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Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la morale

La morale est-elle une condition de la vie en société ? L'amoralité est-elle un péché ? La morale est l'une des notions de Philosophie à étudier pour le Bac. Voici une liste de sujets que vous pouvez rencontrer lors d'une dissertation.

Exemples de sujets de dissertation en Philosophie sur la morale

Credit Photo : Freepik wayhomestudio

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Sujet 1 - La morale est-elle une condition de la vie en société ?

La morale, est-ce une condition à la vie en société ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure. I. Oui A. L'homme est un animal social donc il se doit de vivre selon ce que le groupe nécessite, donc de manière altruiste (Aristote) B. Et même politique : il n'est pas seulement voué à vivre avec ses pairs, mais aussi à bâtir une civilisation et à vivre selon les règles de celle-ci, c'est-à-dire les valeurs

II. Cependant A. Schopenhauer estime que la morale n'est pas un devoir, mais ce à quoi on consent B. Auquel cas, la morale ne peut être une condition

III. Conclusion : Cependant, la morale est quasiment intuitive chez l'Homme civilisé, si bien qu'elle est omniprésente en lui, car consentie et intégrée

Sujet 2 - La morale doit-elle se soucier des conséquences ? (Anscombe, Aristote, Kant, Berkeley)

De tout temps, les hommes se sont questionnés sur ce qu'était la morale. Doit-elle se soucier de ses conséquences ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure.

I. L'éthique de la vertu, la morale déontologique, et le conséquentialisme. Doit-on nécessairement adopter le conséquentialisme ? (Elizabeth Anscombe, Aristote, Kant, Berkeley) A. La morale déontologique, du phronesis d'Aristote à la conscience morale moderne (Aristote et sa morale centrée sur les vertus, « Éthique à Nicomaque », puis Berkeley avec l'idéalisme absolu. Critique de l'éthique déontologique et de l'éthique de la vertu, différence entre un déontologiste et un utilitariste) B. Du conséquentialisme et de ses préceptes, opposition entre Anscombe et Kant, (Doctrine de la vertu ébauchée par Kant dans « La métaphysique des moeurs » en 1795, approche de la vertu universelle, puis critique d'Anscombe, G.E.M : La philosophie morale moderne, 1958) C. L'éthique de la vertu, éthique téléologique entre le plus grand « bien » et le moins « mauvais ». Refus de toutes les doctrines selon Anscombe, critique du conséquentialisme comme de l'utilitarisme, en revenir aux préceptes d'Aristote ?

II. L'utilité de la morale selon Kant ; de la bonne volonté de tout acte moral, le conséquentialisme n'est pas nécessaire A. Entre la légalité et la moralité, agir conformément au devoir et agir par devoir (« La Critique de la raison pratique », Kant, 1788) B. Les impératifs catégoriques ; Que dois-je faire ? Entre liberté et volonté. (Métaphysique des Moeurs, Kant, 1795, impératifs hypothétiques, impératifs catégoriques) C. Les conséquences d'agir selon la bonne morale, agir selon le « Summum bonum » (Le souverain bien chez Kant, dichotomie entre morale religieuse et morale philosophique)

III. L'utilitarisme comme réponse au conséquentialisme (Bentham, Aristote, John Stuart Mill) A. « Le plus grand bonheur du plus grand nombre », Bentham , principe d'utilité sociale (« An Introduction to the Principles of Morals and Legislation », 1780) B. Utilitarisme indirect et négatif de John Sutart Mill , le plaisir n'est plus la fin de la moralité, maximisation du bien-être et minimisation de la souffrance C. Aristote et son idée de « juste milieu » comme opposition à l'utilitarisme

Sujet 3 - L'amoralité est-elle un péché ?

I. Oui A. Quand elle est motivée par le simple désir de survie (évolutionnisme, théorie du gène égoïste) B. C'est un vice au vu de ce qu'estime la religion (paresse religieuse)

II. Cependant A. L'amoralisme peut créer selon Nietzsche des génies, qui pourront changer les moeurs B. Et aussi amener de nouvelles avancées technologiques, artistiques, etc.

III. Conclusion : L'amoralité est un vice théoriquement, mais peut provoquer des avancées non négligeables, ce qui signifie qu'elle est morale uniquement par ses conséquences

Sujet 4 - Le Souverain Bien est-il accessible seulement aux hommes bons ?

La morale est à l'origine du concept de Souverain Bien , soit le plus haut bien possible, chez Kant. Cependant, le Souverain bien n'est-il accessible qu'aux hommes bons ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure.

I. Non, principe de la grâce efficace et du Jansénisme (Augustinus, Jansen, 1640) A. Le jansénisme et sa conception de l'homme bon par déterminisme en opposition aux Jésuites B. Il est uniquement possible de faire le bien, car nous sommes destinés à faire le bien par choix de Dieu (la Grâce. Pascal, « Pensées » , 1670)

II. Oui, dans l'hypothèse d'un monde suprasensible, auprès de Dieu (Kant) III. Conclusion

Sujet 5 - La morale apporte-t-elle le bonheur ?  

I . Oui A. D'après Kant, la vraie morale est un devoir et va donc contre nos intérêts personnels, elle peut être pénible B. C'est d'ailleurs à travers sa pénibilité qu'on reconnaît sa nature et sa valeur II. Cependant A. Kant estime que respecter les lois morales, c'est à la fois pour le bien commun B. Mais aussi pour espérer atteindre le bonheur III. La morale offre cependant un bonheur commun, beaucoup moins personnel que la satisfaction de ses propres désirs

Sujet 6 - La morale est-elle politique ?

La morale est certes un gage de vertu, mais est-elle également politique ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure.

I. Oui A. La morale est un devoir citoyen, elle se doit d'être définissable par des règles strictes pour être observée et respectée B. Elle est d'ailleurs retravaillée à travers l'éthique pour convenir aux besoins d'une population donnée

II. Cependant A. La morale est finalement égoïste parce que par le sacrifice que l'on fait en la suivant, on espère secrètement atteindre le bonheur B. L'immoralité ou l'amoralité ne sont pas forcément punies par la loi, même si elles le sont par Dieu (voir le péché de la paresse dans les 7 péchés capitaux)

III. Conclusion : Dans une société capitalisme, on peut cependant se demander s'il n'existe pas encore des reliquats de la loi du plus fort, en dépit des lois morales du citoyen

Sujet 7 - La morale est-elle une obligation ou une liberté ?

La morale est-elle une obligation ou une liberté ? Nous justifierons ce premier point, puis nous le contrebalancerons avec le second avant de conclure.

I. Obligation A. La morale est une obligation si l'on veut être un citoyen, donc appartenir à un groupe humain civilisé B. C'est aussi une obligation envers soi puisque c'est la condition du bonheur le plus haut

II. Liberté A. La morale est le sentiment dont le contrat social est le substitut artificiel. Celui-ci est une liberté, puisqu'il permet de s'émanciper des injustices nées de la vie en groupe B. La morale, créée par la conscience, est une illusion qui permet de responsabiliser autrui par rapport à ses actes. Paradoxalement, c'est en ce qu'on choisit de vivre selon cette illusion qu'on est le plus moral

III. Conclusion : La morale est à la fois une obligation et une liberté, dans le cadre d'une vie civilisée. Mais quelle est la valeur de l'amoralité dans ce contexte ?

Sujet 8 - Un être sans morale est-il humain ?

La morale est apparemment propre à l'humain, mais un être dénué de morale peut-il être humain lui aussi ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure.

