la raison n’est pas capable de connaître la réalité en dehors de l’expérience, et donc, la preuve de l’existence de Dieu ne peut être trouvée que dans l’expérience personnelle de la foi.

Dans ce petit livre abordable et accessible, l’auteur examine notre capacité à connaître, appelée entendement, ainsi que les conditions requises pour acquérir cette connaissance. Il en conclut que pour connaître, il faut avoir une expérience directe de l’objet de notre connaissance avec nos cinq sens (vue, ouïe, odorat, etc.) et que notre entendement organise ensuite ces informations.

Cependant, nous rencontrons rarement Dieu, à l’exception de Bernadette Soubirous qui affirmait avoir vu la Sainte Vierge ou d’Elie qui a vu de nombreuses choses invisibles. Pour Kant, nous ne pouvons pas affirmer son existence, mais nous pouvons croire en lui et avoir la foi. Par conséquent, il est impératif de distinguer la FOI de la CONNAISSANCE .

L’instauration du principe de la Laïcité est un apport considérable à l’histoire de la philosophie, qui a progressivement retiré le pouvoir des mains du roi, qui se présentait comme l’élu de Dieu, et a permis au peuple de s’organiser pour réduire les privilèges. Parmi les autres avancées majeures de l’histoire de la religion, il convient de citer l’ instauration du principe de laïcité au sein de la République française.

La Laïcité renvoie à la fois à une organisation politique et à une philosophie. Du point de vue politique, l a Laïcité affirme la nécessité de séparer strictement les lois et les croyances , ce qui implique de séparer le pouvoir de la religion de celui de l’État . En d’autres termes, l’État ne doit exercer aucun pouvoir religieux, et les églises aucun pouvoir politique. Du point de vue philosophique, la Laïcité affirme la suprématie de la personne sur l’État, caractérisée par sa liberté de conscience et d’expression. Instaurée par l’État, elle prouve selon Spinoza que la “fin dernière” de l’État “n’est pas la domination” des individus, “mais en réalité (leur) liberté” (Spinoza).

La Laïcité est un principe qui a été établi dans la République française pour nous permettre de vivre libres et égaux, quelles que soient nos convictions. Il permet aux différentes religions et convictions de coexister pacifiquement et ne doit pas être considéré comme un ennemi de la religion.

C’est en ce sens que Gambetta affirmait : “Nous ne sommes pas les ennemis de la religion. Nous sommes, au contraire, les serviteurs de la liberté de conscience, respectueux de toutes les opinions religieuses et philosophiques.”

Il est important de noter que la laïcité a été instaurée en France après une longue lutte contre l’intransigeance de l’Église, de la tradition et de l’intégrisme antireligieux des révolutionnaires, et a été défendue par les Lumières , dont Rousseau , Voltaire , qui était pourtant déiste, ainsi que Hugo , Jaurès ou Louis Blanc .

Quelques dates essentielles permettent de comprendre ce long processus : la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen en 1789 qui stipule que personne ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, à condition que leurs manifestations ne troublent pas l’ordre public établi par la loi, les lois de Jules Ferry de 1881 et 1882 qui rendent l’instruction obligatoire et instituent l’école publique, gratuite et laïque, une loi de 1905 qui stipule que la République ne reconnaît, ne finance ni ne subventionne aucun culte, l’apparition du principe dans le préambule de la Constitution en 1946 , et l’article 1er de la Constitution en 1958 qui affirme que la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale.

La laïcité est un idéal de vie en commun qui privilégie l’expression de l’individu. Comme l’affirmait Henri Pena-Ruiz , elle est un “idéal positif” de coexistence pacifique possible au sein d’une même nation, d’êtres humains ayant des croyances , des opinions , et des convictions différentes . Bien que parfois malmenée et questionnée, elle permet aux différences de coexister pacifiquement.

En somme, la religion reste encore très présente dans nos sociétés et mérite une attention sérieuse. Bien que la raison ait cherché à remettre le divin à sa place légitime en séparant la foi de la connaissance et de l’espace politique, il est important de s’interroger sur les limites de la raison à comprendre le besoin de sacré des Hommes et le fonctionnement de l’univers. 

Albert Einstein croyait que la science ne suffisait pas pour appréhender la beauté du monde. Pour lui, l’émotion mystique était la plus belle émotion que l’on puisse éprouver, et elle était à la base de tout art et de toute science véritable. Selon lui, savoir que l’impénétrable existe vraiment, qu’il représente la plus haute sagesse et la plus rayonnante beauté, et que seules les formes les plus grossières sont intelligibles pour nous, est au centre du véritable sentiment religieux. En ce sens, et seulement en ce sens, il se rangeait parmi les Hommes profondément religieux.

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Sujets de philosophie sur La religion

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La religion

Définitions.

