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7 citations (et proverbes)
Citation guerre & parce.
La Russie n'a jamais perdu la guerre froide... parce que la guerre froide n'est pas finie.
Citation Guerre & Paix
La guerre froide est la première expérience vécue de la paix atomique.
Citation Guerre & Etes
Mr Bond, je pense que vous êtes un dinosaure sexiste et misogyne, une relique de la Guerre Froide
Citation Guerre & Etait
C'était la guerre froide et Mitterrand a nommé des communistes au gouvernement. Aujourd'hui, il n'y a pas de communistes en France...
Citation Vie & Dieu
La chose la plus importante qui s'est produite dans le monde dans ma vie, dans nos vies, est la suivante : par la grâce de Dieu, l'Amérique a remporté la guerre froide.
Citation Guerre & Coeur
Dès que nous avons été libérés... nous nous sommes débarrassés de ces bases étrangères sur notre sol qui auraient pu constituer un pôle d'attraction de la guerre froide au coeur même de l'Afrique.
Citation Guerre & Pendant
Pendant près d'un demi-siècle, la guerre froide ne tourna jamais à la guerre véritable.
Autres citations
Moi, président de la République, je constituerai un gouvernement qui sera paritaire, autant de femmes que d'hommes. Moi, président de la République, il y aura un code de déontologie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d'intérêts. Moi, [...] ► Lire la suite
Les médias savent ce qui est vendeur : le conflit et la division. Simple et efficace. Trop souvent, la colère et le ressentiment l'emportent sur la réflexion. Nos émotions trompent notre vigilance. Un discours enflammé et moralisateur, même sans fondements, aura plus d'impact qu'une allocution réfléchie et argumentée.
Saviez-vous que nous sommes les seules personnes aux États-Unis à devoir faire approuver nos droits de vote tous les deux ans ?
Questions fréquentes sur « guerre froide »
La citation la plus célèbre sur « guerre froide » est : « La Russie n'a jamais perdu la guerre froide... parce que la guerre froide n'est pas finie. » ( Vladimir Poutine ).
La citation la plus courte sur « guerre froide » est : « La guerre froide est la première expérience vécue de la paix atomique. » ( Gaston Bouthoul ).
La citation la plus belle sur « guerre froide » est : « Mr Bond, je pense que vous êtes un dinosaure sexiste et misogyne, une relique de la Guerre Froide » ( Judi Dench ).
La citation la plus longue sur « guerre froide » est : « Dès que nous avons été libérés... nous nous sommes débarrassés de ces bases étrangères sur notre sol qui auraient pu constituer un pôle d'attraction de la guerre froide au coeur même de l'Afrique. » ( Joseph Kasa-Vubu ).
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Exemples de sujets de dissertation sur la Guerre froide
La Guerre froide est l'un des principaux thèmes du programme d'histoire du lycée, et se révèle particulièrement passionnante. Nous vous donnons ici quelques idées de sujets relatifs à la Guerre froide pour des dissertations, avec quelques-uns des éléments clés à aborder pour réussir vos examens.
Credit Photo : Freepik mb-photoarts
Au cours de cette période, les affrontements entre Russes et Américains sont nombreux et violents, causent de nombreux morts et placent l'intégralité de la planète sur un équilibre risqué, instable et dangereux. Les deux grandes puissances sont alors dotées de la bombe atomique, et l'affrontement utilise ces armes comme dissuasion, tout en espérant que personne n'en fera usage sans quoi les dommages seront conséquents.
Sujet 1 - Guerre froide et idéologies
Idée de sujet : la Guerre froide peut-elle se réduire à une guerre d'idéologie ?
Il sera intéressant de montrer que la Guerre froide intègre bien entendu une forte dimension idéologique, avec l'affrontement frontal entre communisme et capitalisme. Néanmoins, elle recouvre également une dimension liée à la puissance, chacun voulant prendre le dessus sur l'autre pour prouver au monde entier sa suprématie.
Sujet 2 - Guerre froide et affrontement de la baie des Cochons
En 1962, à Cuba , la Baie des Cochons est le théâtre d'affrontements majeurs entre Russes et Américains. Cet épisode marque un tournant dans la Guerre froide.
Idée de sujet : en quoi l'épisode de la baie des Cochons marque-t-il un véritable tournant dans la Guerre froide ?
Il sera intéressant ici de montrer que les oppositions entre Russes et Américains vont évoluer de façon significative suite à l'épisode de la baie des Cochons, et d'utiliser plusieurs comparaisons pour montrer ces différences.
Sujet 3 - Guerre froide et colonisation
La colonisation du monde et en particulier de l'Afrique est un des outils qu'utilisent Russes et Américains pour poursuivre leur Guerre froide.
Idée de sujet : en quoi la colonisation du monde est-elle un outil clé dans le cadre de la Guerre froide ?
On pourra ici démontrer que les affrontements de territoires relatifs à des colonies sont des éléments centraux qui font une véritable différence pour les Russes et les Américains, et sont donc des évènements clés de la Guerre froide qui les oppose.
Sujet 4 - Guerre froide et fin du conflit
Idée de sujet : quels ont été les éléments déclencheurs de la fin de la Guerre froide ?
La Guerre froide est un conflit sourd et sournois qui a fait rage à l'échelle planétaire pendant plus de 40 ans. Quels ont été les évènements qui ont conduit à l'arrêt de cette Guerre froide et à la chute de l'URSS ?
Sujet 5 - Guerre froide et début des affrontements
Idée de sujet : après la Seconde Guerre mondiale, quand et comment s'installe la Guerre froide ?
Il sera intéressant ici de montrer qu'alors que la planète pensait être enfin en paix après un violent conflit mondial qui a duré six ans, elle bascule très vite dans la Guerre froide, pour de multiples raisons. On pourra ici détailler ces causes et montrer comment les premiers évènements et affrontements ont été source de disputes bien plus importantes dans les années qui ont suivi.
Sujet 6 - Guerre froide et Guerre du Vietnam
Idée de sujet : en quoi la guerre du Vietnam est-elle une illustration parfaite de la Guerre froide, et un évènement clé ?
La Guerre du Vietnam est un évènement absolument central dans la Guerre froide, et il sera intéressant d'en détailler les causes, les faits, les conséquences sur les deux grandes puissances qui s'affrontent.
Sujet 7 - Guerre froide, Printemps de Prague
Le Printemps 1968 est une étape clé dans la Guerre froide et dans son évolution.