I. Oui A. Un être humain naît amoral, c'est la condition première de l'humain B. Ce qui caractérise en premier l'humain pour Freud, ce sont ses pulsions et donc sa propension au vice

II. Cependant A. Par exemple, une personne ne doit pas garder les mêmes droits que les autres s'il commet un crime en regard de la loi de l'État ou des lois morales, il est donc traité comme moins humain que les autres B. C'est un humain inférieur, puisqu'il choisit ainsi de céder à ses penchants égoïstes en dépit du groupe

III. Conclusion : Un humain dénué de morale pourrait-il être un humain supérieur ?

Sujet 9 - La morale est-elle utile ?

De tout temps, les hommes se sont questionnés sur ce qu'était la morale. Mais était-ce bien utile ? La morale est-elle utile ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure. I. Non A. C'est une divagation philosophique comme toutes les autres, la majorité de ses théorisations ne sont pas infaillibles ou applicables (voir la morale de Kant) B. Elle n'est pas fondamentalement utile à la survie ou à la réflexion, ni même à la vie en communauté puisqu'il suffit d'agir selon le devoir moral (donc hypocritement) pour ne pas être puni

II. Cependant A. Elle permet de lier un peuple, diriger un pays, etc. B. Elle permet de devenir pleinement humain, c'est le témoignage de la conscience, on peut agir autrement que par la loi du plus fort

III. Conclusion : La morale est effectivement utile pour affirmer notre humanité. Est-ce la seule façon pour nous de nous différencier des animaux ?

Sujet 10 - Qu'est-ce qu'être moral ?

De tout temps, les hommes se sont questionnés sur ce qu'était la morale, sûrement pour pouvoir l'appréhender comme mode de vie. Mais qu'est-ce qu'être moral ? Nous justifierons puis contredirons ce premier point, avant de conclure.

I. Ce que ce n'est pas A. Ne pas être immoral B. Ne pas être amoral II. Ce que c'est A. Agir par devoir moral et pas selon le devoir moral B. Considérer également les conséquences morales de ses actes

III. Conclusion : Être moral, c'est une façon de vivre. Mais un être humain peut-il être moral ?

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Bac philo 2019, ES : le corrigé du 1er sujet « La morale est-elle la meilleure des politiques ? »

Nous publions ici le corrigé type du 1er sujet de l’épreuve de philosophie du bac réservé aux élèves de la série ES lundi 17 juin.

Temps de Lecture 5 min.

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Voici un corrigé du premier sujet de l’épreuve de philosophie du bac 2019, série ES, que « Le Monde » vous propose en exclusivité, en partenariat avec Annabac, par Fabien Lamouche, professeur agrégé de philosophie.

L’Assemblée nationale, à Paris.

Suivez notre direct « spécial philo » ce lundi : questions-réponses avec un professeur de philosophie, et corrigés de tous les sujets dès midi

Le sujet : « La morale est-elle la meilleure des politiques ? »

La problématique du sujet

• La « morale » est l’ensemble des règles relatives à la vie bonne, notamment à la distinction du bien et du mal. La politique désigne ici une pratique, voire un métier : la quête du pouvoir la manière de l’exercer.

• « Meilleur » est un terme ambigu : on peut entendre par là soit ce qui est plus efficace, soit ce qui est plus juste.

• Il faut donc s’interroger sur les limites que la morale peut éventuellement assigner à l’action politique. Le respect des règles morales doit-il primer sur l’efficacité ? Ne peut-on pas concilier les deux ?

Plan détaillé

1. La politique est soumise à une exigence d’efficacité

A. L’INTÉRÊT GÉNÉRAL DOIT PRÉVALOIR

• La politique est l’activité dont sont chargés un certain nombre d’hommes et de femmes lorsqu’ils sont à la tête d’une collectivité plus ou moins large, locale ou nationale. Est politique tout ce qui concerne les institutions et la vie en société : le principe qui doit prévaloir est celui de l’intérêt général.

• L’exercice du pouvoir est une grande responsabilité : celui qui en a la charge n’a pas le droit à l’erreur car ses décisions impliquent la tranquillité, la sécurité, bref la vie de tous ses concitoyens. Dans une démocratie, le politique doit répondre de ses décisions devant le peuple : ses décisions ont-elles été profitables à la collectivité ? S’est-il montré efficace ? C’est sur ce point qu’on le jugera.

B. LA MEILLEURE POLITIQUE EST LA PLUS EFFICACE

• Dans le Prince, Machiavel a théorisé une pratique du pouvoir centrée sur l’efficacité : selon lui, le gouvernant n’est pas soumis aux mêmes exigences que le particulier. S’il devait toujours respecter les règles morales, par exemple en disant toujours la vérité, il serait vite perdu et son État avec lui : ce serait se conduire comme un agneau parmi les loups. C’est le réalisme politique.

• C’est pourquoi le seul souci qu’il doit avoir est d’être efficace : le meilleur prince n’est pas celui qui est le plus vertueux, mais celui qui sait atteindre ses objectifs et qui assure ainsi la puissance de l’État et la prospérité de ses membres. Ce que Machiavel décrit répond en fait à une réalité bien ancrée : lorsque les enjeux sont trop importants, les responsables politiques n’hésitent pas à employer des moyens qui sont contraires au droit ou à la justice. C’est ce qu’on appelle la « raison d’État », comme si la fin (le bien de l’État) justifiait tous les moyens employés.

2. La politique ne peut s’affranchir de la morale

A. LE MEILLEUR POLITIQUE EST L’HOMME VERTUEUX

• L’efficacité n’est pas la seule qualité qu’on attend d’un responsable politique : aujourd’hui, on se préoccupe beaucoup de l’honnêteté, suite à de trop nombreuses affaires de corruption. Or, lorsqu’un dirigeant se montre capable d’employer les moyens les plus immoraux dans sa pratique du pouvoir, même si c’est en vue de l’intérêt général, on peut raisonnablement craindre qu’il fasse de même lorsqu’il s’agit de son intérêt personnel.

• Platon avait déjà montré, dans la République, que le politique a aussi une mission éducative auprès de son peuple. Il doit être exemplaire. Selon lui, la bonne politique et la vertu ne sont pas dissociables : le meilleur gouvernement est le gouvernement des meilleurs. Jugeant que c’est la vertu du dirigeant qui doit fonder son autorité, il en conclut que ce sont les philosophes qui devraient être rois.

B. LA POLITIQUE DOIT SE PLIER AU DROIT

• La morale énonce des règles relatives à la bonne manière de se comporter. Ces règles ont une valeur universelle et s’imposent donc à tout homme, quelle que soit la charge qu’il exerce. Selon Kant, nous connaissons toujours notre devoir car la conscience morale parle clairement (Critique de la raison pratique) : le problème, c’est précisément que nous sommes toujours tentés de faire des « exceptions ».

• La politique ne fait pas exception : à défaut d’être toujours animée par des intentions morales, elle doit au moins se plier aux exigences du droit. C’est ce qui définit l’État de droit : personne n’est au-dessus des lois, pas même les dirigeants et surtout pas eux, dans la mesure où ils risquent d’abuser de leur pouvoir si on n’y met pas des limites. C’est pourquoi, dans la droite ligne du libéralisme politique, Kant parle d’une politique qui « plie le genou » devant le droit (Vers la paix perpétuelle).