La religion : ensemble de croyances, rituels, dogmes, qui conduisent le rapport de l’homme à la divinité.

La religion a deux étymologies possibles : le latin religare = relier (la religion relie l’homme à Dieu), ou religere = recueillir.

La religion est complexe parce qu’elle mélange plusieurs dimensions : une dimension subjective (système organisé autour de croyances) et collective (ensemble d’individus regroupés autour de pratiques, cohésion). L’homme est mis en relation avec une entité jugée supérieure.

Croyance/foi : croire sans avoir besoin de preuves. La foi vient du latin  fides  = confiance. Donc le fidèle, c’est celui qui a la foi parce qu’il a confiance en Dieu.

Dogme : préjugé

Donc la religion est à la fois la croyance, mais aussi la communauté qui y adhère. Elle semble propre à l’homme et à sa conscience d’être mortel.

Y a-t-il un lien entre raison et religion ?

La croyance et la foi s’opposent à la vérité. Celui qui croit, qui a la foi, ne croit pas parce qu’il a eu une preuve scientifique. Croyance et foi se passent de preuves, de raison. La foi suppose un engagement défiant la logique et la raison. La religion n’a pas à exiger des preuves rationnelles et la science n’a pas à être mise sous tutelle d’une religion.

Donc en apparence, il semblerait qu’il faille distinguer la foi et la science. Pascal met en valeur le caractère incompatible de ces deux domaines : la foi ne peut pas faire l’objet d’un raisonnement, le croyant n’a pas besoin de preuves ; et la science ne peut pas être influencée par les croyances.

Pour Russel , science et religion s’opposent en tant que la science repose sur des vérités prouvées et démontrées, alors que la religion repose sur une croyance non démontrée. De plus, la science est limitée : elle ne peut pas tout connaître, et certains savoirs  tenus pour vrais seront falsifiés suite à des expériences plus poussées. Au contraire, la religion détient une vérité définitive et qui ne sera jamais remise en question.

« Un credo religieux diffère d’une théorie scientifique en ce qu’il prétend exprimer la vérité éternelle et absolument certaine, tandis que la science garde un caractère provisoire : elle s’attend à ce que des modifications de ses théories actuelles deviennent tôt ou tard nécessaires et se rend compte que sa méthode est logiquement incapable d’arriver à une démonstration complète et définitive. » Russel ,  Science et Religion.

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Mais nous pouvons trouver des objections.

Averroès va mettre en valeur que la foi et la raison sont toutes les deux des expressions de la vérité. Et si ces deux vérités ont un avis contradictoire sur le même phénomène, il faut interpréter le texte sacré de telle sorte à ce qu’il s’accorde avec la raison. Donc on a besoin de la raison pour interpréter le religieux !

De plus,  les philosophes des Lumières veulent rendre la religion rationnelle, en critiquant les dogmes absurdes. Voltaire veut fonder une morale universelle débarrassée des dogmes irrationnels. Il ne s’agit pas de nier l’existence de Dieu, mais de rendre la religion plus rationnelle. L’homme aurait projeté des dieux aux caractéristiques humaines dans l’au-delà.

L'homme a-t-il besoin de la religion ?

Pour Hegel , la religion existe parce que le croyant cherche à donner un sens à un phénomène qui touche l’existence humaine.

Freud :  la religion répond à un besoin psychologique de l’homme qui prend conscience de sa finitude, mais c’est une illusion car cela exprime simplement son désir de protection, de justice, et de donner un sens à son existence.

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Marx : si la religion est «  l’opium du peuple », c’est parce que le peuple a besoin d’une croyance pour se rassurer quant à la mort, à ce qui se passe après : c’est un réconfort imaginaire + l’aliénation religieuse est le modèle suivi par les capitalistes exploitant les prolétaires. Elle permet donc de réconforter l’homme et de lui donner de l’espoir. Mais il souffre quand même, puisque cela n’améliore pas ses conditions de vie ni ne le sort de la misère. La religion est donc un réconfort illusoire, mais aussi un instrument pour la classe dominante, qui l’utilise pour justifier les souffrances des prolétaires et leur faire miroiter un futur radieux.

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La religion unit-elle ou sépare-t-elle les hommes ?

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Cours : La religion

La religion

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Introduction :

Le mot religion vient du latin religare , qui signifie « relier ». La philosophie comprend et analyse donc la religion comme un lien : un lien entre les êtres humains, mais aussi entre l’individu et le divin. Effectivement, la religion est d’une part un ensemble de croyances et de rites unissant les membres d’une société : partagée par plusieurs individus, elle crée un lien entre eux. D’autre part, la religion peut être vécue intimement : elle lie alors chacun et chacune à une entité supérieure.

Nous essaierons d’éclairer ces deux aspects de la religion en montrant dans une première partie que cette dernière répond, en même temps, à un besoin collectif et à un besoin individuel. Dans une dernière partie nous mettrons en évidence le problème qui se pose dès lors que l’on souhaite répondre à la question suivante : peut-on connaître Dieu ?

