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La science - dissertations de philosophie

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Corrigés bac - série L

Corrigés Bac Philosophie – série L

Sujet de dissertation n°1 philo – bac l.

SUJET n°1 : La science se limite-t-elle à constater les faits ?

Une opinion courante consiste à affirmer que la science se donnerait pour tâche de constater les faits, de décrire ce qui est. Or cette affirmation rencontre trois obstacles : l’unité de la science fait problème, la science semble au contraire établir des lois et non des faits, quel sens peut bien avoir un « fait » mathématiques, logiques ou préhistorique ? A partir de ces trois difficultés il s’agit d’interroger le présupposé empiriste de la science naïve, à la lumière de la pluralité des sciences mais aussi des avancées des sciences contemporaines.

I Une opinion naïve il semble que la science se limite-t-elle à constater les faits I.1 Savoir = décrire ce qui est, c’est-à-dire les faits sensibles. L’opinion affirme « c’est vrai parce que c’est réel » . Or la science vise l’universel et l’établissement de lois

I.2 On appelle empiriste cette position selon laquelle l’ensemble de nos connaissances du monde physique seraient dérivées de l’expérience. Ainsi pour Hume, les lois, anticipations et concepts scientifiquement dérivent toute entière de l’expérience sensible et de l’habitude. Ainsi la science serait inductive (elle remonterait des phénomènes jusqu’aux lois générales). Plus grand serait e nombre des observations plus générales et sûres seraient les lois.

I.3 Or cette idée ne résiste pas à l’épreuve de l’histoire et de la pratque de la science pour au moins trois raisons décrites Chalmers dans Qu’est-ce que la science ?. – D’un point de vue logique : dans une inférence inductive, la vérité des prémisses ne garantit pas la vérité de la conclusion. C’est l’exemple fameux de la dinde inductiviste de Russell qui par raisonnement inductif, affirme :  » je suis toujours nourrie à 9h00 du matin « . Or, cette conclusion se révéla fausse quand, un jour de noël, à la même heure, on lui tordit le cou. – le choix (et la sélection) des données ne sont pas déterminés par le principe d’accumulation mais au contraire de cas limites. – Observer sans théorie conduit à une observation aveugle.

II La révolution copernicienne II.1 Kant qualifie de « révolution copernicienne » la révolution opérée par les scientifiques de la Renaissance pour lesquels il s’agissait d’acquérir une connaissance par un acte prémédité, orienté et mathématisant de l’esprit. Par exemple la loi de la chute des corps est établie par Galilée non par l’observation de corps en chute libre dans l’air mais dans un espace vide, sans frottement dont il n’a pu faire l’expérience. L’expérience de pensée et la primauté de la théorie sur la constatation devient le principe de la science moderne, c’est-à-dire hypothético-déductive.

II.2 Il s’agit dès lors de tourner le dos au fait pittoresque pour construire le fait scientifique. -> Bachelard : « L’esprit scientifique nous interdit d’avoir une opinion sur des questions que nous ne comprenons pas, sur des questions que nous ne savons pas formuler clairement. Avant tout il faut savoir poser des problèmes. Et quoi qu’on dise, dans la vie scientifique, les problèmes ne se posent pas d’eux-mêmes. C’est précisément ce sens du problème qui donne la marque du véritable esprit scientifique. Pour un esprit scientifique toute connaissance est une réponse a une question. S’il n’y a pas eu de question il ne peut pas avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. » Le lieu par excellence de l’observation scientifique n’est donc plus la nature mais le laboratoire où sont interogés, provoqués, délimités, définis les faits. Fait scientifique = fait expérimental et polémique.

II.3 De plus la science inclut les sciences pures (logique, mathématiques, géométrie, algèbre) d’une part, qui ne rencontrent les faits physiques qu’à la marge, et les sciences humaines (histoire, économie, sociologie, etc) dont les faits doivent être interprétés parce qu’il sont le fruits de l’action d’un agent libre et rationnel, sans quoi ils n’ont pas de sens. Or on ne constate pas une liberté ni une raison.

III La sicence contemporaine invente les faits (techno-science) III.1 Découverte différe de l’invention -> pas seulement machines mais matière et vivant sont produits par la science contemporaine. Matière organique de synthèse, OGM, etc ne sont pas constaté mais produits par la science.

III.2 Coeur de la révolution scientifique issu de la renaissance est un projet de maîtrise de la nature. cf Descartes : « Se rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » (Discours de la méthode). C’est ce mouvement de domination de la nature que Heidegger qualifie d' »arraisonnement de la nature » . Selon le philosophe allemand,l’essence de la techno-science est une soumission à la raison par le moyen « d’une provocation par laquelle la nature est mise en demeure de livrer une énergie qui puisse comme telle être extraite et accumulée. » -> pouvoir démiurgique de l’homme qui crée la nature et la transforme à volonté.

III.3 Problème de la science porte bien sur son incapacité à se « limiter ». Comme le montre Hans Jonas dans Le principe responsabilité cette maîtrise de la nature a elle-même besoin d’être maîtrisée , et il n’est pas dit que l’homme en soit pour l’instant capable..

Sujet de dissertation n°2 philo – bac L

SUJET n°2 :Le langage n’est-il qu’un outil ?

Le terme « outil » désigne « un objet fabriqué qui sert à agir sur la matière, à faire un travail » (cf Petit Robert). On se heurte ainsi à trois difficultés lorsqu’il s’agit de qualifier le langage d’outil. Premièrement parce que le langage n’est pas en lui-même un objet même s’il doit passer par une médiation matérielle (son, mains pour le langage des sourds et muets, papier, etc) pour être mis en œuvre, et qu’il se présente parfois sous la forme d’objets qui lui servent de support (papyrus, pierre, livre, etc). Deuxièmement parce qu’il ne semble pas viser à agir sur la matière, la nature ou les objets physiques. Enfin parce qu’il ne semble pas être fabriqué mais lié à la nature humaine de telle façon qu’il nous est aussi naturel de parler que de marcher. Pourtant il paraît nécessaire de remettre en question ce préjugé à la lumière des découvertes tant de l’histoire, de la paléontologie ou de la linguistique qui mettent en évidence le fait que le langage a bien été créé en vue de satisfaire différentes utilités. Plus précisément il s’agit d’interroger le fait que le langage soit un moyen et non une fin, c’est-à-dire d’interroger la nature du langage. Moyen en vue de quoi? Ainsi il s’agit aussi d’interroger les finalités du langage. © Et enfin la valeur de l’outil étant son efficacité, son utilité, il s’agit d’interroger la valeur du langage. Pour ce faire nous défendrons l’idée que malgré les éléments favorables à l’idée que le langage soit la grande œuvre de l’homme il n’en reste pas moins un outil incarnant trois paradoxes fascinants.