3. La justice n’est pas opposée à l’efficacité

A. L’EXEMPLE DES RELATIONS INTERNATIONALES

• Dans Vers la paix perpétuelle, Kant critique explicitement Machiavel en montrant que les préceptes qu’il donne entretiennent en réalité la situation à laquelle ils sont censés répondre : dans un contexte de méfiance réciproque, on est bien sûr tenté de mentir, de trahir avant d’être trahi, d’user de la ruse et de tous les moyens. Mais c’est un mauvais calcul car cela ne fait que renforcer la défiance entre les nations.

• L’oubli de la morale est donc la pire des politiques. Ce ne sont pas non plus les bonnes intentions qui sont susceptibles de faire progresser la paix : c’est là encore le droit (notamment le droit international), car il faut toujours une certaine dose de contrainte pour assurer le respect des règles posées. La meilleure politique sera donc celle qui se fera dans la transparence.

B. LE MEILLEUR RÉGIME EST LE PLUS JUSTE

• Dans certains régimes politiques tels que le despotisme, la morale est sans cesse bafouée : le tyran s’enrichit sur le dos de ses sujets, prend des décisions arbitraires, emprisonne et tue au gré de son caprice. Or on ne constate pas que ce genre de régime soit puissant sur la scène internationale : c’est au contraire la pauvreté et l’insécurité qui y règnent.

• Un régime républicain non seulement établit et respecte les droits fondamentaux des personnes, mais est aussi le plus propice à la prospérité et à la justice. Comme le dit Rousseau, une république est un État où la loi est l’expression de la volonté générale (Du contrat social) : c’est seulement dans un tel État que les citoyens acquièrent tranquillité, confiance en l’avenir, ce qui profite à tous.

Même si l’on s’en tient à l’efficacité, la meilleure des politiques n’est jamais celle qui méprise la morale. Il faut entendre par meilleur ce qui est le plus juste, car la justice a plus de valeur, et en dépit des apparences, ce qui est le plus juste s’avère souvent aussi le plus efficace. Mais la politique n’est pas seulement une question de morale, elle est surtout une affaire de droit.

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Catégorie : La morale

dissertation philo la morale

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Aborder la question morale se révèle complexe : à quelles conditions un acte est-il moral ? S’interroger sur cela conduit à examiner notre compréhension de la moralité, ses fondements et ses implications, tout en se situant dans le cadre de diverses théories éthiques.

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Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ?

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La morale – Révisions Bac Philosophie

Philosophie - Bac

Une des questions importantes qui se posent en philosophie à propos de la morale, c'est de savoir s'il peut y avoir des modes de vie ou des règles de comportement ayant une valeur universelle, une valeur pour toutes les sociétés humaines et pour toutes les époques, ou bien si l'on doit distinguer des morales, au pluriel, relatives et variables en fonction des sociétés et des époques. En lien avec cette question, il s'agit également de savoir si les hommes vivent uniquement dans le but de satisfaire des intérêts individuels, particuliers, que l'on peut qualifier d'égoïstes, ou bien s'ils peuvent vivre également en fonction de certaines normes universelles et altruistes ayant pour fondement et principe commun le respect de la dignité humaine. La conception universaliste de la morale s'oppose aux morales traditionnelles généralement basées sur l'honneur et une vision à la fois inégalitaire, hiérarchique et aristocratique de la société. À partir de ces deux conceptions de la morale, trois questions vont ici être abordées : l'homme peut-il faire le mal volontairement ? Faut-il opposer le devoir et le bonheur ? Les lois de la morale sont-elles strictement nécessaires ?...

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Producteur : Pythagora, France Télévisions

Année de production : 2014

Publié le 07/11/14

Modifié le 25/04/23

Ce contenu est proposé par

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La morale : introduction Cours

La conscience morale de l'homme, la conscience morale pour définir le bien et le mal.

Étant privé de conscience ou du moins de conscience de soi, l'animal n'est pas le "sujet" de son comportement. L'animal ne prévoit pas son action .

L'homme est l'animal estimateur par excellence.

Friedrich Nietzsche

Friedrich Nietzsche, Généalogie de la morale. Un écrit polémique , ( Zur Genealogie der Moral. Eine Streitschrift ), trad. Patrick Wotling, Paris, éd. Le Livre de Poche, coll. "Classiques de la philosophie" (2000)

L'homme, au contraire, est conscient de lui-même . Il est capable de choix réfléchi. C'est cette aptitude au choix, cette conscience, qui lui permet de porter un jugement sur ses propres actions. Ainsi, il peut distinguer le bien et le mal.

L'association entre bien et plaisir : un premier frein à la conscience morale

Lorsque l'on part de cette définition de la morale comme capacité à différencier le bien et le mal, un premier frein à la morale se dessine.

Comme le fait observer Jean-Paul Sartre, ce que l'homme juge bien est trop souvent ce qui est bon pour lui. Il finit alors par suivre son intérêt personnel ou son bonheur personnel. La morale, qui doit définir le bien et le mal, devient alors une division du monde pour l'homme entre ce qui lui fait plaisir et ce qui ne lui fait pas plaisir.

Dès l'Antiquité, on trouve chez les philosophes cette association entre bien et plaisir :

  • Par exemple, l'eudémonisme d'Épicure identifie le bien au bonheur.
  • On peut également citer l'hédonisme, une philosophie antique qui identifie le bien au plaisir et le mal à la douleur.

Un eudémoniste (ou épicurien) se satisfait d'une vie où il a tout ce qui est nécessaire pour vivre : un logement, de la nourriture et un revenu. Un hédoniste veut toujours plus car rien n'est suffisant, il souhaite une plus grande maison, une nourriture abondante et un revenu de plus en plus élevé.

Dans la lignée de l'association entre bien et plaisir, Sigmund Freud évoque la position de l'enfant, qui juge juste ou injuste ce qui lui plaît ou ne lui plaît pas. Il appelle cela le principe de plaisir et parle de "Moi-plaisir" . Lors de la construction de sa personnalité, le Moi de l'individu se constitue à partir du plaisir parce qu'il le trouve bon. Les enfants parlent très tôt de "morale". Pour eux, c'est la différence entre les "méchants" qui ne suivent pas la morale et les "gentils" qui suivent la morale. Ils appellent "méchants" ceux qui les contrarient et "gentils" ceux qui leur font plaisir. Même un objet peut être perçu comme "méchant" par un enfant s'il s'est cogné dessus. Ici, la morale ne sépare pas le bien et le mal, mais le juste de l'injuste, ou du moins ce qui paraît tel à l'enfant, puisque pour lui le « méchant », le déplaisir ou la douleur ne font qu'un avec ce qui est « injuste » à ses yeux, y compris par exemple la punition

Cette position infantile existe toujours dans l'inconscient de l'adulte. Lorsque quelque chose résiste à l'individu et qu'il la juge avec son âme d'enfant, il cherche "tout naturellement" un coupable , même un objet. Tout ce qui correspond à son désir ou plaisir est "bien" et tout ce qui lui fait obstacle est "mal".

Le glissement vers l'immoralité

L'association du bien au plaisir personnel conduit alors à l'immoralité, car l'homme sert avant tout son intérêt personnel.

En effet, l'homme est tenté de tout faire pour parvenir à satisfaire son propre plaisir, son propre bonheur. L'homme peut alors se détourner du bien collectif et agir de façon immorale.

Or ce type de comportement est paradoxal car l'être humain tire bien plus de bénéfices personnels du bon déroulement des affaires sociales en vue du bien collectif. C'est en partie ce qui est démontré par Kant avec l'insociable-sociabilité, c'est-à-dire la tendance de l'homme à entrer en concurrence pour s'affirmer, travaillant ainsi sans s'en rendre compte à une dynamique collective, ou par Rawls avec sa "Théorie de la Justice".

