sujet de dissertation sur la conscience et l'inconscient

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Exemple de sujet : La conscience fait-elle de l’homme une exception ?

En s’appuyant sur la définition de la conscience de soi comme sentiment intime de proximité à soi, il est possible de comprendre que le propre de l’homme est de se vivre selon un certain rapport entre esprit et corps. Plus exactement, il ne s’agit pas tant de savoir si la conscience est une exception humaine en tant que telle (ce qui conduirait à des comparaisons un peu délicates et peu utiles entre l’homme et l’animal) que de savoir dans quelle mesure la conscience, telle que l’homme la possède et en use, fait de lui un être exceptionnel. À cet égard, il faut donc essayer de comprendre comment fonctionne la conscience et ce qu’elle permet pour évaluer ce qu’elle apporte à l’existence humaine. Le problème que vise alors votre analyse du sujet revient à un paradoxe. D’une part, la conscience est, à l’évidence, un mode d’être dont l’homme tire tous les profits puisqu’il évalue au moyen de cette conscience les possibilités de son action. Mais d’autre part la conscience fait découvrir à l’homme ses propres limites et ses impossibilités, c’est-à-dire que la conscience est également le moyen par lequel l’homme se rend compte de la fragilité de son existence. La conscience est-elle le moyen d’un statut exceptionnel de l’homme dans la ... [voir le corrigé complet]

 Philosophie magazine : les grands philosophes, la préparation au bac philo, la pensée contemporaine

Corrigés du bac philo – filière générale : “L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?”

L’inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n’y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d’accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la psyché humaine ? Apolline Guillot, agrégée de philosophie, propose un plan pour répondre à ce sujet tombé au baccalauréat 2021. Elle insiste notamment sur l’importance de l’interprétation : si la psychanalyse n’est pas une science, elle propose en tout cas des outils théoriques permettant aux patients de mieux se connaître, voire de guérir.

Proposition de correction : il s’agit ici de pistes possibles de traitement du sujet et non de la copie-type attendue par les correcteurs !

  • Principales notions du programme impliquées par le sujet : l’inconscient, la connaissance 
  • Auteurs : Nietzsche, Leibniz, Freud, Popper

Introduction

On peut définir la connaissance comme une activité par laquelle l’homme cherche d’une manière ou d’une autre à saisir un phénomène par la pensée. Cette compréhension est associée à des représentations sensibles ou intellectuelles, mais est toujours gouvernée par une conscience qui appréhende le monde qui l’entoure. La connaissance s’oppose à l’ignorance, qu’on peut définir comme un manque d’expérience ou de discernement dans un domaine donné.

L’inconscient, de son côté, peut renvoyer à différentes choses. On appelle « inconscient » les contenus perceptifs ou cognitifs qui n’ont pas ou pas encore accédé à la conscience. En ce premier sens, ce terme désigne donc un état défini par la négative, comme une simple privation temporaire ou définitive de conscience. Mais le concept d’inconscient, tel qu’il a été théorisé au tournant du XX e siècle par la psychanalyse, renvoie à une réalité psychique avec un mode de fonctionnement et des caractéristiques propres. Cette réalité psychique n’est pas seulement inaccessible par la conscience. Elle y résiste positivement, dynamiquement.

Si la connaissance est la saisie d’un phénomène par une conscience et que l’inconscient est ce qui se dérobe – accidentellement ou activement – à cette conscience, il semble donc impossible, voire contradictoire, d’accéder à une connaissance de l’inconscient ! Cependant, le fait même qu’on puisse nommer et même décrire, à la manière de Freud, les structures de notre inconscient, signifie bien que nous en avons peut-être une forme de connaissance.

Nous nous demanderons donc si nous sommes condamnés à deviner ou à supposer notre inconscient sans jamais le connaître, ou bien si nous pouvons y avoir accès par une forme de savoir.

Dans un premier temps, nous verrons que l’inconscient, défini comme une simple privation de conscience, ne peut pas être connu de manière positive et systématique. Cependant, si l’on postule que l’inconscient est un phénomène parmi d’autres, dont les effets s’observent par les médecins et les psychanalystes, alors il devient possible d’en produire une connaissance globale. Cette connaissance n’a rien à voir avec la démarche hypothético-déductive qu’on trouve en science, ni même avec l’intuition sensible du monde qui nous entoure. Nous verrons dans un troisième temps qu’elle se construit par chaque individu de manière indirecte, à travers le langage.

Première partie / L’inconscient échappe par définition à la connaissance et la conscience

L’inconscient, s’il est défini comme un contenu perceptif ou cognitif qui échappe à la conscience, est pure négation de la conscience. Il ne peut donc pas apparaître comme un objet de connaissance à part entière.

Leibniz constate déjà, dans les Nouveaux essais sur l’entendement humain , que nous sommes incapables de saisir consciemment toutes nos perceptions. Il donne l’exemple du bruit des vagues : lorsqu’on entend le ressac, on entend en réalité un nombre infini de bruits de petites vaguelettes, des gouttes qui les composent, dont on est simplement incapable d’avoir conscience.

L’inconscient, dans cette définition, peut être assimilé à une zone de notre esprit qui comporte toutes les perceptions et les représentations auxquelles nous n’avons pas immédiatement accès. C’est une sorte de trésor caché de notre esprit.

Transition :  Mais les contenus dont nous n’avons pas conscience sont-ils simplement dissimulés dans les recoins de notre esprit, ou se dérobent-ils activement ? S’il est si difficile d’avoir accès à certaines de nos motivations profondes ou à des souvenirs enfouis, n’est-ce pas que quelque chose, dans notre pensée, œuvre parfois contre notre conscience ?

Deuxième partie / L’inconscient est aussi une force dynamique qui peut être saisie de manière indirecte

C’est l’hypothèse que formule Nietzsche dans Par-delà le bien et le mal , lorsqu’il constate : «  Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas quand moi je le veux.  » Si c’est la pensée qui décide quand se montrer ou se dérober, il y a peut-être une part de notre inconscient qui se refuse activement à notre conscience, comme s’il y avait quelque chose à cacher .

C’est justement cette composante active de l’inconscient, dynamique, que Freud tente de théoriser. Il développe notamment la notion de Ça (nos désirs inconscients) et de Surmoi (les interdits que nous avons intériorisés) pour expliquer la position instable et tiraillée du Moi, pouvant mener à des névroses ou des psychoses.

Le concept d’inconscient a donc une place dans la connaissance : il est le postulat de la théorie psychanalytique. En ce sens, l’inconscient n’échappe pas à une forme de connaissance : il est l’objet même de la psychanalyse, qui aura une longue postérité après Freud, avec par exemple Jung ou Melanie Klein.

Transition :  La psychanalyse ne fait toutefois pas l’unanimité. Est-ce une science ? Le philosophe des sciences Karl Popper fait ce reproche à Freud : pour lui, l’inconscient ne peut pas prétendre à une connaissance quelconque, mais il est simple objet de discours, qui ne s’ouvre pas à sa propre falsification. Cependant, faut-il qu’une discipline soit une science pour permettre d’offrir une forme de connaissance ? Pas nécessairement. La cure psychanalytique montre qu’il est possible de connaître l’inconscient indirectement, en observant ses effets dans notre vie quotidienne, sur notre corps et notre langage notamment.

Troisième partie / Il est possible d’avoir accès à des manifestations de l’inconscient par l’analyse du corps et du langage

Contrairement à la physique ou la biologie, la connaissance de l’inconscient n’est pas la rencontre pure et simple d’une conscience et d’un phénomène observable extérieur à elle. Il faut donc dépasser le schéma classique de la connaissance « Sujet / Objet ».

Comment faire ? En analysant les traces, les manifestations de l’inconscient. Le Sujet se prend comme objet lui-même, à travers divers éléments qui émanent de lui : rêves, lapsus, actes manqués, symptômes, fantasmes sexuels, etc. Ces symptômes expriment un désir refoulé de la conscience, c’est-à-dire de l’inconscient.

La cure analytique doit permettre d’interpréter l’inconscient. Freud, dans L’Interprétation des rêves , donne des pistes pour décoder ce que l’inconscient exprime. Le Sujet peut ainsi se comprendre, mais il a besoin d’un médiateur (le psychanalyste) pour rendre transparent ce qui est a priori opaque à sa conscience.

Conclusion 

Si l’on définit l’inconscient comme une simple privation de conscience, alors il semble difficile de le connaître comme on connaît d’autres phénomènes qui nous entourent. Si au contraire, on s’y intéresse comme à une force psychique ou un principe explicatif, il semble possible d’en décrire les structures et le fonctionnement objectif. Nous avons vu que d’après la théorie psychanalytique, nous avons tous un inconscient structuré à peu près de la même manière. 

Cependant, nous avons également compris que le concept même d’inconscient déjouait l’opposition « Sujet / Objet » qui est à la base de la définition de la connaissance. La connaissance de l’inconscient va de pair avec la naissance d’un Sujet qui, sans pouvoir être totalement transparent à lui-même, se construit autour d’un récit psychanalytique.

Retrouvez l'ensemble des corrigés de l’épreuve du Bac philo 2021 :

➤ filières générales :.

Discuter, est-ce renoncer à la violence ?

L’inconscient échappe-t-il à toute forme de connaissance ?

Sommes-nous responsables de l’avenir ?

Commentaire de texte : De la division du travail social (1893) d’Émile Durkheim.

➤ Filière technologiques :

Est-il toujours injuste de désobéir aux lois ?

Savoir, est-ce ne rien croire ?

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Commentaire de texte : Le poète et l’activité de fantaisie (1907), de Sigmund Freud .

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Sujets de dissertation en Philosophie sur l'inconscient

Pour certaines filières du baccalauréat, la philosophie est l'une des matières les plus importantes, qui nécessite à la fois un esprit d'analyse et d'argumentation. Nous proposerons dans cet article 10 sujets sur le thème de l'inconscient.

L'inconscient

Credit Photo : Unsplash Robina Weermeijer

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Sujet 1 - L'impact de l'inconscient sur l'être humain

L' inconscient est différencié de la conscience, l'un relève du domaine du psychique, l'autre est plus réel, il permet de mettre en place une pensée. Néanmoins, les décisions sont souvent dictées par des réflexes inconscients.

Faire la différence entre conscience et inconscience. Définir les deux notions ainsi que celle d'être humain, relier les notions entre elles. Parler des mécanismes inconscients, des théories de Freud sur le sujet, traiter de la spirale sensorielle, de la puissance de l'inconscient sur l'homme. Comment sont déterminées nos décisions, quel rôle joue l'inconscient, quel est l'impact de l'inconscient cognitif ?