Un besoin collectif et individuel

La religion répond à un besoin social.

La religion répond à un besoin social. Elle cherche à garantir une certaine paix sociale par la croyance en un être tout puissant qui édicte les lois des individus.

Par exemple, dans la religion juive, le cinquième commandement de l’Ancien Testament est « tu ne tueras point » . Ce précepte religieux a une valeur morale mais aussi une utilité sociale. Interdire le meurtre permet d’instaurer une sécurité nécessaire aux individus pour qu’ils puissent vivre ensemble. On retrouve des préceptes de ce type dans de nombreuses religions comme l’islam avec le Coran ou christianisme avec le Nouveau Testament.

La religion édicte donc des impératifs moraux qui permettent de fonder nos sociétés et de les maintenir. Elle discipline moralement les âmes et préserve ainsi la stabilité sociale .

  • Par ailleurs, le culte et la prière sont de bons moyens de rassembler les individus autour des mêmes valeurs.

La religion est donc au fondement des sociétés. Elle en fédère les membres autour d’impératifs moraux, de valeurs et de pratiques communes. Métaphoriquement, la religion a un rôle de « ciment » : elle soude la collectivité. Notons qu’en plus de cela, la croyance religieuse est un besoin individuel que chacun ressent dès qu’il se questionne sur le sens de sa vie ou sur la condition humaine.

La croyance religieuse naît de la finitude humaine

  • La condition humaine se caractérise par sa finitude .

Finitude :

La finitude désigne le fait que puisqu’il meurt l’être humain est par essence terminé. Il est physiquement limité par sa propre mort, mais il l’est aussi intellectuellement par la compréhension de ses origines. En effet, nous naissons un jour, sans savoir pourquoi. Nous nous sommes tous déjà posé ces deux questions : « pourquoi je vis ? » et « pourquoi je meurs ? »

Contrairement à l’animal, l’être humain a conscience de sa mort. Il est capable de réfléchir sur ses origines mais aussi sur l’après : il peut formuler des hypothèses pour répondre à ces questions existentielles.

Très tôt, vers sept ans, l’enfant prend conscience de la mort comme d’un événement inévitable et incompréhensible . L’angoisse de la mort provoque alors une réaction de défense, qui consiste à chercher un refuge pour calmer son esprit. La religion peut être ce refuge commun aux individus. Lorsque l’on croit en Dieu, la mort trouve une explication et l’angoisse s’apaise. Les promesses religieuses adoucissent la terreur de mourir ou de voir ses proches mourir. Par exemple, la religion bouddhiste croit en la réincarnation. La mort ne concerne alors que le  corps et l’ esprit est immortel. On retrouve cette croyance dans de nombreuses religions, comme le paradis chez les chrétiens.

  • C’est pourquoi selon Karl Marx « la religion est l’opium du peuple »  : elle apaise les individus dans leur peur de la mort.

La religion organise la vie politique

Des monarchies de droit divin à l’état laïque.

Si le paradis existe dans la religion chrétienne, c’est aussi le cas de l’enfer. La peur du châtiment divin est ce qui motive les individus à respecter les lois morales. Pourtant, selon Épicure , nul besoin de craindre la mort et encore moins le châtiment divin. En effet, la mort n’est pas à craindre parce qu’elle n’ est rien . Épicure pense que l’esprit meurt avec le corps et que donc il n’y a rien après la mort : il n’y a donc littéralement rien à craindre ! Selon lui, les dieux (les religieux de la Grèce antique sont polythéistes ) ne se soucient pas des problèmes des humains, si insignifiants par rapport à eux.

  • Nous n’avons donc pas à craindre un châtiment divin.

Cette pensée fut largement balayée par les religions  monothéistes qui apparurent par la suite. C’est ainsi qu’au Moyen Âge furent instaurées des monarchies absolues de droit divin  : les pleins pouvoirs que possédait le roi étaient justifiés par le droit divin. Le souverain était en effet, selon les croyances de l’époque, élu par Dieu lui-même pour gouverner.

  • Ainsi la crainte du roi était aussi une crainte de Dieu, puisque le roi était le représentant de Dieu sur Terre.

Les penseurs des Lumières critiquèrent le système de privilèges instauré par les monarchies de droit divin et légitimé par l’Église. Ils proposèrent d’abolir la monarchie pour passer à un mode de gouvernance démocratique . C’est pourquoi après la Révolution française de 1789, fut instaurée la fin de la monarchie et la séparation de l’Église de l’État.

Laïque :

Laïque signifie «  Indépendant des organisations religieuses ». Un pays laïque est un pays dont l’État est séparé des organisations religieuses et qui garantit la liberté de culte c’est-à-dire la possibilité pour chacun de croire en la religion qu’il veut.