I Paradoxe de l’outil immatériel I.1 Selon le sens commun l’outil est matériel, physique, palpable. Et c’est pour cette raison qu’il aurait la puissance de produire des effets sur la matière. Or c’est supposer l’inutilité du monde de l’esprit. Et pire encore c’est oublier que les hommes vivent toujours dans un monde de représentations et jamais, comme le croit la conscience naïve, dans un monde immédiat de pure matière, de choses brutes, insignifiantes. Et ce monde de représentations © est constitué de langage. Le langage est le liquide amniotique de l’esprit humain. Le cas de Victor de l’Aveyron, l’enfant sauvage, montre ce que serait un monde réduit à la pure instrumentalité vitale. Ce ne serait pas un monde humain.

I.2 Le langage est donc un outil d’immersion, de transmission et de sauvegarde de cette réalité qui fait, qu’à une époque donné, dans une civilisation donnée ou même dans une communauté donnée, nous vivons dans le même monde. C’est ce qu’on appelle la culture dont l’éducation est le processus d’intégration. Kant montre ainsi dans son Traité de pédagogie comment le petit homme accède à l’humanité (c’est-à-dire l’universalité de la raison) par le biais de la discipline (langage autoritaire du respect des lois) et de l’instruction (langage de la transmission du savoir acquis).

I.3 En ce sens le langage est avant toute chose un outil fondamental d’humanisation. cf Kant : « Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir élève l’homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants sur la terre. Par là, il est une personne; et grâce à l’unité de la conscience dans tous les changements qui peuvent lui survenir, il est une seule et même personne, ie, un être entièrement différent, par le rang et la dignité, de choses ». Dire « je » = accéder à la conscience de soi. Ce qui suppose un moment négatif : l’interdit (cf Claude Lévi-Strauss montrant que la prohibition de l’inceste est le fondement universel de l’humanité) et un moment positif dont l’espace public , politique , de débat est la réalisation, comme le montre Hannah Arendt : « Le monde n’est pas humain pour avoir été fait par des hommes, et il ne devient pas humain parce que la voix humaine y résonne, mais seulement lorsqu’il est devenu objet de dialogue. Quelque intensément que les choses du monde nous affectent, quelque profondément qu’elles puissent nous émouvoir et nous stimuler, elles ne deviennent humaines pour nous qu’au moment où nous pouvons en débattre avec nos semblables. Tout ce qui ne peut devenir objet de dialogue peut bien être sublime, horrible ou mystérieux, voire trouver voix humaine à travers laquelle résonner dans le monde, mais ce n’est pas vraiment humain. Nous humanisons ce qui se passe dans le monde et en nous en en parlant, et, dans ce parler, nous apprenons à être humains »(Vies politiques)

Pourtant, dire que le langage est bien un outil, malgré son immatérialité, ne suffit pas. Il s’agit de décrire un deuxième paradoxe, celui d’être face à un outil dont les finalités apparaissent multiples et en devenir.

II Paradoxe du langage comme outil dont les finalités sont perpétuellement à créer et recréer II.1 La formulation du sujet suppose l’opposition moyen/fin qui recouvre celle outil/œuvre. Et en un sens le langage est bien une œuvre. L’œuvre de l’homme, que l’on peut contempler , comme une œuvre d’art, et apprécier les qualités esthétiques (langue chantante, expressive, riche, la calligraphie, etc), © que l’on peut étudier pour elle-même (linguistique, grammaire, philologie, etc) et que l’on peut même vénérer (la parole sacrée). Mais langue différe du langage dont il est question ici. Le langage désigne la faculté humaine de s’exprimer par un code articulé et abstrait. Et en ce sens il vise toujours quelque chose au-delà de lui-même, à savoir un sens . C’est au nom de cette extériorité à lui-même qu’il est bien un outil. Mais comme le monde humain crée de nouvelles signification, la langage doit lui-même, sans cesse, s’ouvrir sur de nouvelles fonctions.

II.2 On peut en établir une rapide typologie permettant de prendre la mesure de la richesse des fonctions, des utilités de l’outil linguistique : communiquer (cf langage des abeilles analysées par Benvéniste), penser (cf Hegel : « Nous n’avons donc conscience de nos pensées, nous n’avons des pensées déterminées et réelles que lorsque nous leur donnons la forme objective, que nous les différencions de notre intériorité, et que par suite nous les marquons de la forme externe, mais d’une forme qui contient aussi le caractère de l’activité interne la plus haute. C’est le son articulé, le mot, qui seul nous offre une existence où l’externe et l’interne sont si intimement unis », ce qui suppose l’invention de concepts, les règles de logique, l’analogie, la mémoire, etc comme le montre Hegel) et la création dont la poésie est la forme exemplaire.

II.3 Au cœur de l’outil du langage réside la fonction symbolique -> Benvéniste : « le langage représente la forme la plus haute d’une faculté qui est inhérente à la condition humaine, la faculté de symboliser. Entendons par là, très largement, la faculté de représenter le réel par un « signe » et de comprendre le « signe » comme représentant le réel, donc d’établir un rapport de « signification » entre quelque chose et quelque chose d’autre. » Grâce à cet outil intellectuel où signifié et signifiant sont totalement libres, conventionnel et arbitraire le signe linguistique est mobile, extrêmement plastique et facile à conserver et transmettre.

Enfin le dernier paradoxe est lié à la valeur de l’outil du langage, est-il « un » outil, c’est-à-dire un outil parmi les autres ? ou bien davantage.

III Le paradoxe de l’outil des outils III.1 Valeur traditionnelle des outils est la liberté qu’il procure, cf Descartes, Discours de la méthode. Se « rendre comme maîtres et possesseurs de la nature » c’est gagner en indépendance par rapport aux contraintes naturelles (anticiper les phénomènes), gagner en puissance (technique), affronter la souffrance (médecine) et la peur de la mort. Mais appliqué au langage cette utilité (vitale) s’avère réductrice et voile la réalité, comme le notent Bergson ou Nietzsche. C’est pourquoi on ne peut sortir du langage et qu’en même temps il s’agit de ne pas réduire la fonction du langage à l’utilité pratique.