Sujet 2 - L'homme est-il déterminé par son inconscient ?

Définir les principales notions, comme la différence entre l'homme et un homme, entre l'inconscience et l'inconscient. Parler tout d'abord de la conscience comme quelque chose de commun et d'essentiel à chaque personne, peu importe son mode de vie ou ses croyances. Parler de la conscience de l'homme comme étant réfléchie, par opposition aux animaux. L'homme est un animal conscient, un animal moral, rationnel, mais aussi social. Parler ensuite du fait que l'homme est le seul à posséder un inconscient, parler de la névrose et de ce qu'elle peut entraîner. Faire le lien entre conscience, inconscient et la civilisation actuelle, du malaise qui existe dans les sociétés actuelles. Enfin, parler l'inconscience comme un moyen potentiel de fuir ses responsabilités.

Sujet 3 - L'homme est-il esclave de son inconscient ?

Les principaux termes sont ceux d'esclave et d'inconscient. Après avoir défini les termes, définir quel serait le statut de l'inconscience ainsi que celui de la conscience. La conscience fait-elle partie de l'être profond de chaque humain ou existe-t-il quelque chose que les hommes ne comprennent pas, mais qui les gouvernent, comme l'inconscient ? D'un autre côté, si l'homme est considéré comme étant un esclave de son inconscient, il ne peut être déclaré totalement responsable de ses actes.

Parler tout d'abord de l'inconscient comme étant quelque chose qui dirige les actes des hommes sans qu'il s'en aperçoive, parler ensuite du fait de la possibilité de se libérer de cet inconscient, et analyser la possibilité que l'inconscient puisse être utilisé pour fuir les peurs liées à la liberté des hommes

Sujet 4 - L'inconscient permet-il de définir l'être humain, au même titre que le conscient ?

Étudier la question posée par le sujet, et ce qu'elle sous-entend, à savoir que la conscience définit l'homme. Il s'agit d'un sujet à traiter selon deux axes, à savoir, l'inconscient permet de définir l'homme et d'un autre côté, il ne le permet pas. Si l'étude permet de démontrer que l'inconscient ne définit pas l'homme, alors la question sous-jacente est de savoir si l'homme est toujours conscient.

Parler de la connaissance du conscient que possèdent les hommes, parce que se poser la question de savoir ce qu'est le conscient, c'est déjà une étape vers son acceptation.

Parler des différents types de conscience, et de tout ce qui permet d'avoir la preuve de son existence, faire le lien avec des événements de la vie comme le coma, la mort, la perte de conscience, les somnolences ou encore plus simplement le sommeil.

Sujet 5 - L'inconscient détermine-t-il les actes de l'homme ?

Les notions présentes sont celles d'inconscient et d'actes, est-il possible d'expliquer les actes d'un homme grâce à son inconscient ? L'inconscient est-il simplement une forme sombre de la conscience qui altère les jugements et qui peut entraîner une conséquence néfaste sur les actes de l'homme ?

Parler de l'inconscience comme quelque chose qui détermine les actes des hommes et de l'inconscience comme quelque chose qui au contraire ne peut être pris en ligne de compte pour justifier les actes.

Parler de la conscience morale de chacun et de la loi puisque ces notions sont indubitablement liées. Comment définir ce qui est appelé l' alibi de l'inconscience , car l'homme est censé être avant toute chose un sujet moral qui est responsable de l'ensemble de ses actes.

Sujet 6 - Quel lien peut-on établir entre courage et inconscience ?

Il est question ici d'établir le lien entre courage et inconscience. En effet, certaines actions dangereuses peuvent relever du courage, mais sont souvent aussi considérées comme étant de l'inconscience par les personnes qui les observent de l'extérieur.

Est-il possible de confondre inconscience et courage ? Si l'on se réfère aux définitions, inconscience est le contraire de la conscience et le courage est indéniablement une qualité. Dans cette optique, n'est-ce pas paradoxal de relier deux notions contraires comme l'inconscience et le courage ? Analyser cette notion de courage et ce qu'elle suppose lorsqu'il s'agit de mettre sa vie en danger par exemple. Le courage est aussi synonyme de choix, de décisions, de mise en danger parfois ou même de souffrance. Indubitablement, il est lié à des situations qui peuvent être dangereuses. Évoquer également Aristote qui évoque la mort et la conscience de celle-ci quand il souhaite définir la notion de courage.

Sujet 7 - L'idée d'inconscience exclut-elle celle de liberté ?

Nous parlons ici d'inconscience et de liberté. Si un homme agit inconsciemment, alors est-il pleinement responsable de ses actes, et cela freine-t-il sa liberté mentale et physique ? Le sujet traite de deux idées, avec le verbe exclure qui est défini par « être non compatible avec ».

Parler tout d'abord de l'inconscient et de la liberté comme étant incompatibles. Ensuite, définir plus précisément l'inconscient et la liberté et remettre chaque notion en question, dépasser les idées préconçues. Analyser les récits freudiens, ou encore les écrits de Leibniz, qui évoque entre autres choses les perceptions insensibles.

Sujet 8 - L'inconscient est-il lié à la connaissance ?

Dans ce sujet, il s'agit de faire le lien entre inconscient et connaissance, et de savoir à quoi renvoie exactement le concept d'inconscient. En effet, il s'agit de définir quelles sont les informations qui ne peuvent accéder à la conscience, et donc comment il est possible de parvenir à comprendre cet inconscient. Le candidat devra définir les notions, et traiter tout d'abord l'inconscient comme quelque chose qui échappe à la connaissance. Ensuite, il est possible d'analyser l'inconscient comme une force qui peut être comprise, même de manière indirecte. Dans cette partie, analyser l'oeuvre de Nietzsche «  Par-delà le bien et le mal  ».

Étudier ensuite tous les moyens par lesquels il est possible d'avoir accès à son inconscient que ce soit par le corps et sa façon d'agir comme par le langage.

Sujet 9 - L'inconscient et la notion de responsabilité

Les notions ici sont celles d'inconscient et de responsabilité. À partir du moment où un homme utilise son inconscient pour excuser ses crimes ou plus généralement ses actes, peut-il être qualifié de responsable ? Par ailleurs, si l'homme fait des choses « inconsciemment », peut-il continuer à jouir de sa liberté ?

Définir précisément la notion de responsabilité, car il existe différentes formes de responsabilités, tout comme il existe différentes formes d'actes, répréhensibles ou non. La question est de savoir si le simple fait d'évoquer cette inconscience suffit à décharger l'être humain de sa responsabilité, qu'elle soit morale ou pénale. Si l'on admet qu'il existe un inconscient psychique, alors admet-on pour autant que l'homme puisse être tenu pour non-responsable de ses fautes ?

Sujet 10 - L'inconscient est-il un obstacle à la morale ?

La question ici est de savoir jusqu'à quel point l'inconscient et la morale sont liés.

Après avoir défini les deux termes d'inconscient et de morale, parler dans un premier temps de l'inconscient qui peut conduire à l'irresponsabilité, et donc plus probablement à des conséquences immorales. Est-ce que l'inconscient choque la morale puisque par définition, il n'est pas voulu pleinement ? Est-il possible de prendre comme excuse l'inconscient sans pour autant détruire toute forme de moralité ?

Partir sur deux postulats, avec une première partie stipulant que l'inconscient est effectivement un obstacle à la morale, car elle déresponsabilise l'humain. D'un autre côté, l'idée d'inconscient permettrait de mieux comprendre la nature de la morale.

L'inconscient est une notion que l'on retrouve fréquemment en philosophie. Elle est un concept à la fois ancien puisque la notion même d'inconscience remonte à l'Antiquité et elle est depuis lors analysée sous toutes ses formes par les philosophes ainsi que par les experts en psychologie et en psychiatrie.

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Une fois n’est pas coutume, voici le corrigé d’une dissertation de philosophie dont le sujet est «  Peut-on connaître l’inconscient ? « .

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Sujet : peut-on connaître l’inconscient ?

Introduction.

Si le regard des autres est parfois si impressionnant, c’est que nous sentons qu’ils peuvent saisir à tout instant des caractéristiques de nous-mêmes que nous ne contrôlons pas, ne voulons pas voir, ou dont nous n’avons pas conscience.

Sigmund Freud

L’inconscient est par définition ce qui n’est pas conscient, ce qui échappe à notre conscience. Connaître signifie savoir. Un savoir est ce dont on peut parler, ce qu’on a emmagasiné dans notre mémoire et qu’il nous est possible d’exposer. Connaître renvoie aussi à l’expérience : nous connaissons ce dont nous avons l’expérience, ce à quoi nous avons accès, ce que nous éprouvons. Connaître une chose, peut signifier savoir que cette chose existe, à un plus bas degré de connaissance. (Je connais tel chanteur, j’en ai entendu parler). A un niveau plus élevé, connaître une chose, c’est savoir ce qui la caractérise, ce qui correspond à son être.

Si l’inconscient échappe à notre conscience, alors, en tant que tel, nous ne pouvons pas en parler. De même, il semble que nous ne puissions pas en faire l’expérience.

Nous verrons dans un premier temps qu’a priori, l’inconscient est ce qui échappe à notre conscience, et donc, à notre connaissance. Puis nous nous pencherons sur le fait que selon la psychanalyse, une science de l’inconscient est néanmoins possible. Nous tâcherons ensuite de préciser en quel sens il est juste de dire que l’inconscient peut être connu.

L’inconscient, ce qui échappe à notre connaissance

L’inconscient, par définition, échappe à notre conscience. Selon la psychanalyse, les traumatismes de notre petite enfance, les frustrations, assimilables à de micro traumatismes, les pulsions honteuses, ont été refoulées hors du champ de notre conscience. Nous n’en avons aucun souvenir. Malgré tout, ces traumatismes, ces pulsions nous hantent, colorent notre vie consciente et exercent sur elle une forme de pression. Les rêves, mais aussi les lapsus ou les actes manqués illustrent cette tendance de notre inconscient à se manifester à notre conscience. Les rêves sont en effet, la première manifestation de l’inconscient. Comment rendre compte de leur cohérence, de la force avec laquelle ils semblent signifier quelque chose, de l’impression que tout y est symbole, sans poser l’existence d’une part de nous-même qui a sa logique propre, sa vie propre, et qui ne demande qu’à s’exprimer ? Les lapsus sont un phénomène extrêmement étonnant : il semble qu’une partie de nous-même devance notre moi conscient et exprime des vérités que nous aurions voulu cacher. Les actes manqués, de même que les lapsus, témoignent qu’une partie de nous résiste à notre volonté, est comme plus forte que nous. Mais cet inconscient, s’il colore la vie consciente, reste inaccessible à la conscience. C’est ce qui le rend fascinant.

