La-Philosophie.com : Cours, Résumés & Citations de Philosophie - "Il ne faut pas apprendre la philosophie, mais apprendre à philosopher !"

La philosophie est-elle un luxe ?

Oui et non.

Oui, car philosopher le ventre vide n’est pas facile, elle semble donc l’apanage des populations à l’aise (d’où la réputation de snobisme des philosophes).

Non, car philosopher est s’interroger sur le monde. Or, quel être peut s’en passer ? Socrate disait d’ailleurs : Une vie sans examen ne vaut pas la peine d’être vécue .

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Afin que vous compreniez mieux comment réaliser une bonne introduction de dissertation, je vous montre ici plusieurs exemples d’introduction de dissertation en philosophie sur des sujets différents, vous pouvez voir la méthode en VIDEO ici . Pour davantage d’information sur la méthode à suivre vous pouvez regarder cet article sur la manière de réussir son accroche , et ces deux autres articles sur la problématique et la méthode de l’introduction de manière plus générale.

Je vous rappelle que votre introduction de dissertation en philosophie doit comporter une accroche , un rappel du sujet, une problématique comprenant une définition des termes du sujet et une annonce de plan.

Pour plus de clarté, je précise à chaque fois entre parenthèses à quel élément de la méthode les différents passages de l’introduction correspondent. Par ailleurs, vous trouverez dans le sujet 1, un exemple d’accroche utilisant un exemple, et dans les sujets 2 et 3, des exemples d’accroches utilisant plutôt des citations.

Sujet 1 : Introduction philosophique : Avons-nous le devoir de faire le bonheur des autres ?

Dans le film « Into the Wild », le héro Christopher, s’enfuit pour partir vivre seule dans la nature. Il essaie, ainsi, d’échapper à l’influence de ses parents qui veulent pourtant son bonheur. Christopher rejette le mode de vie de ses parents, et pense, au contraire, être heureux en se détachant des choses matériels et en s’éloignant de la société. Ce faisant, on peut en déduire qu’il est souvent difficile de savoir ce qui rendra heureux un individu. Or, si nous ne savons pas réellement ce qui les rendra heureux, comment pourrait-on avoir le devoir de faire le bonheur des autres ? Et pourtant n’avons nous pas l’obligation, de leur donner au moins le minimum pour être heureux ? (Accroche qui montre le problème c’est-à-dire que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Avons-nous alors le devoir de faire le bonheur des autres ? ( Rappel du sujet). A première vue , nous pourrions penser que nous avons effectivement le devoir de faire le bonheur des autres, car ce serait une obligation morale d’agir de manière à aider les autres à atteindre un état de satisfaction durable et global. En effet, rendre les autres heureux semble être une bonne chose et quelque chose que l’on peut rationnellement souhaiter. ( Première réponse au sujet ) Mais , n’est-ce alors pas vouloir imposer aux autres une certaine manière d’être heureux ? En prétendant faire le bonheur des autres, ne risque-t-on pas, au contraire, de faire son malheur ? Dans ce sens, dire que nous avons l’obligation de rendre les autres heureux pourrait être difficile à défendre car comment avoir le devoir de rendre les autres heureux si nous ne pouvons savoir ce qui les rendra effectivement tel ? (Deuxième réponse qui montre que la réponse au sujet n’est pas évidente) . Dans un premier temps, nous verrons

🚀🚀🚀 Pour plus de conseils de méthode et des fiches sur les grandes notions suivez-moi sur Instagram ici.

Sujet 2 : Prendre son temps, est-ce le perdre ?