III.2 En effet le langage = outil d’émancipation par excellence. Cf Rousseau, Discours sur l »inégalité : « Le premier qui, ayant enclos un terrain, s’avisa de dire : Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile » -> maîtrise du langage = pouvoir politique, moral, historique. De plus, comme le montrent Austin et les philosophes du langage ordinaire, l’une des modalités du langage est la performativité par laquelle le langage accomplit des actions : demander, convaincre, ordonner, jurer, prier, etc. (cf pouvoir rhétorique des sophistes).

III.3 Ainsi le langage apparaît comme l’outil fondamental de la société des hommes libres (« règne des fins » de Kant). Comme dans le célèbre tableau l’école d’Athènes de Raphaël par le langage sont instaurés, en même temps que le savoir, l’égalité de droit, la transmission d’un monde, l’importance du livre, le choix de la raison, contre la force, l’argument d’autorité, la tradition ou la croyance.© Ce qui suppose le droit à en disposer et manifeste le fait que l’outil du langage est traversé de part en part par le politique : liberté d’expression, presse indépendante, école obligatoire, etc.

Conclusion : langage = outil, outil multiforme et en devenir comme un formidable couteau suisse intellectuel, et outil des outils.

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 10 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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Sujet possible : Une théorie scientifique peut-elle être prouvée par une expérience ?

Le succès de la méthode expérimentale – Galilée

Lorsque Galilée monte au sommet de la Tour de Pise, c’est pour réaliser une expérience, afin de vérifier l’une de ses théories. Intuitivement, on croit qu’un corps léger tombe moins vite qu’un corps lourd. L’idée de Galilée, c’est qu’une bille légère tombera aussi vite qu’une boule beaucoup plus lourde.

L’expérience vérifie sa théorie : les corps arrivent au sol en même temps, quel que soit leur poids.

Même si l’expérience de la Tour de Pise n’a probablement jamais été réalisée par Galilée, et relève plutôt du mythe qui entoure ce personnage, elle est significative d’un phénomène essentiel : la science moderne commence lorsqu’on organise des expériences, pour vérifier les théories formulées par le savant ou le laboratoire.

Auparavant, le modèle était tout autre : des disciplines telles que l’alchimie ou l’astrologie ne se fondent sur aucune expérience.

La métaphysique, la « reine des sciences », et qui prend pour objet d’étude Dieu, l’âme, l’infini, etc. fonde sa supériorité sur celle de ses objets, et non sur la certitude épistémologique de ses résultats. En effet, aucune expérience ne peut prouver ses résultats, puisque ses objets d’étude dépassent précisément toute expérience possible. On ne peut organiser aucune expérience sur l’âme ou sur Dieu.

Avec Galilée commence donc une ère nouvelle, qui s’imposera peu à peu dans l’ensemble des sciences : l’ère de la méthode expérimentale . On émet une hypothèse, et on organise des expériences, afin de la confirmer ou de l’invalider.

C’est l’organisation d’expériences qui constitue une science en tant que telle. Une discipline qui se contenterait d’affirmer des théories sans les vérifier expérimentalement ne serait pas une science, ne constituerait pas une connaissance, mais relèverait de l’opinion ou de la croyance.

Tel est d’ailleurs selon Kant, le cas de la métaphysique, qui perd avec l’avènement de la science moderne son statut de « reine des sciences », ainsi qu’il le constate dans la Critique de la Raison pure .

La difficulté d’organiser une expérience cruciale

Une expérience cruciale est une expérience qui permet à elle seule de vérifier ou d’invalider une théorie. Elle est suffisante pour juger de la vérité ou de la fausseté de l’hypothèse examinée.

L’expérience de Galilée que nous venons de décrire, par exemple, est une expérience cruciale. Si la boule plus lourde tombait plus vite que la bille légère, l’hypothèse de Galilée sur la gravité aurait définitivement été éliminée.

Néanmoins, on peut se demander si une expérience cruciale est réellement possible. Ainsi que Duhem l’a montré dans la Théorie physique , une hypothèse ne peut être testée isolément. Elle repose sur un ensemble d’hypothèses, ensemble qui constitue la théorie scientifique, comprise comme un tout global dont on ne peut isoler une partie pour la tester séparément.

De ce fait, lorsqu’une expérience invalide une hypothèse, celle-ci ne peut être rejetée car on ne sait quelle hypothèse exacte est invalidée. Il peut s’agir d’une autre hypothèse liée à la première, et incluse dans la théorie scientifique dans son ensemble, qui sous-tend l’hypothèse examinée.

De même on n’est jamais sûr qu’une hypothèse testée est confirmée par une expérience. Il se peut que ce soit une hypothèse annexe et liée à la première qui soit confirmée.

De ce fait, une théorie scientifique ne peut jamais réellement être prouvée (ou infirmée) par une expérience. Cela vient remettre en question l’utilité de l’expérience, en tant qu’outil épistémologique.

L’expérience comme gage de scientificité - Popper

Si Popper admet qu’aucune expérience ne peut confirmer une théorie, il soutient tout de même qu’elle peut réfuter une hypothèse.

C’est précisément cela qui fait le caractère scientifique d’une théorie : son caractère réfutable . Cet apparent paradoxe peut être aisément compris, si on cherche ce qui distingue une théorie scientifique d’une théorie non-scientifique, comme l’astrologie.

Les propositions d’un astrologue ne peuvent pas être réfutées. Elles sont si vagues qu’aucune expérience ne peut être utilisée pour montrer leur fausseté. A l’inverse, une théorie scientifique décrit elle-même les conditions exactes d’une expérience qui pourrait la réfuter. Un physicien, lorsqu’il formule une hypothèse, précise : si l’on fait telle ou telle mesure, et que l’on trouve tel nombre, alors mon hypothèse sera fausse.

Voici quelque chose que ne peut faire un astrologue, qui se targue au contraire d’avoir toujours raison et qui ne peut imaginer une expérience qui le mettrait en défaut.

C’est ce que Popper appelle le critère de falsifiabilité .