Blaise Pascal

Cependant, de nombreuses expressions du langage courant semblent traduire une proximité que nous entretenons avec l’inconscient, avec notre inconscient, comme si un second « nous » nous habitait et que nous en avions une certaine connaissance, ainsi les expressions suivantes : « c’est un lapsus révélateur », « c’est le retour du refoulé », « c’est mon inconscient qui parle ». L’inconscient ne serait-il pas un quelque chose, en nous, délimité, que l’on pourrait conquérir, apprivoiser et connaître ?

La psychanalyse ou science de l’inconscient

Selon la psychanalyse, une connaissance de l’inconscient humain en général mais aussi de notre propre inconscient est possible.

La psychanalyse est basée sur l’idée que nos névroses et nos souffrances viennent principalement de l’existence de notre inconscient qui nous échappe et nous empêche de nous affirmer comme sujet conscient et libre.

Il existerait des caractéristiques communes à l’inconscient de tout homme, légitimant le fait de parler de l’inconscient comme d’une entité propre, indépendante et faisant qu’il est possible de connaître l’inconscient en général, de connaître son être, ses caractéristiques. Freud, en effet, propose de décrire le psychisme humain à l’aide de l’image d’une habitation. L’inconscient correspond à une antichambre très vaste gardée par un gardien. Cette antichambre contient toutes les pulsions que nous avons refoulées dans notre enfance, voire même plus tard, ainsi que tous nos traumatismes trop douloureux. Ces pulsions exercent une force sur le gardien et tentent de pénétrer dans le salon, dans lequel siège l’œil de la conscience. Le gardien, symbole d’une censure inconsciente, empêche les pulsions de s’échapper. Il est à noter que l’antichambre est bien plus vaste que le salon, ce qui signifie que la plus grande partie de notre psychisme échappe à notre conscience.

Ces pulsions inconscientes, refoulées, sont à lier aux différents stades du développement de l’enfant. Ainsi, il n’y a pas autant d’inconscients qu’il existe d’individus mais il existe des constantes, dans nos différents inconscients, légitimant une science de l’inconscient. En effet, la petite enfance est une succession de frustrations ou de micro traumatismes. Le stade oral est privation du plaisir de la tétée, le stade anal, de la liberté d’uriner et de déféquer, tandis que le stade phallique implique la résolution du complexe d’Œdipe, résolution qui s’accompagne d’une forme de renoncement, d’acception et donc de frustration : le petit garçon doit admettre qu’il n’épousera pas sa mère, de même pour la fillette avec son père.

Non seulement, il est possible de connaître dans ses grandes lignes, l’histoire de la constitution de l’inconscient de chaque homme, et donc de connaître l’inconscient en général, mais encore, selon la psychanalyse, chaque individu peut, par le traitement psychanalytique ou thérapie par la parole, expérimenter son propre inconscient en le libérant de la censure. Cette thérapie repose sur une relation entre thérapeute et analysé qui reproduit principalement la relation de la mère à l’enfant : le patient reçoit une écoute, une attention à ses moindres mots, à ses moindres gestes, qu’il n’a pas reçue depuis qu’il était petit enfant, entre les bras d’une mère soucieuse de son bien-être et à l’écoute de ses moindres signes. La neutralité de la voix du psychanalyste rappelle quant à elle la manière dont l’enfant, dans le ventre de sa mère, percevait la voix de sa mère ; lointaine, étouffée. La posture allongée sur le divan implique que l’analysé ne voit pas son thérapeute, ce qui, à nouveau, peut évoquer la posture de l’embryon, dans le ventre maternel. Le patient parle par associations libres, se libère de sa raison, laisse son imaginaire le guider et peu à peu s’abandonne et laisse ses pulsions et ses traumatismes inconscient rejaillir. Alors, dans le cas d’une thérapie réussie, il vit une sorte de choc, les souvenirs ne se contentent pas de réapparaître à la conscience, ils sont revécus avec une grande intensité. C’est toute une partie de leur psychisme qu’ils découvrent. Sous ce rapport, l’inconscient est éprouvé, expérimenté, en quelque sorte, par les patients, qui en ont une connaissance dans le sens d’une expérience. D’ailleurs, tout psychanalyste doit avoir accompli et réussi une psychanalyse, autrement dit, doit connaître l’inconscient de manière théorique et expérimentale.

Karl Popper

Connaître l’inconscient

D’un côté, il semble évident que l’inconscient est ce que nous ne pouvons pas connaître. Il y a une impossibilité logique à connaître ce qui n’est pas conscient et nous expérimentons à de nombreuses reprises qu’une part de nous-mêmes nous échappe. D’un autre côté, si l’on en croit la psychanalyse, l’inconscient en général, comme notre propre inconscient, est connaissable.

philosophe Alain

Concernant enfin cette obscurité que nous éprouvons face à nous-mêmes, et cette impression que d’autres peuvent y accéder, c’est avant tout parce que notre corps nous échappe toujours, tandis que nous le livrons aux autres. Nous ne pourrons jamais nous percevoir tels qu’ils nous perçoivent. Notre corps, mais aussi nos paroles, nos intonations, nos silences, etc. non seulement nous sont inconnus, mais encore, révèlent des aspects de nous-mêmes que nous pouvons avoir tendance à nous cacher et qui sont, de ce fait, plus ou moins conscients. Si nous pouvons difficilement, par l’introspection, accéder à ces parties obscures de nous-mêmes, en revanche, par des relations aux autres inscrites dans la durée et fondée sur la bienveillance, qu’il s’agisse de relations thérapeutiques ou amicales, nous pouvons, n’en déplaise à Pascal, nous découvrir un peu mieux nous-mêmes, grâce à leurs avis sur qui nous sommes.

Si la connaissance d’un inconscient qui serait une entité de notre psychisme dépend de notre foi en la psychanalyse, en revanche, l’inconscient cognitif, qui est lié à notre corps et à ses réflexes de survie, est connaissable, dans le sens où nous pouvons être sûrs de son existence et la manifester par des expérimentations. Par ailleurs, grâce à la relation avec autrui, certaines zones d’ombre de notre personnalité peuvent nous être révélées. Il ne s’agit pas d’inconscient au sens freudien du terme mais plutôt, de non conscient, de ce qui, en nous, n’apparaît pas de manière claire à notre conscience.

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12 réflexions au sujet de « Dissertation sur l’inconscient corrigée pour le bac de philosophie »

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L’inconscient est-il positif pour notre humanité ?

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Sujets de réflexions philosophiques : L'inconscient

mis à jour le 14/08/2008

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Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de l'inconscient.

mots clés : philosophie , inconscient , texte

L'inconscient :

Textes  philosophiques :, cours et conférences en ligne :, activité pédagogique : test de rorschach ou à propos de la psychologie projective.

rorschach_1

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niveau : tous niveaux, Terminale

type pédagogique : sujet d'examen

public visé : non précisé, élève

contexte d'usage : non précisé

référence aux programmes : Le sujet, inconscient, perception, conscient

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La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

Amérique du Nord 2022 • Dissertation

Sprint final

phiT_2205_02_01C

Amérique du Nord • Mai 2022

La conscience fait-elle obstacle au bonheur ?

dissertation

4 heures

Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d’atteindre ce qui donne sens à notre vie ?

Les clés du sujet

Définir les termes du sujet.

Du latin cum scientia (« avec science »), la conscience est de façon générale associée à un savoir (perception du monde, connaissance de soi) : c’est d’abord la lucidité sur ce qu’on est et ce qu’on peut espérer.

La conscience morale impose des limites à nos actions et la conscience du temps peut empêcher de goûter l’instant présent.

Faire obstacle

Faire obstacle, c’est constituer un empêchement : rendre impossible ou du moins difficile, mettre des bornes, poser une limite, interdire, détourner, décourager.

Du latin bonum augurium , le bonheur est un objectif soumis à beaucoup d’aléas, comme le connote le mot heur (« sort », « chance », « fortune ») en français classique.

S’il est difficile d’en définir concrètement les conditions, le bonheur est représenté comme un idéal offrant la plénitude d’une satisfaction durable, intense et variée.

Dégager la problématique

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Construire un plan

Tableau de 3 lignes, 2 colonnes ;Corps du tableau de 3 lignes ;Ligne 1 : 1. La conscience morale est un obstacle au bonheur; Exemple du remords : la « mauvaise conscience » est un obstacle d’autant plus puissant qu’il est intérieur.La conscience morale impose de relativiser la quête du bonheur et de la subordonner au respect du devoir.; Ligne 2 : 2. La conscience nous expose au malheur; La conscience nous montre notre finitude : l’homme est essentiellement malheureux et inquiet.Notre fardeau le plus terrible est la conscience du temps : poids de la mémoire, anticipation de la mort.; Ligne 3 : 3. Le bonheur est propre à l’être conscient; Le bonheur n’est pas la satisfaction : le sentiment de notre dignité compte davantage que le plaisir.Devenir plus conscients nous rend plus forts, plus autonomes et donc potentiellement plus heureux.;

Les titres en couleurs et les indications entre crochets servent à guider la lecture mais ne doivent en aucun cas figurer sur la copie.

Introduction

[Reformulation du sujet] Le sort dresse parfois des embûches sur le chemin que nous essayons d’emprunter pour parvenir au bonheur. Mais il existe peut-être aussi un empêchement plus fondamental qui fait de ce chemin une impasse : la conscience fait-elle obstacle au bonheur ? [Définition des termes du sujet] Nous rêvons d’une satisfaction pleine et entière, suffisamment durable, intense et variée. Mais en offrant une connaissance du monde et de soi, la conscience nous rend lucides sur nos limites et sur ce que nous pouvons espérer. [Problématique] Le fait de distinguer le bien et le mal, de constater notre fragilité et le temps qui passe ne réduit-il pas considérablement nos perspectives de bonheur ? Ou bien doit-on au contraire chercher dans le renforcement de la conscience la voie d’une vie humaine parfaitement accomplie ? [Annonce du plan] Nous commencerons par voir en quoi le fait d’être conscients de nos devoirs entrave la quête du bonheur, puis pourquoi la conscience fait de l’homme un être inquiet. Nous verrons enfin qu’un bonheur véritable est lié au renforcement de la conscience.

1. La conscience morale est un obstacle au bonheur

A. l’obstacle intérieur de la mauvaise conscience.

La conscience morale nous rend attentifs à des valeurs relatives au bien et au mal, et nous impose de conformer notre conduite à certaines normes. Dans le cas contraire, on s’expose au blâme des autres – ce qui n’est pas le meilleur calcul pour être heureux – mais aussi et surtout au remords , ce tourment qui nous ronge lorsqu’on a « mauvaise conscience ».