Idée de sujet : quel rôle a joué le Printemps de Prague dans le conflit de la Guerre froide ?
Il sera particulièrement intéressant d'étudier quels ont été les jeux de pouvoir et les évolutions des équilibres entre les grandes puissances dans le cadre et à la suite du Printemps de Prague. Il ne faudra pas ici se contenter de donner les faits, mais aussi, et surtout, les analyser pour comprendre les mécanismes et les bouleversements.
Sujet 8 - Guerre froide et Guerre des Étoiles
Idée de sujet : en quoi la Guerre des Étoiles est-elle un élément moteur de la Guerre froide ?
Les deux géants mondiaux s'opposent sur tous les fronts, sur terre, mais aussi dans le ciel, où la conquête spatiale fait rage. On peut s'interroger sur le rôle crucial de la conquête de l'espace à cette époque où tout est sujet à opposition.
Sujet 9 - Guerre froide et Willy Brandt
Idée de sujet : quel a été le rôle de Willy Brandt dans la Guerre froide ?
Willy Brandt a joué un rôle déterminant dans la Guerre froide, et on pourra analyser ses principales décisions et sa politique dans son ensemble, pour en étudier l'impact sur les puissances qui s'affrontent.
Sujet 10 - Guerre froide et coexistence pacifique
Les premières années de la Guerre froide sont placées sous l'aune de la coexistence pacifique .
Idée de sujet : comment et pourquoi la coexistence pacifique prend-elle fin ?
Quels sont les éléments qui font basculer les deux géants dans un conflit plus musclé, plus violent, plus dangereux ?
La Guerre froide est une époque passionnante qui couvre de nombreux sujets, presque tous les pays du monde, la conquête de l'Espace, celle de la bombe atomique, les menaces et la dissuasion, la stratégie politique. Les sujets de dissertation sont nombreux et une bonne maîtrise des faits et des enjeux est indispensable pour réussir à les appréhender de façon complète.
Sources : De la coexistence pacifique aux paroxysmes de la guerre froide (1953-1962) - La guerre froide (1945-1989) - CVCE
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« La guerre froide est une guerre limitée, limitation qui porte non sur les enjeux, mais sur les moyens employés par les belligérants […] La guerre froide apparaît, dans la perspective militaire, comme une course aux bases, aux alliés, aux matières premières et au prestige. » Raymond ARON (1905-1983), Guerres en chaîne (1951)
Fondateur avec Sartre des Temps Modernes , revue littéraire, politique et philosophique, éditée par Gallimard, il s’en sépare bientôt pour devenir éditorialiste au Figaro (1947-1977). Toute la Quatrième République est placée sous le signe de la « guerre froide », quand le « rideau de fer » qui tombe divise l’Europe en deux mondes antagonistes : « La guerre a pris fin dans l’indifférence et dans l’angoisse […] la paix n’a pas commencé », dit Sartre en 1945. De Gaulle évoquera, en 1966, ce « jeu constamment grave et gravement dangereux qu’on appelait la guerre froide ».
« Quand les hommes ne choisissent pas, les événements choisissent pour eux. » Raymond ARON (1905-1983), Immuable et changeante. De la IV e à la Ve République (1959)
Passivité des citoyens, isolement de la classe politique, tels sont les vices intimes du régime qui semble tourner en rond et s’autodétruire – « le cadavre bafouille ». On a pu dire qu’en se privant d’un de Gaulle, dès ses premiers mois, la Quatrième République se condamnait à terme plus ou moins rapide.
« La conférence de presse du général de Gaulle est une oeuvre d’art. L’orateur survole la planète, rappelle le passé et jette des rayons de lumière sur l’avenir. Il distribue blâmes ou éloges aux uns et aux autres, il couvre de mépris ses adversaires et il ne dissimule pas la satisfaction que lui inspire la France qu’il façonne. » Raymond ARON (1905-1983), Le Figaro , 25 janvier 1963
La conférence de presse, comme le bain de foule, est une institution du nouveau régime. Cet « exercice de haute voltige politico-historique » a fasciné bien des témoins. Dont Jean Lacouture, un de ses biographes : « Toujours derrière un pupitre, sur une chaire, pour nous enseigner sa leçon unique : que, sans la France, le monde n’est pas digne de vivre. Que, sans de Gaulle, la France n’est pas apte à survivre. »
« La critique gauchiste, si radicale ou excessive soit-elle, a au moins le mérite d’ébranler la bonne conscience des privilégiés. » Raymond ARON (1905-1983), Le Figaro , début mars 1972
Après les « années de rêve » viennent les « années de poudre » (selon l’expression de Hamon et Rotman), avec des formes de contestation souvent très dures : grèves, attentats, prises de position dans une presse extrémiste. Les sondages montrent qu’une majorité des jeunes éprouvent de la sympathie pour ceux qui ont « choisi de contester la société actuelle », alors que Chaban-Delmas échoue à instaurer sa « nouvelle société ».
« Le drame de Giscard est qu’il ne sait pas que l’histoire est tragique. » Raymond ARON (1905-1983)
Le 26 juin 1979, Aron s’est rendu à l’Élysée avec Sartre, son ami ennemi de toujours, et quelques camarades, pour sensibiliser le président à la situation d’extrême péril des « boat people » vietnamiens : réfugiés fuyant le régime communiste d’Hanoï par la mer, victimes des gardes-côtes, des pirates, ou tombant des embarcations surchargées. Au total, quelque 200 000 morts, hommes, femmes et enfants, en quatre ans. C’est à l’occasion de ce rendez-vous que Raymond Aron, journaliste engagé, fait cette remarque. Et le président promet d’accorder les visas aux réfugiés du bateau français Île de Lumière, affrété par Bernard Kouchner et Médecins sans Frontière. Conception trop sereine du monde ? Volonté ou plutôt illusion de pouvoir toujours tout arranger ? Ou trait de caractère positif, tranchant sur une opinion globalement pessimiste ? « Il n’y aurait pas tant de malaise, s’il n’y avait pas autant d’amateurs de malaise » (Libération, 10 décembre 1990). Rappelons le message d’adieu au pays, le 19 mai 1981 : « Je vous demande de vous souvenir de ceci : pendant ces sept ans, j’avais un rêve. »
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Citations Guerre froide
De l'Antiquité à la Renaissance, de la guerre de cent ans à la guerre froide, de Mai 68 à la crise pétrolière... qui pourra nous dire si l'histoire a un sens ?
