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Plan d’une dissertation de philosophie

Publié le 27 novembre 2018 par Justine Debret . Mis à jour le 7 décembre 2020.

Une dissertation de philosophie doit suivre un plan spécifique. Nous vous dévoilons ce plan type et vous donnons des exemples.

Note Nous illustrons le plan d’une dissertation de philosophie à partir d’un exemple complet que vous pouvez consulter ici .

Table des matières

Que mettre dans le plan d’une dissertation de philosophie , le plan type d’une dissertation de philosophie.

Une dissertation de philosophie est composée de trois parties (et deux sous-parties) .

1. Une introduction

L’introduction d’une dissertation de philosophie est très importante. Elle permet de définir les termes du sujet et d’annoncer le plan.

Dans l’introduction d’une dissertation de philosophie , on retrouve ces éléments :

  • la phrase d’accroche (amorce) ;
  • l’énoncé du sujet ;
  • la définition termes et reformulation du sujet ;
  • la problématique ;
  • l’annonce du plan.

Exemple d’introduction de dissertation de philosophie

Sujet  : Etre libre, est-ce faire ce que l’on veut ?

« Tous les Hommes naissent et demeurent libres et égaux ». C’est ce que promet la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen française établie en 1789, ainsi que la Constitution française de la Vème République de 1958. Ainsi, la « liberté » semble être une vertu naturelle et innée que l’être humain est en droit de posséder dès sa naissance. Etre « libre » signifierait « faire tout ce que l’on veut ». Toutefois, comme dans tout texte juridique, ce droit accordé à l’Homme n’est valable que si certains devoirs imposés sont respectés. La « liberté » est donc entourée de normes et de lois qui la définissent au sein d’une société démocratique. On définit communément un être « libre » comme ayant le pouvoir de faire ce qu’il veut, d’agir ou non, et de n’être captif d’aucun devoir moral ou juridique. On peut donc lier la « liberté » à la seule « volonté » du sujet. Cette « volonté » pouvant être décrite comme le fait de « désirer » ou celui de « décider rationnellement » une chose. Toutefois, le « désir » peut sembler posséder un caractère coercitif qui rendrait toute liberté humaine impossible à atteindre. Il est donc nécessaire de se demander si l’Homme est un être libre capable de faire des choix rationnels ou s’il est esclave de lui-même et de ses désirs ? Pour répondre à cette question, il est tout d’abord nécessaire de s’interroger sur l’Homme en tant qu’individu considéré comme libre et doté de raison. Puis, il convient d’étudier l’Homme comme un être prisonnier qui subit la contrainte et l’obligation que lui impose sa personne, ainsi que l’environnement qui l’entoure.

2. Trois parties dans le développement

Chaque partie du développement doit être structurée en plusieurs sous-parties. Les sous-parties sont elles-mêmes structurées en paragraphes.

Chaque paragraphe est structuré ainsi :

  • introduction de l’idée ;
  • explication de l’idée (auteur, oeuvre, citation) ;
  • exemples ;
  • conclusion ;
  • transition.

Exemple de paragraphe de dissertation de philosophie

Tout d’abord, l’Homme est souvent défini comme une personne « libre » et responsable de ses actes effectués librement. En effet, d’après le philosophe Jean-Paul Sartre dans L’existentialisme est un humanisme, l’Homme, contrairement aux objets, est un être indéterminé. D’après cet auteur, la particularité de l’être humain serait que son « existence précède [son] essence », c’est-à-dire que l’Homme serait un être libre de devenir ce qu’il veut et qu’il déciderait, par des actes effectués librement et en présence de conscience, vers quelle voie il voudrait se diriger sans que quelque autre élément n’entrave sa liberté personnelle. Ainsi, d’après Sartre « l’Homme n’est que ce qu’il se fait ». En d’autres mots, l’Homme est maître de son destin et le contrôle de manière libre, ce qui lui permet de devenir ce qu’il veut et de se définir d’après des actes réalisés librement et consciemment. Par conséquent, d’après Jean-Paul Sartre l’Homme serait un être libre, ce qui lui confère une certaine responsabilité puisqu’il est entièrement coupable de ce qu’il est et de ce qu’il fait. Ainsi, la liberté que possède l’Homme dans le choix de son avenir pourrait le conduire parfois vers une situation assez paradoxale. En effet, prenons comme exemple un enfant qui naît indéterminé et libre de faire des choix qui le mèneront à sa fonction déterminée choisie librement. Cet enfant va par exemple, au cours de son éducation, choisir librement et consciemment de ne pas continuer sa scolarité et de travailler au sein d’un trafic de stupéfiants. Par conséquent, sa liberté d’être humain lui a permis de choisir librement et consciemment cette voie, aussi néfaste soit elle. Au cours de sa vie, cet enfant devenu homme va enfreindre les normes sociales librement et en connaissance de cause, pour finalement être arrêté et se retrouver en prison, lieu où la liberté individuelle est niée. Ainsi, il se retrouve dans une situation assez paradoxale, puisque la liberté innée qu’il possédait l’a conduit à faire des choix libres qui l’ont mené dans l’enceinte d’un lieu où la liberté n’existe plus. Dans ce cas, on pourrait se demander si l’Homme reste libre lorsqu’il accepte la responsabilité des actes qu’il a commis, au risque de devenir prisonnier de cette « liberté » ? L’Homme serait donc libre dès qu’il accepte d’être responsable et coupable de ses actes rationnellement, même si les conséquences peuvent le mener à une perte de liberté personnelle. La véritable liberté de l’Homme serait donc sa capacité de décider rationnellement d’être responsable de ce qu’il est et de ce qu’il fait, sans faire appel à une déresponsabilisation qui prendrait la forme de la mauvaise foi. Prendre conscience du caractère néfaste d’un acte commis librement et accepter la punition qui en découle rationnellement seraient donc une forme de liberté innée chez l’être humain « libre ». Dans ce sens « vouloir » être responsable rationnellement peut constituer une forme de liberté chez l’être humain.

3. Une transition entre chaque partie et sous-partie

Il est important de rédiger une transition entre les grandes parties et entre chaque sous-partie de la dissertation de philosophie.

Les transitions entre les grandes parties sont primordiales et composées de plusieurs éléments :

  • faire un bilan de la partie précédente ;
  • critiquer un point faible de cette partie ;
  • montrer que la partie suivante est nécessaire.

Exemple de transition de dissertation de philosophie

Nous avons précédemment montré que l’Homme pouvait, s’il écoutait sa raison et basait tous ses choix, ainsi que ses jugements sur celle-ci, être considéré comme un être libre. Ainsi, l’espèce humaine est un peuple où la liberté semble constituer l’idéal que tous les Hommes possèdent ou veulent atteindre par des évolutions conséquentes. Sommes-nous néanmoins capables de contrôler la nature qui parfois nous submerge ou de vivre dans une société où chaque Homme, pour être libre, doit respecter les règles de manière raisonnable ? Le psychisme de l’être humain étant complexe, on peut donc se demander si la liberté conférée par la raison est vraiment réelle ou si elle n’est qu’une illusion cachant l’absence totale de contrôle de l’Homme sur lui-même. Il convient donc, dans un second temps, d’étudier l’Homme en tant qu’être humain esclave de lui-même et de son environnement.

4. Une conclusion

La conclusion permet de faire le bilan des idées avancées dans les trois grandes parties.