En cherchant par contre son propre bien seulement en dehors de la société, l'homme peut se perdre jusqu'à être malheureux, car sa satisfaction égoïste compromet l'équilibre social et celui des autres qu'il ignore ou méprise

Dans La République , Platon montre comment, en démocratie, une liberté excessive livrant le citoyen à lui-même, dans l'apparence d'une satisfaction de tous ses désirs, conduit peu à peu à la tyrannie. La société devenant anarchique, une autorité s'impose qui trace à nouveau des limites au désir individuel et rétablit "dictatorialement" le souci du bien commun.

Éduquer la conscience morale

L'éducation pour apprendre la morale.

La morale s'apprend, c'est une question d'éducation.

Pour Platon, "faire le mal" signifie ignorer le bien. Il affirme que le méchant est en réalité un ignorant. Platon en conclut que la conscience morale doit être éduquée. Ainsi, la morale n'est pas innée, et elle ne correspond pas à ce qui fait plaisir à l'individu ou à ce qui ne lui fait pas plaisir. Elle correspond à des règles qu'il faut apprendre.

Ceux qui identifient le bien au plaisir ne réfléchissent pas au fait que le plaisir aussi doit être éduqué. Le plaisir de l'enfant, déterminé par la nature, n'est pas celui de l'adolescent, ni de l'adulte. Ainsi, l'enfant n'a pas un goût culinaire inné : il préfère des aliments simples et peu variés à des préparations gastronomiques plus élaborées. Par conséquent, le plaisir n'est même pas le bien individuel puisque le plaisir évolue et doit lui aussi être éduqué. C'est l'éducation qui apprend à l'individu non seulement à séparer le bien du plaisir, mais encore à déterminer quels sont les "bons" plaisirs, c'est-à-dire ceux qui lui conviennent individuellement aux différentes étapes de sa vie.

Puisque l'homme est un "animal social", le bien individuel est une partie du bien commun et l'éducation morale est aussi une éducation civique. C'est pourquoi Platon consacre La République à la formation du citoyen. Si l'équilibre règne entre les différentes parties de l'âme (parties intellectuelle, volontaire et sensible) il régnera aussi entre les classes qui composent la cité (classes gouvernante, guerrière et artisanale). La conscience morale détermine également les notions de responsabilité individuelle et de conscience citoyenne.

Les théories de Jean-Jacques Rousseau

Jean-Jacques Rousseau a écrit à la fois sur l'éducation dans son « Émile ou de l'éducation » et sur la politique dans Du Contrat social . Dans chacune de ces œuvres, il cherche à résoudre le problème du passage de la nature où règne l'égoïsme, à la culture qui est de nature sociale. C'est l' éducation qui fait le lien, elle est à la fois morale puisqu'elle dote l'enfant d'autonomie, et politique puisqu'elle développe la responsabilité et permet ainsi aux hommes de décider et d'agir collectivement.

Ainsi, la responsabilité, acquise par l'éducation, est à la fois morale et politique. Ici, enseigner, c'est éduquer.

La morale pragmatique

Certains philosophes proposent d'enseigner une morale étrangère à tout pragmatisme (souci de l'efficacité, de la réussite) c'est-à-dire une "morale pure" qui ne s'attache qu'aux intentions.

Ce sont dans ces intentions que peuvent résider les principes de bien ou de mal du sujet de l'action.

Il n'est rien qui puisse sans restriction être tenu pour bon, si ce n'est seulement une bonne volonté.

Emmanuel Kant

Fondements de la métaphysique des mœurs , ( Grundlegung zur Metaphysik der Sitten ), trad. Victor Delbos, Paris, éd. Le Livre de Poche (1993)

Kant entend par "bonne volonté" non seulement volonté intentionnelle (libre arbitre) et éclairée par la connaissance (raison pratique) mais également l'intention avec tous les moyens d'agir dont l'individu peut disposer. La bonne volonté s'apprend donc, il faut éduquer l'homme à faire bon usage de son libre arbitre, à raisonner et à définir les moyens qu'il a à sa disposition pour agir.

L e pragmatisme va plus loin. Selon William James, est moral ce qui permet de réussir à faire le bien. C'est l'efficacité qui prime : il ne s'agit plus simplement de définir le bien et le mal, il s'agit de savoir comment parvenir à faire le bien. Les moyens importent autant que la fin dans la mesure où ils la servent. Cela ne signifie pas que la fin doive être immorale, ou que le mal l'emporte sur le bien. Le pragmatisme n'est pas un immoralisme, mais il met l'accent sur la réussite. Ainsi, il convient ici d'éduquer l'homme à réfléchir aux conséquences de son action et à valoriser une morale qui repose sur la réussite de l'action par rapport à un but précis. Il n'y a plus rien de spontané dans cette morale, contrairement à l'intention kantienne, qui doit seulement être éduquée.

Dans le Gorgias , Platon compare le peuple à un enfant, les orateurs à un cuisinier, et le philosophe à un médecin. Selon lui, l'enfant sera toujours plus attiré par les plats du cuisinier qu'il ne le sera par les médicaments du médecin indépendamment du bien qu'ils lui apportent. Par ailleurs, le peuple sera toujours plus attiré par les paroles de l'orateur et les conseils du philosophe que par un bon dirigeant. Un pragmatique conseillerait probablement au médecin de cacher ses médicaments dans de doux plats pour que l'enfant les ingère.

Les possibles dérives de la morale utilitariste

Toutefois, l'éducation de la conscience morale connaît des limites.

En effet, enseigner une certaine vision de la morale peut conduire à des résultats négatifs. C'est le cas de la morale utilitariste qui réduit le bien et le mal à l'utilité collective ou non d'un acte.

Nous n'appelons bien ou mal que ce qui sert ou nuit à la conservation de notre être.

Baruch Spinoza

Éthique , ( Ethica ), trad. Bernard Pautrat, Paris, éd. Seuil, coll. "Points" (2010)

Cette morale est un compromis entre la "morale pure" et le pragmatisme qui insiste sur les moyens de la réussite. Le risque de l'utilitarisme réside dans sa mauvaise interprétation qui peut conduire à réduire le bien et le mal à l'utilité personnelle que l'on peut retirer de telle ou telle chose. Par ailleurs il y a un danger dans la mesure où il faut savoir qui a le pouvoir d'interpréter ce qui est utile ou non à la communauté.

Il semble après tout qu'éduquer la conscience morale ne peut suffire en raison du grand nombre de doctrines morales diverses.

De la morale à l'éthique

Une définition de l'éthique.

En philosophie, l'éthique est une discipline à part entière qui vise à mener des réflexions sur des cas où il peut exister un dilemme moral.

Le fondement de la réflexion éthique réside dans la notion d'altérité : on est tous l'autre d'un autre être humain, un sujet authentique et unique vivant aux côtés d'autres personnes. Cette dynamique a été notamment permise par Kant. Avec l'impératif catégorique, il souligne la nécessité de reconnaître en l'autre cette humanité qui fait de lui une finalité en lui-même. Cet autre est capable de choisir ce vers quoi il veut tendre, ce pour quoi il veut vivre.

Agis de manière à traiter la personne humaine, aussi bien en toi-même qu'en autrui, toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen.

L'esclavagisme représente la négation parfaite de la phrase de Kant. En réduisant à l'esclavage une personne, on la traite simplement comme un moyen.

L'éthique comme "philosophie première"

Emmanuel Lévinas considère l'éthique non pas comme une partie de la philosophie mais comme la philosophie première, c'est-à-dire fondamentale.