À l'automne 1964, Charles de Gaulle s'est rendu en Amérique du Sud pour un voyage diplomatique. Il fait plusieurs discours, notamment au Chili, en Argentine, en Equateur et au Vénézuela. Le...
Classe préparatoire à Sciences Po - Histoire
LAURENT BOSCHER
Sujet 6. Composition : « La Guerre froide : conflit idéologique, conflit de puissances »
22 Août 2017 , Rédigé par Laurent Boscher Publié dans #1. SUJETS CORRIGES
Présentation. La Guerre froide désigne la période de l’histoire comprise entre 1947 et 1991, au cours de laquelle le Monde est divisé en deux blocs : d’un côté, le bloc capitaliste allié aux Etats-Unis ; d’un autre côté, le bloc communiste allié à l’URSS. Cette expression, forgée en 1947 par le journaliste américain Walter Lippman, définit la situation de tensions entre les é tats-Unis et l’URSS dans laquelle chacun des deux Grands tente de prendre l’avantage sur l’autre, tout en évitant de déclencher un conflit armé direct entre eux, mais en impliquant parfois un de leurs alliés. Entre 1947 et 1991, en effet, années respectives du refus du plan Marshall par l’URSS et de l’effondrement de celle-ci après 69 ans d’existence (1922-1991), Washington et Moscou, successivement dotés de l’arme atomique depuis 1945 et 1949, adeptes de la dissuasion nucléaire fondée sur l’équilibre de la terreur, s’intimident sans véritablement s’affronter par crainte d’un anéantissement mutuel.
Problématique. La Guerre froide se réduit-elle cependant à un conflit de puissances, mettant aux prises deux nations désireuses de dominer le Monde ? N’est-elle pas avant tout un conflit idéologique opposant deux modèles de civilisation incompatibles ?
Plan. La Guerre froide est un conflit d’une double nature : en premier lieu, un conflit idéologique, opposant le monde capitaliste au monde communiste ; en second lieu, un conflit de puissances, opposant l’armée américaine à l’armée soviétique.
DEVELOPPEMENTS
[I] La Guerre froide est un conflit idéologique (politique), dans la mesure où l’enjeu de ce conflit n’est pas seulement la conquête de territoires (conflit de puissances), il est surtout un conflit opposant deux modèles de société : le modèle américain et le modèle soviétique.
[A] Le modèle américain, que la Maison Blanche entend exporter à travers le Monde, après la défaite des dictatures fascistes (1945), est celui de la démocratie libérale : libérale, d’un point de vue politique, au sens où les citoyens américains choisissent librement leurs représentants lors d’élections pluralistes, généralement organisées tous les quatre ans, afin de désigner les politiciens de droite (républicains) ou de gauche (démocrates), qu’ils jugent dignes de siéger, soit à l’échelon régional à la tête de l’un des 50 Etats qui composent les Etats-Unis, soit à l’échelon fédéral dans le cadre du Congrès (Chambre des représentants, Sénat) ou de la présidence à la Maison Blanche ; mais libérale, d’un point de vue économique également, au sens où les citoyens américains sont libres de travailler, d’entreprendre, d’investir, de vendre, d’acheter, bref de s’enrichir, selon les principes de l’économie de marché et du capitalisme. De fait, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mode de vie américain ( American way of life ) fait rêver ( American dream ). Tout y est beau, tout y est moderne, tout y est démesuré et, en plus, tout y est accessible en abondance : les maisons individuelles, les gratte-ciel, les voitures, les routes, les moyens de transport, les télévisions, les lave-linge, les réfrigérateurs, les aspirateurs, les chewing-gums, les jeans. Rien ne manque. Au lendemain de la guerre, tout ce qui vient des é tats-Unis est à la mode : le cinéma (Hollywood), la musique (Rock’n’Roll), les idoles (Marilyn Monroe), et même les grandes voitures décapotables (Cadillac). L’Amérique, nouvelle « Terre promise », devient le lieu où tout est possible, en particulier celui des ascensions sociales rapides et des fortunes vertigineuses.
[B] Le modèle soviétique, celui que le Kremlin entend imposer au Monde, offre un autre visage. L’URSS, depuis sa naissance officielle en 1922, cinq ans après la révolution bolchevique d’octobre 1917 accomplie par Lénine et Trotski contre l’Empire russe du tsar Nicolas II, incarne, jusqu’en 1991, année de sa disparition, la patrie de la dictature communiste : dictature, d’un point de vue politique, au sens où les camarades soviétiques ne désignent pas eux-mêmes leurs représentants politiques, un droit réservé aux membres du PCUS, ou alors, quand ils participent à des élections sans véritable enjeu à l’échelon local exclusivement, ils n’ont le choix qu’entre des candidats bolcheviques ; communiste, d’un point de vue économique, au sens où la propriété privée est abolie, la liberté d’entreprendre interdite, les prix autoritairement fixés, les profits proscrits, l’enrichissement illégal, prétexte pris que le capitalisme favorise les inégalités entre riches et pauvres, alors que l’Etat communiste, au contraire, en gérant toutes les entreprises, en payant lui-même tous les salariés du pays, prétend supprimer les injustices sociales. Dans les faits, cependant, au-delà des beaux discours, le niveau de vie est très bas. Les pénuries de biens de consommation courante sont fréquentes. Les rayons des magasins sont vides. Les logements sont inconfortables. Le retard est considérable. Cette paupérisation est d’autant plus mal vécue par la population que les inégalités sociales persistent, notamment entre les apparatchiks communistes membres de la nomenklatura qui s’octroient de plus en plus de privilèges (maisons individuelles, voitures personnelles, magasins privés) et le reste de la population qui, pauvre et démoralisée, sombre dans l’alcoolisme.