Du latin remordere , le remords signifie littéralement la morsure renouvelée, voire incessante de la conscience.

Pour Aristote, dans l’ Éthique à Nicomaque , un homme méchant ne peut pas être heureux, car une partie de son âme accuse l’autre partie et le déchire au point de le rendre ennemi de lui-même . La conscience est un juge sévère qui empêche de goûter le bonheur acquis de mauvaise façon : l’obstacle est insurmontable précisément parce qu’il est intérieur.

B. La subordination du bonheur au devoir

Il nous faut relativiser l’importance du bonheur et considérer d’abord le respect du devoir . Certaines voies vers le bonheur nous sont interdites lorsque les satisfactions visées sont égoïstes ou dégradantes, pour notre personne ou celle des autres. Kant dit que l’ impératif moral est « catégorique » : il constitue une limite indiscutable que nous posons nous-mêmes à nos actions.

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« Agis de telle manière que tu traites l’humanité, aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre, toujours en même temps comme une fin, jamais simplement comme un moyen » (Kant, Fondements de la métaphysique des mœurs ).

La recherche du bonheur doit être subordonnée au respect du devoir. Cela ne signifie pas que l’une et l’autre soient incompatibles, puisque le fait d’avoir bien agi produit un contentement qui est, selon Kant, un « analogue du bonheur ». Mais « bonheur » et « vertu » sont souvent difficiles à concilier .

Le secret de fabrication

Illustrez le propos par un exemple : dans Les Misérables de Victor Hugo, Jean Valjean renonce à son bonheur et se livre à la police pour éviter qu’un sosie soit envoyé au bagne à sa place.

[Transition] La conscience morale fait obstacle à la recherche du bonheur, car elle lui impose des limites et prive l’individu qui les transgresse d’une satisfaction entière. Faut-il aller plus loin et dire que la conscience nous expose au malheur ?

2. La conscience nous expose au malheur

A. conscience et finitude.

Le regard qu’un être conscient porte sur lui-même est valorisant : comme on l’a observé, penser fait la grandeur de l’homme. Mais la pensée nous dévoile aussi notre finitude  : « la grandeur de l’homme est grande en ce qu’ il se connaît misérable  », note amèrement Pascal dans ses Pensées .

La finitude est le caractère de ce qui est fini, au sens de limité. On emploie le terme pour qualifier la condition humaine, habitée par la conscience du temps et de la mort.

Selon Schopenhauer , cette limitation fait de l’humain un être essentiellement malheureux , habité par un manque qui ne lui laisse que quelques rares moments de répit. Conscience rime avec souffrance. Comme il l’indique dans Le Monde comme volonté et comme représentation , « l’inquiétude d’une volonté toujours exigeante, sous quelque forme qu’elle se manifeste, emplit et trouble sans cesse la conscience : or sans repos le véritable bonheur est impossible ».

B. L’existence humaine alourdie par le temps

La conscience du temps est décrite par Nietzsche comme un fardeau. À l’inverse de l’animal attaché au « piquet de l’instant », l’être humain est privé d’une légèreté dans laquelle il voit confusément le secret du bonheur. En proie à la nostalgie, aux regrets ou à la mélancolie, il subit son passé  : la mémoire est avantageuse pour la connaissance, mais pas pour le bonheur.

La conscience ouvre aussi à l’avenir . Elle est « soucieuse », car nous anticipons sans cesse un après dans lequel nous nous projetons. Or nous savons bien que l’ultime possibilité qui nous attend est la mort , qui suscite en nous de l’« angoisse ». Au rebours d’Épicure qui proclamait que « la mort n’est rien pour nous » et que le bonheur est possible à condition de vivre au présent, les philosophes de l’existence insistent sur l’incertitude, voire le désespoir, qui hante l’esprit humain.

Les penseurs «  existentialistes » comme Kierkegaard, Heidegger ou Sartre prennent pour point de départ la fragilité de l’existence humaine.

[Transition] La conscience fait obstacle à un bonheur simple qui semblait à portée de main. Mais est-elle incompatible avec un bonheur plus complexe qui nous serait propre ?

3. Le bonheur est propre à l’être conscient

A. bonheur et satisfaction.

Introduisez une distinction entre « bonheur » et « satisfaction » pour envisager le problème sous un nouvel angle.

Si la définition du bonheur n’est jamais tout à fait claire et varie d’un individu à un autre, Mill observe qu’elle est toujours assez riche pour ne pas se réduire à la satisfaction , c’est-à-dire aux plaisirs élémentaires qui nous sont communs avec les animaux (manger, boire, etc.). Le bonheur que nous cherchons inclut aussi la connaissance du monde et de soi, les arts, les relations sociales et amoureuses, le bien-être social, etc.

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« Il vaut mieux être un homme insatisfait qu’un porc satisfait » (Mill, L’Utilitarisme )

Si nous nous heurtons à de nombreux obstacles dans notre quête, c’est tout simplement parce que nos ambitions sont plus élevées  : elles ne sont peut-être pas toutes susceptibles d’être comblées, mais cette incomplétude est compensée par la conscience de notre dignité . Nos moyens aussi sont plus élevés, puisque notre intelligence nous permet de calculer au mieux comment être heureux, individuellement et collectivement.

B. Le renforcement de la conscience

Selon Freud, l’incapacité de certains individus à trouver l’épanouissement, ou ne serait-ce que l’équilibre psychique, ne doit pas être mise sur le compte de la conscience, mais sur celui de l’inconscient . Les symptômes tels que les angoisses, phobies, obsessions, épuisement dépressif, etc., sont le fait de désirs refoulés qui reviennent se manifester de façon voilée, et dont il s’agit de comprendre le sens .

La voie à privilégier est donc le renforcement de la conscience et non son effacement : il faut « rendre conscient l’inconscient », élargir notre champ de conscience en devenant plus lucides sur nous-mêmes, sur notre histoire et nos désirs secrets afin de devenir plus libres et plus heureux .

Le sacrifice de la conscience n’est ni possible ni souhaitable, car celle-ci définit l’être humain. Loin de constituer un obstacle à toute forme de contentement, le renforcement de la conscience est le moyen par lequel nous pouvons nous rapprocher du bonheur qui nous est propre.

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La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertation complète, après correction. Note obtenue : 18/20. Appréciation : «Travail excellent. Une qualité d'analyse évidente.»

Selon Confucius, "La conscience est la lumière de l'intelligence qui permet de distinguer le bien du mal". Or, il n'est pas précisé si cette capacité de discernement est une force ou une faiblesse pour l'homme. De même, l'on peut être amené à se demander si la possibilité de se saisir soi-même, et d'avoir connaissance de ses actes, pensées et sentiments correspond à une liberté ou à une contrainte pour l'être humain. Ainsi, la conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ? Cette question nous pousse à nous demander si : en absence de tout sens moral, serions nous plus libres ? La conscience de soi, et du monde, engendre t-elle la souffrance ? La capacité de l'homme à juger ses actes est-elle à l'origine de sa liberté ? Si nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, ni de nos actes, aurions-nous moins de contraintes ? La conscience, qu'elle soit source de contrainte ou de liberté, semble être le fondement de la vie en société. L'enjeu de cette réflexion est donc la cohésion sociale. Nous étudierons tout d'abord la conscience comme origine de la liberté, pour ensuite se demander quelles sont les contraintes qu'elle impose à l'être humain. Au terme de cette réflexion, nous pourrons prendre position de manière plus affirmée dans la dernière partie du raisonnement.

Pour étudier la conscience en tant qu'origine de la liberté, il convient tout d'abord de dissocier deux types de conscience : la conscience psychologique, qui permet à chaque être humain d'avoir connaissance de lui-même, de ses actes et pensées, ainsi que du monde qui l'entoure. La conscience morale, quant à elle, est la faculté qu’a l’homme de discerner le bien du mal, de juger les autres, ou soi-même. La première, en rendant l’homme conscient de lui-même et des autres, ainsi que de ses actes, lui permet un retour sur lui-même. Ce retour rend possible l’analyse du passé et l’anticipation du futur à un instant présent. Cette triple dimension oblige chaque être humain à avoir connaissance des conséquences de ses actes, que ce soit à court ou long terme, ce qui le rend responsable de son comportement. Or, cette responsabilité prouve que chaque homme peut choisir sciemment ses actes, en toute connaissance de cause, il est donc libre de choisir. La conscience psychologique semble donc être à l’origine de la liberté de choix caractéristique de l’être humain. Ensuite, la conscience morale, définie par Rousseau comme « le juge infaillible du bien et du mal, qui rend l’homme semblable à Dieu », correspond à la capacité de jugement présente chez l’homme. Rousseau décrit cette faculté comme un principe inné, de justice et de vertu, comme une impulsion primitive, qui est à l’âme ce que l’instinct est au corps. Cette impulsion, ce principe, régi par nos valeurs morales, permet donc un choix immédiat, conforme à nos aspirations. Le fait d’être doté de cette faculté de discernement immédiate qu’est la conscience morale, confère donc à l’homme une liberté quasi-totale de choix. La capacité de l’homme à juger ses actes semble donc bien être à l’origine de sa liberté.

De plus, selon Freud, la conscience n’est qu’une partie négligeable de l’esprit, régi principalement par les pensées ou les actes inconscients, tels les lapsus ou les rêves. Or, il affirme qu’aucun homme ne peut avoir de prise sur cette partie de son esprit, comme il en a sur la conscience. L’acte inconscient, indépendant de sa volonté, n’est donc pas choisi, alors que la conscience, quant à elle, est la source d’une liberté véritable. Sartre, bien qu’opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l’origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d’un individu sont conscients. Donc l’homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

Nietzsche appui également cette théorie, en définissant la conscience comme l’élément permettant à l’être humain de connaître et d’exprimer ses besoins en toute liberté. La conscience selon Nietzsche élève donc l’homme en lui conférant ce statut d’homme libre, capable d’élaborer des stratégies de groupe grâce à ce réseau de communications qu’est la conscience.

Au terme de cette première réflexion, la conscience, en permettant à l’homme d’avoir connaissance de lui-même ainsi que du monde qui l’entoure, semble être la source de la liberté de choix inhérente à l’individu. Cependant, cette volonté peut-elle réellement être qualifiée de libre ? Les facteurs extérieurs, interférant avec la conscience, ne constituent ils pas des barrières, des contraintes ?