Le terme de philosophie première était autrefois celui de la métaphysique, donc de la connaissance. En le réservant à l'éthique, Lévinas fait passer la personne humaine en première position. Dépassant Kant qui valorisait la personne d'autrui à l'égal de la nôtre, Lévinas préconise un "humanisme de l'autre homme" . Cela signifie qu'il est moral d'aller jusqu'au sacrifice de soi pour autrui.

Mais la relation au visage est d'emblée éthique. Le visage est ce qu'on ne peut tuer, ou du moins dont le sens consiste à dire : "tu ne tueras point".

Emmanuel Lévinas

Éthique et Infini, Paris, éd. Fayard, coll. "Espace intérieur"

Pour Lévinas, le visage n'est pas la tête d'un autre homme. Décrire simplement le visage de l'Autre, c'est le chosifier (on dit aussi "le réifier"). Pour le philosophe, le visage de l'Autre c'est sa singularité, sa spécificité. Rencontrer l'Autre, le regarder, c'est reconnaître son humanité et c'est refuser d'attenter à sa vie.

Les champs d'application de l'éthique

L'éthique passe par la reconnaissance de tout un chacun comme un sujet conscient digne d'être considéré comme une finalité en soi.

Pour autant, l'éthique n'est pas une "nouvelle morale" mais bien une discipline à part entière. Ainsi l'éthique ne se contente pas de dénoncer mais d'interroger de véritables problèmes de manière éclairée.

Les questions que l'on retrouve dans l'éthique sont :

  • Peut-on admettre la gestation pour autrui ?
  • A-t-on le droit ou le devoir de maintenir artificiellement en vie une personne qui souffre et qui préférerait mourir ?
  • Un État devrait-il ou non tenter d'uniformiser les cultures sur son territoire ?

Toutefois l'éthique est en réalité une discipline bien plus large, qui ne se limite pas au respect de l'être humain et qui s'attache à dénouer tous les dilemmes moraux qui peuvent se jouer au quotidien. Ainsi, avec la thématique du réchauffement climatique, est née la bio-éthique qui vise à s'interroger sur les mesures à prendre face aux dangers que l'homme fait courir à la nature. De même, avec la naissance de la notion de transhumanisme (l'"augmentation" de l'homme par la technologie) et d'intelligence artificielle apparaissent des questionnements infinis dans le champ de ce que certains appellent la techno-éthique. Dans cette mesure, l'éthique est aujourd'hui une des branches les plus actives de la philosophie.

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  • Dissertation

Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

Télécharger l’exemple de dissertation de philosophie

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 22 avril 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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La morale en philosophie en terminale

La morale en philosophie en terminale

  • Blog Lycée La morale en philosophie en terminale

Le thème de la morale en cours de philosophie Terminale

Vous trouverez ci-dessous un cours de philosophie principalement à destination des élèves de terminale, reprenant un des thèmes au programme de philo en terminale. Ce texte se veut comme une fiche de révision pour le bac et vous permettra de mieux aborder les annales de philo le moment venu. C’est le fond de connaissance qui est travaillé ici, d’autres articles similaires existent sur le blog, par exemple une fiche sur la liberté en philo terminale , ou une initiation à la philosophie de terminale . Pour ceux qui ont besoin de réviser la forme, nous avions publié un texte sur la méthode de la dissertation en philo terminale , relisez la pour réussir l’épreuve de philo et aussi la suite de vos études, notamment en cours de prépa, la philo y est encore très importante. N’hésitez pas également à consulter l’article sur la méthodologie de la fiche de lecture qui vous aidera pour vos révisions et vos dissertations. 

“A chacun sa morale” – En effet, deux thèses s’affrontent :

  • Si l’on considère qu’il existe une morale universelle, se pose la question de son fondement. Or, discriminer des pratiques sous couvert d’une morale universelle, c’est souvent la condamner pour des motifs culturels et ainsi faire preuve d’ethnocentrisme. En effet, de quel droit puis-je condamner certaines pratiques ? Cf. C. Levi-Strauss Race et Histoire (1952) et les dangers de l’ethnocentrisme « Le barbare, c’est celui qui croit en la barbarie »)
  • D’un côté, celle du relativisme morale. Mais s’il on doit tout tolérer sous couvert de diversité culturelle, on accepte des pratiques qui semblent spontanément mauvaises (cas de l’excision).

Dès lors, peut-on fonder une morale universelle ? Comment empêcher la condamnation ethnocentriste excessive tout en condamnant des pratiques qui semblent spontanément mauvaises ? Où se trouve la frontière entre l’ethnocentrisme et la réelle condamnation d’un fait immoral ?

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Le relativisme moral en philosophie au lycée

Le sophisme naturaliste ou la fin d’une sagesse du monde.

(Cf. Hume Traité de la nature humaine livre 3 1er partie sec. 1) Hume dénonce le glissement d’une nécessité naturelle à une nécessité pratique. On passe de l’être au devoir être et ce, sans explication. Ce n’est pas parce qu’une chose est qu’elle doit être. C’est ce que T. Moore parle d’un « sophisme naturaliste ».

Il y a ici un fossé infranchissable entre la connaissance de la nature et la connaissance des principes moraux, pour distinguer le vice et la vertu. C’est la fin d’une éthique cosmologique, d’une sagesse du monde (Rémi Brague La sagesse du monde).

Dès lors, le monde n’est pas en mesure de nous donner de manière nécessaire des connaissances sur la bonté de notre action. Ainsi, le critère de nos jugements moraux ne peut pas être naturel, mais seulement culturel.

La construction sociale de nos jugements moraux en cours de terminale

Puisque nos jugements moraux ne peuvent provenir de la nature, mais seulement de la culture ; il faut bien admettre qu’ils demeurent des constructions sociaux. Or, ces construits sociaux ne sont pas nécessaires mais seulement relatifs : selon la culture de l’individu. Certaines sociétés voient comme légitime le fait d’avoir plusieurs femmes alors que nos sociétés occidentales l’interdisent par la règle du mariage.

Les sciences sociales ont notamment montré comment nos jugements moraux sont construits. Ruth Benedict dans Patterns of culture (1934) étudie notamment deux tribus : les Zuni et les Kwakiutl. Elle montre que les Zuni valorisent les valeurs de paix, de calme et d’apaisement alors que les Kwakiutl voient l’agressivité comme une valeur positive. Ainsi, les valeurs morales dépendent de notre culture, que l’on acquiert par une forme sociale.

Descartes dans le Discours de la méthode propose de fonder une morale provisoire, ou « par provision » (qui consiste surtout à afficher les apparences de l’honorabilité, « obéir aux lois et coutumes de mon pays », quel que soit ce pays, France catholique ou Hollande protestante). Ce conformisme pourtant n’a nullement la valeur d’un quelconque renoncement, mais plutôt celle d’une protection nécessaire : sous la façade d’une parfaite civilité, le philosophe, en paix avec le monde, peut conduire fermement l’entreprise radicale de démolition et de reconstruction du savoir à laquelle il a voué toute sa vie.

L’interdiction de la condamnation morale en philosophie

On peut donc bien dire « à chacun sa morale », dans la mesure où nos jugements moraux dépendent de la culture dans laquelle nous avons été socialisés.

Cependant, le relativisme morale empêche tout condamnation morale. EN effet, de quel droit puis-je considérer que les valeurs morales issues de ma culture sont supérieurs aux miennes ?

N’existe-t-il pas des comportements que l’on pourrait condamner universellement ?

La morale comme loi de la raison en philosophie

La morale formelle en philosophie à connaître pour les cours au lycée.