Un énoncé est falsifiable si la logique autorise l’existence d’un énoncé ou d’une série d’énoncés d’observation qui lui sont contradictoires, c’est-à-dire, qui la falsifieraient s’ils se révélaient vrais ( Qu’est-ce que la science ? ).

Ou encore : Ceux parmi nous qui refusent d’exposer leurs idées au risque de la réfutation ne prennent pas part au jeu scientifique ( la Logique de la découverte scientifique ).

Popper vise explicitement la psychanalyse ou le marxisme . Ces deux doctrines court-circuitent toute réfutation possible. Le marxiste traitera de « bourgeois » celui qui critique son système, tandis que le psychanalyste dira que son adversaire a un problème de « déni » ou de « refoulement ».

Le scientifique doit au contraire essayer d’organiser le maximum d’expériences possibles pour réfuter sa propre théorie. Voici l’état d’esprit authentique du chercheur.

On voit donc qu’aucune théorie ne peut être confirmée définitivement par une expérience. En revanche, elle peut être réfutée, et c’est cela qui permet le progrès scientifique.

Le modèle de la démonstration : logique et mathématique

Si la méthode expérimentale est une approche épistémologique très efficace, il ne faut pas oublier que certaines sciences se sont constituées en tant que telles sans recourir à celle-ci.

Les mathématiques , par exemple, ne recourent pas à l’expérience pour prouver la vérité d’un théorème.

La démonstration géométrique met en place un appareil argumentatif tout à fait différent, qui repose sur l’utilisation de définitions, d’axiomes, et de propositions déduites les unes des autres.

Les mathématiques sont une science a priori (indépendante de l’expérience). Le géomètre n’utilise éventuellement l’expérience (en traçant un cercle par exemple) qu’à des fins d’ illustration . Il travaille d’ailleurs sur des objets mathématiques qui ne se rencontrent dans aucune expérience (le cercle parfait n’existe pas dans le monde réel).

Cette méthode a été pour la première fois conceptualisée par Euclide , dans ses Eléments :

Définitions 1. Un point est ce dont il n’y a aucune partie 2. Une ligne est une longueur sans largeur 3. Les limites d’une ligne sont des points […] Demandes [ou postulats] 1. Qu’il soit demandé de mener une ligne droite de tout point à tout point 2. Et de prolonger continûment en ligne droite une ligne droite limitée. 3. Et de décrire un cercle à partir de tout centre et au moyen de tout intervalle. 4. Et que tous les angles droits soient égaux entre eux. […] Notions communes [ou axiomes] 1. Les choses égales à une même chose sont égales entre elles. 2. Et si, à des choses égales, des choses égales sont ajoutées, les touts sont égaux. 3. Et si, à partir de choses égales, des choses égales sont retranchées, les restes sont égaux. 4. Et si, à des choses inégales, des choses égales sont ajoutées, les touts sont inégaux. 8. Et le tout est plus grand que la partie. […] Proposition 32 Dans tout triangle, un des côtés étant prolongé, l’angle extérieur est égal aux deux angles intérieurs et opposés, et les trois angles intérieurs du triangle sont égaux à deux droits.

On le voit : la démonstration mathématique parvient, sans l’aide d’aucune expérience, à mettre au jour des vérités nécessaires. Ces vérités sont obtenues de manière totalement a priori.

La logique est un autre exemple de science purement rationnelle, dans laquelle n’intervient aucune expérience. En effet, la logique fait abstraction du contenu des propositions, pour ne se soucier que de la validité de leur enchaînement : elle ne s’intéresse qu’à la vérité formelle (voir cours sur la démonstration).

Ainsi, un raisonnement comme celui-ci est tout à fait conforme du point de vue logique :

Un homme est un chat Or un chat est un chien Donc un chien est un homme

On remarque donc que plusieurs disciplines se sont constituées sans aucun rapport à l’expérience, et la certitude de leurs résultats est beaucoup plus assurée que celle qu’on rencontre dans les sciences empiriques.

Pourquoi ? Parce que l’expérience ne peut fonder aucune loi nécessaire , ainsi que l’a montré Hume dans le Traité de la nature humaine . Une expérience montre qu’un phénomène s’est produit ici et maintenant, mais ne peut nous assurer qu’il se reproduira demain. Chaque matin, j’ai vu le soleil se lever, mais je ne peux en déduire qu’il se lèvera demain, ou pour l’éternité. Jusqu’à présent, tous les cygnes que j’ai vu étaient blancs, mais je ne peux en déduire la loi nécessaire : tous les cygnes sont blancs. Je suis toujours à la merci d’une expérience qui me montrerait le contraire. On a d’ailleurs découvert une variété de cygnes noirs.

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La dissertation de philosophie

La dissertation de philosophie

Existe au format livre et ebook.

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  • Caractéristiques

Présentation du livre

L’épreuve de dissertation de philosophie figure aux examens à l’université et aux concours aux grandes écoles. Elle exige une attention soutenue, fait appel à une culture générale, et demande de suivre une démarche rigoureuse. Mais avant tout, l’exercice de dissertation philosophique est l’occasion de se former à la vie intellectuelle. On ne disserte pas seulement en répétant ce qu’on a appris  : on y apprend à conduire sa pensée de manière autonome. • Dans la première partie, vous trouverez une méthode et des conseils pour aborder les sujets, construire des plans et composer vos dissertations. • La seconde partie propose de comprendre les enjeux de la philosophie à partir de dissertations intégralement rédigées , accompagnées d’ analyses conceptuelles et de remarques de méthode.

L’ouvrage vous donne aussi accès à des compléments en ligne : • un lexique des concepts utilisés dans les dissertations ; • ainsi que des textes de référence à connaître.

Sommaire de l'ouvrage

1. Méthodes et ressources de la dissertation Une définition générale de la dissertation et de ses exigences.  Définition de la philosophie - L’exercice de dissertation - La philosophie, une interrogation sur l’homme : l’anthropologie philosophique. Le travail et les ressources de la dissertation.  L’argumentation - Les ressources conceptuelles -  Les ressources logiques - Les ressources rhétoriques. La mise en pratique : s’organiser pour rédiger.  Lors d’un examen - Pour un travail en temps non limité - Les critères de correction - Pour aller plus loin.