[C] Comment, dans ces conditions, le Monde a-t-il pu hésiter entre ces deux modèles ? En premier lieu, parce que les Etats-Unis, un rêve pour certains, est aussi un cauchemar pour d’autres (depuis l’assassinat du président Kennedy en 1963, la guerre du Vietnam du président Johnson en 1964, l’affaire du Watergate du président Nixon en 1974), notamment pour ceux qui ne sont ni riches, ni blancs, ni capitalistes, mais pauvres (pas de sécurité sociale, peu de prestations sociales), noirs (Ku Klux Klan, Martin Luther King, Malcolm X) ou communistes (maccarthysme, chasse aux sorcières, époux Rosenberg). En second lieu, parce que l’URSS, un paradis en théorie, un cauchemar en pratique, masque la réalité de sa situation, soit en invoquant de bons sentiments (la paix dans le Monde, la disparition de la pauvreté), soit en recourant à un vocabulaire trompeur (démocraties populaires), soit en censurant l’information (KGB, procès politiques, Goulags), soit en pratiquant la propagande ( Pravda ), soit en imposant par la force aux pays conquis le modèle communiste (1948, « coup de Prague » en Tchécoslovaquie), soit enfin en entretenant l’illusion de la grandeur (course aux armements, conquête spatiale avec le satellite Spoutnik en 1957 et le cosmonaute Youri Gagarine en 1961).
[Transition] Démocratie libérale, d’un côté, dictature communiste, de l’autre, tels sont les deux modèles de société proposés au Monde au cours de la Guerre froide. L’un des enjeux du conflit pour les deux supergrands consiste donc à faire passer le plus de territoires (continents, pays) sous leur contrôle afin de faire triompher leur civilisation. Voilà pourquoi la Guerre froide, conflit idéologique, est aussi un conflit de puissances.
[II] La Guerre froide est un conflit de puissances (conflit militaire), dans la mesure où l’enjeu du conflit, au-delà du triomphe d’une idéologie sur une autre, consiste, pour les Etats-Unis et l’URSS, à faire passer toujours davantage de pays sous leur influence, leur domination ou leur contrôle, parfois de manière pacifique, d’autres fois en recourant à la force. Ce conflit de puissances a vu le jour en Europe, puis il s’est étendu au reste du Monde, avant de mourir à l’endroit même où il était né, au cœur du Vieux Continent.
[A] La Guerre froide naît en Europe à la faveur de deux événements : le premier survenu en 1946, lors du discours de Fulton, au cours duquel Churchill, ancien Premier ministre britannique, dénonce la division de l’Europe en deux camps, le camp américain et le camp soviétique, hermétiquement séparés par un « rideau de fer », au motif que Staline, oublieux des accords de Yalta (1945), a refusé d’organiser des élections dans les pays libérés de la domination nazie par l’Armée rouge ; le second survenu en 1947, lors du refus du plan Marshall par l’URSS et ses Etats satellites, prétexte pris que cette aide économique américaine, au dire des Soviétiques, serait le moyen astucieux pour les Américains de se rendre à la fois indispensables et populaires auprès de tous les peuples européens. En 1948, seule l’Allemagne, partagée depuis 1945 entre les quatre puissances victorieuses, n’a pas choisi son camp. C’est chose faite, toutefois, en 1949, après l’échec du blocus de Berlin entrepris par l’URSS. En 1949, en effet, l’Allemagne, comme l’Europe, est divisée en deux pays distincts : d’un côté, la RFA, capitaliste, située à l’Ouest ; de l’autre, la RDA, communiste, située à l’Est.
[B] Après 1949, l’Europe entièrement partagée entre les deux superpuissances, le reste du Monde devient le terrain de jeu de la Guerre froide. Les Etats-Unis et l’URSS commencent par s’affronter en Asie : la Chine bascule ainsi dans le camp communiste avec la prise de Pékin par Mao, alors que le Japon, ennemi personnel des Etats-Unis depuis l’attaque aérienne de Pearl Harbor (1941), est élevé au rang d’allié afin d’éviter une nouvelle perte territoriale en Asie ; la Corée, en revanche, après trois années de guerre (1950-1953), est partagée entre les deux camps, la Corée du Nord se rangeant derrière l’URSS, la Corée du Sud derrière les Etats-Unis. Au final, la majorité de l’Asie rejoint le bloc de l’Est, une minorité le bloc de l’Ouest. Après l’Europe au cours des années 1940, l’Asie au cours des années 1950, l’Amérique latine, au cours des années 1960, devient le nouveau théâtre des opérations de la Guerre froide. Cependant, à l’exception notable de Cuba, dirigée depuis 1959 par Fidel Castro, allié de l’URSS lors de la fameuse « crise des missiles » (1962), la majorité de l’Amérique latine soutient les Etats-Unis. Parmi ces pays, de nombreuses dictatures militaires anticommunistes, notamment au Brésil et en Argentine, mais surtout au Chili où depuis 1973 le général Pinochet, auteur d’un coup d’Etat soutenu par la CIA, a chassé du pouvoir un président démocratiquement élu depuis 1970, Salvador Allende, trop proche de Moscou. L’Afrique, enfin, après avoir obtenu son indépendance essentiellement au cours des années 1960, devient à son tour, durant les années 1970, l’objet d’une lutte d’influence entre les Etats-Unis et l’URSS : l’Algérie, la Libye, la Guinée, le Bénin, le Congo, l’Angola, l’Ethiopie, l’Ouganda, le Mozambique et Madagascar rejoignent le camp communiste ; la Tunisie, le Soudan, la Tanzanie, la Zambie restent neutres ; tandis que tous les autres, c’est-à-dire la majorité des pays africains, soutiennent le camp occidental. Aucun continent, désormais, ni plus qu’aucun milieu (terre, mer, air, espace) ou secteur (science, sport, cinéma), n’est épargné par la Guerre froide.
[C] Entre 1989 et 1991, cependant, la Guerre froide, née en Europe dans l’immédiat après-guerre, étendue au reste du Monde au cours des décennies suivantes, s’achève sur le territoire qui l’avait vu naître, l’Europe, à la faveur de deux séries d’événements : d’une part, en 1989, lors de l’effondrement des régimes communistes partout en Europe de l’Est ; d’autre part, en 1991, lors de l’implosion de l’URSS elle-même. L’arrivée de Mikhaïl Gorbatchev à la tête du Kremlin en 1985, en effet, la chute du mur de Berlin en 1989, la réunification de l’Allemagne en 1990, la chute de toutes les dictatures communistes européennes entre 1989 et 1991 ne donnent d’autre choix aux dirigeants soviétiques que celui de tirer la leçon de l’histoire, conclue par la faillite du modèle communiste et la réussite du modèle capitaliste. Le 25 décembre 1991, après la retransmission télévisée du discours prononcé par le président Gorbatchev, l’URSS est officiellement dissoute. La Guerre froide est terminée.
Fermeture. Entre 1947 et 1991, la Guerre froide a mis aux prises deux pays que tout opposait dans le cadre d’un conflit d’une double nature : conflit idéologique, d’abord, opposant deux modèles de société ; conflit territorial, ensuite, opposant deux superpuissances militaires.