Dans la Logique (1800), Kant résume la totalité de son système en trois questions, dont seules les deux premières nous intéressent pour le moment : « que pouvons-nous savoir ? », à laquelle s’efforce de répondre la première Critique ; « que devons-nous faire ? », qui demeure, à ce point où nous en sommes arrivés, toujours irrésolue.. En effet, rappelons-nous, la connaissance humaine, limitée au champ de l’expérience possible, ne peut prétendre à atteindre la chose-en soi mais seulement le divers de nos sensation empirique – le phénomène-, conditionné par les lois de l’entendement (cf. notre premiers cours sur la démonstration). La raison spéculative, à la recherche d’une loi inconditionné, a échoué. Mais qu’en est-il de la raison pratique ?

Or, c’est bien ce que compte entreprendre Kant dans la Critique de la Raison pratique. Lorsqu’il pose la question de la moralité, c’est pour rechercher une loi qui vaudrait non pas selon les circonstances empiriques, les cultures dans lequel nous nous trouvons, mais d’une valeur abolie qui dans toutes les situations que nous offrent notre existence peut nous apporter une réponse nécessaire. Si la raison spéculative, à la recherche de l’inconditonné, se perd dans un océan de doutes c’est bien la raison pratique qui doit nous conduire à l’inconditionné. La raison ne renonce donc pas à la métaphysique : on passe à une métaphysique de l’être à une « métaphysique des mœurs ».

On se souvient, dans le drame de Goethe, de la méditation de Faust dans son cabinet d’étude, dans la scène qui précède la venue de Méphistophélès (rédaction : 1800-1801) : « Il est écrit : Au commencement était le verbe ! Ici, je m’arrête déjà ! Qui me soutiendra plus loin ? Il m’est impossible d’estimer assez ce mot, le verbe ! Il faut que je le traduise autrement, si l’esprit daigne m’éclairer. Il est écrit : Au commencement était l’esprit ! Réfléchissons bien sur cette première ligne, et que la plume ne se hâte pas trop !

Est-ce bien l’esprit qui crée et conserve tout ? Il devrait y avoir : Au commencement était la force ! Cependant, tout en écrivant ceci, quelque chose me dit que je ne dois pas m’arrêter à ce sens. L’esprit m’éclaire enfin ! L’inspiration descend sur moi, et j’écris consolé : Au commencement était l’action ! ». On voit ici que le verbe, l’esprit et la force n’inaugure pas le divin pouvoir de commencer => c’est bien l’action qui préside.

Ainsi, Kant va fonder la morale sur la raison pratique. Contrairement à la morale utilitariste sa basant aussi sur un calcul rationnel, la morale kantienne se veut être simple. « Agis uniquement d’après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu’elle devienne une loi universelle » (Fondement de la métaphysique des moeurs). A chaque situation, je peux donc appliquer cette maxime afin de comprendre si mon action est bonne.

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Comment accéder à l’inconditionné ? La volonté bonne 

Toutefois, gardons à l’esprit la critique du dogmatisme de Kant. Il est en effet impossible de passer de la logique formelle, condition de validité logique de notre raisonnement, à une logique transcendantale concernant la condition de possibilités des choses même. Or, dans la mesure où l’on s’en tient à la catégorie de l’universalité, l’impératif est-il quand même déterminant ? Il est certes des cas où il est heuristique.

Dans le vol, si tous volaient, le voleur étant volé lui-même, le gain qui motive le vol s’annulerait par réciprocité. Il est de même du mensonge, il se détruirait de lui-même. Mais il est aussi des cas où l’impératif ne permet pas de trancher sur la nature d’une situation. Je ne peux pas savoir si le suicide est ou non moral, car si nous choisissions tous de mourir l’existence sera soit peut-être triste mais en aucun cas contradictoire. Dès lors, en sortant des règles de l’entendement, la morale kantienne ne tombe-t-elle pas dans le dogmatisme de la raison métaphysique ?

Mais c’est oublié que la morale Kantienne se fonde sur une expérience empirique fondatrice, qui nous place donc dans la logique transcende et non dans la logique formelle. Cette expérience fondatrice, Kant la nomme « un fait de la raison », qui est une irruption de l’inconditionné dans le champ toujours conditionné de l’expérience possible. Et quel est ce « fait de la raison » ? Il se traduit par la prise de conscience de la loi morale, de la nécessité du « Tu dois ». La loi morale se donne à nous comme un « Tu dois ». C’est la prise de conscience de l’obligation morale du devoir. Je peux donc, en suivant la loi morale qui m’ordonne d’agir si seulement mon action est universalisable, toujours agir de manière bonne.

Néanmoins, il ne s’agit pas de suivre la loi morale par contrainte, mais bien suivre la loi morale pour elle-même, le vouloir réellement. Car c’est bien la volonté bonne , qui pour Kant est une chose dont la bonté ne peut être objet de doute, qui va nous permettre d’accéder à la loi morale.

En effet, comme nous l’avons vu à notre stage précédent, l’homme désire infiniment, au-delà des limites de l’expériences si bien que son désir pour un objet peut se transformer en désir du désir (on est ici proche de Rousseau, cf. notre cours sur « Est-il absurde de désirer l’impossible). Nous jouissons de la tension du désir et non de sa satisfaction. C’est en ce sens que la volonté s’élève en l’humanité en niveau de son autonomie, c’est à dire qu’elle devient volonté de vouloir. Il n’y a rien d’autre bien, pour Kant, que l’énergie du vouloir elle-même ce qui contraste avec la orale des anciens qui édifiaient un « souverain

bien » (summum bonum) à atteindre. C’est pourquoi la première maxime n’entre jamais dans la logique formelle. Elle se fonde sur une expérience, qu’est la prise de conscience de la loi morale, elle-même permise par une volonté bonne se prenant elle-même pour propre objet.

Une morale rigoriste ? Le respect de la loi morale comme conquête de la dignité humaine

On taxe souvent la morale kantienne de « rigoriste », c’est à dire qu’elle se ferait restriction de nos désirs. Mais c’est tout le contraire : la loi morale est l’expression du désir le plus intense (d’une volonté qui se prend elle-même pour objet. Kant distingue d’ailleurs :

  • La « faculté inférieure de désirer » : concerne la satisfaction de l’objet
  • La « faculté supérieure de désirer » : qui a trait au désir de désirer et donc à la loi morale

Mais plus encore, Kant pose la volonté comme autonomie : une volonté qui suit des lois que nous avons nous-mêmes légiféré (comme la lii morale, qui provient de notre propre raison). La suivi de cette propre loi est le principe de connaissance de notre liberté (ratio cognoscendi). En suivant la loi morale, je prends conscience, dans le suivi du loi que je me suis moi-même fixé, ma liberté et donc mon humanité. Dans une note très précieuse de la Critique de la raison pratique (préface, II 616), Kant définit la vie comme « le pouvoir qu’a un être d’agir d’après les lois de la faculté de désirer ». La morale kantienne n’est donc pas rigoriste. Au contraire, c’est une morale de la vie, du désir absolu se prenant lui-même pour objet.

Le rapport à autrui : fondement d’une morale universelle en cours de philosophie

Généalogie de la morale kantienne pour la philosophie au lycée.