Elle est composée :

  • rappel de la problématique ;
  • du bilan des trois parties ;
  • de la réponse à la problématique ;
  • d’une ouverture.

Exemple de conclusion de dissertation de philosophie

Pour conclure, notre raisonnement a questionné l’essence de liberté de l’être humain. L’Homme semble tout d’abord être un individu « libre » qui place sa raison au fondement de ses jugements et actions. Il semble posséder une liberté qui lui permet d’être responsable de sa personne, ainsi que de ses actes de manière rationnelle. Or, l’Homme est aussi un individu complexe qui finalement se révèle être contrôlé par des entités qui sont supérieures à sa propre volonté rationnelle et qui la contrôlent. En effet, sa nature (par les désirs et instincts), son psychisme (par l’Inconscient) et la société (grâce à l’éducation) sont des éléments qui le régissent et donc entrave la liberté personnelle du sujet. L’Homme semble donc s’illusionner sur sa capacité à désirer ou prendre des décisions rationnelles librement. Par conséquent, la question de la responsabilité de l’Homme se pose quant à son caractère coupable lorsqu’il commet des actes immoraux puisqu’il semble n’être pas libre et maître de sa propre volonté. Ainsi, il est possible de s’interroger sur la responsabilité des terroristes quant à leurs actes. Les frères Tsarnaev sont considérés comme étant responsables des attentats qu’ils ont commis le 15 avril 2013 lors du Marathon de Boston. Toutefois, on peut se demander s’ils étaient libres et conscients de leurs actions ou non.

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Les dissertations de philosophie sont construites en trois parties et chaque partie correspond à une idée générale. Toutes les parties ont des titres non-apparents .

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Debret, J. (2020, 07 décembre). Plan d’une dissertation de philosophie. Scribbr. Consulté le 7 mai 2024, de https://www.scribbr.fr/dissertation-fr/plan-dissertation-de-philosophie/

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Justine Debret

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Sartre : « L’homme est condamné à être libre »

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Selon Sartre, l’homme est fondamentalement libre, c'est-à-dire choix et il ne peut pas ne pas choisir, même refuser de choisir est un choix.

Sartre a une thèse sur la liberté qui semble d’abord paradoxale : « Nous sommes une liberté qui choisit mais nous ne choisissons pas d’être libres : nous sommes condamnés à la liberté ». Autrement dit, l’homme est fondamentalement libre, c’est-à-dire choix et il ne peut pas ne pas choisir. Aux yeux de Sartre, la liberté constitue la condition de l’homme à laquelle il ne peut pas échapper c’est pourquoi il dit que « l’homme est condamnée à être libre » car il ne choisit pas de naître mais une fois au monde, il ne peut pas ne pas choisir. En effet, même refuser de choisir est un choix. Donc paradoxalement pour Sartre, nous ne choisissons pas d’être libre. Mais est-il évident que nous soyons libres ? Ne sommes-nous pas au contraire déterminés par des facteurs biologiques, psychologiques ou sociologiques ?

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Sartre : « chez l’homme l’existence précède l’essence ».

Selon Sartre, l’homme fait nécessairement des choix dans sa vie et ce sont ses choix qui le définissent c’est-à-dire qui donnent un sens, une direction à sa vie. Il exclut ainsi l’idée que l’homme aurait un destin décidé par un Dieu qui aurait ainsi déterminé son essence (sa définition) avant qu’il ne vienne au monde. Sartre pense qu’il n’y a pas de Dieu et que de ce fait l’homme est seul et peut se définir lui-même, personne n’a pensé sa vie avant lui. C’est pourquoi il dit que l’homme est un projet, il décide de comment il va évoluer, de ce qu’il va devenir. C’est pourquoi pour l’homme « l’existence précède l’essence ». L’homme n’est pas comme un objet qui va d’abord être pensé par l’artisan pour ensuite être réalisé. Dans le cas de l’homme, il existe avant d’avoir une définition stricte et c’est ce qu’il fait dans sa vie qui va ensuite permettre de dire ce qu’il a été.

Contre la thèse du déterminisme

Sartre s’oppose à la thèse du déterminisme. Il s’oppose à ceux qui nous disent impuissants car nous ne pourrions pas nous changer, car nous ne pourrions pas échapper à notre classe, à notre famille, à notre passé ou vaincre nos désirs, ou changer nos habitudes. L’homme semble être fait par les circonstances plutôt que se faire si l’on accepte tous ces déterminismes.

Or, selon Sartre, nous croyons que certaines choses sont des obstacles, qu’elles nous limitent, nos origine, nos expériences passées, notre biologie, mais, en réalité, ce ne sont des limites à notre liberté que parce que nous avons choisi des les voir comme telle. Il prend l’exemple du rocher : un rocher n’est pas en soi un obstacle : « Le coefficient d’adversité des choses, en particulier, ne saurait être un argument contre notre liberté, car c’est par nous, c’est-à-dire par la position préalable d’une fin (d’un but), que surgit ce coefficient d’adversité. Tel rocher, qui manifeste une résistance profonde si je veux le déplacer, sera, au contraire une aide précieuse si je veux l’escalader pour contempler le paysage ». Que veut-il dire par là ? Ce qui fait que telle ou telle circonstance est un obstacle c’est le but que nous visons. En fonction de l’objectif c’est un obstacle ou une aide. Selon Sartre, nous ne sommes pas déterminés par ce qui nous arrive ou notre passé parce que c’est nous qui décidons du sens que nous allons donner à un événement. Nous pouvons considérer nos origines comme un obstacle mais aussi choisir de les voir comme un atout ou d’en faire un atout selon la fin visée.

Etre libre rend-il heureux ?

Pour Sartre, notre liberté est absolue et c’est aussi une situation difficile. En effet, si nous sommes libres, cela signifie également que nous sommes totalement responsables de ce que nous devenons. Nous ne pouvons pas nous abriter derrière des excuses, dire que nous avons été déterminé… De ce fait, nous pouvons ressentir de l’angoisse quand nous avons à faire des choix car être libre ne signifie pas que nous n’allons pas nous tromper, au contraire. Comment être sûr de faire le bon choix quand on n’est pas omniscient ? La liberté peut donc aller de pair avec la peur de se tromper et l’angoisse ressentie face à notre immense responsabilité.

Néanmoins, nous pouvons parfois oublier notre liberté, ne plus la sentir car nous n’avons, par exemple, pas le sentiment de faire des choix importants ou de prendre des risques. C’est pourquoi Sartre dit : « Jamais nous n’avons été plus libres que sous l’occupation allemande ». Cela semble paradoxal car dans cette situation, les français avaient perdu beaucoup de liberté et devaient subir des contraintes nombreuses. Mais dans le même temps, les choix qu’ils faisaient avaient davantage d’importance et étaient davantage ressentis car un choix pouvait leur coûter la vie. C’est dans des situations extrêmes que l’homme prend le plus intensément conscience de ses choix et donc de sa liberté.

L’homme est condamné à inventer l’homme selon Sartre

Sartre élargit la responsabilité humaine à un niveau collectif : « l’homme est condamné à chaque instant à inventer l’homme ». L’homme n’est pas seulement responsable de son être mais aussi de l’humanité en général . En choisissant, je donne non seulement consistance à ce que je suis mais j’invente l’homme. Mon choix n’est pas seulement personnel, il n’engage pas seulement ma propre personne mais l’humanité entière. Quand je choisis, je crée l’homme que je veux être mais aussi l’homme en général tel que je crois qu’il doit être et par mon exemple je montre que l’homme peut être ainsi et donne l’idée à d’autres de me suivre et de m’imiter.