2. Dissertations commentées Pour introduire à la réflexion philosophique.  Trouver des paradoxes - Formuler les thèses avec soin. Les relations humaines.  Les dissertations rédigées. Définir et connaître la vérité.  La perception peut-elle s’éduquer ? - La science nous fait-elle connaître le réel ? Être et agir -  Faut-il avoir peur de la liberté ? Contempler, communiquer, comprendre.  Une interprétation peut-elle être vraie  ? -  L’art est-il un langage ? La nature et la culture.   La culture permet-elle de surmonter la barbarie ?

Conclusion - Sujet : La vérité est-elle libératrice ?

2 Compléments

Auteur(s) de l'ouvrage.

Étienne Akamatsu

Caractéristiques du livre

Ean ebook : epub, suggestions personnalisées.

Comprendre Levinas

  • Concours Écoles Agro Véto
  • Concours Écoles d'ingénieurs
  • Concours Écoles de commerce
  • Concours Écoles de journalisme
  • Concours Enseignement
  • Concours Fonction publique : Administration
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  • Concours Fonction publique : Education, Animation, Sport, Social
  • Concours Fonction publique : Technique, Sciences
  • Concours IEP /Sciences Po
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  • Ecoles d'Art / Architecture
  • Réussir à l'université / IAE
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  • Réussir son BUT

Pour vous aider à réviser, retrouvez nos fiches consultables et téléchargeables gratuitement pour maîtriser la notion "La science" de Philosophie.

Plan de la fiche :

  • La science mène-t-elle vraiment à la vérité ?
  • Peut-on saisir la réalité à partir de l'expérience ? La question de l'exception.
  • La science nous a-t-elle conduit à la catastrophe ?

Introduction

1. Délimitation de la notion

Le terme de science peut s'entendre en plusieurs sens. En premier lieu, il renvoie à l'idée de discipline. Il est possible ainsi de distinguer les sciences dures ou physiques, des sciences humaines. Aujourd'hui ces sciences forment des facultés au sein des universités et préparent à des métiers. La science c'est aussi l'épistémé en grec qui signifie le savoir. Le parler populaire français a repris une partie de cette signification. On dit d'une personne qu'elle a « de la science » ou « qu'elle n'a pas la science infuse » pour dire soit qu'elle est savante, soit qu'elle ne sait pas naturellement ce qui est. On oppose souvent la science à la religion. La science reposerait sur le savoir et la religion sur le croire. Mais ces distinctions sont discutées et discutables. La science est souvent associée à une démarche rigoureuse et à une méthodologie précise, faite de preuves et de dosages. Pour certaines personnes tout ce qui ne présente pas l'allure d'une forme scientifique est à rejeter. Pour d'autres au contraire, c'est l'approche scientifique qui pose problème. Cette démarche a été notamment théorisée par G Bachelard dans La formation de l'esprit scientifique. Celui-ci se caractériserait d'une part par le rejet des préjugés et d'autre part par un lien étroit entre l'hypothèse et l'expérience. Adopter la démarche scientifique pour Bachelard c'est faire une hypothèse que l'on confirme par des expériences. L'expérience au sens scientifique du terme c'est l'expérimentation. Expérimenter c'est tester.

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dissertation philo science

Understanding Science

How science REALLY works...

  • The philosophy of science is a field that deals with what science is, how it works, and the logic through which we build scientific knowledge.
  • In this website, we present a rough synthesis of some new and some old ideas from the philosophy of science.

The philosophy of science

In this website, we use a practical checklist to get a basic picture of what ​​ science  is and a flexible flowchart to depict how science works. For most everyday purposes, this gives us a fairly complete picture of what science is and is not. However, there is an entire field of rigorous academic study that deals specifically with what science is, how it works, and the logic through which we build scientific knowledge. This branch of philosophy is handily called the philosophy of science. Many of the ideas that we present in this website are a rough synthesis of some new and some old ideas from the philosophy of science.

Despite its straightforward name, the field is complex and remains an area of current inquiry. Philosophers of science actively study such questions as:

  • What is a ​​ law  of nature? Are there any in non-physical sciences like biology and psychology?
  • What kind of ​​ data  can be used to distinguish between real causes and accidental regularities?
  • How much ​​ evidence  and what kinds of evidence do we need before we accept ​​ hypotheses ?
  • Why do scientists continue to rely on ​​ models  and ​​ theories  which they know are at least partially inaccurate (like Newton’s physics)?

Though they might seem elementary, these questions are actually quite difficult to answer satisfactorily. Opinions on such issues vary widely within the field (and occasionally part ways with the views of scientists themselves — who mainly spend their time  doing  science, not analyzing it abstractly). Despite this diversity of opinion, philosophers of science can largely agree on one thing: there is no single, simple way to define science!

Though the field is highly specialized, a few touchstone ideas have made their way into the mainstream. Here’s a quick explanation of just a few concepts associated with the philosophy of science, which you might (or might not) have encountered.

  • Epistemology  — branch of philosophy that deals with what knowledge is, how we come to ​​ accept  some things as true, and how we justify that acceptance.
  • Empiricism  — set of philosophical approaches to building knowledge that emphasizes the importance of ​​ observable  evidence from the ​​ natural world .
  • Induction  — method of reasoning in which a generalization is argued to be true based on individual examples that seem to fit with that generalization. For example, after observing that trees, bacteria, sea anemones, fruit flies, and humans have cells, one might  inductively  ​​ infer  that all organisms have cells.
  • Deduction  — method of reasoning in which a conclusion is logically reached from premises. For example, if we know the current relative positions of the moon, sun, and Earth, as well as exactly how these move with respect to one another, we can ​​ deduce  the date and location of the next solar eclipse.
  • Parsimony/Occam’s razor  — idea that, all other things being equal, we should prefer a simpler explanation over a more complex one.
  • Demarcation problem  — the problem of reliably distinguishing science from non-science. Modern philosophers of science largely agree that there is no single, simple criterion that can be used to demarcate the boundaries of science.
  • Falsification  — the view, associated with philosopher Karl Popper, that evidence can only be used to rule out ideas, not to support them. Popper proposed that scientific ideas can only be ​​ tested  through ​​ falsification , never through a search for supporting evidence.
  • Paradigm shifts and scientific revolutions  — a view of science, associated with philosopher Thomas Kuhn, which suggests that the history of science can be divided up into times of normal science (when scientists add to, elaborate on, and work with a central, accepted scientific theory) and briefer periods of revolutionary science. Kuhn asserted that during times of revolutionary science, anomalies refuting the accepted theory have built up to such a point that the old theory is broken down and a new one is built to take its place in a so-called “paradigm shift.”