« Nous n’avons pas reçu une vie brève, nous l’avons faite telle ». Sénèque dans De la Brièveté de la vie , remarque ainsi que les hommes qui se plaignent d’avoir une vie courte sont, en réalité, responsables de cela, car ce sont eux qui en perdant leur temps la rendent courte. Pourtant, si les hommes perdent leur temps selon lui, ça n’est pas parce qu’ils prendraient trop leur temps, mais parce qu’ils ne réfléchissent pas à la meilleur manière d’user de ce temps. Ils peuvent très bien s’agiter sans cesse et être fort occupés tout en perdant leur temps car ils ne l’utilisent à rien de significatif. ( Accroche ) Alors, prendre son temps, est-ce le perdre ? ( Rappel du sujet ) A première vue, si par prendre son temps, on entend faire les choses avec lenteur, alors prendre son temps, cela pourrait signifier le perdre car c’est oublier alors que nous sommes des êtres mortels et que notre temps est limité. Le temps est une chose trop précieuse pour que l’on n’y fasse pas attention. Celui qui est lent perd alors son temps. ( Première réponse un peu naïve qui repose sur une première définition de prendre son temps – première partie de la problématique) Mais , ne pourrait-on, au contraire, défendre l’idée que prendre son temps c’est au contraire bien en user ? Est-ce nécessairement parce que l’on agit vite et que l’on fait beaucoup de choses dans sa journée que l’on utilise bien son temps ? Nous pourrions, au contraire, remarquer que si nous occupons nos journées à des actions sans réel but alors nous perdons tout autant notre temps. Prendre son temps cela pourrait donc être, prendre possession de son temps en sachant précisément à quoi on l’utilise et pourquoi. ( Deuxième réponse qui repose sur une deuxième signification possible de « prendre son temps » et montre que la réponse au sujet n’est pas évidente – deuxième partie de la problématique ). Dans un premier temps, nous verrons que prendre son temps cela peut signifier le perdre, si nous sommes inconscients du caractère précieux du temps. Puis nous nous demanderons dans quelle mesure néanmoins prendre son temps et l’utiliser de manière réfléchie, ça n’est pas, au contraire, bien user de son temps. Enfin, nous envisagerons que quelque soit notre façon de vivre, il est inéluctable de perdre son temps dans la mesure où le temps est quelque chose qui nous échappe fondamentalement. (Annonce du plan)

Sujet 3 : Faut-il craindre la mort ?

« Il faut donc être sot pour dire avoir peur de la mort, non pas parce qu’elle serait un événement pénible, mais parce qu’on tremble en l’attendant. » Selon Epicure dans la Lettre à Ménécée , il n’est pas raisonnable de craindre la mort, car il définit la mort comme « absence de sensation ». De ce fait, la mort ne nous fait pas souffrir puisqu’elle est absence de sensation, en revanche si nous craignons la mort de notre vivant, alors nous souffrons par avance inutilement. Nous pourrions pourtant remarquer que si la mort ne fait pas souffrir, le fait de mourir peut être douloureux. (Accroche qui montre que le sujet pose un problème) Faut-il alors craindre la mort ? (Rappel du sujet) A première vue , craindre la mort pourrait être utile pour nous car la crainte de la mort peut nous pousser à être plus prudent. Il faudrait alors craindre un minimum la mort pour espérer rester en vie. ( Première réponse un peu naïve au sujet ). Mais , ne pourrait-on dire, au contraire, qu’il ne faut pas craindre la mort ? En effet, il semble que cela n’a pas réellement de sens et d’utilité de craindre quelque chose qui arrivera de toute façon et de se gâcher la vie à l’anticiper. (Deuxième réponse qui montre que la réponse n’est pas évidente et pose donc un problème) Nous allons donc nous demander s’il faut craindre la mort. Dans un premier temps nous verrons qu’il ne faut pas craindre la mort car elle n’est pas un malheur. Puis, nous verrons qu’il y a néanmoins des avantages à craindre la mort. Enfin, nous nous demanderons si craindre la mort n’est pas un non sens car cela nous empêche de bien vivre.  (Annonce du plan)

J’espère que ces différents exemples d’introduction de dissertation en philosophie, vous auront aidé à comprendre ce que doit être une introduction de dissertation en philosophie.

▶️ Si vous voulez aller plus loin vous pouvez également regarder cet exemple d’introduction de dissertation en vidéo :

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Exemple de dissertation de philosophie

Publié le 26 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Voici des exemples complets pour une bonne dissertation de philosophie (niveau Bac).

Vous pouvez les utiliser pour étudier la structure du plan d’une dissertation de philosophie , ainsi que la méthode utilisée.

Conseil Avant de rendre votre dissertation de philosophie,  relisez et corrigez  les fautes. Elles comptent dans votre note finale.

Table des matières

Exemple de dissertation de philosophie sur le travail (1), exemple de dissertation de philosophie sur le concept de liberté (2), exemple de dissertation de philosophie sur l’art (3).

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Le travail n’est-il qu’une contrainte ? ».

Il s’agit d’une dissertation de philosophie qui porte sur le concept de « travail » et qui le questionne avec la problématique « est-ce que l’Homme est contraint ou obligé de travailler ? ».

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Sujet de la dissertation   de philosophie  : « Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ? ».