Texte de Sartre :

Dostoïevski avait écrit : « Si Dieu n’existait pas, tout serait permis. » C’est là le point de départ de l’existentialisme. En effet, tout est permis si Dieu n’existe pas, et par conséquent l’homme est délaissé, parce qu’il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s’accrocher. Il ne trouve d’abord pas d’excuses. Si, en effet, l’existence précède l’essence, on ne pourra jamais expliquer par référence à une nature humaine donnée et figée ; autrement dit il n’y a pas de déterminisme, l’homme est libre, l’homme est liberté. Si d’autre part, Dieu n’existe pas, nous ne trouvons pas en face de nous des valeurs ou des ordres qui légitiment notre conduite. Ainsi, nous n’avons ni derrière nous, ni devant nous, dans le domaine lumineux des valeurs, des justifications ou des excuses. C’est ce que j’exprimerai en disant que l’homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu’il ne s’est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu’une fois jeté dans le monde, il est responsable de tout ce qu’il fait.

Jean-Paul Sartre, L’existentialisme est un humanisme , 1946.

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Philo: Exemple de Dissertation

Le cas d’une dissertation philo rédigée et corrigée.

La dissertation en philosophie est un exercice difficile car elle suppose la maîtrise d’une méthode et d’une structure déterminée.

Nous vous donnons donc un exemple de dissertation rédigée et corrigée par un professeur , tant d’un point de vue méthodologique (forme) qu’éditorial (fond).

Nous avons volontairement choisi un sujet de dissertation très classique en terminale philo : “La liberté est-elle une illusion ?” (fréquent pour les terminales littéraires )

La liberté est-elle une illusion ?

Travail préparatoire.

A) L’analyse des termes du sujet :

1) La liberté  : Il s’agit de toujours partir de la conception spontanée, immédiate que l’on se fait de la liberté, celle de l’ « homme de la rue » qu’aurait pu interroger Socrate. Ainsi, la liberté, c’est «  faire ce que l’on veut  », elle correspond, semble-t-il à la toute-puissance de la volonté de chacun. Spontanément, tout individu se sent libre dès lors qu’il peut accomplir tous ses désirs , toutes ses envies.

Or l’expérience ordinaire de la vie montre aussi, paradoxalement, l’être humain soumis à de nombreuses contraintes à la fois externes (physiques, sociales, politiques) et internes (instincts, habitudes, passions) qui pèsent sur sa liberté et qu’il lui est difficile voire impossible de surmonter totalement de sa propre initiative. Dès lors, le sentiment de liberté ne serait-il qu’illusoire ?

2) l’illusion  : Il s’agit de saisir l’importance de ce terme à distinguer de l’erreur . L’illusion procède certes de l’erreur en ce qu’elle trompe l’individu, mais elle procède également de la mystification . Qu’est-ce à dire ? Tout individu est responsable de ses erreurs et dispose du pouvoir de les corriger. En revanche, dans l’illusion, qui peut être à la fois individuelle et collective, nous serions victimes d’une puissance trompeuse impossible à vaincre .

La question qui s’impose est donc la suivante : Quel type de désir proprement humain se trouve à la racine d’une illusion ? Ou bien quel besoin l’homme cherche-t-il à satisfaire dans la pérennité d’une illusion ?

B) Repérer les notions du programme en jeu dans le sujet  : la liberté, la conscience et l’inconscient, le désir.

C) Problématiser le sujet  : Si tout individu éprouve un sentiment immédiat de liberté, cette conviction renvoie-t-elle à une croyance illusoire ou à une véritable connaissance de soi ? L’objectif consistera donc à faire la part de ce qui relève d’une liberté réelle, repérable, de ce qui relève d’un désir infondé de liberté, dans un souci de lucidité et de vérité.

D) Mobiliser des références utilisables  :

– Platon, dans le Gorgias , dénonce la confusion commune entre la liberté du sage et la réalisation impulsive de tous ses désirs.

– Descartes, dans La Méditation quatrième , donne une définition du libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu.

– Spinoza, dans L’Ethique , montre que la conscience d’exister n’implique pas nécessairement la liberté humaine.

E) Elaboration du plan : elle doit obéir à la règle du « plus proche au plus lointain », c’est-à-dire aller de l’explicite à l’implicite, du plus évident au moins évident.

Exemple de plan possible :

I) La liberté est un sentiment immédiat : la thèse du libre arbitre

II) La critique déterministe du libre arbitre

Iii) la liberté est à conquérir : de la libération à la quête d’autonomie, introduction à la dissertation.

1) Amorce : Il nous faut partir de ce constat de départ que le sentiment commun et immédiat éprouvé par tout homme est de se sentir libre : en effet, chaque homme peut faire l’expérience, du moins intérieure, d’une liberté de penser et d’agir, indépendamment de toute contrainte extérieure. Cette conviction intérieure est donc profondément ancrée en chacun de nous.

2) Annonce du sujet et problématisation  : Cependant, la liberté ne serait-elle pas une illusion ? Ou pour le dire autrement, le fait de se sentir libre n’est-il pas susceptible de ne renvoyer qu’à une croyance illusoire ? Le sentiment immédiat de notre liberté est-il vrai, c’est-à-dire renvoie-t-il à une véritable connaissance de soi-même  ?

3) Annonce du plan d’étude : elle doit être suffisamment explicite sans en dire trop, sans être trop « lourde » : Nous tenterons, tout d’abord, d’évaluer la pertinence et les limites du sentiment spontané de liberté, commun à tous les hommes. Puis nous tâcherons de montrer que cette expérience immédiate du libre arbitre est susceptible de camoufler à l’homme une méconnaissance de lui-même. Enfin, une nouvelle tâche se dressera face à nous : la nécessité de reconstruire une nouvelle approche de la liberté humaine, si tant est qu’elle soit possible.

Développement de la dissertation : 1ère partie

I) Le sentiment immédiat de notre liberté : la théorie du libre arbitre

a) Tout homme se juge spontanément libre

Dans le langage courant, la liberté renvoie au pouvoir que possède tout homme de n’obéir qu’à lui-même, qu’à sa propre volonté, et d’agir uniquement en fonction de ses désirs, indépendamment de toute contrainte ou de toute pression extérieure.

Tout homme se sent donc spontanément libre, tout simplement parce qu’il se croit capable de faire des choix de petite ou de grande importance, de prendre des décisions , de petite ou de grande ampleur.

Autrement dit, tout homme, lorsqu’il porte un regard réflexif  sur lui-même, se juge spontanément libre, c’est-à-dire en mesure d’agir simplement en fonction de sa volonté .

La plupart des philosophes qui se sont prononcés en faveur de la liberté humaine, en faveur de l’existence du libre arbitre, ont accordé une grande valeur à l’expérience intime , immédiate que nous aurions, selon eux, de notre liberté : « La liberté de notre volonté, écrit Descartes ( Principes de la Philosophie , I, art.39), se connaît sans preuve par la seule expérience que nous en avons ».

Transition : Faire le point et formuler une ou plusieurs questions permettant de poursuivre la réflexion : La liberté correspondrait donc à un sentiment intérieur , à une expérience immédiate en chaque homme. Or peut-on se contenter de cette expérience immédiate ou pour reprendre la formulation de Bergson , de cette « donnée immédiate de la conscience » ? Autrement dit, peut-on se contenter du  sentiment de notre liberté pour en déduire son existence certaine ? Est-il donc possible de faire une expérience de notre liberté qui puisse justifier ce sentiment ?

b) Peut-on prouver l’existence du libre arbitre ?