Ouverture. La victoire du camp des démocraties capitalistes sur celui des dictatures communistes annonce-t-elle la fin de l’Histoire, comme l’affirment certains ? N’annonce-t-elle pas seulement la fin d’un monde et la naissance d’un nouveau sur les ruines de l’ancien ? Un monde dans lequel l’ordre planétaire ne serait plus bipolaire, ni même multipolaire, mais exclusivement unipolaire, c’est-à-dire entièrement gouverné par un seul et même pays : les Etats-Unis d’Amérique, grand vainqueur de la Guerre froide ?
A - Le modèle américain (en théorie : le rêve pour tous ; en pratique : le cauchemar pour certains)
B - Le modèle soviétique (en théorie : le paradis pour tous ; en pratique : l’enfer pour l’immense majorité)
C - Un monde partagé entre ces deux modèles (américain, soviétique)
A - Le début de la Guerre froide en Europe (années 1940)
B - L’expansion de la Guerre froide au Monde (années 1950 : Asie ; années 1960 : Amérique ; années 1970 : Afrique)
C - La fin de la Guerre froide en Europe et dans le Monde (années 1980-1990)
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- 1 4. PRESENTATION
- 1 5. METHODOLOGIE
- 1 6. BIBLIOGRAPHIE
- 1 7. ANNALES
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Les citations d’histoire à mettre dans ta copie 🗒️
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Quand tu fais ta dissertation en Histoire-Géographie, Géopolitique et Sciences politiques (HGGSP, pour les intimes), tu dois faire une intro, un développement et une conclusion, ça tout le monde le sait. Ce qu’on sait moins, c’est que rajouter des citations dans sa copie, ça peut faire toute la différence. 🗣️
Dans cet article, nous allons t’expliquer pourquoi il faut utiliser des citations et ensuite, nous te donnerons plein d’exemples à écrire dans ta copie en fonction de ton sujet .
C’est parti pour la chasse aux citations ! 🚀
Pourquoi utiliser des citations ?
Tu te demandes peut-être pourquoi on utilise des citations en histoire ? Eh bien, c’est simple. Elles nous permettent de voir ce que les gens pensaient et ressentaient à une période précise . 👀
Rôle et importance des citations
En ajoutant des citations à ta dissert’, elles vont donner du poids à tes arguments et vont montrer au professeur , qui corrigera ta copie, que tu as fait des recherches en dehors des cours .
De plus, elles rendent ton travail plus intéressant et plus vivant en captant directement ton lecteur, à savoir le professeur qui te note . 💯
Comment choisir ses citations ?
Bien sûr, tu ne peux pas mettre n’importe quelle citation dans ton texte. 🙂 Voici quelques critères à garder à l’esprit pour bien la choisir.
- Pertinence : la citation doit être directement liée à ton sujet et doit soutenir ton argument ;
- Fiabilité : assure-toi que la citation provient d’une source fiable ;
- Clarté : la citation doit être claire et facile à comprendre. Si elle est trop compliquée, la personne qui la lit ne pourrait pas la comprendre.
À lire aussi
En parlant de citation, si tu souhaites savoir comment retenir des citations , lis vite notre article sur le sujet !
Maintenant, que tu as compris comment choisir tes citations, voici quelques exemples par étapes du programme d’histoire, de la crise de 1929 à la République française de nos jours. 👇
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La crise de 1929
Commençons par des citations sur le krach boursier de 1929 .
1ʳᵉ citation
Le protectionnisme ne mène qu’à la régulation économique et sociale. Spirale destructrice, il a conduit, par le passé, à l’aggravation de la crise de 1929 et à la guerre.
Jacques Chirac
Président de la République française de 1995 à 2007
Jacques Chirac critique le protectionnisme , une politique économique qui vise à protéger l’économie nationale contre la concurrence étrangère et fait le parallèle avec la crise économique. 🛡️
2ᵉ citation
La cause profonde et principale de la crise a été sans aucun doute la spéculation qui s’était emparée du pays et s’était répandue dans le monde entier.
Paul Claudel
Romancier français
Paul Claudel fait référence à l a crise économique et à l’impact de la spéculation financière .
La citation souligne que la spéculation financière, c’est-à-dire l’achat d’actifs dans l’espoir de réaliser un profit rapide grâce à une augmentation de leur prix , a été la principale cause de la crise économique . 📉
3ᵉ citation
Ces crises, l’état de grande dépression ne les connaît plus , et si la mémoire en revient au corps épuisé et au restant d’esprit que l’on est, elles apparaissent comme des phases de bonheur inaccessibles désormais.
Pierre Guyotat
Écrivain et dramaturge français
Cet auteur suggère que, même si nous ne vivons plus dans un état de « grande dépression » de nos jours, le souvenir de ces crises peut rester dans nos esprits . 🧠
Maintenant, passons à la thématique suivante : les régimes totalitaires.
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Les régimes totalitaires
Voici trois citations sur les régimes totalitaires que tu peux mettre dans ta copie. 👍
Les mouvements totalitaires sont des organisations massives d’individus atomisés et isolés.
Hannah Arendt
Philosophe française
Dans cette citation, Hannah Arendt fait référence à la façon dont les régimes totalitaires parviennent à contrôler beaucoup de personnes en les isolant des autres .
C’est quoi, un régime totalitaire ? 🤔
Un régime totalitaire est un type de gouvernement dans lequel l e pouvoir est concentré entre les mains d’une seule entité ou d’un seul leader . Dans un régime totalitaire, le gouvernement contrôle tous les aspects de la vie publique et privée, y compris l’éducation, l’économie, les médias, et même les croyances et les opinions des citoyens.
Les règles de la liberté sont plus difficiles à enfreindre que tous les diktats du totalitarisme et de l’impérialisme réunis.
Hugo Hamilton
Écrivain irlandais
Cet écrivain montre ici que les principes de la liberté des personnes sont difficiles à briser , même face aux régimes totalitaires. Cela peut aussi être interprété comme un hommage aux individus qui défendent leurs principes à son époque . 🕊️
Le régime totalitaire est un régime où tout ce qui n’est pas interdit est obligatoire.
Curzio Malaparte
Écrivain italien
Cette citation décrit la nature d’un régime totalitaire.