Cette dissertation de philosophie sur la liberté interroge la nature de l’Homme. La problématique de la dissertation est « l’’Homme est-il un être libre capable de faire des choix rationnels ou est-il esclave de lui-même et de ses désirs ? ».

Sujet de la dissertation   de philosophie  : « En quoi peut-on dire que l’objet ordinaire diffère de l’oeuvre d’art ? ».

Cette dissertation sur l’art et la technique se demande si  l’on peut désigner la création artistique comme l’autre de la production technique ou si ces deux mécanismes se distinguent ?

Citer cet article de Scribbr

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Exemple de dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 3 juin 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/exemple-dissertation-philosophie/

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La philosophie, activité libre et désintéressée, est-ce un luxe ?

Extrait du document.

La philosophie est-elle un luxe ? Ce qui est un luxe est coûteux et inutile. Nous aurons donc à évoquer très brièvement ce que l'on pourrait appeler l'aspect économique de cette question, c'est-à-dire les conditions financières indispensables pour philosopher dans notre monde moderne. Mais approfondir cet aspect nous entraînerait vers le problème général, sociologique, de l'inégalité des chances dans les carrières. C'est évidemment sur le problème de l'utilité de la philosophie que nous nous attarderons. Il nous apparaît alors que la question posée nous oblige à nous interroger nécessairement sur la définition même de la philosophie. Et finalement, au- delà même de la nature de la philosophie, c'est au drame de la condition humaine que notre réflexion nous conduira.

« La philosophie est-elle un luxe ? Ce qui est un luxe est coûteux et inutile. Nous aurons donc à évoquer très brièvement ce que l'on pourrait appeler l'aspect économique de cette question, c'est-à-dire les conditions financières indispensables pour philosopher dans notre monde moderne. Mais approfondir cet aspect nous entraînerait vers le problème général, sociologique, de l'inégalité des chances dans les carrières. C 'est évidemment sur le problème de l'utilité de la philosophie que nous nous attarderons. Il nous apparaît alors que la question posée nous oblige à nous interroger nécessairement sur la définition même de la philosophie. Et finalement, au- delà même de la nature de la philosophie, c'est au drame de la condition humaine que notre réflexion nous conduira. Les non-philosophes considèrent en général la philosophie comme un langage abstrus, un discours abstrait, qu'un petit groupe de spécialistes, seul à pouvoir le comprendre, développe sans fin au sujet de questions incompréhensibles et sans intérêt, une occupation réservée à quelques privilégiés qui, grâce à leur argent ou à un heureux concours de circonstances, ont le loisir de s'y livrer, un luxe donc. Et il faut bien reconnaître que, déjà, pour qu'un seul élève puisse devenir candidat au baccalauréat, pour qu'il accède au privilège de pouvoir rédiger la présente dissertation philosophique, il a fallu de lourdes dépenses financières assumées par ses parents et par les contribuables. Et à quoi lui servira réellement, « dans la vie », le fait d'avoir rédigé cet exercice de style ? Dans notre monde moderne où règne la technique scientifique et industrielle, où tout est évalué en fonction de la rentabilité et du profit commercial, à quoi cela peut-il servir de discuter des rapports entre vérité et subjectivité, médiat et immédiat, contingence et nécessité, ou du doute méthodique chez Descartes ? Il est vrai d'ailleurs que la philosophie est loin d'être totalement absente du monde moderne, c'est-à-dire des écrans de télévision, puisque, en général, l'homme contemporain n'a le sentiment de percevoir véritablement le monde extérieur que lorsqu'il le voit reflété dans ces petits quadrilatères. On montre donc de temps en temps, à la télévision, des philosophes dans telle ou telle émission : ils séduisent généralement le public par leur art de parler, on achète leur livre le lendemain, on en feuillette les premières pages, avant de refermer définitivement l'ouvrage, rebuté que l'on est, la plupart du temps, par l'incompréhensible jargon. Mais tout cela est ressenti précisément comme un luxe de privilégiés, comme l'affaire d'un « tout petit monde », sans influence sur les grandes options de la vie. La gloire de la philosophie, répondront certains philosophes, c'est précisément d'être un luxe et un discours inutile. Tout d'abord, s'il n'y avait que l'utile dans le monde, le monde serait irrespirable. La poésie, la musique, la peinture, elles aussi, sont inutiles. Elles n'améliorent pas la productivité. Mais pourtant elles sont indispensables à la vie. Elles nous libèrent de l'urgence utilitaire. C'est également le cas de la philosophie. Socrate, dans les dialogues de Platon, fait remarquer à ses interlocuteurs qu'ils ont tout leur temps pour discuter, que rien ne les presse. Et il est bien vrai qu'il faut pour cela du loisir, comme il faut du loisir pour peindre, pour composer de la musique et de la poésie. Et c'est précisément le rôle de la philosophie de révéler aux hommes l'utilité de l'inutile ou, si l'on veut, de leur apprendre à distinguer entre deux sens du mot utile. Il y a ce qui est utile pour telle fin particulière : le chauffage, ou l'éclairage, ou les transports, et il y a ce qui est utile à l'homme en tant qu'homme, en tant qu'être pensant. Le discours de la philosophie est « utile » en ce dernier sens, mais il est un luxe si l'on ne considère comme utile que ce qui sert à des fins particulières et matérielles. Peut-on donner une définition générale de cette philosophie conçue comme un discours théorique ? Il est assez difficile de trouver un dénominateur commun entre les différentes tendances. Peut-être pourrait-on dire qu'il est commun aux structuralistes et aux analystes, pour prendre pour exemple deux groupes importants, de développer un discours réflexif sur toutes les formes du discours humain, qu'il soit scientifique, technique, politique, artistique, poétique, philosophique ou quotidien. La philosophie serait donc ainsi une sorte de métadiscours, qui ne se contenterait pas d'ailleurs de décrire simplement les discours humains, mais qui les critiquerait au nom de ce qu'il faut bien appeler les exigences de la raison, même si cette notion de « raison » est mise ellemême en question par la plupart de ces discours réflexifs. Et il faut bien reconnaître que, depuis Socrate, ce discours sur les discours a été un aspect de la philosophie. Il est pourtant bien difficile de se satisfaire de cette solution. Si la plupart des hommes considèrent la philosophie comme un luxe, c'est surtout parce qu'elle leur paraît infiniment éloignée de ce qui fait la substance de leur vie : leurs soucis, leurs souffrances, leurs angoisses, la perspective de la mort qui les attend et qui attend ceux qu'ils aiment.