1) Première tentative de preuve : l’expérience de l’ âne de Buridan et la mise à jour de la « liberté d’indifférence »

Jean Buridan, philosophe français du quatorzième siècle, aurait, selon la légende, conçu une expérience imaginaire afin de prouver l’existence du libre arbitre  : la situation serait celle d’un animal, en l’occurrence un âne, ayant également faim et soif, et qui, placé à égale distance d’une botte de foin et d’un seau d’eau, hésite, se montre incapable de choisir, et finalement se laisse mourir.

Ce « protocole expérimental métaphysique » aurait donc pour objectif de prouver l’existence de la « liberté d’indifférence  » proprement humaine. En effet, nous avons tous déjà vécu une situation où les mobiles ou motifs en faveur d’un acte ou d’un autre étaient si équivalents , ou aussi contraignants l’un que l’autre, que nous nous sommes retrouvés incapables de faire un choix.

En effet, que se passe-t-il lorsqu’un individu se retrouve face à deux possibilités aussi équivalentes l’une que l’autre, lorsque rien ne puisse permettre de déterminer son choix ? Or ce qui permet à l’homme d’échapper à la situation absurde de l’âne mourant de faim et de soif entre une botte de foin et un seau d’eau, c’est qu’il dispose de cette liberté d’indifférence, c’est-à-dire de cette liberté par laquelle notre volonté a le pouvoir de choisir spontanément et de sa propre initiative.

Cette situation d’indifférence du choix prouve donc que l’homme est doté d’un libre arbitre, c’est-à-dire d’une capacité de choisir pouvant échapper à tout déterminisme . Pour Descartes, cette liberté d’indifférence, bien que considérée comme « le plus bas degré de la liberté », témoigne en même temps d’un pur libre arbitre qui apparente l’homme à Dieu ( Méditation quatrième ).

2) Seconde tentative de preuve du libre arbitre : le crime de Lafcadio dans Les Caves du Vatican d’André Gide

André Gide, dans Les Caves du Vatican , cherche à illustrer la possibilité pour un être humain de réaliser un acte gratuit , c’est-à-dire un acte accompli sans raison, par le seul effet de sa liberté.

Dans le roman, le « héro » Lafcadio se rend à Rome par le train et se retrouve seul dans la nuit, ne partageant son compartiment qu’avec un vieux monsieur. Lafcadio se prend alors d’une idée folle :

« Là sous ma main, la poignée. Il suffirait de la tirer et de le pousser en avant. On n’entendrait même pas un cri dans la nuit. Qui le verrait…Un crime immotivé, quel embarras pour la police ».

Lafcadio se dit en effet, et à juste titre, que s’il n’a pas de mobiles pour réaliser ce crime, il n’a donc pas de motivations . Le lien entre l’acteur et l’acte commis est inexistant . Lafcadio prend d’ailleurs un soin tout particulier à renforcer la gratuité de son crime : il remet tout au hasard et se met à compter pour soumettre sa décision de passer à l’acte ou de ne pas passer à l’acte à l’apparition d’un feu dans la nuit. Or le hasard, c’est précisément ce qui est fortuit , c’est-à-dire dépourvu de toute intention consciente , donc de motivation intrinsèque… Et le crime a lieu.

3) Peut-on dire que l’acte de Lafcadio est un acte gratuit ?

Le mérite du roman d’André Gide est d’aborder la question suivante : Un acte gratuit est-il possible  ? Or deux critiques permettent d’être avancées pour remettre en cause cette possibilité :

La première critique consistera à remarquer que Lafcadio  fait reposer son passage à l’acte sur des signes extérieurs , en l’occurrence l’apparition ou la non apparition d’un feu dans la campagne. Son acte serait donc déterminé par une extériorité .

La seconde critique consistera à remarquer que l’absence de motivations dans l’acte de Lafcadio est tout sauf évidente : l’une de ses premières motivations ne serait-elle pas le désir même de se prouver à lui-même sa liberté ? Si bien qu’il est tout-à fait envisageable de soupçonner Lafcadio de prendre pour une absence de motifs ce qui ne serait au fond qu’une ignorance profonde des motifs de son acte.

L’ « acte gratuit » est donc une notion philosophiquement problématique : la volonté de prouver sa liberté par un acte supposé sans mobile constitue, par elle-même , un mobile.

Transition : Une nouvelle question se pose dès lors : le sentiment de liberté ou la volonté de réaliser un acte non déterminé ne seraient-ils pas qu’une croyance  ? Ne semble-t-il pas que ce ne soit que de façon illusoire et superficielle que je fasse l’ « expérience » de ma liberté, par ignorance des déterminations qui sont pourtant en jeu ?

Développement de la dissertation : 2ème partie

a) L’illusion anthropocentrique du libre arbitre : «  L’homme n’est pas un empire dans un empire  » (Spinoza)

Le projet philosophique de B.Spinoza, dans le sillage des travaux scientifiques de Laplace, est de dénoncer les illusions du libre arbitre .

C’est ainsi que dans la troisième partie de l’Ethique , dans la section intitulée  De l’origine et de la nature des affections , Spinoza rejette totalement l’idée selon laquelle l’homme occuperait une place privilégiée au sein de la nature.

Spinoza critique notamment Descartes qui conçoit l’homme comme «  un empire dans un empire  », ainsi que tous les philosophes qui croient que « l’homme trouble l’ordre de la Nature plutôt qu’il ne le suit, qu’il a sur ses propres actions un pouvoir absolu et ne tire que de lui-même sa détermination ».

Or l’objectif de Spinoza est bel et bien de montrer que l’homme suit les lois communes de la Nature , comme toutes les choses de ce monde.

b) L’illusion humaine de la liberté

C’est dans sa lettre à Schuller , extraite de sa Correspondance , que Spinoza dénonce l’illusion du libre arbitre . Il défend ainsi une position philosophique déterministe suivant laquelle tous les événements sont absolument nécessaires et le sentiment que nous avons d’être libres ne serait qu’une illusion naturelle  :

« Telle est cette liberté humaine que tous les hommes se vantent d’avoir et qui consiste en cela seul que les hommes sont conscients de leurs désirs et ignorants des causes qui les déterminent ».

Et Spinoza d’ajouter un peu plus loin : « Et comme ce préjugé est inné en tous les hommes, ils ne s’en libèrent pas facilement ».

Cette illusion naturelle de l’homme a donc deux causes d’après Spinoza qui justifient que l’homme s’illusionne et qu’il ne fasse pas seulement erreur. Premièrement, la source de l’illusion humaine du libre arbitre est l’ignorance des causes qui nous poussent à agir. Or à prendre les choses rigoureusement, l’homme est tout aussi déterminé à se mouvoir sous l’influence de causes externes qu’une pierre qui reçoit une impulsion. Les hommes se croient libres alors qu’ils sont contraints ou déterminés par leur nature. Deuxièmement, Spinoza précise bien que les hommes « se vantent » d’être libre car le désir d’être libre , même illusoire, est beaucoup plus valorisant pour l’orgueil humain que l’idée d’être totalement déterminé.

c) La liberté désigne alors la nécessité bien comprise

C’est ainsi que Spinoza ne fait pas consister la liberté, dans la lettre à Schuller , dans un libre décret mais dans une libre nécessité ou dans la nécessité bien comprise  : « j’appelle libre, quant à moi, une chose qui est et agit par la seule nécessité de sa nature ».