Ainsi, la conscience psychologique, qui peut être à l’origine d’une certaine liberté confronte néanmoins l’individu à son passé et à son avenir. Cette confrontation peut être la source d’une réelle souffrance, d’une angoisse existentialiste. Cette angoisse peut se manifester par des remords, des regrets, de la mauvaise conscience, ou même des doutes face à l’avenir. Par exemple, un individu qui doute en permanence de la pertinence de ses choix, de leur impact dans le futur, peut se retrouver comme bloqué, en pouvant plus avancer. La conscience que chaque être a de soi et du monde peut donc être à l’origine d’une terrible souffrance, et la conscience se matérialise alors comme une barrière qui empêche d’avancer, une réelle contrainte.

De plus, l’origine de la conscience peut avoir des répercussions sur la liberté présupposée qu’elle confère à l’être humain. Ainsi, Marx, en définissant la conscience comme un produit social, annihile cette notion de liberté propre à l’individu. En effet, selon lui, la conscience apparaît chez chaque homme à l’issue d’un processus de création. La conscience serait donc constituée d’un ensemble de notions pré formatées, inculquées par la société jusqu’à ce qu’elles deviennent partie intégrante d’un individu. Or, si les valeurs morales selon lesquelles chaque individu pense et agit ne sont pas les siennes, mais celles de la société, on ne peut donc pas considérer sa conduite comme libre. Le comportement de chaque être humain apparaît donc comme régi par la société dans laquelle il a évolué. Ainsi, dans certaines sociétés, une conduite peut apparaître comme honteuse ou inavouable, alors que dans d’autres elle sera considérée comme normale et légitime. Dans ce cas, l’individu qui ne se sent pas conforme aux valeurs morales que lui a inculqué la société peut se sentir rejeté, et voir s’opérer une rupture du lien social. Si comme l’explique Marx, « la conscience est d’emblée un produit social », elle peut donc constituer une contrainte au plein épanouissement de l’individu. Donc, il semble qu’en absence de tout sens moral, l’être humain serait plus libre qu’il ne l’est en possédant une conscience.

Mais, la conscience ne traduit pas uniquement les valeurs morales inculquées par la société. Elle est aussi l’expression des idéaux et des interdits parentaux comme l’affirme Freud. Selon lui, l’intériorisation des exigences et limites parentales, qui équivaut au Sur-Moi, constitue la conscience. Le Sur Moi, en quelque sorte l’idéal selon lequel chaque individu se rêve, peut être à l’origine d’une terrible souffrance. Ainsi, lorsque le sujet prend conscience de l’écart entre son Sur Moi et sa réalité physique et psychique, il peut s’ensuivre deux réactions : le déni, correspondant au bovarysme, ou le sentiment d’échec. Or, toutes deux conduisent à une réelle souffrance. L’homme peut donc vivre avec cette conscience comme avec un fardeau.

De plus, selon Alain, tout acte de conscience correspond à un jugement, c'est-à-dire une activité morale. Or d’après lui, le jugement est formaté par la société, la religion, la culture, l’éducation de chaque individu. Alors, on peut s’interroger sur la valeur réelle de ce jugement, et donc, de l’existence d’une volonté libre chez chaque individu . Or, si cette volonté libre n’existe pas, la conscience se matérialiserait donc comme un frein au bien être de chaque individu, comme une contrainte l’empêchant d’agir librement. Ainsi, si nous n’avions conscience du monde qui nous entoure, nous aurions vraisemblablement moins de contraintes. Par exemple, dans le cas d’autisme, ou de folie, l’individu n’ayant pas conscience du monde extérieur, sa conscience morale se développe sans l’influence de la société, des parents ou de tous les facteurs extérieurs. Le sujet ne possède donc pas les mêmes valeurs morales que ses concitoyens, à l’image d’un enfant dont la conscience n’a pas encore été formatée.

Au terme de ce développement, nous pouvons nous positionner en faveur de l’idée selon laquelle la conscience serait une source de contraintes. En effet, même si la conscience permet une certaine liberté de choix, celle-ci n’est que relative, car la conscience semble être de l’ordre de l’acquis. Comme le dit Durkheim : « A travers notre conscience, nous obéissons à cette réalité sociale qui nous forme ». Ainsi, chaque individu n’est pas libre, mais régi par des valeurs morales qui ne sont pas les siennes, mais au contraire, celles de la société qui l’a éduqué. Alors, la conscience constitue une contrainte à l’expression libre de ses pensées, de ses besoins, et à la réalisation absolue de ses actes.

Cette idée selon laquelle la conscience morale constituerait une contrainte est confirmée par la théorie de Freud, théorie selon laquelle il existerait un inconscient, contenant toutes les pulsions, les évènements refoulés par la conscience car contraires à nos aspirations morales. Ainsi, l’existence de l’inconscient prouve que la conscience constitue une contrainte au développement et à l’épanouissement de chaque individu, en empêchant l’expression libre des pensées et sentiments en désaccord avec ses aspirations morales.

Au contraire, l’absence de conscience signifierait l’absence de barrières morales. L’instinct reprendrait donc le dessus sur la conscience, et le comportement de chaque individu serait régi non plus par les valeurs inculquées par la société, mais par les instincts primitifs de l’homme. Ainsi, dans une logique de survie, comme par exemple en temps de guerre, l’homme peut agir sans contraintes et obéir à ses pulsions primitives. Par exemple, lors d’un crash aérien dans les Andes pendant les années 1970, les rescapés ont été contraints, pour survivre de se livrer à l’anthropophagie. Tous ont confirmé que cette pratique était contraire à leurs valeurs morales, mais que leur instinct avait prédominé sur leur conscience. Ainsi, dans un contexte particulier, tout homme peut se retrouver libéré de toute contrainte d’ordre moral, mais cela n’a lieu que lorsque la conscience s’efface pour laisser place à l’instinct. Donc il semble fortement que la conscience soit une source de contrainte.

En conclusion, il apparaît comme vraisemblable que la conscience soit la source d’une certaine liberté de choix chez l’être humain. Cependant, ces choix sont régis par des valeurs morales, à travers lesquelles, chez chaque individu, différents facteurs extérieurs s’expriment. Donc tout homme est guidé par une conscience qui n’est pas la sienne dans sa totalité. Ainsi, en absence de tout sens moral, nous serions vraisemblablement plus libres. Cependant, c’est bien la capacité de l’homme à juger ses actes qui est à l’origine de sa liberté. La conscience de soi, et du monde, peut néanmoins, dans certains cas, engendrer la souffrance. Et si, nous ne pouvions avoir conscience du monde qui nous entoure, nous aurions visiblement moins de contraintes. Donc la conscience est source de contrainte chez l’être humain. Cependant, ces contraintes sont indispensables à la vie en société, et permettent le respect des libertés de chacun. L’enjeu de cette réflexion était donc bien la cohésion sociale. Cependant, si la conscience est source de contraintes d’ordre moral, peut on pour autant affirmer que les criminels qui agissent de sang-froid ne possèdent pas ces valeurs morales, et donc que leur esprit est dépourvu de conscience ?

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Fiche philo: Conscience et Inconscient (Suite et fin)

Publié le 29/05/2024

Extrait du document

« Conscience et Inconscient (Suite et fin) III. Limites et objections éthiques à la théorie freudienne 1°/ Quelques réflexions pour penser une critique de la pensée freudienne a) Toutefois, Freud ne suggère-t-il pas un soupçon radical sur la vie psychique de chacun. Car, ce que je crois avoir compris des causes inconscientes qui me déterminent, n’est-ce pas encore une ruse que mon inconscient déploie pour m’empêcher de le démasquer ? Dans la logique freudienne, l’homme ne peut jamais se reposer dans une connaissance stable de soi, il est entrainé dans une logique du soupçon qui veut débusquer quelque chose à débusquer derrière ce qui a été débusqué. Le psychisme de l’homme ressemble alors à un oignon dont on pourrait enlever des peaux sans pouvoir jamais trouver le cœur. b) Cette découverte philosophique de l’inconscient pose de nombreuses difficultés : Si nos actes conscients ne sont que des rejetons d’un amas de forces obscures qui nous habitent et nous déterminent, alors la conscience et la liberté ne sont qu’illusions ? L’homme n’est plus rien d’autre que ce “paquet d’affect et de pulsions” comme disait Nietzsche. La philosophie aurait été naïve, ignorante des déterminismes cachés de nos conduites. L’inconscient deviendrait alors le nouveau principe suprême ? 2°/ Critique éthique d’Alain : “seul le je conscient pense” L’inconscient n’existe pas : l’ensemble de mon inconscient freudien est l’ensemble de mes instincts : corps. Il n’y a pas de dualité conscience-inconscient au sein du psychisme humain. Quand je fais des actes que je ne comprends pas, c’est que mon corps parle ! L’inconscient n’est pas un autre moi qui viendrait diviser le sujet. Alain réduit l’inconscient aux mécanismes physiologiques du corps. Tout le reste est de l’ordre de la pensée consciente. C’est un mythe dangereux quand il est idolâtré : il devient une faute morale. Alain veut simplement dire que le sur le plan strictement philosophique (et non pas sur le plan des pratiques culturelles), la quête inlassable des motivations inconscientes peut parfois encombrer le penseur soucieux de liberté et de morale. Il s’agit de relever le “Cogito humilié”. Alain est rationaliste, dans le sillage de Descartes. Ce que nous faisons s inconsciemment, c’est ce dont notre moi n’est pas la source : c’est notre corps qui agit en laissant faire les automatismes qui peuvent être innés : les réflexes ou acquis : les habitudes incorporées Conscience : ce qui me permet d’avoir l’initiative de l’acte Inconscient : ce qui m’ôte cette initiative Dangers éthiques du freudisme : Alain met en évidence les dangers éthiques du freudisme. Toute la morale consiste à se référer à la voix de la conscience, au JE, unique fondateur de notre vie. Grossir le terme d’inconscient, c’est aller contre toute démarche 1 éthique, quelle qu’elle soit. Je ne suis plus responsable de rien, puisque mes choix s’expliquent par des processus inconscients qui m’échappent. Je suis déterminé par mon inconscient. Pour Alain, il ne s’agit nullement de contester la réalité de l’inconscient, mais bien de refuser les mythes dangereux (irresponsabilité, abandon à l’inconscient, déni de la volonté) qu’il pourrait envelopper et véhiculer. 3°/ Critique existentialiste de Sartre : l’inconscient est mauvaise foi Sartre critique le freudisme dans l’Être et le Néant, p 656 (1943) aussi du point de vue moral. Il refuse, comme Alain, de faire de l’inconscient le maître de nos actes et de nos choix. Ne cherchons jamais d’excuses à nos actes et ne nous abritons pas derrière notre inconscient. C’est de la mauvaise foi. La mauvaise foi est mensonge à soi-même qui permet de masquer sa propre responsabilité. Ne croyons pas que nous sommes déterminés par nos pulsions. Nous sommes libres. Sartre refuse d’admettre que nous ne sommes pas tout-puissants sur nousmêmes. Quand je suis de mauvaise foi, je fais comme si mes actes étaient déterminés à mon insu, par mon passé. Comme si je n’avais pas choisi d’être celui que je suis devenu, comme si je subissais ce passé comme un destin…ce qui est une manière de se décharger de sa liberté et de sa responsabilité.