Who’s who in the philosophy of science

If you’re interested in learning more about the philosophy of science, you might want to begin your investigation with some of the big names in the field:

Aristotle (384-322 BC) — Arguably the founder of both science and philosophy of science. He wrote extensively about the topics we now call physics, astronomy, psychology, biology, and chemistry, as well as logic, mathematics, and epistemology.

Francis Bacon (1561-1626) — Promoted a scientific method in which scientists gather many ​​ facts  from observations and ​​ experiments , and then make ​​ inductive inferences  about patterns in nature.

Rene Descartes (1596-1650) — Mathematician, scientist, and philosopher who promoted a scientific method that emphasized deduction from first principles. These ideas, as well as his mathematics, influenced Newton and other figures of the Scientific Revolution.

Piere Duhem (1861-1916) — Physicist and philosopher who defended an extreme form of empiricism. He argued that we cannot draw conclusions about the existence of unobservable entities conjectured by our theories such as atoms and molecules.

Carl Hempel (1905-1997) — Developed influential theories of scientific explanation and theory confirmation. He argued that a phenomenon is “explained” when we can see that it is the logical consequence of a law of nature. He championed a hypothetico-deductive account of confirmation, similar to the way we characterize “making a ​​ scientific argument ” in this website.

Karl Popper (1924-1994) — Argued that falsifiability is both the hallmark of scientific theories and the proper methodology for scientists to employ. He believed that scientists should always regard their theories with a skeptical eye, seeking every opportunity to try to falsify them.

Thomas Kuhn (1922-1996) — Historian and philosopher who argued that the picture of science developed by logical empiricists such as Popper didn’t resemble the history of science. Kuhn famously distinguished between normal science, where scientists solve puzzles within a particular framework or paradigm, and revolutionary science, when the paradigm gets overturned.

Paul Feyerabend (1924-1994) — A rebel within the philosophy of science. He argued that there is no scientific method or, in his words, “anything goes.” Without regard to rational guidelines, scientists do whatever they need to in order to come up with new ideas and persuade others to accept them.

Evelyn Fox Keller (1936-) — Physicist, historian, and one of the pioneers of feminist philosophy of science, exemplified in her study of Barbara McClintock and the history of genetics in the 20th century.

Elliott Sober (1948-) — Known for his work on ​​ parsimony  and the conceptual foundations of evolutionary biology. He is also an important contributor to the biological theory of group selection.

Nancy Cartwright (1944-) — Philosopher of physics known for her claim that the laws of physics “lie” — i.e., that the laws of physics only apply in highly idealized circumstances. She has also worked on causation, interpretations of probability and quantum mechanics, and the metaphysical foundations of modern science.

  • Take a sidetrip

Learn about specialized topics in the philosophy of science with the  Stanford Encyclopedia of Philosophy .

Source material: Godfrey-Smith, P. 2003. Theory and Reality. Chicago: The University of Chicago Press.

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dissertation philo science

Afin que vous compreniez mieux ce que l’on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l’avez pas lu, je vous invite à lire d’abord cet article sur la manière de bien commencer sa dissertation de philosophie ou si vous préférez la vidéo c’es t ici.

Sujet : « L’homme est-il à part dans la nature ? » (Exemple de dissertation de philosophie)

Petit rappel de la structure de l’introduction. Pour un exemple d’introduction de dissertation en vidéo c’est ici .

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Introduction

Vinciane Despret, philosophe et psychologue, remarque combien les hommes sont enclins à se considérer eux-mêmes comme exceptionnels. Mais, à ses yeux, c’est oublier que nous sommes aussi de grands destructeurs ou si l’on peut dire des êtres particulièrement nuisibles pour les autres, pour nous-mêmes et pour la nature. Ce faisant, elle considère bien les hommes comme « à part » dans la nature, du moins par nos capacités de destruction. Mais, est-il réellement justifié de dire que nous sommes à part dans la mesure où nous restons dépend d’une nature qui peut également nous détruire en tant qu’espèce ? (Accroche qui propose une première réponse au sujet et formule un début d’objection ) Alors, l’homme est-il réellement à part dans la nature ? (Rappel du sujet) A première vue , et si l’on se fie à la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes depuis des siècles, l’homme est bien à part dans la nature car il serait doté de facultés exceptionnelles telles la conscience, un langage riche et articulé, une raison ou encore des cultures variées et complexes qui l’éloignent toujours davantage de la vie animale. Mais, notre tendance à nous considérer comme supérieurs, ne nous fait-elle pas oublier que notre espèce comme toutes les autres est le produit de l’évolution des espèces ? Ainsi, on pourrait dire que l’homme n’est pas particulièrement à part. L’être humain reste une espèce qui, par le fait du hasard, a développé une raison, une conscience de soi, autant de facultés qui sont devenues la norme chez l’homme car elles lui procurent un avantage et lui permettent d’étendre son influence ou peut-être son territoire. Ce mécanisme est le même pour toutes les espèces, pourquoi alors considérer l’homme comme à part ? (Problématique constituée d’une première réponse au sujet « A première vue », puis d’une objection à cette première réponse « Mais »). Nous verrons d’abord que l’être humain peut effectivement être considéré comme à part dans la nature. Puis, nous nous demanderons si cette idée que nous serions une espèce à part n’est pas une pure illusion. Enfin, nous envisagerons bien une spécificité humaine, mais qui au lieu d’être un privilège est plutôt une immense responsabilité. (Annonce du plan en 3 parties) .

Développement

Avant de rédiger le développement de l’exemple de dissertation de philosophie, petit rappel de la structure globale que doit avoir votre devoir. Le nombre des sous-parties est indicatif. Il doit y avoir au moins deux sous-parties par partie et pas plus de trois.

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Attention, ci-dessous, je vais mettre des titres Première grande partie / premier paragraphe. Vous ne devez pas les mettre dans vos copies. Je les mets seulement pour que vous compreniez bien la structure. Afin que votre copie soit bien lisible, vous devez passer des lignes entre les grandes parties et revenir à la ligne + alinéa quand vous changez de paragraphe (ou sous-partie).