Dans un tel régime, les individus ont très peu de liberté personnelle . Si quelque chose n’est pas explicitement interdit par la loi ou la règle, alors il est considéré comme obligatoire. Cela signifie que les individus sont constamment sous le contrôle de l’État et qu ’ils ont peu ou pas de marge de manœuvre pour agir selon leur propre volonté .
Tu es toujours là ? Passons à présent à la Seconde Guerre mondiale ! 👇
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La Seconde Guerre mondiale
Voici trois citations concernant la Seconde Guerre mondiale . 🪖
Vous aviez à choisir entre la guerre et le déshonneur, vous avez choisi le déshonneur et vous aurez la guerre !
Winston Churchill
Ancien Premier ministre britannique de 1940 à 1945 et de 1951 à 1955
Cette citation vient de Winston Churchill lorsqu’il s’adresse à Neville Chamberlain , premier ministre en exercice à ce moment, après l’accord de Munich en 1938. Il exprime ici son inquiétude, car il sait que la guerre avec l’Allemagne nazie arrivera. L’histoire lui donnera raison. 📜
La guerre nazie est une répugnante affaire. Nous ne voulions pas y entrer ; mais nous y sommes et nous allons combattre avec toutes nos ressources.
Franklin Delano Roosevelt
Président des États-Unis de 1933 à 1945
Cette citation exprime l’horreur et le dégoût du président Franklin D. Roosevelt envers la Seconde Guerre mondiale, initiée par les nazis. Il souligne que les États-Unis n’ont pas voulu entrer en guerre , justifiant le fait que ce conflit est conflit européen et non américain .
Ils sont maintenant impliqués à cause du bombardement japonais sur la base américaine de Pearl Harbor en 1941 et doivent se battre avec toutes leurs ressources pour résister et vaincre.👥
La vieillesse est un naufrage. Pour que rien ne nous fût épargné, la vieillesse du maréchal Pétain allait s’identifier avec le naufrage de la France.
Charles de Gaulle
Président de la République française de 1959 à 1969
Ici, Charles de Gaulle utilise la métaphore du naufrage pour décrire la vieillesse et la dégradation de la France. Il fait référence à la vieillesse du maréchal Pétain, qui a collaboré avec les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, comme un symbole du déclin et de la défaite de la France.
Cette citation souligne l’idée que les actions de Pétain ont contribué à la « noyade » de la France durant cette période.
Chaque guerre doit trouver sa fin ! Nous allons voir à présent des citations sur la fin de la Seconde Guerre mondiale et sur le nouvel ordre mondial qui émerge par la suite.
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La fin de la Seconde Guerre mondiale et le nouvel ordre mondial bipolaire
Voici quatre citations que tu peux mettre dans ta dissert’. ✍️
De Stettin sur la Baltique à Trieste sur l’Adriatique, un rideau de fer est descendu à travers le continent.
Cette citation est tirée du discours de Winston Churchill à Fulton en 1946, où il a utilisé l’expression « rideau de fer » pour décrire la division de l’Europe en deux blocs : l’Est Communiste et l’Ouest capitaliste.
Le principal élément de toute politique des États-Unis envers l’Union soviétique doit être celui d’un confinement à long terme, patient, mais ferme et vigilant, des tendances expansionnistes russes.
George Frost Kennan
Diplomate américain
Il suggérait que les États-Unis devraient empêcher l’expansion du communisme en soutenant les pays non communistes et en résistant à l’influence soviétique . Il a formulé la politique de l’endiguement lors de la Guerre froide .
Le capitalisme et le communisme sont deux mondes différents et entre ces mondes, i l ne peut y avoir de coexistence pacifique à long terme.
Joseph Staline
Dirigeant de l’URSS de 1929 à 1953
Joseph Staline , le dirigeant de l’URSS, exprime ici l’idée que le capitalisme et le communisme sont incompatibles . Cette citation nous montre la tension idéologique qui a alimenté la Guerre froide. ⚡
Maintenant, passons à la notion suivante ! Tu es paré ?
Légende : Nous sommes parés à décoller !
La France : une nouvelle place dans le monde
Voici trois citations sur la France et sa place dans le monde.
Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! Mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l’appui et le concours de la France tout entière, de la France qui se bat, de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle.
Charles de Gaulle
Cette citation est tirée du discours de Charles de Gaulle lors de la libération de Paris, le 25 août 1944 . Il exprime ici sa fierté et son soulagement face à la libération de la capitale . 📜
La France, patrie des Lumières et des droits de l’homme, terre d’accueil et d’asile, l a France, ce jour-là, accomplissait l’irréparable . Manquant à sa parole, elle livrait ses protégés à leurs bourreaux.
Cette citation est tirée du discours de Jacques Chirac lors de la commémoration de la rafle du Vel’ d’Hiv en 1995 . Il reconnaît ici la responsabilité de l’État français dans la déportation des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Il faut que la défense de la France soit française. Un pays comme la France, s’il lui arrive de faire la guerre, il faut que ce soit sa guerre. Il faut que son effort soit son effort.
Charles de Gaulle insiste sur le fait que si la France doit entrer en guerre, elle doit le faire de son propre chef et non sous la contrainte ou l’influence d’autres nations . 🪖
Continuons notre périple historique avec le changement des grands équilibres à la fin de la Guerre froide.
La modification des grands équilibres économiques et politiques
Voici trois citations à mettre dans ta copie sur cette période !
L’ancien système s’est écroulé avant que le nouveau n’ait pu se mettre en marche.
Mikhaïl Gorbatchev
Dirigeant de l’URSS de 1985 à 1991
Mikhaïl Gorbatchev, dernier dirigeant de l’Union soviétique et prix Nobel de la Paix, fait ici référence à la transition difficile de l’URSS d’un régime communiste à une économie de marché . 🏛️
Si la Chine ouvre ses portes, des mouches entreront forcément.
Deng Xiaoping
Président de la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois de 1981 à novembre 1989
Cette citation vient de Deng Xiaoping, ancien président de la Commission militaire centrale du Parti communiste chinois sous Mao Zedong. Elle souligne que l’ouverture de son pays à l’international comporte des avantages, mais aussi des défis à relever .
Lorsque Deng dit « Si la Chine ouvre ses portes », il fait référence à l’ouverture de la Chine au commerce mondial et à la coopération avec d’autres pays . Les « mouches » symbolisent les problèmes ou défis inévitables qui peuvent survenir lors de cette ouverture , comme l’influence étrangère, les problèmes économiques ou les conflits culturels.