(cf. Jacques Dariulat, Kant le fondateur, « Que devons-nous faire? ») « Étrange morale que celle qui prescrit à la volonté de toujours vouloir vouloir, dans l’autonomie de sa spontanéité, pur jeu de la volonté avec elle- même en lequel la lucidité de Nietzsche n’a pas manqué de reconnaître la première figure, dans l’histoire de la philosophie, de la « volonté de puissance » ( Zarathoustra , « Les trois métamorphoses »). Comment le comprendre ? Et que veut en nous le soulèvement de la volonté ? L’homme, plus que l’animal est être de désir, puisque que le désir, toujours borné en l’animalité, s’infinitise en l’humanité. Mais qu’est-ce donc que ce désir dont nous ne voulons jamais être rassasiés, ce désir de désirer qui définit l’absoluité et l’autonomie de notre liberté, fondement en nous de la loi morale ?

Ce problème n’est pas seulement celui de la philosophie de Kant, mais celui de son siècle même, qui est le siècle de la critique, puisque l’ Aufklärung , soumettant la foi à la raison, détruit l’inconditionnalité de toute croyance et se résigne donc, en matière de moralité, au trop peu de vérité du relatif ou du conditionné (les mœurs, les coutumes, l’histoire et les diverses formes de sociabilité : voulant écrire une histoire universelle, Voltaire ne l’a-t-il pas intitulé Essai sur les mœurs ?) : « Nous voyons ici la philosophie placée dans une situation critique : il faut qu’elle trouve une position ferme sans avoir, ni sur le ciel ni sur la terre, un point où se suspendre et un point où s’appuyer » ( FMM , II 290).

Ni sur le ciel, puisque notre connaissance est limitée par la courbure de notre terre spéculative, qui fait de nous autres hommes des êtres confinés dans l’horizon spatio-temporel ; ni sur la terre, puisqu’ici-bas l’expérience ne nous apprend qu’un savoir relatif, selon l’espace (la géographie) et le temps (l’histoire), et par conséquent sans vérité, celle-ci devant valoir pour tous les lieux comme pour tous les temps. Ainsi privés de cet absolu que désire pourtant la raison, il nous faudrait nous résigner à n’avoir d’autre morale que celle du conformisme, maximes de la prudence mais non loi de la moralité, règles de bienséance ou modes du temps qui court.

Avec les Lumières , l’humanité entre dans l’âge de raison, qui est celui de la responsabilité morale que l’on doit reconnaître à tout être autonome, qui est lui-même au principe de ses actes : « Les Lumières se définissent comme la sortie de l’homme hors de l’état de minorité où il se maintient par sa propre faute » (II 209 : Qu’est-ce que les Lumières ? , 1784). Les hommes, continue Kant, longtemps domestiqués dans un parc où ils sont enfermés par leurs maîtres, n’osent s’affranchir de leurs tuteurs et marcher par eux-mêmes.

La devise des Lumières serait selon Kant : « Sapere aude ! », ose savoir (2), et il faut comprendre qu’en cette devise le savoir est subordonné à l’ audace , qui est la résolution inébranlable de la volonté (3). Les lumières désignent cette époque de l’esprit qui ouvre à la volonté l’espace illimité de sa liberté. A la critique négative de la superstition comme de la foi, doit donc succéder la critique positive qui énoncera enfin la formule de notre liberté, fondement de la moralité que dicte en nous l’exigence de la rationalité.

On peut dire qu’en ce sens la moralité kantienne ne reconnaît qu’une seule faute : avoir renoncé, ne fût-ce qu’un instant, à vivre davantage, avoir trahi, en un moment de faiblesse et de reniement, l’exigence inconditionnée du désir toujours plus intense. C’est pourquoi l’homme, par ce mouvement de la vie qui le porte toujours au-delà de lui-même, toujours tendu vers le surhumain, postule , par un acte de sa liberté, par delà sa propre condition, une vie infinie, qui serait purement créatrice et de pure spontanéité. C’est en ce sens que les hommes, comme on dit, « croient » en Dieu, comme une vie suprême vers laquelle toute vie humaine tend sans jamais l’atteindre, la plénitude absolue d’une vie, d’une liberté en comparaison de laquelle notre vivre est toujours et nécessairement un trop peu vivre.

Et c’est pourquoi encore les hommes s’efforcent depuis toujours de croire en l’immortalité de leur âme, non parce qu’ils ont peur de la mort, comme une philosophie de peu d’envergure s’entête à le croire, mais au contraire parce qu’ils désirent vivre infiniment, et que cette ouverture sur l’infini ne saurait se résigner à la borne, privée de toute nécessité du point de vue de la moralité, de la mort. Et il est étrange en effet que les hommes semblent avoir davantage peur de mourir que de ne pas vivre.

C’est ainsi que l’existence de Dieu , la liberté infinie qui fait de la vie divine une spontanéité éternellement créatrice, et l’immortalité de l’âme seule en mesure d’offrir au caractère intelligible le progrès à l’infini auquel il s’est envers lui-même engagé, sont, selon Kant, les trois postulats de la raison pratique, qui se fondent dans la nécessité de la loi morale, et qui se trouvent au fondement de toutes les religions historiques, qui ne sont que les expressions mythologiques ou allégoriques de la « foi

rationnelle » Nous sommes enfin en mesure de comprendre comment la question du suicide, comme celle du développement de nos talents, doivent être résolues par la loi morale : il nous devient évident désormais que le suicide se détourne de l’impératif catégorique, qui nous commande de toujours vivre davantage et de ne jamais nous résigner à la mort ; quant à la paresse, qui préfère une vie végétative à une vie véritablement active et créatrice, elle outrage également la loi morale qui nous commande de cultiver et d’épanouir en nous la force vitale qui nous élève à la dignité de l’autonomie. La loi morale nous commande de vivre, inconditionnellement. Et c’est pourquoi sa voix résonne terriblement dans la conscience du devoir (« la loi morale pure, dépouillée de tout avantage, telle que la présente à notre obéissance la raison pratique, dont la voix fait trembler même le plus hardi scélérat et le contraint à se soustraire à son regard », C2, II, 705), nous contraignant à reconnaître, quelque intense fut notre vie, que nous n’avons en vérité jamais assez vécu.

COURS A DOMICILE

Des cours sur mesure de qualité, pour accélérer ma progression, la généalogie de la morale en philosophie au lycée.

Nietzsche La généalogie de la morale : la morale est un construit, par contenir la volonté du fort (cf. explication en classe)

L’éthique de responsabilité dans le rapport à autrui

Le rapport à autrui est avant tout chez Lésinas un rapport éthique : nous sommes tournés vers l’autre, nous avons à répondre d’autrui.

Ce qui caractérise la responsabilité infinie, c’est son caractère non réciproque : j’ai toujours une responsabilité de plus, puisque la logique de réciprocité implique une logique du « calcul », ce qui est la négation même de l’éthique. S’il est vrai que le sujet n’est véritablement sujet qu’en tant qu’il est assujetti à autrui, la relation éthique est donc une relation foncièrement asymétrique : ce que je dois exiger de moi- même, je ne peux pas l’exiger d’autrui en échange.

Le visage d’autrui est caractérisé par sa hauteur : cela implique d’une part une certaine distance qui e doit d’être préservée et d’autre part que je ne peux pas être sur un pied d’égalité avec autrui. A travers le visage d’autrui, c’et Dieu lui-même qui me commande : le visage d’autrui se présente en moi comme une voix qui m’interdit le meurtre et m’oblige au respect. par sa hauteur, le visage est porteur d’une exigence éthique rigoureusement infime : il est ce qui m’assigne à la responsabilité. La force du visage ne consiste donc en rien ‘autre que l’infini de sa transcendance qui investit le visage en lui donnant cette hauteur capable de singulariser le commandement qui interdit le meurtre.