Première grande partie : l’homme est bien à part dans la nature

Premier paragraphe :.

L’être humain peut semble-t-il être considéré comme à part dans la nature car il est doté de facultés qui le rendent très différent des autres espèces. (Thèse générale du paragraphe qui répond au sujet) Certes, l’être humain appartient en un sens à la nature, car si l’on définit la nature comme l’ensemble de ce qui n’a pas été créé ou transformée par l’homme (définition de la nature) alors l’espèce humaine est bien naturelle. L’homme ne s’est pas créé lui-même, il est donc un être naturel au moins en partie. Mais, l’être humain à ceci de particulier que précisément il a cette capacité à transformer sa nature et à n’être pas totalement soumis à son instinct. Il peut se cultiver c’est-à-dire se transformer si bien qu’il peut devenir réellement très différent d’un autre être humain. (Argument formulé avec mes propres termes pour soutenir la thèse) Aux yeux de Rousseau, ce qui fait la spécificité de l’être humain par rapport aux autres espèces, c’est sa capacité à « se perfectionner ». (Utilisation d’une référence à Rousseau qui justifie la thèse, avec utilisation du vocabulaire de l’auteur). Il remarque ainsi qu’un être humain peut, par les choix qu’il fait, aussi bien devenir un très grand artiste, sportif ou savant, qu’un toxicomane. C’est d’ailleurs lui qui pose la question « Pourquoi l’homme, seul, est-il sujet à devenir imbécile ? » et il y répond que c’est parce qu’il est le seul à être libre, c’est-à-dire à pouvoir ne pas suivre un programme inscrit à l’avance dans ses gènes et qui décide de son mode de vie. Ce que l’on appelle communément un instinct. L’homme peut donc se perfectionner toute sa vie, là où l’animal va très rapidement cesser de changer dès lors qu’il est adulte. (Développement en utilisant les arguments que l’auteur utilise pour justifier sa thèse) Nous pouvons donc dire que l’homme est bien à part dans la nature, car il a cette capacité de se perfectionner que n’ont pas les autres espèces. (Retour au sujet : le but est de rappeler en quoi ce que l’on vient de dire répond au sujet)

(Suite à venir)

▶️ Je vous montre comment développer une sous-partie en vidéo ci-dessous :

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Une réflexion sur “  exemple de dissertation de philosophie rédigée  ”.

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Je trouve vos articles très intéressants. Dommage, quelques coquilles!!!

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La science : introduction

Par thibaut10   •  17 Février 2022  •  Dissertation  •  330 Mots (2 Pages)  •  3 078 Vues

Le mot science vient du latin « scientia » qui signifie  « connaissance », mot ayant pour origine le verbe latin «  de scire » , « le savoir ». La science se définit comme un ensemble de disciplines relatives à certaines catégories d’objets ou de phénomènes obéissant à des lois vérifiées par les méthodes expérimentales. Elle matérialise ainsi le désir de connaissance de l’Homme. Aristote dit d’ailleurs dans la « Métaphysique » qu’elle est « la modalité supérieur de la connaissance », ce qui explique qu’elle soit si convoitée par les hommes qui cherchent à tout savoir et expliquer dans le monde qui les entoure. Il s’agit d’un ensemble de connaissances justifiées et d’une parfaite connaissance des causes et des liens de causalités.Elle n’est pas limitée mais s’étend à la transmission d’une méthode de pensée. Cependant, nous pouvons nous demander, la science permet-elle d’atteindre la vérité?

En science, il y a les sciences exactes, qui utilisent les calculs et l’expérimentation, par opposition aux sciences sociales et humaines, disciplines ayant pour objet l’ Homme et ses comportements individuels et collectifs.Chacune a ainsi sa méthode pour tenter d’atteindre la vérité.La vérité se définit comme une adéquation entre la pensée et la réalité.Elle est donc une expérience qui se veut subjective. Peut-on atteindre la vérité par le biais de la science? Quels liens existent entre la science et la vérité?

Pour répondre à la question précédente, nous étudierons dans un premier temps dans quelle mesure la science permet d’atteindre la vérité puis dans un second temps, nous verrons que cette vérité présente d’importantes limites d’accès et qu’elle ne se peut donc absolue.Enfin, nous réaliserons une synthèse précisant certains points de notre argumentation.

la science permet d’atteindre la vérité

l’objectif de la science

On admet habituellement que les thèses scientifiques sont vraies. Ainsi, la vérité serait le miroir de la réalité.Cependant, si ces thèses scientifiques sont énoncées comme vraies, peut-on pour autant les considérer comme définitives et incontestables ? On sait que sciences et philosophie , à l’origine

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  1. La dissertation de philosophie

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  2. Dissertation Corrige Philosophie

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  3. Dissertation philosophie

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  4. Dissertation Philo Experience

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  5. Méthodologie 1 Dissertation philosophique

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  6. College essay: Dissertation de philo corrige

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  1. Idées reçues sur la dissertation

  2. What Is a Thesis?

  3. science. Middle 2. unit 1.LESSON 1. Oscillatory Motion

  4. Dissertation: La philosophie s'oppose-t-elle à la science ? (philosophie)

  5. Bac de philosophie : comment préparer sa dissertation ?

  6. Cours

COMMENTS

  1. La science

    La science - dissertations de philosophie. L'expérience n'est-elle qu'empirique ? Apprendre est-ce seulement s'informer ? À quoi servent les sciences ? Comment les notions mathématiques dépendant de l'esprit peuvent-elles expliquer un réel qui n'en dépend pas ? D'où vient la force des préjugés ? En quoi consiste l'objectivité ...

  2. Sujets & Corrigés Philosophie

    Un sujet de dissertation sur la science et la science se limite-t-elle à constater les faits ? Découvrez les arguments, les sources et les références pour rédiger une analyse de la science moderne et ses limites. Ce sujet de philosophie est adapté au bac L et à la série L du bac.

  3. 289 sujets de Philo corrigés

    Les incontournables du BAC de philosophie : plans rédigés de dissertations et commentaires de texte. Annales corrigées du BAC philo en téléchargement.

  4. Dissertations

    Rigid Designation, Scope, and Modality. Emergent Problems and Optimal Solutions: A Critique of Robert Nozick's Anarchy, State, and Utopia. Expressing Consistency: Godel's Second Incompleteness Theorem and Intentionality in Mathematics. Physicalism, Intentionality, Mind: Three Studies in the Philosophy of Mind. Frege's Paradox.