L’histoire a lancé aux États-Unis et à leurs alliés un appel à l’action , et c’est tout autant notre responsabilité que notre privilège que de mener ce combat pour la liberté.
George Walker Bush
Président des États-Unis de 2001 à 2009
George W. Bush, ancien président des États-Unis, fait ici référence à la responsabilité des États-Unis et de leurs alliés de défendre la liberté dans le monde . Cette citation peut être interprétée comme une justification de l’interventionnisme américain à l’étranger, en Irak notamment. ⚔️
En parlant de guerre froide, si tu souhaites en savoir plus sur la géopolitique à la fin de cette période , lis notre article sur le sujet.
Passons à présent à la construction européenne. Let’s go !
La construction européenne entre élargissement, approfondissement et remise en question
Poursuivons notre parcours avec la construction de l’Union européenne . 🇪🇺
La base sur laquelle peut et doit se construire l’Union de l’Europe, le plus solide atout de la liberté du monde, c’est l’estime, la confiance, l’amitié mutuelle du peuple français et du peuple allemand.
Charles de Gaulle, exprime ici l’idée que l’Union européenne doit être construite sur la base de l’estime, de la confiance et de l’amitié mutuelle entre les peuples français et allemand . 🤝
La contribution qu’une Europe organisée et vivante peut apporter à la civilisation est indispensable au maintien des relations pacifiques.
Robert Schuman
Ministre français des Affaires étrangères de 1948 à 1952
Robert Schuman, l’un des pères fondateurs de l’Union européenne, souligne ici l’importance d’une Europe organisée pour la paix mondiale . Il suggère que la contribution de l’Europe – par ses valeurs, sa culture et ses institutions – est essentielle pour maintenir la paix . ☮️
L’Europe se fera dans les crises et elle sera la somme des solutions apportées à ces crises .
Jean Monnet
Haut fonctionnaire français
Jean Monnet , l’un des pères fondateurs de l’Union européenne, exprime ici l’idée que la construction de l’Europe se fera à travers les crises . Il suggère que chaque crise est une occasion de trouver des solutions qui contribueront à la construction de l’Europe. 🤝
Si tu souhaites en savoir plus sur les institutions européennes , lis notre article sur le sujet !
Passons à la dernière partie de cet article sur les citations avec un détour par la République française !
La République française
Passons à présent à la République française. 📜
La république, ce n’est pas la droite, ce n’est pas la gauche, ce sont tous les Français.
Nicolas Sarkozy
Président de la République française de 2007 à 2012
Nicolas Sarkozy, ancien président français, souligne l’idée que la République, en tant que forme de gouvernement, n’est pas définie par un parti politique spécifique (comme la droite ou la gauche), mais par l’ensemble des citoyens français .🫂
Régime oblige : le pouvoir absolu a des raisons que la République ne connaît pas.
François Mitterrand
Président de la République française de 1981 à1995
François Mitterrand fait ici la distinction entre un régime de pouvoir absolu et une République.
La France est meilleure quand elle est unie.
Lionel Jospin
Premier ministre français de 1997 à 2002
Lionel Jospin exprime ici l’idée que la France est plus forte et plus efficace lorsque ses citoyens sont unis . 🤝
Petit Récap’ 📜
✅ Les citations peuvent t’aider à améliorer ta dissert’ et à donner du poids à tes idées.
✅ Pour les utiliser, elles doivent être directement liées à ton sujet, doivent provenir d’une source fiable et doivent être faciles à comprendre.
Clap’ de fin sur les citations d’histoire à caler dans ta copie ! On espère qu’elles te seront utiles dans tes futures dissertations. Si tu as envie d’aller plus loin, tu peux réserver des cours d’histoire en ligne chez les Sherpas. À très vite ! 👋
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- Géopolitique
Quelques citations de géopolitique pour alimenter ses copies – Jean-François Fiorina
- avril 30, 2022
- Par : Dorian Zerroudi
Découvrez quelques citations de géopolitique proposées par Jean-François Fiorina, Directeur Général Adjoint de Grenoble Ecole de Management
Lire plus : les conseils de Jean-François Fiorina pour cartonner en géopolitique !
Les « Grandes citations »
- “Gagner sans combattre est la meilleure chose”
- “Détruire l’ennemi n’est pas l’apothéose de l’art. Prendre ce que vous voulez à l’ennemi, que ce soit une cité, une forteresse, un bateau, une armée, voilà le summum de l’art”. Sun Tzu.
- «On n’évite pas une guerre, on la diffère à l’avantage d’autrui.» Machiavel
- « La propagande est une chose simple : il suffit de dire quelque chose de très gros et de le répéter souvent ». Jean Anouilh
- “Les Etats n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts.” Charles de Gaulle
- « Quand la guerre arrive, la première victime est la vérité » Hiram Johnson, sénateur américain.
- « La géographie ne sert pas seulement à faire de la géopolitique. Cela sert aussi, pour tout un chacun, à admirer davantage de beaux paysage, en comprenant mieux comment ils sont construits. » Yves Lacoste.
- « Aborder la géopolitique à travers le point de vue des services secrets apporte un regard dépassionné.” Eric Rochant (créateur de la série « le bureau des légendes »
- « La guerre n’est que la simple continuation de la politique par d’autres moyens. » Carl Von Clausewitz.
Cette Chine qui inquiète autant qu’elle fascine (et vice versa)
- La Chine aura de plus en plus besoin du cuivre chilien ou du soja brésilien. Vouloir s’y opposer est un réflexe absurde. Il faut savoir distinguer ce qui est nécessaire pour la Chine de ce qui est menaçant pour les USA Walter Russell Mead. Le JDD du 24 octobre 21 – Duel Washington / Pékin en Amérique Latine.
- «Les semi-conducteurs jouent un rôle-clé dans la montée en puissance de la Chine. Tout s’est accéléré lorsque Pékin a décidé, à partir de 2015, de miser sur une stratégie de développement tirée par l’innovation. Le leadership chinois dans le monde dépend maintenant de son avancée technologique. » Mathieu Duchâtel, responsable du programme Asie à l’Institut Montaigne. Le Monde du 3 novembre 2021.