D’autres cours au programme de terminale en spécialité Humanités, littératures et Philosophie sont en accès libre sur notre blog :

  • cours sur le passé en philosophie au lycée
  • cours sur la liberté en philosophie au lycée
  • cours sur l’éducation, la transmission et l’émancipation en terminale (au programme de spé HLP)
  • cours sur la légalité et la légitimité (au programme de spé HLP)
  • cours sur l’humain et ses limites (au programme de spé HLP)
  • cours sur l’histoire et la violence (au programme de spé HLP)
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La liberté en Terminale en philo

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Préparation du bac de Français : ne pas attendre les 2 derniers mois

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Vacances scolaires : Dates 2023-2024

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Le devoir - dissertations de philosophie

  • L’attrait pour le luxe est-il un mal ?
  • Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?
  • De quoi suis-je responsable ?
  • Doit-on respecter la nature ?
  • Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ?
  • Faut-il rester fidèle ?
  • La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ?
  • La morale est-elle la meilleure des politiques ?
  • La moralité consiste-t-elle à se contraindre soi-même ?
  • La notion d'obligation est-elle indispensable à la morale ?
  • La tolérance est-elle un vice ou une vertu ?
  • La transgression et le mal
  • Les passions nous empêchent-elles de faire notre devoir ?
  • Les valeurs morales sont-elles relatives ?
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  • Jun 17 2017 LES This Setlist Moscow, Russia Add time Add time

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dissertation philo la morale

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COMMENTS

  1. Sujets de dissertation en Philosophie sur la morale

    A. La morale est le sentiment dont le contrat social est le substitut artificiel. Celui-ci est une liberté, puisqu'il permet de s'émanciper des injustices nées de la vie en groupe. B. La morale, créée par la conscience, est une illusion qui permet de responsabiliser autrui par rapport à ses actes.

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  3. La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences

    Le terme "morale" peut être considéré sous différents angles. Il peut s'agir des exigences morales dont est porteur le savant au même titre que n'importe quel autre être vivant en société. Il peut aussi s'agir de la déontologie - i.e. de l'ensemble des règles et des valeurs qui guident sa conduite - dans le domaine de recherche qui ...

  4. Bac philo 2019, ES : le corrigé du 1er sujet « La morale est-elle la

    Mais la politique n'est pas seulement une question de morale, elle est surtout une affaire de droit. Nous publions ici le corrigé type du 1er sujet de l'épreuve de philosophie du bac ...

  5. Dissertations sur La morale

    6 novembre 2023 Pierre Aucun commentaire. La dissertation philosophique traitera du thème de la bonne conscience en relation avec la moralité. Le sujet nous invite à questionner les liens entre conscience morale personnelle et les standards universels de justesse et d'intégrité. Lire la suite. Dissertations.

  6. La morale peut-elle être naturelle

    Dissertation philosophie morale nature duport julie la morale être naturelle faire la morale est une expression qui désigne le fait des reproches, des. ... Dissertation Philo - Le bonheur est il un bien suprême ? John Locke : philosophie et biographie; Accroches citations références;

  7. PDF Recueil des sujets de dissertation de l'épreuve de philosophie au

    De 2011 à 2013, Marc Anglaret - alors IATICE de philosophie de l'académie de Montpellier - avait constitué puis mis à jour un recueil classifiant l'intégralité des sujets de dissertation donnés au baccalauréat depuis 1996 en session normale ou en session de remplacement. Avec l'entrée en vigueur d'un nouveau programme de ...

  8. Philosophie : La morale est-elle la meilleure des politiques

    III) Le pouvoir basé sur la force a ses limites. La morale nous enseigne à faire le bien autour de nous, c'est-à-dire faire preuve d'altruisme, de bonté et de sympathie sans rien demander en retour. C'est le sens même de la notion de devoir, consistant à avoir une bonne volonté indépendamment du contenu de l'action.

  9. La morale : dissertations et commentaires corrigés sur Ma Philo.net

    La morale. L'essence et les manifestations de la morale. La morale : dissertations et commentaires corrigés sur Ma Philo.net - Aide personnalisée pour tous vos devoirs de philosophie, réponse à votre dissertation de philo en 1h chrono. Nos professeurs traitent tous les sujets, de tout niveaux, terminale, fac, classe prépa.

  10. La morale

    Philosophie - Bac. Une des questions importantes qui se posent en philosophie à propos de la morale, c'est de savoir s'il peut y avoir des modes de vie ou des règles de comportement ayant une valeur universelle, une valeur pour toutes les sociétés humaines et pour toutes les époques, ou bien si l'on doit distinguer des morales, au pluriel ...

  11. La morale : introduction

    La morale, qui doit définir le bien et le mal, devient alors une division du monde pour l'homme entre ce qui lui fait plaisir et ce qui ne lui fait pas plaisir. Dès l'Antiquité, on trouve chez les philosophes cette association entre bien et plaisir : Par exemple, l'eudémonisme d'Épicure identifie le bien au bonheur.

  12. La méthode de la dissertation de philosophie

    Étape 5 de la méthode d'une dissertation - L'introduction, le développement, les transitions et la conclusion. 1. L'introduction d'une dissertation. L'introduction d'une dissertation de philosophie permet de poser le sujet et d'exposer clairement le problème.

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    Reprenons les bases de la dissertation de philosophie pour vous préparer au baccalauréat. Vous profiterez en plus tout au long de l'article des conseils des professeurs de philosophie ...

  14. Exemple de dissertation de philosophie

    Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac). Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d'une dissertation de philosophie, ainsi que la méthode utilisée. Conseil. Avant de rendre votre dissertation de philosophie, relisez et corrigez les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

  15. Peut-on séparer la morale et la politique

    Philosophie: Philo: Dissertations; Commentaires; Peut-on séparer la morale et la politique ? Dissertation de Terminale L entièrement rédigée en trois parties : I. La politique est morale en son essence, II. Mais dans l'exercice politique, il semble souvent nécessaire d'opérer une mise à distance de la morale, ... La morale religieuse ...

  16. Dissert philo la morale

    la morale la morale ? la morale considère humaine, elle se rattache plusieurs notions tel que le bonheur, le devoir, la liberté et même la justice et le droit. ... Dissert philo la morale. la morale. Matière. Philosophie. 15 Documents. Les étudiants ont partagé 15 documents dans ce cours. Diplôme • Classe Bac Pro • Terminale. Lycée

  17. Le thème de la morale en philosophie en Terminale

    Le thème de la morale en cours de philosophie Terminale. Vous trouverez ci-dessous un cours de philosophie principalement à destination des élèves de terminale, reprenant un des thèmes au programme de philo en terminale. Ce texte se veut comme une fiche de révision pour le bac et vous permettra de mieux aborder les annales de philo le ...

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    Pauline, professeure de philosophie, te dit tout ce qu'il y a à savoir sur la notion de morale pour le bac de philo, grâce à une fiche de révisions hyper dét...

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    Le devoir - dissertations de philosophie. L'attrait pour le luxe est-il un mal ? Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ? De quoi suis-je responsable ? Doit-on respecter la nature ? Est-ce un devoir de rechercher le bonheur ? Faut-il rester fidèle ? La morale a-t-elle un rôle à jouer dans les sciences ? La morale est-elle la ...

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    Mytishchi is a city and the administrative center of Mytishchinsky District in Moscow Oblast, Russia, which lies 19 km northeast of Russia's capital Moscow on the Yauza River and the Moscow-Yaroslavl railway. The city was an important waypoint for traders on the Yauza River, the Yaroslavl Highway passes through the city. Mytishchi is famous for its aqueduct, built in 1804, the first water ...

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