Le courant philosophique des Lumières dont Kant, Rousseau, Diderot ou encore Voltaire font partie, est apparu au XVIII e  siècle et s’oppose à l’ obscurantisme de l’Église . Il ne s’oppose pas à la religion, mais défend une séparation de l’Église et de l’État .

Dans toutes cultures confondues , les individus ont la même crainte de la mort et le même besoin de trouver un refuge, un réconfort : ils se tournent alors vers la religion .

  • La peur et la menace d’un châtiment divin permet l’ ordre social , mais c’est critiquable lorsqu’elles justifient la  tyrannie .

La religion répond aux questions existentielles

Cosmogonie et origines de l’espèce humaine.

  • L’ existence a-t-elle du sens ?

Pourquoi suis-je sur Terre ? Pourquoi l’espèce humaine existe-t-elle ? Tant de questions existentielles que nous nous posons tous à un moment donné de nos vies. Alors, pour obtenir des réponses, certaines personnes se tournent vers la religion : ainsi l’angoisse liée à leurs origines disparaît.

Pour répondre à la question « pourquoi l’être humain existe-t-il ? » il faut s’interroger sur :

  • les origines de l’espèce humaine ;
  • mais aussi sa finalité, son but, son rôle sur Terre.

À ces questions fondamentales citées plus tôt, plusieurs réponses sont données. Schématiquement, celles de la science et celles de la religion sont opposées. En physique, plusieurs théories sont étudiées dont la plus connue est celle du Big Bang . Avant ce « premier moment », les physiciens du Big Bang reconnaissent que rien ne peut être dit avec certitude. Pour la religion : Dieu est à l’origine de la création du monde. Elle donne une explication totale, à laquelle nous sommes libres de croire ou non.

Dans un cas la science fait appel à un système de preuves , dans l’autre cas, la religion fait appel à la foi . Quoiqu’il en soit, la science comme la religion parlent de cosmogonie .

Cosmogonie :

La cosmogonie a deux significations :

  • c’est la science qui étudie la formation des objets de l’univers comme les planètes, les étoiles, les nébuleuses, les systèmes solaires ;
  • c’est le nom donné aux histoires et aux légendes qui concernent les débuts du monde et son peuplement par Dieu.

Si l’on n’adhère à aucune des réponses possibles, l’incertitude demeure et avec elle l’ angoisse . Cette dernière naît lorsque l’on ne parvient pas à trouver de réponse et que rien ne semble pouvoir expliquer ce que l’on vit ou ce que l’on ressent. Deux possibilités se présentent alors :

  • accepter qu’il n’y ait pas de réponse et gérer au mieux son angoisse ;
  • ou préférer la réponse religieuse.

La religion vient au secours de l’esprit tourmenté et propose cette réponse : l’origine du monde et de l’espèce humaine est dans la volonté de Dieu. Il a toujours été là et le sera toujours.

Croire en un esprit tout puissant qui détient la clé de l’origine de l’univers et qui nous accueillera à notre mort permet de nous rassurer :

  • cela donne un sens au monde qui nous entoure ;
  • cela donne un sens à notre vie sur Terre.

Ainsi, les angoisses de l’être humain disparaissent car Dieu semble posséder les réponses à nos questions : et même s’il n’est pas bavard, son silence garantirait son écoute. C’est d’ailleurs parce que Dieu écoute que beaucoup de religions pratiquent la prière : c’est le cas des trois grandes religions monothéistes (le judaïsme, le christianisme et l'islam). Comme la religion, la prière est une relation privilégiée de l’individu avec Dieu, mais c’est aussi l’occasion pour les individus de se rapprocher car les croyants se rassemblent au même endroit pour prier.

Freud et la religion

Au XIX e siècle, la psychanalyse se montre critique envers le besoin religieux de l’être humain.

« Nous le savons déjà : l’impression terrifiante de la détresse infantile avait éveillé le besoin d’être protégé – protégé en étant aimé – besoin auquel le père a satisfait ; la reconnaissance du fait que cette détresse dure toute la vie a fait que l’homme s’est cramponné à un père, à un père cette fois plus puissant. »

Freud, Nouvelles conférences sur la psychanalyse , 1932

Selon Freud , l’adulte demande à Dieu exactement ce qu’il demandait à ses parents lorsqu’il était enfant : être aimé et protégé. Le psychanalyste considère qu’un adulte qui croit en Dieu est encore un enfant en détresse. Pour lui, nous pourrions nous passer de Dieu à condition d’apprendre à nous sécuriser seuls, sans avoir à convoquer une force bienveillante et puissante.

  • Cela prouve une fois de plus que la religion aiderait au mieux à gérer les angoisses liées à la finitude humaine .