Ce passé me déterminerait à mon insu ! Pour Sartre, la censure est de mauvaise foi : elle est consciente d’être consciente de la tendance à refouler mais précisément pour se la cacher à elle-même. L’inconscient en tant que tel n’existe pas (Sartre plus radical qu’Alain dans sa critique). Nul psychisme n’est totalement ignorant de soi. Ce qui existe en revanche, c’est la mauvaise foi et le mensonge à soi-même, l’acte par lequel la conscience se dissimule à elle-même le vrai. La psychanalyse existentielle révèle à l’individu que chacune des situations que nous vivons doit être éclairée à la lumière de ce projet personnel. L’homme est une totalité et non une collection d’actes. L’homme est projet. C’est le déchiffrement de ce projet qui nous permet de parvenir à la véritable conscience de nous-mêmes. Le fait de se raconter dans un discours narratif permet de se libérer des souvenirs inconscients et de donner un sens au passé : cela constitue un travail thérapeutique. Transition : Dans sa célèbre Dialectique du Maitre et de l’Esclave, tirée de la Phénoménologie de l’Esprit (1807), Hegel a donné sur le thème de l’advenue de la conscience de soi par la relation à autrui, des analyses incontournables. 2 Hegel y décrit la relation des consciences en termes de lutte : une lutte pour la reconnaissance. Il y a une question de vie ou de mort dans cette opposition car le vainqueur de la lutte aura réussi à se conquérir lui-même, c’est-à-dire aura conquis la conscience de lui comme sujet. Les deux combattants veulent être reconnus comme sujet. Or, seul un sujet peut me dire que j’en suis un. Mais l’autre me refuse cette parole, puisqu’il la veut pour lui. Une lutte à mort s’engage donc. A un moment, l’un de deux craint pour sa vie et accepte de se soumettre à l’autre. Cette soumission sera l’occasion pour le vainqueur de prendre conscience de lui comme sujet, c’est-à-dire comme être capable d’imposer sa volonté à ce qui n’est pas lui. Il devient alors maitre, et le second esclave. Hegel pense décrire ainsi le mouvement de toute relation entre deux consciences : il est celui d’une lutte pour la reconnaissance et l’affirmation de soi au détriment de l’autre. Ainsi, la joie (étrange) de se mettre en valeur en se moquant d’un autre ; le désir d’être préféré à un autre, le désir de voir un autre se soumettre, la joie de commander et d’être obéi, etc. Dans l’amitié, les relations amoureuses, la politique, les relations sociales, cette même et unique logique prévaudrait. La Dialectique du Maitre et de l’esclave a inspiré bien des analyses qui ont modelé la conscience philosophique du monde, et continuent de le faire aujourd’hui (Marx, Sartre, Foucault, etc.). Au XXème siècle, les relations interpersonnelles sont principalement analysées et comprises en termes de lutte et d’affirmation de soi. 4°/ Accepter son inconscient, et s’en servir de son inconscient pour changer : a) Apprendre à s’aimer soi-même Bien souvent, le rapport que nous avons à nous-mêmes nous empêche de nous connaitre correctement. En effet, nous avons du mal à nous aimer tels que nous sommes. C’est ce que nous montre Blaise Pascal dans une pensée percutante : « Amour-propre. La nature de l'amour-propre et de ce moi humain est de n'aimer que soi et de ne considérer que soi. Mais que fera-t-il ? Il ne saurait empêcher que cet objet qu'il aime ne soit plein de défauts et de misère. Il veut être grand et il se voit petit. Il veut être parfait et il se voit plein d'imperfections. Il veut être l'objet de l'amour et de l'estime des hommes et il voit que ses défauts ne méritent que leur aversion et leur mépris. Cet embarras où il se trouve produit en lui la plus injuste et la plus criminelle passion qu'il soit possible de s'imaginer ; car il conçoit une haine mortelle contre cette vérité qui le reprend et qui le convainc de ses défauts. Il désirerait de l'anéantir et, ne pouvant la détruire en elle-même, il la détruit autant qu'il peut dans sa connaissance et dans celle des.... »

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Sujets de dissertation sur la conscience

La conscience.

  • Suffit-il d'avoir bonne conscience pour être sûr d'agir moralement ?
  • Suffit-il de prendre conscience de ce qui nous détermine pour nous en libérer ?
  • La conscience est-elle source d'illusions ?
  • Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?
  • La conscience de soi est-elle trompeuse ?
  • La conscience peut-elle nous cacher ce que nous sommes ?
  • Peut-on concevoir une conscience sans inconscient ?
  • L'art transforme-t-il notre conscience du réel ?
  • Toute prise de conscience est-elle libératrice ?
  • L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ?
  • La société peut-elle être rendue responsable des illusions de notre conscience ?
  • La conscience de soi rend-elle libre ?
  • Suffit-il de suivre sa conscience pour être dans son droit ?
  • Agir selon sa conscience, est-ce agir selon ses valeurs personnelles ?
  • La conscience peut-elle être un fardeau ?
  • La conscience peut-elle être un obstacle pour l'action ?
  • N'exprime-t-on que ce dont on a conscience ?
  • La conscience n'est-elle tournée que vers elle-même ?
  • Sans langage, puis-je prendre conscience de moi-même ?
  • L'expérience de l'oeuvre d'art modifie-t-elle la conscience que nous avons du monde ?
  • Est-ce par la conscience qu'il faut définir l'homme ?
  • Le citoyen doit-il obéir à l'Etat ou à sa conscience ?
  • La conscience d'être libre peut-elle être illusoire ?
  • Peut-on échapper aux exigences de la conscience ?
  • Avoir bonne conscience, est-ce un signe suffisant de moralité ?
  • La conscience fait-elle le malheur de l'homme ?
  • Avons-nous besoin d'autrui pour avoir conscience de nous-mêmes ?
  • La conscience peut-elle nous tromper ?
  • Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?
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  • La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte ?

Dissertations corrigés de philosophie pour le lycée

sujet de dissertation sur la conscience et l'inconscient

L’idée d’inconscient remet-elle en cause la liberté ?

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I. Introduction : Définition de l’inconscient et de la liberté

L’inconscient et la liberté sont deux concepts fondamentaux en philosophie. L’inconscient, tel que défini par Freud, est une partie de notre esprit qui contient des pensées, des souvenirs et des désirs qui sont hors de notre conscience, mais qui influencent néanmoins nos comportements et nos décisions. La liberté, quant à elle, est généralement comprise comme la capacité de faire des choix indépendamment de toute contrainte extérieure. Cependant, la question se pose : si nos actions sont influencées par des forces inconscientes, sommes-nous vraiment libres ? Cette dissertation explorera cette question en examinant les implications de l’idée d’inconscient pour notre compréhension de la liberté.

II. L’inconscient : une force qui nous échappe

L’inconscient est une force mystérieuse et puissante qui opère en dehors de notre conscience. Freud a soutenu que l’inconscient est le siège de nos désirs refoulés, de nos peurs et de nos conflits internes. Ces forces inconscientes peuvent influencer nos actions de manière que nous ne comprenons pas toujours. Par exemple, nous pouvons agir de manière irrationnelle ou autodestructrice à cause de désirs inconscients que nous ne reconnaissons pas. De plus, l’inconscient peut influencer nos choix de manière subtile, en orientant nos préférences et nos désirs de manière que nous ne réalisons pas consciemment. Ainsi, l’inconscient est une force qui nous échappe, qui opère en dehors de notre contrôle conscient.

III. La liberté : un concept à redéfinir face à l’inconscient

Face à l’inconscient, notre compréhension traditionnelle de la liberté doit être repensée. Si nos actions sont influencées par des forces inconscientes, alors nous ne sommes pas entièrement libres de faire des choix indépendants. Cela ne signifie pas nécessairement que nous sommes déterminés par notre inconscient, mais plutôt que notre liberté est conditionnée par des forces qui échappent à notre contrôle conscient. Cela peut sembler menacer l’idée de liberté, mais il est possible de concevoir une conception de la liberté qui tient compte de l’influence de l’inconscient. Par exemple, nous pourrions dire que nous sommes libres dans la mesure où nous sommes capables de reconnaître et de comprendre les forces inconscientes qui nous influencent, et de les intégrer dans notre processus de prise de décision.

IV. L’influence de l’inconscient sur nos choix et nos actions

L’inconscient influence nos choix et nos actions de diverses manières. Par exemple, nos désirs inconscients peuvent nous pousser à agir de manière que nous ne comprenons pas consciemment. De plus, nos peurs et nos conflits internes peuvent nous conduire à éviter certaines situations ou à agir de manière autodestructrice. Enfin, nos préférences et nos désirs peuvent être influencés par des forces inconscientes que nous ne reconnaissons pas. Par exemple, nous pouvons être attirés par certaines personnes ou certaines situations sans comprendre pourquoi. Ainsi, l’inconscient peut influencer nos choix et nos actions de manière subtile et puissante.

V. La liberté est-elle une illusion face à l’inconscient ?

Face à l’influence de l’inconscient, certains pourraient soutenir que la liberté est une illusion. Si nos actions sont déterminées par des forces inconscientes, alors nous ne sommes pas vraiment libres de faire des choix indépendants. Cependant, cette conclusion est trop hâtive. Bien que l’inconscient influence nos actions, cela ne signifie pas nécessairement que nous sommes déterminés par lui. Nous pouvons reconnaître et comprendre les forces inconscientes qui nous influencent, et les intégrer dans notre processus de prise de décision. Ainsi, même si notre liberté est conditionnée par l’inconscient, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est une illusion.

VI. Conclusion : L’inconscient et la liberté, une cohabitation possible ?

En conclusion, l’idée d’inconscient remet en cause notre compréhension traditionnelle de la liberté, mais ne la rend pas nécessairement obsolète. Bien que l’inconscient influence nos actions, nous pouvons reconnaître et comprendre ces influences, et les intégrer dans notre processus de prise de décision. Ainsi, même si notre liberté est conditionnée par l’inconscient, cela ne signifie pas nécessairement qu’elle est une illusion. Au contraire, une compréhension plus profonde de l’inconscient peut nous aider à exercer notre liberté de manière plus authentique et plus éclairée.