En face de cette réalité écrasante de la vie, le discours philosophique ne peut leur apparaître que comme un vain bavardage et un luxe dérisoire...« Des mots, des mots, des mots », disait Hamlet. Qu'est-ce qui finalement est le plus utile à l'homme en tant qu'homme ? Est-ce de discourir sur le langage, ou sur l'être et le non-être ? N'est-ce pas plutôt d'apprendre à vivre une vie humaine ? Nous avons évoqué tout à l'heure les discours de Socrate, discours sur les discours des autres. Ils n'étaient pas destinés pourtant à construire un édifice conceptuel, un discours purement théorique, mais ils étaient une conversation vivante, d'homme à homme, qui n'était pas coupée de la vie quotidienne. Socrate est un homme de la rue. Il parle avec tout le monde, il parcourt les marchés, les salles de sports, les ateliers des artisans, les boutiques des commerçants. Il observe et il discute. Il ne prétend pas savoir quelque chose. Il interroge seulement, et ceux qu'il interroge s'interrogent alors sur euxmêmes. Ils se remettent alors eux-mêmes en question, eux-mêmes et leur manière d'agir. Dans cette perspective, le discours philosophique n'est plus une fin en soi, mais il est au service de la vie philosophique. L'essentiel de la philosophie n'est plus le discours, mais la vie, mais l'action. Toute l'Antiquité a reconnu que Socrate a été un philosophe, plus par sa vie et par sa mort que par ses discours. Et la philosophie antique est toujours restée socratique dans la mesure où elle s'est toujours présentée elle-même comme un mode de vie, plus que comme un discours théorique. Le philosophe n'est pas spécialement un professeur ou un écrivain, mais un homme qui a fait un certain choix de vie, qui a adopté un style de vie, épicurien ou stoïcien par exemple. Le discours joue sans doute un rôle important dans cette vie philosophique ; le choix de vie s'exprime dans des « dogmes », dans la description d'une certaine vision du monde, et ce choix de vie reste vivant grâce au discours intérieur du philosophe qui se remémore les dogmes fondamentaux. Mais ce discours est lié à la vie et à l'action. On entrevoit ainsi un type de philosophie qui s'identifie en quelque sorte avec la vie de l'homme, la vie d'un homme conscient de lui-même, rectifiant sans cesse sa pensée et son action, conscient de son appartenance à l'humanité et au monde. En ce sens, la fameuse formule : philosopher, c'est apprendre à mourir, est l'une des définitions les plus adéquates qui aient été données de la philosophie. Dans la perspective de la mort, chaque instant apparaîtra comme une chance miraculeuse et inespérée et chaque regard porté sur le monde nous donnera l'impression de le voir pour la première et peut-être la dernière fois. Nous ressentirons alors le mystère insondable du surgissement du monde. La reconnaissance de ce caractère en quelque sorte sacré de la vie et de l'existence nous conduira à comprendre notre responsabilité envers les autres et envers nous-mêmes. Les Anciens trouvaient, dans une telle conscience et dans une telle attitude de vie, la sérénité, la tranquillité de l'âme, la liberté intérieure, l'amour d'autrui, la certitude de l'action. On peut observer chez certains philosophes du XXE siècle, comme Bergson, Lavelle ou Foucault, par exemple, une certaine tendance à revenir à cette conception antique de la philosophie. A pparemment une telle philosophie ne peut être un luxe, puisqu'elle est liée à la vie elle-même. Elle serait plutôt un besoin élémentaire pour l'homme. C'est pourquoi des philosophies comme l'épicurisme ou le stoïcisme se voulaient universelles. Proposant aux hommes l'art de vivre en homme, elles s'adressaient à tous les êtres humains : esclaves, femmes, étrangers. Elles étaient missionnaires, elles cherchaient à convertir les masses. Mais en vain. Car il ne faut pas se faire d'illusion : cette philosophie conçue comme une manière de vivre ne peut être encore et toujours qu'un luxe. Le drame de la condition humaine, c'est qu'il est impossible de ne pas philosopher et en même temps impossible de philosopher. A l'homme sont ouvertes, par la conscience philosophique, la profusion des merveilles du cosmos et de la terre, une perception plus aiguë, une richesse inépuisable d'échanges avec les autres hommes, avec les autres âmes, l'invitation à agir avec bienveillance et justice. Mais les soucis, les nécessités, les banalités de la vie quotidienne, l'empêchent d'accéder à cette vie consciente de toutes ses possibilités. C omment unir harmonieusement la vie quotidienne et la conscience philosophique ? C e ne peut être qu'une conquête fragile et toujours menacée. « Tout ce qui est beau, dit Spinoza à la fin de Y Ethique, est difficile autant que rare. » Et comment les milliards d'hommes écrasés par la misère et la souffrance pourraient-ils atteindre à cette conscience ? Etre philosophe, ne serait-ce pas aussi souffrir de cet isolement, de ce privilège, de ce luxe, et garder toujours présent à l'esprit ce drame de la condition humaine ?. »