Elle répondrait aux grands besoins de l’humanité, c’est-à-dire un besoin affectif de protection et un besoin intellectuel de compréhension de soi-même et du monde.

Nous avons donc vu que la religion a une fonction sociale et politique. Elle tente également de répondre aux grandes questions de ce monde – comme l’origine de l’espèce humaine et de l’univers. Qu’en est-il de la foi ? Sentiment diffus et en tout point personnel, elle se différencie du savoir scientifique en ce qu’elle ne nécessite pas de preuve rationnelle. Elle se différencie aussi de la superstition en ce sens qu’elle est plus qu’une simple croyance. Se pose alors la question suivante :

  • Peut-on connaitre Dieu ?

Le problème de la connaissance de Dieu

Pour tenter de répondre à cette question de « la connaissance de Dieu », nous devons tout d’abord déterminer si le lien qui unit l’humain à Dieu est affectif ou intellectuel.

L’existence du divin : une question de sentiment ou de raison ?

Dieu s’éprouve.

« Le cœur a ses raisons que la raison ignore » est surement l’une des citations les plus connues de Pascal mais aussi la plus mal interprétée. En effet il n’est pas question du sentiment amoureux qu’on peut éprouver envers un être qui nous est cher, mais plutôt de l’amour qu’on porte à Dieu.

  • Il est donc question de foi religieuse et non d’amour charnel, filiale ou platonique.

Selon Pascal, la foi religieuse ne s’appuie pas sur la raison mais plutôt sur le cœur. Rien ne sert de tenter de prouver l’existence de Dieu car c’est une entité immatérielle : constater visuellement son existence est impossible. Pourtant, certaines personnes de bonne foi et saines d’esprit pensent l’entendre ou disent avoir assisté à des interventions divines.

Prenons l’exemple de Lourdes. Cette ville de pèlerinage est connue pour ses miracles : tous les miraculés attestent avoir été guéris par Dieu sans explication scientifique logique.

Toutes les pratiques religieuses privilégient la relation émotionnelle avec le divin. Pour renforcer l’émotion, le folklore religieux est essentiel. En effet, tout ce qui frappe nos sens est d’une puissance d’évocation très élevée : les statues que nous voyons, l’encens que nous sentons ou les prières et les chants religieux que nous entendons.

  • La plupart des personnes, mêmes athées, peuvent éprouver une émotion religieuse comme un éblouissement face à l’esthétisme d’un édifice religieux par exemple.

Alt texte

La religion selon Pascal

Pascal défend l’idée selon laquelle l’expérience religieuse est avant tout émotionnelle : c’est une chose que l’on éprouve. Or, comment parvenir à éprouver le sentiment religieux et la présence divine ?

Pascal répond que l’être humain doit avoir le courage de cesser de s’agiter et de se divertir dans toutes sortes d’activités car ces dernières lui donnent l’illusion d’être comblé et de ne manquer de rien. Il doit accéder au silence intérieur et accepter l’ inactivité . Son manque et son vide existentiels apparaîtront certes douloureusement mais avec eux, et paradoxalement, apparaîtra aussi Dieu.

En effet, ce qui manque à l’être humain, c’est la perfection et la plénitude . Il les recherche toute sa vie, à travers ce qui le divertit. Or, être parfait et comblé sont des caractéristiques du divin. Ainsi, l’individu qui accepte de ressentir le manque comprend que celui-ci est laissé comme une trace de Dieu en lui.

  • Pascal affirme qu’en ressentant intensément ce manque, l’humain se tourne vers Dieu, le reconnaît et aspire à le retrouver.

Le lien avec le divin ne relève donc pas du tout d’un acte intellectuel : la connaissance de Dieu ne se prouve pas, elle s’éprouve.

Pascal est aussi connu pour un argument philosophique connu sous le nom de « pari de Pascal ». Selon l’auteur des Pensées , il est préférable de parier sur l’existence de Dieu plutôt que l’inverse. Comment explique-t-il cela ?

Selon la religion chrétienne, quelqu’un qui mène une vie saine et moralement juste ira au paradis : certes il n’aura pas pu profiter des plaisirs – parfois vicieux – de la vie mais en échange il se voit proposé une éternité dans la paix et l’amour. Au contraire, quelqu’un qui mène une vie faite de débauche et de vices, aura sans doute eu du plaisir dans sa vie de mortel, mais finira en enfer pour une éternité de souffrance.

Bien qu’on ne puisse prouver l’existence de Dieu, on ne peut pas non plus prouver sa non existence. C’est pourquoi, selon Pascal, il est évident que le premier choix est le meilleur :

  • au pire il n’y a rien après la mort et on aura perdu peu en se contraignant à rester vertueux ;
  • au mieux on ira au paradis pour une éternité de paix et d’amour.

À l’inverse, si l’enfer n’existe pas le pécheur n’aura rien perdu mais, s’il existe, il passera le reste de l’éternité dans la souffrance.