Tout comme les comportements des animaux sont déterminés par l’instinct, leur environnement ou des déterminations biologiques, les actes et les pensées des hommes le sont eux-mêmes par de multiples facteurs à la fois internes et externes dont on ignore le plus souvent l’existence et la puissance  : facteurs d’origine physiologiques, psychologiques, sociales, etc.

Dès lors, l’un des apports essentiels de la critique spinoziste du libre arbitre est de montrer que la croyance en l’existence du libre arbitre est la source d’ aliénation de l’homme. En effet, selon Spinoza, non seulement l’homme est déterminé mais cette illusion naturelle du libre arbitre nous déterminent à ne pas savoir que nous sommes déterminés, et ainsi à l’être d’autant plus sûrement. Or il n’y a pas pire esclave que celui qui se croit libre .

Transition : Il nous faut donc tirer les enseignements de la critique spinoziste du libre arbitre et reconnaîtreque l’idée d’une liberté spontanée ou d’un sentiment immédiat de liberté n’est plus tenable. Est-il dès lors possible de reconstruire une approche de la liberté qui soit accessible à l’homme ?

Développement de la dissertation ; 3ème et dernière partie

a) Être libre, c’est apprendre à se libérer des passions

Platon, dans le Gorgias , pose la question suivante : est-ce la vie de l’homme aux désirs insatiables ou celle guidée par la raison qui est la meilleure ? Dans ce dialogue qui met aux prises Socrate et Calliclès, ce dernier défend le droit au désir , comme un droit à être puissant, autrement dit à être capable de mettre les forces de son énergie et de son intelligence au service des passions , pour leur donner la plus grande ampleur possible.

C’est ainsi que Calliclès préfère les « tonneaux qui fuient » puisque « ce qui fait l’agrément de la vie, c’est de verser le plus possible ». En revanche, Socrate choisit la vie ordonnée , celle où les tonneaux du sage « seraient en bon état ».

Platon cherche ainsi à montrer, dans ce dialogue, l’illusion dans laquelle se trouvent les hommes comme Calliclès, qui croient qu’être libre consiste à faire ce que l’on veut, c’est-à-dire à réaliser tous ses désirs . Or une telle vie, guidée par des désirs multiples , polymorphes et surtout infinis , mène nécessairement au tourment et au malheur. En effet, le risque pour un homme comme Calliclès décidant de mener une vie intempérante et désordonnée est de devenir l’esclave de ses propres passions et désirs .

A cette vie désordonnée, Platon oppose une vie guidée par la raison , incarnée par la sagesse socratique . Socrate incarne, en effet, le sage qui sait distinguer entre les désirs à poursuivre ou à ne pas poursuivre, qui sait se gouverner lui-même et qui est en mesure d’accéder à une véritable autonomie de la volonté.

b) Être libre, c’est être responsable de ses actes

Par conséquent, l’entrée dans la liberté authentique , par opposition avec la liberté illusoire des désirs infinis, c’est l’entrée dans une véritable autonomie et c’est pouvoir devenir responsable de ses actes et pouvoir en répondre.

L’enjeu de l’entrée dans la liberté authentique est donc celui du rapport à soi-même et à autrui . La liberté entre alors dans le champ de la réflexion morale , sociale et politique . C’est ainsi qu’au sens moral et juridique, être libre, c’est pouvoir être reconnu autonome et responsable de ses actes, de ses choix, à la fois devant soi-même et devant la société à laquelle on appartient.

En conséquence, si la liberté est illusoire ou inaccessible, il semble que c’en soit fini de la responsabilité morale et juridique de tout individu, et par là même de la justice . Le fait que nous nous sentions, à tort ou à raison libre, exige donc que l’on agisse comme si on était effectivement libre .

c) La liberté comme condition de l’acte éthique

C’est ainsi que dans la première note de la préface à la Critique de la raison pratique , Kant affirme que la liberté est la condition de possibilité et l’essence   (la ratio essendi ) de la vie morale de l’homme, comme la vie morale de l’homme est ce par quoi l’homme connaît la réalité de sa liberté (elle en est la ratio cognoscendi ). Et Kant ajoute pour préciser : « (…) si la loi morale n’était pas d’abord clairement conçue dans notre raison, nous ne nous croirions jamais autorisés à admettre une chose telle que la liberté (…). En revanche, s’il n’y avait pas de liberté, la loi morale ne saurait nullement être rencontrée en nous ».

Ainsi, pour Kant, pour que l’homme soit moral, il faut qu’il soit libre, car s’il était forcé par une nature intelligible à la bonté, à la justice et à l’altruisme, il ne serait qu’un automate spirituel et s’il était forcé par sa nature sensible à l’égoïsme, il ne serait qu’un mécanisme matériel .

Conclusion de notre exemple de dissertation philosophique

1) Faire le bilan de la démarche poursuivie dans le devoir : La liberté humaine est-elle donc possible ? Nous avons pu comprendre, tout au long de notre travail, la difficulté qui existe à pouvoir saisir une véritable « expérience » de la liberté et, par conséquent, la difficulté à en prouver véritablement l’existence.

2) Répondre à la question initiale : La liberté est-elle une illusion ? Notre travail a, en tout cas, cherché à démontrer que si la croyance en une liberté immédiate était illusoire, voire naïve, la critique spinoziste nous a permis d’accéder à une approche de la liberté qui puisse permettre d’en préserver l’espoir  : en effet, si l’homme n’est pas libre, il lui est, en revanche, donné d’entrer dans un processus , dans une conquête assimilable à une libération par l’usage de la raison et par son entrée dans la morale et la vie sociale .

3) Si possible, proposer une ouverture à une nouvelle réflexion : Comment penser les conséquences d’une authentique libération de l’homme dans ses interactions morales, sociales et politiques ?

Vincent Boyer , professeur de philosophie à Paris.

> Version PDF de la dissertation corrigée .

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71 Comments

dissertation philosophie l'homme est il libre

le langage animal

dissertation philosophie l'homme est il libre

je dois reconnaître, moi qui enseigne depuis 10 ans en lycée, que votre exemple est un modèle pour les élèves de terminale philo. Merci donc de l’avoir partagé sur votre site.

Je crois qu’il faut souligner les dimensions politiques et psychologiques des l’explication du sujet.au fait l’individu se sent toujours déçu de ce qu’il en a tant rêve et lotrssu’il parvient a réalisé ce dont il z longtemps rêve et plannifie,il se rend compte que ce qu’il a réalisé n’est pas beaucoup de chose ,n’est pas a la hauteur de ses désirs.l’autre cote politique,tous les peuples qui ont combattu pour le printemps arabe et pour la liberté et au nom de la liberté se sont sentis déçus.de même les régimes comme le socialisme qui ont promis liberté aux peuples ont déçu les peuples

jardelin: merci bcp msr vincent votre dissertation m,a donné le gout de la lire, mrci d l,avoir publiée.

dissertation philosophie l'homme est il libre

y aurait il la même chose pour le sujet “peut-on se mettre à la place d’autrui?” ??