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  • Par opposition à la science, à l'activité sociale, à l'esthétique, la philosophie ne vous apparaît-elle pas comme narcissisme stérile, barricadée dans un solipsisme qui prend ses désirs pour des réalités et aboutissant tout au plus à une « oeuvre » litté
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Philosophie: La passion est-elle une erreur ? (dissertation)

La philosophie est-elle un luxe ?

Publié le 07/10/2005

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philosophie

( Hegel) La philosophie donc, seule permet de devenir homme, de sortit de l'enfance de la pensée  qui s'illusionne. Or, s'illusionner, se tromper sur le monde, c'est aussi s'empêcher d'agir correctement, de pouvoir avoir une maîtrise sur le monde. Toute science est par exemple sous-tendue par une vue philosophique.     Le luxe même de la philosophie la rend nécessaire Le sens commun donne encore raison à Calliclès en tenant la philosophie pour une activité frivole, un jeu intellectuel plus déroutant que subversif. La philosophie ne cherche pas à se faire valoir auprès de l'opinion. Elle reconnaît même qu'elle n'est pas utile, c'est-à-dire subordonnée à une fin naturelle et préétablie. Dans notre monde, tout est en effet soumis à une logique purement utilitaire. Les techniques par les contraintes qu'elles font peser sur les individus, donnent une vision purement utilitaire du monde dépourvue de transcendance, de dimensions symboliques, philosophiques. La pensée ne s'attache plus à la méditation, au recueillement, parce qu'infléchie par les idées d'efficacité et d'utilité de la technique omniprésente. Ce qui met en péril l'essence même de l'homme, en tant qu'être pensant.