  • Selon Pascal on ne peut donc rien prouver, mais il est préférable de croire en Dieu.

Dieu se prouve

Certains philosophes ont tout de même voulu prouver l’existence de Dieu. Prenons l’exemple de Descartes ou Leibniz qui ont élaboré des preuves intellectuelles, des démonstrations de l’existence de Dieu qu’ils jugent objectives et acceptables par tout homme.

La religion selon Descartes : l’argument ontologique

Pour prouver l’existence de Dieu, Descartes a élaboré une démonstration mathématique reposant sur l’argument dit « ontologique », qui considère que Dieu possède toutes les perfections. L’existence est une perfection, donc Dieu existe. Le raisonnement de Descartes est le suivant : un être parfait possède toutes les qualités, donc Dieu, qui est un être parfait, possède l’existence. En effet, nier son existence reviendrait à retirer à Dieu une qualité et à lui attribuer une imperfection.

  • Selon Descartes il est donc logiquement contradictoire de reconnaître que Dieu est un être parfait tout en affirmant qu’il n’existe pas.

La religion selon Leibniz : l’argument cosmologique

Leibniz propose une deuxième démonstration de l’existence de Dieu. Il s’agit de l’argument dit « cosmologique », qui se résume en une phrase :

  • « Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? »

Pour comprendre cela nous devons revenir à l’une des questions existentielles du début de ce cours : « pourquoi j’existe ? » Leibniz généralise cette question et se demande globalement pourquoi quelque chose (une réalité, l’univers, la Terre et ses habitants) existe.

Concrètement, il se demande : pourquoi l’existence au lieu du rien ? Pourquoi l’existence au lieu de la non-existence ? Il se dit que la non-existence aurait été beaucoup plus simple. Par conséquent, l’existence – complexe à l’extrême – repose sur une intentionnalité, et c’est cette dernière que les êtres humains ont appelée « Dieu ».

La religion peut tomber d’accord avec la science sur l’origine du monde, mais la science ne saurait expliquer pourquoi le monde a été créé. Or, selon Leibniz, une raison initiale à l’origine du monde est nécessaire ! Cette raison échappe à toute rationalité puisqu’elle n’est causée par rien, mais est la cause de tout . Selon la religion, cette raison absolue, cette intelligence originelle qui a décidé du quelque chose plutôt que du rien , est ce que nous pouvons nommer « Dieu ». Le texte de la Genèse le résume ainsi :

« Dieu dit : Que la lumière soit ! Et la lumière fut. »

Que nous soyons persuadés de l’existence de Dieu ou que nous tentions de la démontrer, le rapport du croyant au divin est une expérience irrationnelle appelée « la foi ».

La foi, une alternative à la raison

La religion selon kierkegaard.

Søren Kierkegaard a, lui, analysé le rapport de l’être humain à la foi religieuse. Dans son ouvrage Crainte et Tremblement , il relate l’histoire d’Abraham et de son fils Isaac (que Dieu réclame en sacrifice). Sans même y réfléchir, Abraham part sacrifier son fils sur le mont Morija. Kierkegaard explique :

« C’est par la foi qu’Abraham quitta le pays de ses pères et fut étranger en terre promise. Il laissa une chose, sa raison terrestre, et en prit une autre, la foi. »

Søren Kierkegaard, Crainte et tremblement , 1843

Que signifie « laisser sa raison terrestre »  ? Cela ne veut pas dire qu’Abraham est fou au sens où il aurait perdu la raison mais qu’à aucun moment, sur le chemin qui le mène au lieu du sacrifice, Abraham n’a douté de Dieu. Il ne s’est posé aucune question. S’il avait raisonné, Abraham se serait dit : « Mais, si Dieu est bon, pourquoi me demande-t-il de sacrifier mon fils ? », il se serait alors questionné sur l’existence réelle d’un Dieu qui donne un fils et le reprend. Peut-être même aurait-il rusé et offert un bélier à la place d’Isaac. Quel parent sacrifierait son enfant raisonnablement ?

Si Abraham était parti sacrifier Isaac avec sa raison, il aurait fini par douter de l’appel de Dieu. Or, douter est l’exact opposé de la foi . En doutant, Abraham aurait perdu la foi et aurait perdu Dieu. Cependant, jusqu’au dernier moment, Abraham n’a pas douté. Alors pourquoi une telle détermination ? En abandonnant sa raison terrestre, Abraham supprime toute possibilité de troubler sa foi.

  • Pour le croyant, la foi religieuse est donc une alternative à la raison.

La foi est une sorte de certitude, même si elle n’est pas prouvée – contrairement aux certitudes classiques. Abraham sait avec certitude que son fils sera sauvé même si aucune preuve rationnelle ne lui permet de le savoir. Il peut seulement croire, avec autant de puissance que la certitude, que Dieu épargnera Isaac.