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Définition du sujet et de la conscience d'après Descartes, Kant, Socrate, Hegel, Espinosa...

Par Olivier

Rédigé le 9 October 2010

8 minutes de lecture

sujet de dissertation sur la conscience et l'inconscient

  • 01. I /Descartes
  • 02. II/ Kant
  • 03. III/ Socrate
  • 04. IV/ Hegel
  • 05. V/ Espinosa

PHILOSOPHIE

LE SUJET ET LA CONSIENCE.

Ce cours est le fruit d'une prise de note continuelle. Je me suis efforcé d'étoffer la tournure et le contenu des phrases de manière à ce que rien d'important ne soit délaissé. Si vous remarquez des oublis, je vous invite à me les signaler !

Le cours est organisée par auteur, nous pourrons ainsi expliquer plus facilement les pensées de chacun de ses philosophes.

Thibault

I /Descartes

Pour étudier la notion de sujet, on peut se référer au philosophe Descartes. Né en 1596, mort en 1650, il est l'auteur de nombreux ouvrages philosophiques dont l'on retiendra les plus connus : le discours de la méthode ou les méditations métaphysiques .

Dans le discours de la méthode, l'auteur explique comment on l'homme doit procéder pour découvrir la vérité dans les sciences.

Descartes est l'auteur de la célèbre phrase «  Je pense donc je suis  », qui rend d'autant plus important la pensée qu'elle permet par son recours, de définir l'existence du sujet. Selon lui, le sujet est ce qui en nous fait surgir la pensée. L'homme serait constitué de plus, de deux substances bien distinctes : le corps et l'âme. Le corps correspondrait à la matière, incapable de penser, de raisonner et voué à disparaître au contraire de l'âme qui serait donc cette chose spirituelle qui ferait vivre le corps. On peut ainsi en déduire que le sujet se confond avec l'âme. Ainsi, si un homme pense, c'est qu'il est vêtu d'une âme .

'' On appelle en philosophie dualisme , le fait d'admettre deux principes différents pour expliquer la nature de l'homme. ''

A) Problématique

Comment Descartes démontre-t-il l'existence de l'âme et du sujet dans la mesure où l'âme n'est pas matérielle et qu'on ne peut la percevoir ?

En cours de philosophie en ligne , Descartes explique dans le discours de la méthode que les choses qui nous entoure ont une existence qui peut être remise en doute. D'une part, on s'aperçoit que ces choses se transforme constamment et n'ont aucune stabilité ce qui fait qu'il est impossible de les connaître véritablement et d'autre part que l'homme possède des moyens de connaissances dont certains sont imparfait comme les sens par exemple ( citation Descartes : « les sens nous trompe » ).

En revanche, il y a une chose qu'on ne peut pas mettre en doute, qui est indubitable, c'est l'existence du sujet qui pense . Il est donc plus certains de mieux connaître l'âme que le corps.

Chez Descartes, la pensée est une notion qui recouvre toutes les opérations intellectuelles qui peuvent surgir dans l'âme du sujet : imagination, volonté, colère, doute... Les pensées sont donc l'attribut principal de l'âme tout comme l'étendu est l'attribut principal du corps. L'attribut est une propriété de quelque chose qui s'oppose à la substance .

B) Exercice

Que pensez-vous des propos de Descartes lorsqu'il affirme que l'homme est composée de deux substances et que le corps est incapable de penser ? ( ce qui suit n'est pas le corrigé de l'exercice mais la suite du cours )

Besoin de progresser en cours philosophie ? 

Le sujet est un être qui a des sens, mais il possède également une raison . Pour Descartes, c'est la faculté qui permet au sujet de distinguer le vrai du faux. C'est donc un moyen de connaissance prépondérant d'où l'idée que Descartes soit considéré en philosophie comme un rationaliste .

La raison est donc la seule chose qui nous permette de découvrir la vérité ( d'où l'attachement des philosophes aux mathématiques qui permette d'acquérir des des raisonnements et des démonstrations parfaites ).

Les philosophes comme les scientifiques sont attachés à la raison car elle permet de réfléchir, de démontrer et de méditer par exemple sur des idées. Le but de la philosophie consiste pour le sujet à acquérir des connaissances qui demeurent absolument parfaite s.

Descartes met ainsi la connaissance en relation avec la sagesse , autrement dit, il est inutile de tout connaître ni de tout savoir , l'important est d'avoir les connaissances nécessaires pour vivre , des connaissances utiles ( domaine de la médecine par exemple qui est un art vital pour l'homme ).

Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.

Pour Kant, la philosophie se ramène à trois problèmes qu'il faut tenter de résoudre :

1 : Que puis-je savoir ? ( revient à s'étendre sur les limites de la connaissance )

2 : Que dois-je faire ? ( problème posé par la morale )

3 : Que m'est-il permis d'espérer ? ( réflexion sur la religion )

Ces trois questions reviennent à s'interroger sur une seule et unique interrogation : qu'est-ce que l'Homme ? La philosophie devant prendre la forme d'une anthropologie ( étude de l' homme ).

Concernant le problème du sujet, pour Kant, le sujet est de nature inconnaissable car on ne peut en avoir une perception directe par les sens ( réalité métaphysique → qui est au-delà de la physique, au-delà de l'expérience ). Pour Kant, la connaissance scientifique repose sur l'observation et sur l'expérience ( manière de connaître les phénomènes ).

La science repose sur l'observation , c'est-à-dire sur la perception attentive des phénomènes pour en connaître leurs propriétés, leurs lois et leurs causes. En connaissant leurs lois, on est capable d'unir deux phénomènes différents .

La science permet pour Kant de reconnaître la réalité telle qu'elle est. Le sujet est animé par le désir de connaître pour comprendre la réalité. L'Homme dispose toutefois d'un pouvoir de connaissance limité : il ne peut pas tout savoir car bien des choses s'échappe de la perception, de l'expérience ou de l'observation . Pour Kant, par exemple, on ne peut pas résoudre le problème de la cosmologie ( étude de l'univers ) car les questions sur l'existence et le commencement de l'univers dépasse totalement le domaine de la connaissance humaine. Pour Kant, le savoir comporte donc une limite.

Selon lui, le sujet s'oppose à l'objet : dans la relation de connaissance, le sujet polarise vers l'objet et il faut distinguer deux choses :

1 : L'objet tel qu'il nous apparaît. ( le phénomène )

2 : L'objet tel qu'il est. ( le noumène )

Or, en science, on ne peut connaître que des phénomènes. Le noumène nous échappe toujours .

Au niveau de la morale, Kant indique aussi que le sujet est un être moral c'est-à-dire, un individu qui s'interroge sur les valeurs qui doivent guider l'action ( l'idée du deuxième ouvrage ). Le sujet doit se demander comment il doit agir dans la vie . On doit donc définir ce qui est bien et ce qui est mal. Des valeurs peuvent avoir un consensus : le respect, le courage ( capacité à affronter un danger en surmontant sa peur pour le vaincre ) ...

Pour Kant, le premier principe de morale est le respect : respecter les autres, chaque homme a une dignité, une raison... L'être humain se caractérise par une certaine autonomie : l'Homme se dicte sa propre loi de conduite, il est capable d'agir seul.

Une société ne peut de plus, pas fonctionner sans valeurs morales . Elle doit avoir des valeurs universelles . Chez Kant, il y a une certaine réflexion sur le droit. Selon lui, le sujet peut aussi être définit à partir du droit. Pour fonctionner dans une société bien organisée, des Lois doivent gouverner des relations entre les individus . On pourrait définit les Lois comme un ensemble de règles que chacun doit respecter.

EXERCICE : Si l'on part sur l'idée, qu'il n'existe pas de société sans règles et sans droits, comment désigner ceux qui font les Lois et quelles doivent être les qualités des législateurs ? ( ce qui suit n'est pas le corrigé de l'exercice mais la suite du cours )

III/ Socrate

Selon Socrate, le philosophe doit s'intéresser à sa propre subjectivité . Ceci signifie qu'il doit orienter son attention non plus sur les choses extérieures qui s'offre à sa perception sensible mais doit au contraire chercher à connaître sa propre nature . Néanmoins est-il possible comme le préconise Socrate, de se connaître soi-même ?

Oui, en s'analysant aussi bien dans sa conduite que dans la façon qu'on pense : le philosophe Auguste Comte appellera introspection la faculté à regarder à l'intérieur de soi pour reconnaître ses particularités .

Georg Wilhelm Friedrich Hegel (1770-1831) est un philosophe allemand . Son œuvre, postérieure à celle de Kant, est l'une des plus représentatives de l'Idéalisme allemand et a eu une influence décisive sur l'ensemble de la philosophie contemporaine.

Hegel se demande comment l'homme acquiert la conscience de lui-même . Dans sa réflexion sur la conscience, il part d'une constatation : l'homme est un être doué de conscience et qui pense. Hegel distingue chez l'homme, une double existence : l'homme existe d'une part au même titre que les choses de la nature mais d'autre part existe aussi pour soi . Il se contemple, se représente à lui-même, pense et n'est est esprit que par cette activité qui constitue un être pour soi. Pour Hegel, ce qui est d'ordre spirituelle, est supérieur à ce qui est d'ordre naturel . L'homme possède une double conscience :

1 : La conscience théorique . ( intellectuelle )

2 : La conscience pratique . ( Morale )

Cette distinction vous paraît-elle justifiée ou est-ce la même conscience qui est à la fois pratique et théorique ?

V/ Espinosa

Baruch Spinoza, également connu sous les noms de Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza (né le 24 novembre 1632, Amsterdam, Pays-Bas - mort le 21 février 1677, La Haye) était un philosophe néerlandais dont la pensée eut une influence considérable sur ses contemporains et nombre de penseurs postérieurs .

Le philosophe Spinoza écrit dans le livre intitulé «  éthique  », la phrase suivante : «  Les hommes sont conscient de leurs actions mais ignorant des causes par lesquelles ils sont déterminées  ». Cette phrase soulève plusieurs problèmes, d'abord premièrement, qu'est-ce qui fait agir l'homme ? Est-il juste de dire que lorsque nous agissons nous avons une pleine conscience de ce que nous faisons ? Quelles sont les causes qui nous font agir ? Pourquoi Spinoza dit-il qu'on ignore les causes qui nous font agir ?

On peut distinguer deux formes d'actions : l' action délibérée qui est l'une d'elles, est considérée comme un acte de volonté et obéit à un motif clair et précis . Beaucoup de gestes que nous faisons ne s'accompagne pas de la première action : le somnambule agit par exemple de manière tout à fait inconsciente.