La philosophie est souvent considérée négativement par l'opinion. On voit en effet, les philosophes comme des individus se posant des questions sur tout et ne trouvant pas souvent de véritables réponses. La philosophie apparaît comme une sphère, un domaine totalement détaché du monde, en retrait. Elle semble être pure théorie sans application, sans contact avec la réalité. La philosophie demande dès lors, à celui qui s'y adonne un temps libre, dénué de toute nécessité vitale. En effet, pour s'extraire du monde pratique, il faut ne pas avoir à travailler. De plus, la philosophie, comme l'affirme Calliclès dans le Gorgias, ne mène à rien. Pourtant, la philosophie ne nous permet pas de penser par nous-même et de réfléchir profondément à nos actions? N'est-ce pas, en outre parce qu'elle est dégagée de tout souci utilitaire qu'elle peut avoir une vision et une action bénéfique sur le monde?

  • La philosophie est en retrait de l'action
  • La philosophie permet à chacun de réfléchir par lui-même et à avoir sa propre vision du monde
  • Le luxe même de la philosophie la rend nécessaire

« La philosophie est-elle un luxe ? Ce qui est un luxe est coûteux et inutile. Nous aurons donc à évoquer trèsbrièvement ce que l'on pourrait appeler l'aspect économique de cette question, c'est-à-dire les conditionsfinancières indispensables pour philosopher dans notre monde moderne. Mais approfondir cet aspect nousentraînerait vers le problème général, sociologique, de l'inégalité des chances dans les carrières. C'est évidemmentsur le problème de l'utilité de la philosophie que nous nous attarderons. Il nous apparaît alors que la question poséenous oblige à nous interroger nécessairement sur la définition même de la philosophie. Et finalement, au- delà mêmede la nature de la philosophie, c'est au drame de la condition humaine que notre réflexion nous conduira.Les non-philosophes considèrent en général la philosophie comme un langage abstrus, un discours abstrait, qu'unpetit groupe de spécialistes, seul à pouvoir le comprendre, développe sans fin au sujet de questionsincompréhensibles et sans intérêt, une occupation réservée à quelques privilégiés qui, grâce à leur argent ou à unheureux concours de circonstances, ont le loisir de s'y livrer, un luxe donc. Et il faut bien reconnaître que, déjà,pour qu'un seul élève puisse devenir candidat au baccalauréat, pour qu'il accède au privilège de pouvoir rédiger laprésente dissertation philosophique, il a fallu de lourdes dépenses financières assumées par ses parents et par lescontribuables. Et à quoi lui servira réellement, « dans la vie », le fait d'avoir rédigé cet exercice de style ? Dansnotre monde moderne où règne la technique scientifique et industrielle, où tout est évalué en fonction de larentabilité et du profit commercial, à quoi cela peut-il servir de discuter des rapports entre vérité et subjectivité,médiat et immédiat, contingence et nécessité, ou du doute méthodique chez Descartes ? Il est vrai d'ailleurs que laphilosophie est loin d'être totalement absente du monde moderne, c'est-à-dire des écrans de télévision, puisque, engénéral, l'homme contemporain n'a le sentiment de percevoir véritablement le monde extérieur que lorsqu'il le voitreflété dans ces petits quadrilatères. On montre donc de temps en temps, à la télévision, des philosophes dans telleou telle émission : ils séduisent généralement le public par leur art de parler, on achète leur livre le lendemain, on enfeuillette les premières pages, avant de refermer définitivement l'ouvrage, rebuté que l'on est, la plupart du temps,par l'incompréhensible jargon. Mais tout cela est ressenti précisément comme un luxe de privilégiés, comme l'affaired'un « tout petit monde », sans influence sur les grandes options de la vie.La gloire de la philosophie, répondront certains philosophes, c'est précisément d'être un luxe et un discours inutile.Tout d'abord, s'il n'y avait que l'utile dans le monde, le monde serait irrespirable. La poésie, la musique, la peinture,elles aussi, sont inutiles. Elles n'améliorent pas la productivité. Mais pourtant elles sont indispensables à la vie. Ellesnous libèrent de l'urgence utilitaire. C'est également le cas de la philosophie. Socrate, dans les dialogues de Platon,fait remarquer à ses interlocuteurs qu'ils ont tout leur temps pour discuter, que rien ne les presse.