  • La foi d’Abraham est restée inébranlable et Isaac a été épargné par Dieu.

La foi apporte donc une certitude et une détermination aussi puissantes que celles apportées par la raison et la réflexion. De plus, le savoir scientifique a besoin de preuves à la différence de la foi religieuse.

Conclusion :

La religion est un refuge pour l’être humain et un garde-fou pour la société. Certains ont besoin de croire qu’il existe une transcendance créatrice et protectrice. Qu’elle soit le fruit de notre imagination, ou une réalité que peuvent appréhender le cœur ou la raison, cette transcendance permet à l’humain d’accéder à la foi. Cette dernière est une alternative à la réflexion et au savoir rationnel : elle permet à certaines personnes d’inscrire des espoirs en elles-mêmes et en l’humanité – et non dans la raison et la technologie.

Opposer radicalement la foi et la raison est toutefois abusif. Beaucoup de personnes croient en l’existence de Dieu, quelle que soit la forme qu’elles lui donnent et certaines pratiquent une religion.

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Dissertation Philosophie sur la Religion

Par madecouv   •  25 Août 2019  •  Dissertation  •  1 422 Mots (6 Pages)  •  2 655 Vues

Introduction :

Depuis toujours les religions existent dans nos sociétés, en effet on a retrouvé des traces de rites datant des premiers hommes sur la Terre. Au fur et à mesure du temps les religions ont pris des formes différentes, mais elles subsistes toujours et sont encrées dans nos sociétés. Le fait religieux est présent dans toutes les cultures humaines, même les plus anciennes. Le fait religieux lie l'homme à des puissances qui sont plus qu'humaines. On peut définir la religion comme ce qui relie les hommes dans un système de croyances et de pratiques, qui sont relatives au sentiments du sacré. Les religions sont des croyances en une ou plusieurs puissances divines, qui sont fondées sur des dogmes et écritures sacrées et accompagnées de rites. Les religions ne peuvent pas démontrer de vérité réelle car elles sont irrationnelles contrairement à la raison. Mais si les religions n'ont donc pas de valeur de vérité, il n'en reste pas moins qu'elles disposent d'une certaine force. On peut alors se demander à quoi tient la force des religions? Quels sont les facteurs de leur efficacité? Dans un premier temps nous verrons que la force des religions c'est leur persistance dans toutes les sociétés. Puis, que cette force réside aussi dans la croyance qu’elles inspirent. Et enfin nous verrons que la force des religions tient également de leur utilité.

Tout d'abord  la force des religions c'est leur persistance dans toutes les sociétés. En effet , la religion qu'elle soit individuelle ou collective est un phénomène universel. Même s'il existe des formes d'oppositions à la religion comme l'athéisme, qui nie l'existence de Dieu, ou l'agnosticisme, qui ne se prononce pas sur la question, il n'y a pas de société sans religion. Il semble donc que les religions soient naturelles aux sociétés humaines, c'est-à-dire qu'elles soient liées à la nature humaine. La force des religions réside alors dans ce caractère originaire, qui fait que les religions sont premières. En effet, les religions apportent les premières réponses, sur l'origine du monde, la justification du mal, la fin de la vie humaine, etc, c'est après que viennent les réponses philosophiques et les réponses scientifiques. La force des religions est de se présenter comme une solution aux questionnements des hommes. La religion forme une réponse pour les hommes sur la dureté des conditions d'existence. C'est ce que dit le philosophe Marx, lorsqu'il dit que la religion est l'opium du peuple. En effet, la religion naît d'un contexte de misère matérielle et d'une incapacité à maîtriser les conditions humaines. La religion serait alors comme une drogue, car en prétendant libérer l'homme d'une sensation de souffrance, en lui promettant une vie meilleure après la mort, elle lui donne de l'espoir. Elle ne lui donne pas cependant les vraies causes de sa souffrance. Elle sert de bonheur illusoire du peuple afin de consoler de la misère réelle des hommes.

De plus,  la force des religions réside dans leur facilité à être adoptées. En effet, elles ne font pas l'objet de raisonnements abstraits, scientifiques et compliqués. Au contraire, les religions s'adressent à tout le monde sans qu'il soit nécessaire d'être un savants ou d'être cultivé. Une des forces des religions est donc leur popularité. Elles répondent à l'urgence des hommes à avoir des réponses à leurs questionnements et leurs craintes.

Les religions sont aussi  une force pour ceux qui y adhèrent, car elles offrent un soutien à la vie humaine, une direction de la conduite de notre existence. Les religions promettent un plus grand bien aux hommes qui y croient et dirigent toute leurs actions en vue de cette espérance dans le futur. Les religions offrent donc une ligne de conduite, une exigence qui forge les hommes et les poussent à une rigueur de vie.  