C est formidable

dissertation philosophie l'homme est il libre

vraiment bien pourrais-je avoir une copie pour le sujet” les individus ont-il une prise sur le cour de l’histoire?”

une dissertation complète pour le sujet” les individus ont-il une prise sur le cour de l’histoire?”

dans la mesure ou l’homme est un ètre naturellement pensant et doté de raison a la capacité de distingué le bien du mal alors se mettre a la place d’autrui vu qu’il est notre semblable est possible dans ce cas.Mais en outre les sensation et sentiment qu’éprouve l’otre et ses désirs ne peut ètre en aucun cas les mèmes par ailleurs ce mèttre a la place d’autrui ne peut ètre perçu

dissertation philosophie l'homme est il libre

Elle est vraiment bonne….merci

Merci c’est agréable, pourrais-je avoir la correction de ce sujet la religion limite-t-elle la liberté humaine?

dissertation philosophie l'homme est il libre

car je ne sais comment vous remercier pour votre illustration. j’aurai encore besoin de vous dans le but de bien comprendre mes textes philosophiques. MERCI

n’ayant pa d citation,pourez t on partir des faits quotiens pour introduire

pourait je avoir une dissertation sur le sujet <<taisez vous les philosophes ici ne parlent que les scientifique»

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Peut-on avoir un exemple d’une dissertation comparative svp?

Sujet :l’homme est il un acteurs de l’histoire?

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Dissertation : le progrès des sciences entraînent -il la ruine de la philosophie?

merci a vous pour cette belle exemple

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Vraiment bonne !je suis en term l, cette dissert est PARFAITE. je cite aussi hobbes, dans la mienne et sartre dans un grand II

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votre site est tres benefique!!!! Merci!

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Vraiment bien mais j’ais besoin d’une copie pour ” l’homme d’action a t il raison de se moquer du philosophe”

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Elle est trop bonne seulmnt si vous pouriez en faire beaucoup dotre sa serai parfait!!!

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Faut-il croire sans expérimenté?

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Merci pour votre travail conséquent! Celui que mon professeur de philosophie ne remplie pas… Votre exemple clair et précis m’a permis d’enfin comprendre la méthode et de bien me préparer a mes épreuves. Encore merci Un bachelier

Mille fois merci!

mreci professeur

dissertation philosophie l'homme est il libre

Merci beaucoup pour votre parfaite illustration. Je voudrais savoir un peu d’éclaircissement sur l’idéalisme hegelien, le matérialisme marxiste et le positivisme d’Auguste Comte et en quoi ils s’opposent.

SUJET: Vanité des vanité, tout est vanité

dissertation philosophie l'homme est il libre

Vous ne mettez pas les parties en rapport, elles sont totalement isolées, et votre conclusion n’aboutit à rien.

Merci prof vincent BOYER

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Merci pour les informations

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C’est bien

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Vraiment j’apprécie beaucoup votre corrigé.

  • Ping : COMMENT FAIRE UNE BONNE DISSERTATION PHILOSOPHIQUE – Monlivret
  • Ping : Comment faire une bonne dissertation philosophique – Monlivret

dissertation philosophie l'homme est il libre

la philosophie est elle importante dans la societe humaine?

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《la philosophie est indetacharble des preocupation de la vie》Expliquez svp

La philosophie est-elle un système?

merci de nous avoir escplicite ce sujet

merci bien prof vraiment c’est super, ca m’a permi de mieu comprendre certains details.svp je peux avoir de meme pour ce sujet:”toutes les passions sont sans eception mauvaises” svp

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Merci beaucoup. ..c’est très bien détaillé. Y a til la même chose pour :《peut on parler de la philosophie en ce 21èm siècle》..merci d’avance

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Pas forcément

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merci . la conscience est elle la marque de la grandeur de l homme?

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l’homme est le seul animal raisonnable , il est conscient de son inconscience et oui la conscience fait sa grandeur .

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merci beaucoup de nous facilite les techniques

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Je trouve que votre dissertation est très réussie merci…

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Est-Ce par la conscience qu’il faut définir l’homme ?

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merci beaucoup pour votre site

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Merci beaucoup. C’est une méthode très intéressante et belle. Pourtant, je me demande si nos deux heures de composition philosophique suffiront à produire un devoir assimilable à votre chef-d’œuvre

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Merci Avec ce site , je serai prêt pour mon exam

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Oui je pense que oui c’est la nature d’l être humain

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Le cour est bien rédigée

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Merci mais puis je avoir de l’aide svp “*la philosophie est elle un dire?”*

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Avec cette technique j’ai instrui des centaines de mes candidats pour le Baccalauréat philosophie. Vraiment merci

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C’est agréable à lire

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La philosophie n’est pas utile ?

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J’ai vraiment apprécié!

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Bonsoir à vous pour un tel sujet en philosophie La femme est-elle une source de vie ? quelle est la démarche à suivre

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Merci beaucoup pour cette bonne démarche très compréhensible.

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Svp. Pouvez vous m’aider à ce sujet : l’homme est-il un être de pulsion ?

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Svp. Pouvez vous m’aider à ce sujet: doit-on ne pas travailler ? Développement, Conclusion. Merci

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Doit-on admettre l’hypothèse de l’inconscient

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Une très bonne dissertation

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Merci la philosophie.com

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La société est-elle une prison ?

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La liberté - dissertations de philosophie

  • La liberté n'est-elle qu'une illusion ?
  • La liberté peut-elle se définir comme l'obéissance à la raison ?
  • Le domaine de la liberté commence-t-il là où s'arrête la liberté ?
  • Le droit à la bêtise ?
  • L'homme est-il libre ?
  • L'homme peut-il disposer de sa vie comme il l'entend ?
  • L'homme peut-il être inhumain ?
  • L'indépendance suffit-elle à définir la liberté ?
  • L'obéissance est-elle incompatible avec la liberté ?
  • L'usage de notre raison nous rend-il libre ?
  • Ma liberté est-elle entravée par la liberté ou par l'esclavage d'autrui ?
  • Ma liberté s'arrête-t-elle où commence celle d'autrui ?
  • Naît-on libre ou le devient-on ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté ?
  • Obéir est-ce renoncer à sa liberté de penser ?

Comment rédiger une bonne dissertation de philosophie ?

Par Olivier

Rédigé le 30 April 2010

4 minutes de lecture

dissertation philosophie l'homme est il libre

  • 02. Introduction
  • 03. Les possibles en Dieu
  • 04. Le problème de la régularité de l’action divine
  • 05. Conclusion

Sophie

L'Homme est-il libre face à Dieu ?

Introduction

Nous allons étudier la thématique de Dieu et de la liberté. L’homme est il libre face à Dieu ?

Comment répondre à une telle question, nous allons proposer un fil conducteur et les idées nécessaires à exploiter pour répondre à une telle question ? Comment Dieu se figure t’il et se représente t’il les mondes possibles puisqu’il y en a une infinité, son entendement n’étant qu’essence ? Comment les simples possibles dans l’entendement divin peuvent ils devenir des mondes possibles ? Comment comprendre la question des possibles ?

Nous étudierons cet aspect de la question en première partie, en second lieu, nous nous pencherons sur la question de savoir si avec des auteurs comme Leibniz, Kant et le système stoïcien il y a une notion de destin qui annihilerait toute notion de liberté chez l’homme, dans quelle mesure en effet l’homme peut il se proclamer libre si son destin est déjà tracé, il faudrait mieux à ce niveau de réflexion évoquer la fatalité. Le  miracle a-t-il une place dans notre réflexion ?