  5. Cours de Philosophie sur la science

    Cours de Philosophie sur la science. Ecrit par Toute La Philo. À l'inverse de la religion, des mythes et des croyances, la science est un mode de connaissance, c'est une méthode de recherche de la vérité. Là où on pensait que le vent pouvait être la colère d'un dieu, la science nous a appris qu'il correspondait au déplacement d ...

  6. Philosophy Theses and Dissertations

    Theses/Dissertations from 2020. Orders of Normativity: Nietzsche, Science and Agency, Shane C. Callahan. Humanistic Climate Philosophy: Erich Fromm Revisited, Nicholas Dovellos. This, or Something like It: Socrates and the Problem of Authority, Simon Dutton. Climate Change and Liberation in Latin America, Ernesto O. Hernández.

  7. PDF A Brief Guide to Writing the Philosophy Paper

    some thesis or argument, often a thesis or argument that has been presented by another philosopher (a thesis is argument, you may be asked to do one or more of the following: explain it, offer an argument in support of it, offer an objection to it, defend against an objection to it, evaluate the arguments for and against it, discuss

  8. Exemple de dissertation de philosophie

    Trouvez des exemples complets de dissertations de philosophie sur différents sujets, tels que le travail, la liberté ou l'art. Apprenez à structurer votre plan, à choisir votre méthode et à éviter les fautes.

  9. General Exam and Dissertation

    The Qualifying Exam. Part 2 of the General Exam is the qualifying exam. The written part of this exam is constituted by (1) a draft dissertation chapter of between 7500 - 8500 words, and (2) a dissertation prospectus of 2 - 4 pages. If you feel the need to exceed these limits (with quotations, for example), consult with the DGS.

  10. Senior Thesis in Philosophy

    A senior thesis is a substantial piece of philosophical work undertaken at the undergraduate level during the senior (final) year of study. Theses are intended to serve as the culmination of a period of focused study of a topic, problem, theme, or idea within philosophy. It is the result of thorough research conducted by the student under the ...

  11. La science a-t-elle le pouvoir de changer le monde

    Finalement, si l'homme a le pouvoir de s'influencer lui-même à travers des perspectives conceptuelles, il change donc le monde avec des valeurs et non avec de simples conditions matérielles. Aussi, il faut prévenir que la science en lui-même est donc neutre, car elle n'est qu'un moyen. La science n'est qu'un moyen de ...

  12. Notion la science : pour la dissertation

    Notion : la science. Ce cours sur la science vous aidera à préparer l'épreuve de philosophie du bac. Au programme : l' expérience de Galilée du haut de la Tour de Pise, la notion d'expérience cruciale, le critère de falsifiabilité de Popper... Sujet possible : Une théorie scientifique peut-elle être prouvée par une expérience ?

  13. La dissertation de philosophie

    L'épreuve de dissertation de philosophie figure aux examens à l'université et aux concours aux grandes écoles. Elle exige une attention soutenue, fait appel à une culture générale, et demande de ... Traité des sciences et des techniques de la Formation. Voir tout Histoire, Géographie et Sciences politiques X. Sujet.

  14. Fiche de révisions Philosophie : La science

    Fiches de révisions : La science. Retrouvez nos fiches consultables et téléchargeables gratuitement pour maîtriser la notion de science de Philosophie en Terminale générale.

  15. The philosophy of science

    The philosophy of science is a field that deals with what science is, how it works, and the logic through which we build scientific knowledge. In this website, we present a rough synthesis of some new and some old ideas from the philosophy of science. The philosophy of science. Photo credit: Wikimedia. In this website, we use a practical ...

  16. Exemple de dissertation de philosophie rédigée

    Afin que vous compreniez mieux ce que l'on attend de vous dans une dissertation, voici un exemple de dissertation de philosophie. A chaque fois, je précise entre parenthèses juste après à quelle étape de la méthodologie de la dissertation cela correspond. Si vous ne l'avez pas lu, je vous invite à lire d'abord cet article sur la ...

  17. La dissertation

    Sujet : La dissertation en PhilosophieAu bac, vous avez le choix entre trois sujets possibles : deux sujets de dissertation et un sujet d'explication de text...

  18. La science : introduction

    La science se définit comme un ensemble de disciplines relatives à certaines catégories d'objets ou de phénomènes obéissant à des lois vérifiées par les méthodes expérimentales. Elle matérialise ainsi le désir de connaissance de l'Homme. Aristote dit d'ailleurs dans la « Métaphysique » qu'elle est « la modalité ...

  19. PDF 1683 Sujets De Dissertation De L'Épreuve De Philosophie Au Baccalauréat

    Les 1683 questions contenues dans ce recueil constituent l'intégralité des sujets de dissertation donnés au baccalauréat ou prévus pour les sessions de remplacement entre 1996 et 2013. Les sujets ont été classés selon les notions des programmes des séries générales et technologiques auxquels ils se réfèrent.

  20. PDF Social and Behavioural Sciences

    to a greater understanding and development of social and behavioural sciences. EpSBS publishes either monographs for example, master thesis/doctoral dissertations or edited volumes based on the outcomes of conferences. Once published, all proceedings are submitted for evaluation and possible coverage in Web of Science Core

  21. [PDF] LIFE IN RUSSIA ' S " CLOSED CITY

    The City of Moscow continues to enforce a restrictive residence registration regime similar to the propiska system that prevailed in the Soviet era-despite constitutional guarantees of the freedom of movement, federal statutory provisions implementing that right, and Constitutional Court rulings that such restrictions are unconstitutional In this Note, Damian Schaible argues that the continued ...

  22. Interstitial inflammation and pulmonary fibrosis in COVID-19: The

    The progression of secondary pulmonary damage in SARS-COV-2 infection, associated with interstitial damage, inflammation and alveolar consolidation and eventually resulted in the development of pulmonary fibrosis (PF), remains one of the key clinical dilemmas for the treatment of patients in intensive care units (ICU).

  23. Putin's dissertation and the revenge of RuNet

    Putin's dissertation. Vladimir Putin has a research degree, Kandidat of Economic Science, which he defended in 1997. Putin was actually a lawyer, and graduated from Leningrad State University in ...