Ensuite,  la force des religions réside dans la croyance qu'elles inspirent. En effet , les religions ont une force, elles font l'objet d'une croyance malgré leur absence de rationalité. Les religions s'établissent dans la foi du croyant, qui malgré sa raison croit en l'existence d'une divinité qu'il est impossible de prouver rationnellement . Hume explique dans le Traité de la nature humaine (3ème  partie, section 5) qu'une croyance résulte de la vivacité d'une impression qui affecte l'esprit humain. La force des religions est donc de toucher les hommes par leur sensibilité et non leur raison. Le philosophe Pascal aurait répondu contre tous ceux qui veulent réduire la religion à tous ceux qui est raisonnable de croire en expliquant dans ses Pensées que “C’est le cœur qui sent Dieu, et non la raison.”. Il explique  également que la force de la religion est de pouvoir humilier la raison, «  qui voudrait juger de tout », en nous faisant connaître une vérité non pas par des preuves et des démonstrations, mais par des sentiments et intuitions.   La force des religions réside donc dans ce pouvoir de persuasion qui dépasse l'intelligence humaine, et qui domine la raison qui se résout à accepter l’inaccessibilité de la divinité, en l'existence de laquelle le croyant est convaincu.

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Citations sur la religion

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Le Dieu des philosophes

Dès l’Antiquité, les Anciens faisaient appel au Démiurge ( Platon dans le Timée par exemple), preuve que la transcendance n’est pas une invention de la Révélation. Les Stoïciens , quant à eux, faisait de la raison, pouvoir suprême de l’homme face au destin, un synonyme de Dieu.

Les philosophes-théologiens les plus célèbres sont bien sûr Thomas d’Aquin (Saint-Thomas) et Saint-Augustin : ils ont poussée la pensée de Dieu à son paroxysme, en faisant la pierre philosophale de la subjectivité et de l’organisation politique de la Cité. Blaise Pascal, à la Renaissance, livrera d’émouvantes pensées sur la relation de l’homme à Dieu.

Plus tard, Nietzsche, Freud, Marx ou encore Sartre et les existentialistes athés feront de la suppression de la religion et de l’idée de Dieu la condition sine qua non de la libération de l’homme, de son existence en tant que sujet plein.

Enfin, rappelons que la religion est au programme du bac de philosophie . Il est donc utile de connaître quelques citations majeures sur la religion.

Citations de philosophes sur Dieu et la religion :

Saint-Augustin : Crois, et tu comprendras

Saint Thomas : Ce qu’on retranche à la perfection des créatures, c’est à la perfection même de Dieu qu’on le retranche

Spinoza : Dieu ou la nature

Spinoza : Par Dieu, j’entends un être absolument infini, c’est-à-dire une substance constituée d’une infinité d’attributs, dont chacun exprime une essence éternelle et infinie

Nietzsche : Hommes supérieurs! Maintenant seulement la montagne de l’avenir humain va enfanter. Dieu est mort: maintenant nous voulons—que le Surhumain vive

Nietzsche : Qu’y aurait-il donc à créer s’il y avait des dieux ?

Dostoïevski : Si Dieu n’existe pas, tout est permis (explication de la citation de Dostoïevski )

Pascal : Misère de l’homme sans Dieu, félicité de l’homme avec Dieu

Pascal (Pari) : Puisqu’il faut choisir, voyons ce qui vous intéresse le moins. Vous avez deux choses à perdre : le vrai et le bien et deux choses à engager : votre raison et votre volonté, votre connaissance et votre béatitude, et votre nature a deux choses à fuir : l’erreur et la misère. Votre raison n’est pas plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ? Pesons le gain et la perte en prenant croix que Dieu est. Estimons ces deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne perdez rien. Gagnez donc qu’il est, sans hésiter.

Descartes : Sur un seul point, la puissance  de Dieu est en défaut:  il ne peut faire que ce qui est arrivé ne soit pas arrivé

Leibniz : Aussi Dieu seul fait la liaison et la communication des substances, et c’est par lui que les phénomènes des uns se rencontrent et s’accordent avec ceux des autres, et par conséquent qu’il y a de la réalité dans nos perceptions

Kant : La morale conduit immanquablement à la religion, s’élargissant ainsi jusqu’à l’idée d’un législateur moral tout-puissant, extérieur à l’homme, en la volonté duquel est fin dernière de la création du monde ce qui peut et doit-être également la fin dernière de l’homme

Marx : La religion est le soupir de la créature accablée, le cœur d’un monde sans cœur, comme elle est l’esprit d’une époque sans esprit. Elle est l’opium du peuple.

Sartre : L’homme n’est rien, il ne sera qu’ensuite, et il sera tel qu’il se sera fait. Ainsi il n’y a pas de nature, puisqu’il n’y a pas de Dieu pour la concevoir (voir les autres citations de Sartre)

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