Comment le système leibnizien gère t’il cet aspect de la problématique relativement à la question de la volonté générale et de la volonté particulière, toujours en rapport avec Dieu? L’idée de miracle est elle compatible avec la notion de mal.

Les possibles en Dieu

Selon Kant, il nous faudrait prendre en compte l’affirmation transcendantale alors que chez Platon, il nous faudrait parler en terme de participés, ainsi nous pourrions affirmer par exemple une chose bonne est toujours moins bonne que la bonté elle-même . C’est la question des prédicats, ce en vertu de la consistance ontologique des prédicats qui expriment de l’être et d’autres privations. Mais comment cela se passe t’il dans l’entendement divin ?

Dans ce cas les prédicats, les réalités sont la forme des participés. Dieu est supérieur à sa créature, ainsi pour Saint Augustin Dieu est sa propre grandeur. Chez Leibniz, la terminologie est celle des monades, nous pouvons donc affirmer que le monde a une infinité de participants, appelés monades, véritables substances. Ainsi d’une certaine manière nous dirons que les réalités qui sont dans l’entendement divin deviennent les participés participant dans l’entendement de Dieu. Nous avons ainsi la concrétisation des réalités ou des possibles.

Le problème de la régularité de l’action divine

La notion de destin.

En philosophie cours , l’idée se précise avec le système stoïcien du destin. A l’être ou corps, les stoïciens opposent les incorporels, le lieu, le vide et le temps exprimable. La thèse est la suivante; un corps est cause pour un autre corps de quelque chose d’incorporel qui est un évènement. L’enchainement des évènements s’apparente au destin qui obéit à une nécessité absolue.

Mais nous devons affirmer que la liberté n’est pas synonyme de destin, elle va jouer dans l’être, c’est en fait seulement l’attitude que l’homme aurait pu avoir dans son rôle. C’est pourquoi, pour les stoïciens, la liberté passe par une acceptation de la nécessité car l’homme ne peut y échapper, nous pourrions à cet égard citer Descartes, « il faut changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde ».

Pour Leibniz, la question est différente, il s’agit de poser la loi de l’individualité de la substance, au sens ou cette dernière touche à la spontanéité du sujet et à la loi , c’est en fait une action qui pose les prédicats les uns après les autres; ainsi pour le dire plus simplement, nous affirmerons avec le penseur que la substance individuelle pose elle-même tous les termes de sa propre série. La question du destin est ainsi résolue, en effet, les évènements selon Leibniz ne sont pas quelque part mais virtuellement compris dans la notion. Tout arrive spontanément à l’intérieur des substances.

Le problème du miracle

Qu’en est il de la permission, du miracle? Par exemple,  comment le péché peut-il être compris? En vertu de quoi le péché d’Adam se produit-il ?

La thèse de Leibniz est la suivante : Adam pèche et si Dieu s’abstient, et  permet le mal, c’est qu’il est fidèle à la volonté générale d’Adam qui est en droit d’avoir une volonté particulière. Dieu suit les lois générales, cela rend possible les possibles, la liberté de l’homme de faire des choix entre le bien et le mal et d’opter pour ce dernier.

Ainsi le miracle suppose qu’une volonté particulière contredise la volonté générale. En fait nous pouvons définir le miracle ainsi, c’est la l’aptitude qu’à Dieu de faire autrement que la volonté qu’il a lui-même préalablement posée. Par opposition, Leibniz pense que le miracle n’est pas un volonté particulière contre une volonté générale mais un signe qu’il existe au dessus des volontés supérieures.

Ainsi nous pouvons conclure notre étude en affirmant que la puissance de Dieu ne cesse de diminuer au sent où Dieu ne peut sans cesse reconduire l’histoire. En fait pour le dire le plus simplement possible, il est impossible que Dieu fasse que ce qui a été ne soit plus.

Nous touchons ici à la notion de passé, notion irréversible, nous touchons aux limites du divin aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la liberté et la puissance de Dieu se temporalisent, un évènement passé devient éternel. Ainsi Dieu ne peut annuler l’évènement du péché même s’il lui est possible d’en annuler les effets  par la confession. L’irréversibilité du temps serait ainsi une limite de la toute puissance divine.

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dissertation philosophie l'homme est il libre

Professeur en lycée et classe prépa, je vous livre ici quelques conseils utiles à travers mes cours !

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Bac philo, deuxième édition ! (4/4) : Dissertation : Qu'est-ce qu'un homme seul?

Par Adèle Van Reeth

Réalisation: Mydia Portis-Guérin

En partenariat avec Philosophie Magazine

Qu’est-ce qu’un homme seul ?

INTRODUCTION

**a. ** Solitude comme destin même de l’homme : concept qui garde sa pertinence quels que soient les types d’existence considérés : de l’artiste à l’autiste, de l’ermite au misanthrope, du Prince au clochard, de Dieu (solitaire en sa perfection) jusqu’au damné (enfermé dans l’abandon)…**b. ** Analyse conceptuelle : entre l’inégalable et l’abandonné. Election et déréliction. La séparation de ce qui est autonome et parfait / l’abandon de ce qui est misérable et insuffisant. Un diamant solitaire / Une solitude (bien à l’abandon). [distinction qui sera utile plus tard de l’isolement et de l’esseulement]**c. ** Solitude qui par ailleurs semble contrevenir à l’essence même de l’homme : lieu commun philosophique de l’existence communautaire et politique de l’homme. L’homme aurait une vocation relationnelle : la solitude le détruit.**d. ** D’où un paradoxe : la solitude semble simultanément être la condition même de l’homme et l’obstacle qu’il doit surmonter pour ne pas succomber à la déréliction.**e. ** Problématique : sommes-nous faits pour la solitude ? La solitude est-elle bien notre destination ?

**I. ** L’homme est un être relatif et donc relationnel, un être social, politique, un être de dialogue. La solitude le défait ou le contrefait : l’humanité est impensable dans la solitude, elle ne se constitue que dans la communauté. L’homme seul est un damné ou un paria isolé. **a. ** L’être dialogique de l’homme : l’identité comme processus d’identification. Alcibiade . Dans la solitude « je » ne suis personne (Pessoa).**b. ** L’être politique de l’homme : Platon/ Aristote : sans Cité, l’homme est un moins que rien. S’il choisit la solitude l’homme se contrefait (le cynique), s’il subit la solitude, elle le défait (ostracisme). L’impasse de l’auto-télisme (autosuffisance, être à soi-même sa propre fin) qui ne convient qu’au divin (Dieu est seul à pouvoir supporter d’être All one, alone ).**c. ** L’isolement et la déréliction détruisent l’homme : Robinson, « survivre, c’est mourir » perte de la verticalité, retour à l’immanence : l’homme seul est un serpent. La relation nous exhausse jusqu’à la verticalité. Seuls, nous sombrons dans l’inhumain. **d. ** La solitude est l’enfer. L’enfer, c’est l’enfermement. Folie autistique : claustration en soi-même, solipsisme. Erasme, folie-philautie. Narcisse. L’unité pure, aucunement réfléchie dans la dualité, c’est le néant. 1=0.