Et il est bien vraiqu'il faut pour cela du loisir, comme il faut du loisir pour peindre, pour composer de la musique et de la poésie.Et c'est précisément le rôle de la philosophie de révéler aux hommes l'utilité de l'inutile ou, si l'on veut, de leurapprendre à distinguer entre deux sens du mot utile. Il y a ce qui est utile pour telle fin particulière : le chauffage,ou l'éclairage, ou les transports, et il y a ce qui est utile à l'homme en tant qu'homme, en tant qu'être pensant. Lediscours de la philosophie est « utile » en ce dernier sens, mais il est un luxe si l'on ne considère comme utile que cequi sert à des fins particulières et matérielles.Peut-on donner une définition générale de cette philosophie conçue comme un discours théorique ? Il est assezdifficile de trouver un dénominateur commun entre les différentes tendances. Peut-être pourrait-on dire qu'il estcommun aux structuralistes et aux analystes, pour prendre pour exemple deux groupes importants, de développer undiscours réflexif sur toutes les formes du discours humain, qu'il soit scientifique, technique, politique, artistique,poétique, philosophique ou quotidien. La philosophie serait donc ainsi une sorte de métadiscours, qui ne secontenterait pas d'ailleurs de décrire simplement les discours humains, mais qui les critiquerait au nom de ce qu'ilfaut bien appeler les exigences de la raison, même si cette notion de « raison » est mise elle-même en question parla plupart de ces discours réflexifs. Et il faut bien reconnaître que, depuis Socrate, ce discours sur les discours a étéun aspect de la philosophie.Il est pourtant bien difficile de se satisfaire de cette solution. Si la plupart des hommes considèrent la philosophiecomme un luxe, c'est surtout parce qu'elle leur paraît infiniment éloignée de ce qui fait la substance de leur vie :leurs soucis, leurs souffrances, leurs angoisses, la perspective de la mort qui les attend et qui attend ceux qu'ilsaiment. En face de cette réalité écrasante de la vie, le discours philosophique ne peut leur apparaître que comme unvain bavardage et un luxe dérisoire...« Des mots, des mots, des mots », disait Hamlet. Qu'est-ce qui finalement estle plus utile à l'homme en tant qu'homme ? Est-ce de discourir sur le langage, ou sur l'être et le non-être ? N'est-cepas plutôt d'apprendre à vivre une vie humaine ?Nous avons évoqué tout à l'heure les discours de Socrate, discours sur les discours des autres. Ils n'étaient pasdestinés pourtant à construire un édifice conceptuel, un discours purement théorique, mais ils étaient uneconversation vivante, d'homme à homme, qui n'était pas coupée de la vie quotidienne. Socrate est un homme de larue. Il parle avec tout le monde, il parcourt les marchés, les salles de sports, les ateliers des artisans, les boutiquesdes commerçants. Il observe et il discute. Il ne prétend pas savoir quelque chose. Il interroge seulement, et ceuxqu'il interroge s'interrogent alors sur eux-mêmes. Ils se remettent alors eux-mêmes en question, eux-mêmes et leurmanière d'agir.Dans cette perspective, le discours philosophique n'est plus une fin en soi, mais il est au service de la vie. »

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« CORRIGE du Contrôle de connaissances 14 Novembre - Questions de contrôle du cours sur la culture »

Introduction pour : la culture est-elle un luxe ?

Par alain rousselle le lundi, novembre 14 2016, 20:14 - Lien permanent

Introduction pour : la culture est-elle un luxe ?