Spinoza introduit une distinction entre l'action elle-même et la cause de l'action . Une action est un mouvement par lequel le sujet s'oriente vers un but déterminé . Le mouvement s'oppose au repos. On peut cependant faire des actions de manière inconsciente : les réflexes par exemple, ou les lapsus.

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Sujets de Dissertation sur la Religion

Quels sujets concernant la religion peuvent vous être proposés au baccalauréat ? Dissertation Le progrès scientifique rend-il caduques les religion ? L'esprit religieux n'existe-t-il que dans les religions ? Croire en la science, est-ce une forme de religion ? Une religion sans dogme est-elle possible ? La religion est-elle essentielle à l'homme ? A quoi[…]

19 January 2023 ∙ 7 minutes de lecture

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Bonjour je vous remercie pour cet article.je voudrais demander des explications sur la conception de Husserl sur la phénoménologie.merci

Chloé Galouchko

Bonjour, avez-vous essayé de contacter l’un de nos professeurs pour recevoir une aide personnalisée ? Excellente journée ! 🙂

Intéressant à ces cours constructifs très simple à comprendre.

Intéressant à ces cours constructifs

C’est cool

Bonjour je recherche un texte de kant concernant la conscience de soit pourvu qu on oublie pas qu’elle est établie par l l exprehance des autres. Je crois que ça commence comme ça pouvez vous me dire dire la phase complète merci par avance cordialement Fabrice

Jolie travail RDM, pas évident de résumer les cours du prof. 😉

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Bac 2024 : les sujets probables de l'épreuve de philo !

philosophie_livre

L'épreuve de philosophie du baccalauréat est l'une des plus redoutées par les élèves. Ah, si seulement vous pouviez connaître les sujets à l’avance... Évidemment, ce n’est pas possible ! En revanche, avoir une idée des thématiques les plus à même de tomber peut déjà donner de précieuses indications. C’est ce que propose Studyrama qui se base notamment sur les sujets tombés les années précédentes ou les avis d’enseignants.

Par la rédaction

Mise en garde !

ATTENTION , ces indications ne sont que des probabilités et pas des garanties   ! La meilleure façon d’éviter l’échec est de ne pas faire d’impasse. D’autant qu’en philo , les thématiques sont souvent liées, et un sujet fait souvent appel à des notions de plusieurs chapitres. Enfin, sachez que les sujets ne sont pas en rapport avec l’actualité immédiate puisqu’ ils sont élaborés plusieurs mois à l’avance …

En somme, bien que les sujets du baccalauréat de philosophie ne sont connus que le Jour J, il est possible de se préparer en explorant les grandes thématiques qui traversent la discipline. En gardant à l'esprit les pistes et indications proposées ci-dessus, les candidats pourront aborder l'épreuve avec confiance et sérénité, prêts à affronter les questionnements les plus profonds de l'humanité.

Quels sujets de philo peuvent tomber au Bac ?

  • L'inconscient
  • La conscience

Révisez avec les fiches de philosophie du Bac général  et  les sujets et les corrigés de philo des années précédentes . Et pour connaître les résultats du Bac et savoir si vous avez obtenu votre diplôme rendez-vous le jeudi 8 juillet 2024 à partir de 8h .

Pour quel(s) métier(s) êtes-vous fait ? Faites le test pour le savoir !

Salons d'orientation à ne pas manquer ! Pour en savoir plus sur les spécialités du Bac les plus adaptées à votre future formation, sur Parcoursup et sur les études supérieures en général, nous vous donnons RDV sur nos salons Studyrama des Études Supérieures organisés à travers toute la France. Une occasion unique de découvrir les établissements et d'échanger avec les responsables pédagogiques pour leur poser toutes vos questions !

Préparez-vous au Bac de philo avec les Éditions Studyrama 

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  6. Synthese La conscience et l'inconscient

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COMMENTS

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    L'inconscient échappe par définition à la conscience. Mais n'y a-t-il pas malgré tout des moyens, directs et indirects, d'accéder à une forme de connaissance des mécanismes cachés de la...

  3. Dissertation sur la conscience et l'inconscient

    Dissertation sur la conscience et l'inconscient. Sujet : L'existence d'un inconscient fait-elle obstacle à la connaissance de soi? L'existence de l'inconscient est avérée par la présence de phénomènes dont l'origine échappe à la conscience. Les lapsus, les actes manqués, les rêves, les phobies sont des manifestations de ...

  4. plan détaillé dissertation sur la conscience

    Intro à la notion de conscience. Def : - Conscience:signifie étymologiquement « accompagné de savoir ». On distingue consciencepsychologique et conscience morale. - Conscience psychologique/ de soi : faculté de l'homme à être conscient de lui-même (de sespensées, de ses actes), mais aussi du monde qui l'entoure.

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    Liste de 10 exemples de sujets de dissertation sur la conscience : est-ce que la conscience est la condition pour séparer l'Homme de l'animal ? La conscience est-elle la condition du sentiment de soi ? Etc.

  6. PDF LA CONSCIENCE, L'INCONSCIENT, LE SUJET

    LA CONSCIENCE, L'INCONSCIENT, LE SUJET. Version complétée et corrigée en février 2011. INTRODUCTION. La conscience, comme le suggère l'étymologie latine " cum " signifiant " avec " et " scientia " signifiant " savoir ", est le savoir immédiat qui accompagne chacune de mes pensées c'est-à-

  7. Sujets de Dissertation sur la Notion de l'Inconscience

    L'inconscient est un vaste sujet qui peut proposer de nombreux sujets d'examen. Mais lesquels ? Par Olivier. Rédigé le 12 July 2010. 2 minutes de lecture. Ressources Philosophie Terminale s Sujets de Dissertation sur la Notion de l'Inconscience. Les meilleurs professeurs de Philosophie disponibles. 4.9 (34 avis) Sophie. 50€ /h. 5 (38 avis) Thibault

  8. Exemples de sujets pour une dissertation sur l'inconscient

    Parler des mécanismes inconscients, des théories de Freud sur le sujet, traiter de la spirale sensorielle, de la puissance de l'inconscient sur l'homme. Comment sont déterminées nos décisions, quel rôle joue l'inconscient, quel est l'impact de l'inconscient cognitif ?

  9. Dissertations sur La conscience

    La conscience. Avons-nous le choix d'être libre ? 29 mars 2024 Pierre. La notion de liberté soulève d'interminables questionnements, et le choix d'être libre entrelace l'ontologie de l'existence et l'éthique du comportement. Dans cette dissertation, nous tenterons d'interroger ce concept complexe et profond.

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  13. L'inconscient

    L'inconscient permet-il autant que la conscience de définir l'Homme ? Admettre l'hypothèse d'un inconscient psychique est-ce dénier à l'homme toute responsabilité ? Comment comprendre l'expression «ne pas savoir ce que l'on fait» ?

  14. Portail pédagogique : philosophie

    Cette ressource propose quelques sujets de réflexions et de dissertations philosophiques sur le thème de l'inconscient. mots clés : philosophie, inconscient, texte. L'inconscient : 1. La connaissance de l'inconscient apporte-t-elle quelque chose d'essentiel à la connaissance de l'homme ? 2.

  15. La conscience

    La conscience - dissertations de philosophie. «L'esprit qui ne sait plus douter descend au-dessous de l'esprit» Alain. Ai-je un corps ou suis-je mon corps ? Ai-je une conscience ou suis-je une conscience ? A t-on parfois le droit de se donner bonne conscience ? Autrui est il un autre moi-même ?

  16. La conscience fait-elle obstacle au bonheur

    Intérêt du sujet • Ce sujet classique confronte la « conscience », que nous possédons, au « bonheur », que nous recherchons : ce qui nous définit comme êtres humains nous empêche-t-il d'atteindre ce qui donne sens à notre vie ? Les clés du sujet. Définir les termes du sujet. Conscience.

  17. La conscience est-elle source de liberté ou de contrainte

    Sartre, bien qu'opposé à la théorie de Freud, appuie également cette thèse selon laquelle la conscience est à l'origine de la liberté. Au contraire de Freud, il affirme que tous les actes et les pensées d'un individu sont conscients. Donc l'homme selon Sartre est radicalement liber car il est conscient.

  18. Fiche philo: Conscience et Inconscient (Suite et fin)

    Transition : Dans sa célèbre Dialectique du Maitre et de l'Esclave, tirée de la Phénoménologie de l'Esprit (1807), Hegel a donné sur le thème de l'advenue de la conscience de soi par la relation à autrui, des analyses incontournables. 2 Hegel y décrit la relation des consciences en termes de lutte : une lutte pour la reconnaissance. Il y a une question de vie ou de mort dans ...

  19. PDF CHAPITRE 6 L'inconscient

    CHAPITRE 6 L'inconscient La dissertation Nuancer une thèse philosophique SUJET Puis-je savoir immédiatement qui je suis ? Étape 1. Identifier le problème central du sujet a. « Se connaître soi-même » signifie savoir qui l'on est, savoir ce que l'on veut, ce que l'on pense, ce que l'on aime, et être capable de se décrire soi-même de façon exacte, en particulier savoir ...

  20. Sujets de dissertation sur la conscience

    Philosophie. Sujets de dissertation sur la conscience. La conscience. Suffit-il d'avoir bonne conscience pour être sûr d'agir moralement ? Suffit-il de prendre conscience de ce qui nous détermine pour nous en libérer ? La conscience est-elle source d'illusions ? Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? La conscience de soi est-elle trompeuse ?

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  22. Le sujet : la conscience, l'inconscient

    Sujet de Dissertation sur la Notion de Conscience. Les sujets de dissertation sur la conscience La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître. Octavio Paz En philosophie, la conscience est généralement comprise comme la faculté mentale par laquelle nous sommes conscients de nous-mêmes et du ...

  23. L'idée d'inconscient remet-elle en cause la liberté

    L'inconscient est une force mystérieuse et puissante qui opère en dehors de notre conscience. Freud a soutenu que l'inconscient est le siège de nos désirs refoulés, de nos peurs et de nos conflits internes. Ces forces inconscientes peuvent influencer nos actions de manière que nous ne comprenons pas toujours.

  24. Le sujet et la conscience selon Descartes, Kant, Socrate, Hegel

    Sujet de Dissertation sur la Notion de Conscience. Les sujets de dissertation sur la conscience La conscience des mots amène à la conscience de soi : à se connaître, à se reconnaître. Octavio Paz En philosophie, la conscience est généralement comprise comme la faculté mentale par laquelle nous sommes conscients de nous-mêmes et du ...

  25. Bac : tous les sujets probables en philosophie

    La conscience. La liberté. La nature. Le temps. La vérité. Le bonheur. Le devoir. La science. Révisez avec les fiches de philosophie du Bac général et les sujets et les corrigés de philo ...