Conclusion I : La solitude nous défait ou nous contrefait. Naufrage hors de l’humain. Naufrage hors de l’Etre : le chien cynique, le banni, Robinson qui végète dans les marais, le Narcisse autiste abîmé en lui-même…

TRANSITION I/II

**a. ** Distinction entre isolement et esseulement : l’être relationnel de l’homme n’abolit pas la solitude, mais il la déplace. La solitude morale commence à deux. Famille/Fête/Foule. La relation ne fait pas cesser la solitude, mais elle la transpose. La solitude la plus authentique commence dans l’existence collective c’est là où advient la souffrance que l’essentiel soit incommunicable. Le cynique s’isole pour échapper à la solitude de l’hypocrisie des convenances sociales il troque l’isolement choisi contre l’esseulement subi. C’est-à-dire : à ceux qui pensent conjurer la solitude par l’existence sociale (stratégie de diversion), le cynique répond, « c’est vous qui êtes seuls dans le groupe, moi, isolé, j’endure la vérité de notre nature » : celui qui est isolé n’est plus seul, celui qui pense ne pas être seul, est en fait celui qui l’est authentiquement. **b. ** D’autre part, c’est bien la solitude et l’isolement qui préparent la rencontre, qui ménagent la possibilité de la relation. Autrement dit, c’est d’être et de se savoir solitaire que l’homme se trouve relié. Robinson seul, peut rencontrer Vendredi. La solitude est une condition initiatique d’existence.

Donc : La solitude n’est à l’évidence pas la destination de l’homme (on ne souffrirait de rien si on ne s’attendait pas à être heureux). Mais elle est bien sa condition. Il n’est pas fait pour elle, mais par elle, pour autre chose qu’elle. Il ne peut pas la neutraliser sans s’abolir, il ne peut pas s’y installer sans disparaître.

**II. ** L’homme est fait par la solitude. Elle le révèle, l’authentifie. L’homme seul est l’individu séparé.

**a. ** La solitude est d’abord un fait ontologique : l’individuation. L’unité individuelle est séparation. Et cette séparation implique l’exigence de la relation. Bien qu’uniques, nous ne faisons pas un . Manque à être de l’individu. Alone, All one … nous ne sommes pas, individuellement, une uni-totalité, mais justement un défaut de totalité. **b. ** La solitude comme séparation est pour cette raison le moteur du désir : expérience intensifiée du manque à être. L’homme seul est l’être qui désire combler son déficit natif d’être (partition et attraction sexuelle – inauthenticité de l’individu). Tous les hommes sont dans ce cas : nous sommes tous tout seuls. C’est notre séparation qui justement nous affilie.**c. ** La solitude comme fait ontologique est la condition même de la liberté. L’homme seul est le soliste. Autonomie du jugement : stoïciens. Marc Aurèle. Le jugement seul dépend réellement de nous. Nous sommes seuls à le contrôler. Solitude comme contre-épreuve de la liberté.**d. ** La solitude permet l’authentification de la singularité, non seulement dans le jugement, mais dans les œuvres de l’individu. Baudelaire, l’Albatros . C’est à condition de solitude que l’intelligence et le génie se déploient. L’Albatros est seul, mais seul dans le Ciel. Si notre singularité nous paraît incommunicable, c’est parce qu’elle est ineffable, infinie : toujours plus riche que ce que nous pouvons en exprimer. Solitude comme contre épreuve de la personnalité.

Conclusion II : L’homme seul est celui qui éprouve sa détermination individuelle (manque à être ontologique) et personnelle (ineffable). Ce qui implique : la reconnaissance de son manque à être, mais du même coup, ce qui le pousse à s’accomplir dans son existence et à faire fructifier ses dons. L’homme ne devient ce qu’il est qu’à condition de solitude. L’exil et l’abandon natifs dans la présence rendent possible l’écriture d’une Histoire. Le caractère incommunicable de l’intimité personnelle est corrélatif de son caractère ineffable.

TRANSITION II/III

-Cependant, c’est toujours au nom d’une « communion » plus haute que le génie cherche la solitude ou l’isolement. C’est parce qu’il veut communier avec la Providence que le Stoïcien fait retraite en lui-même, c’est parce qu’il veut contempler la Nature que le promeneur devient solitaire, c’est parce qu’il veut rencontrer Dieu que l’ermite s’isole etc. Autrement dit même s’il est vrai que c’est par la solitude que l’homme accomplit ses dons, c’est toujours au nom d’autre chose que la solitude qu’il fait le choix de la solitude.

La solitude doit être conservée comme « condition », mais dépassée comme « destination ». Il doit s’y faire pour la surmonter.

-D’autre part : nous sommes tous tout seuls… C’est-à-dire que le caractère séparé de la personne advenant comme un universel affilie réellement les hommes les uns aux autres. Nous sommes seuls.

L’homme seul est l’homme qui doit se faire à la solitude pour parvenir jusqu’à autre chose qu’elle. Une fusion sans confusion.

La solitude native est souffrance que l’essentiel soit incommunicable. La solitude réalisée est joie que l’essentiel se rende communicable.

La question est alors : quelles sont les expériences qui, maintenant la solitude, permettent son dépassement rationnel ?

**III La communion comme remède rationnel à la solitude : la fusion sans confusion. L’homme doit se faire à la solitude sans s’abîmer en elle. Qu’est-ce qu’un homme seul ? Un homme qui a vocation à ne plus le rester. Celui qui sait qu’il n’est pas seul à être seul. **

**a. ** Les remèdes trompeurs. La fusion qui dissout l’individu dans l’indifférence homogène : le « nous » qui dissout le « je ». -La séduction totalitaire

-L’amour nihiliste

**b. ** Pour que la communion soit possible, il faut que chacun des termes de la relation (les deux solitaires) consente à indexer son être à plus que lui-même. Ainsi la solitude est dépassée sans être niée. L’essentiel se communique bien, mais il ne part pas de l’individu il domine les individus. Les quatre communions solitaires :

-La communion dialogique : le *dia * indique le franchissement de la différence et le partage de la Vérité (reprise et enrichissement du point 1 : autrui n’est le médiateur entre moi et moi-même que parce que lui-même se reconnaît indexé à un Principe supérieur).

-La communion érotique : l’amour de séparation : consentement à l’altérité au nom d’un amour et d’une Vie plus vaste. D’une Vie plus haute qui ne s’arrête pas à soi.

-La communion esthétique : affinités électives qui affilient les amis à la Beauté.

-La communion religieuse : qui affilie les fidèles au divin.

Dans tous les cas, c’est la communion qui vérifie et reflète la condition de solitude initiale sans que cette dernière abolisse l’homme. Le malheur de l’esseulement n’est conjuré qu’à deux conditions : 1. Reconnaître qu’il est universel, et 2. Reconnaître que seule une Antériorité absolue (Vérité, Vie…) permet aux hommes de se sentir affiliés et réellement reliés tout en étant personnellement distingués.

Conclusion : L’expérience de la solitude est l’expérience paradoxale d’une unité qui se sait ne pas faire un tout. D’une individualité qui se sait ne pas pouvoir honorer par elle-même ses propres conditions d’existence. Autrement dit, la solitude n’est finalement rien d’autre que le sentiment intensifié de la relativité humaine son être est d’être en défaut d’être.

L’homme seul est perdu et détruit si sa vie est finalisée par la solitude. Par contre elle est bien conditionnelle du développement de son être et épreuve d’une séparation qui révèle sa personne. Elle ne peut être abolie (sinon le relatif disparaît), mais elle peut être transfigurée dans une communion qui, affiliant les hommes à un principe qui les dépasse, les fondant en ce principe, ne les confond cependant pas (le relatif s’identifie par son indexation à un Absolu).

  • Philippe Petit Production
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