Exemples d’objets luxueux : une Jaguar, des cannes de golf, des robinets en or … Le luxe est une notion lestée d’ambivalence. En effet, d’une part, le luxe suscite l’admiration , en ce sens il a une connotation positive : cette admiration se justifierait par le caractère précieux de l’objet de luxe, par sa valeur (sans cependant que le contenu de cette valeur puisse être défini clairement) . Mais en même temps il est aussi qualifié de superflu. Il est alors chargé négativement, puisque le superflu encombre, et accapare des ressources qui pourraient être mieux employées. La culture , au sens où des gens sont cultivés retient ces deux dimensions du luxe. D’un côté, celui qui possède une grande culture suscite l’admiration : comment peut-on savoir tout cela ? Mais de l’autre cette culture peut apparaître superflue, et on se demandera : à quoi bon savoir tout cela ? En effet, connaître les noms de tous les rois de France depuis l’origine , cela peut procurer une satisfaction à celui qui en est capable. Mais cette satisfaction n’est-elle pas purement subjective, et arbitraire ? En quoi l’homme cultivé se distingue-t-il de celui qui collectionne les boîtes de Camenbert ? Pour dire que la culture est un luxe au sens de quelque chose de précieux, il faudrait déterminer ce qui fait sa valeur spécifique. A cette fin, on pourrait avancer que la culture contribue , voire qu’elle est indispensable à la formation de l’esprit, qui rend le sujet capable de juger et de penser par lui-même. Mais est-il réellement nécessaire de savoir beaucoup de choses , d’avoir lu beaucoup de livres, pour pouvoir penser par soi-même ? Cette capacité n’est-elle pas innée, naturelle donc, présente en nous du fait de notre nature humaine ? Et ainsi, si nous admettons que la culture n’est pas précieuse, c’est peut-être dans le sens négatif qu’on pourra en parler comme d’un luxe. Le luxe , par son superflu, risque bien de parasiter, de déséquilibrer l’épanouissement du sujet.. Or connaître par cœur un ensemble de choses inutiles risque de nuire à l’exercice du jugement en encombrant l’esprit. La mémoire, surchargée ne pourrait plus se consacrer à des tâches plus utiles (cf. Montaigne) Il y a un sens du mot culture dans lequel cependant celle-ci paraît indispensable : la culture comme dénaturation et socialisation de l’individu. La discipline est indispensable pour que les individus apprennent à suivre les règles permettant la vie en commun, et peuvent ainsi entretenir le lien social. Elle serait donc la culture utile, et même nécessaire, tandis que la culture cultivée serait inutile. Mais dans la mesure où la formation de l’esprit élargit l’esprit du sujet, elle le rend davantage capable de vivre avec les autres. En même temps, elle permet au sujet de prendre du recul sur sa culture d’appartenance. Or c’est précisément ce que ne veulent pas les esprits bornés, qui craignent que l’esprit critique ne mette en péril la société (la discipline, l’obéissance aveugle aux règles de la société leur semble être indispensable à sa survie : ce sont les défenseurs de la « société close »). Pour eux, la société doit rester fermée, et toute ouverture est un luxe inutile et dangereux. Pourtant, on peut se demander si la force de l’esprit et celle d’une société repose nécessairement sur son étroitesse, ou si au contraire, élargir l’esprit, ce n’est pas le rendre plus fort.

Commentaire sur le mouvement de l’intro : Je pars de la contradiction qu’il y a dans le mot luxe pour élaborer le problème. Je montre que l’on peut concevoir la culture au sens C (cultivée) comme étant du luxe au sens négatif mais aussi au sens positif : qu’il y a donc problème. Cependant, l’idée que la culture cultivée est superflue semble bien fondée. Je consulte alors un autre sens du mot culture (dénaturation) et je constate que celle-ci est nécessaire, vitale. Puis je montre qu’on peut concevoir que la culture cultivée est le prolongement de cette culture , mais aussi qu’on peut concevoir qu’elles sont en conflit l’une avec l’autre (dans ce cas la culture cultivée encombre la société de doutes et de réflexions inutiles et dangereuses). D'où finalement encore un problème.

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La philosophie est-elle utile ?

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Introduction d'une dissertation philosophique - La Diversité Des Cultures Est-elle Un Obstacle à L'unité Du Genre Humain ?

Par dissertation   •  15 Décembre 2013  •  217 Mots (1 Pages)  •  3 660 Vues

Ce sujet nous fait réfléchir sur le rapport complexe entre, d’une part le travail que l’homme effectue à sa manière sur la nature, c'est-à-dire la culture, qui se trouve être diverse chez les êtres humains, et d’autre part le genre humain qui permet de donner une définition générale de l’homme car ils possèdent des traits communs. On voit bien apparaître l’opposition que le sujet met en avant entre pluralité et unité.

Cependant faut-il voir dans les différentes cultures ce qui empêcherait et remettrait en cause une unité du genre humain ? Et de ce fait, quelles sont les manifestations de la culture chez l’homme ? De quelle manière et dans quel cadre les cultures sont-elles différentes ? Quels sont les points communs entre les êtres humains ? L’homme appartient-il en priorité à telle ou telle culture ou bien d’abord au genre humain ? La pluralité ne peut-elle pas au contraire favoriser l’unité ? La diversité des cultures est-elle condamnable ? Qu’entraîne-t-elle ? Si l’on rencontre des obstacles à l’unité du genre humain est-ce nécessairement à cause des diverses cultures ?

Nous verrons dans un premier temps que la pluralité des cultures ne fait qu’exprimer l’appartenance de l’homme à un même genre cependant nous observerons dans une seconde partie que les cultures différentes opposent les hommes et que l’homme contribue à mettre des barrières à l’unité du genre humain.

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