- «Il est difficile de déterminer ce qu’est le rêve chinois. Je vois 3 versions : d’abord restaurer la gloire passée de la Chine et de l’Etat. Ensuite, le souvenir du rêve séculaire d’une Chine moderne, riche et puissante, désir qu’ont eu tous les empereurs. Enfin, rendre les chinois fiers et heureux afin de maintenir la stabilité sociale. C’est le rêve d’un retour à l’âge d’or qu’il soit réel ou légendaire.» Lanxin Xiang, politologue. Le JDD du 7 novembre 2021.
- « L’opacité du régime freine la Chine » Philippe Dessertine. Le JDD du 7 novembre 2021.
- Le chinois Huawei a déposé 5464 brevets internationaux en 2020. Challenges du 4 novembre 21.
- XIjinping, les routes de soi. Titre d’un article de Laurence Defranous. Libération du 9 novembre 2021.
Des phrases marquantes du monde de la géopolitique
- « Les pénuries incitent les entreprises à faire des achats de précaution ? L’économie mondiale fait face à un double choc. Un choc de demande est lié au changement de la consommation des ménages avec la pandémie. C’est ce qu’on appelle un « coup de fouet ». Le choc se propage à l’intérieur des chaînes de valeur en s’amplifiant de maillon en maillon pour finalement toucher les fournisseurs en amont. Or, ces derniers font habituellement face à des cycles plus amples que les fabricants en aval et ils ont de faibles marges. Il est difficile pour eux de s’adapter du jour au lendemain. Le choc d’offre, lui, concerne les désorganisations liées à la reprise de la pandémie dans certains pays ou alors à des problèmes spécifiques comme la fermeture d’une mine de charbon en Colombie. » Guillaume Roels, Professeur de technologie et de gestion des opérations à l’INSEAD. Les Echos du 25 octobre 2021
- « Le premier chapitre de la globalisation, celui de l’efficacité sur les prix, s’achève. Le prochain, celui de l’économie durable et responsable, s’ouvre. Le coût social, économique et géopolitique de cette révolution est immense. » Stéphane Garelli, professeur à l’IMD. Le Temps – 30 octobre 2021.
- « La souveraineté, ce n’est pas le repli sur soi mais un effort collectif public/privé, avec cohérence et de long terme. » Sébastien Abis, Directeur Général du Club Demeter. Twitter. « L’Europe n’a pas de stratégie dans la guerre économique mondiale. » Ali Laidi . Alternatives Economiques n°417 du 28 octobre 2021. Page 36.
- « Plus grave qu’une autonomie stratégique accrue ou même que la guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis, c’est la guerre technologique qui est préoccupante. De nombreux pays asiatiques sont désormais des pays à moyens revenus, qui ne tirent plus leur croissance d’une industrie manufacturière à bas coût mais de l’innovation. Or, les restrictions américaines sur leurs exportations de technologies risquent de freiner l’ innovation, qui dépend beaucoup du partage des connaissances. Le risque est de voir des technologies segmentées ou séparées en silos ». Abdul Abiad, économiste – Banque asiatique de développement. Le Monde du 7 juin 2021.
- « La COVID-19 a montré à quel point le monde dans lequel nous vivons est interconnecté. Dans le cadre de notre relance mondiale, nous souhaitons redéfinir la manière dont nous connectons le monde pour mieux avancer. Le modèle européen consiste à investir dans des infrastructures tant matérielles qu’immatérielles, dans des investissements durables dans les domaines du numérique, du climat et de l’énergie, des transports, de la santé, de l’éducation et de la recherche, ainsi que dans un environnement propice garantissant des conditions de concurrence équitables. Nous soutiendrons les investissements intelligents dans des infrastructures de qualité, qui respectent les normes sociales et environnementales les plus élevées, conformément aux valeurs démocratiques de l’UE et aux règles et normes internationales. La stratégie « Global Gateway » offre un modèle de la manière dont l’Europe peut établir des liens plus résilients avec le monde. ». Ursula von der Leyen, Présidente de la Commission Européenne. 2 décembre 2021.
- « Nous sommes très bons pour financer des routes. Mais cela n’a pas de sens que l’Europe construise une route parfaite entre une mine de cuivre sous propriété chinoise et un port également sous propriété chinoise. Nous devons nous montrer plus intelligents pour ces types d’investissements ». Ursula von der Leyen, lors de son discours sur l’Etat de l’Union en septembre 21.
- « Nos groupes de luxe, arrivés à un niveau de maturité, ont pris conscience qu’on s’enracine par l’éducation et qu’il était incohérent d’avoir leur siège à Paris et de systématiquement recruter des designers à Londres ou New York. Aujourd’hui, nous sommes (IFM) la seule école au monde 100 % dédiée à la mode. Les Central Saint Martins et Parsons School sont très prestigieuses, mais ce sont des écoles d’art sans lien avec l’industrie. Paris n’est pas une notion géographique, c’est une notion culturelle. » Xavier Romatet, DG Institut Français de la Mode. Le Figaro du 4 décembre 2021.
- « Une relocalisation génère une trentaine d’emplois quand une délocalisation en détruit 80 .» David Cousquer, fondateur et gérant de Trendéo. Les Echos du 7 décembre 21
- « Les relocalisations d’activités s’accélèrent mais créent peu d’emplois. Relocaliser, c’est un mauvais combat ! Si des activités sont parties, c’est qu’elles ne trouvaient pas de modèle économique en France. » Jean-Marc Daniel, Professeur à l’ESCP. Les Echos du 7 décembre 2021.
- « C’est aussi une bataille dans les représentations politiques et culturelles sur ce qu’est un produit de qualité. Dans la vision européenne, cela dépend du terroir et du savoir-faire. Selon la vision américaine, le terroir et le savoir-faire ne sont pas aussi importants que la ressemblance gustative et visuelle. Sur ces deux visions, on a des guerres économiques, des batailles douanières et financières. » Pierre Raffard, géographe spécialiste des food studies, auteur du récent ouvrage Géopolitique de l’alimentation et de la gastronomie et codirecteur du laboratoire Food 2.0 à Paris. Décryptage de la décision américaine sur l’AOP Gruyère dans la revue économique suisse Bilan. 26 janvier 2022.
- « Ce qu’il faut comprendre, c’est que des pays comme la Chine, par exemple, ont connu une inflation de plus de 10 % depuis vingt ans. Et donc à terme, ça commence à faire de plus en plus cher. D’autre part, le prix du transport a pu être multiplié par 5 cette année. Donc le coût global d’acquisition pour l’entreprise française est beaucoup trop élevé. Cela explique pourquoi on a de plus en plus envie d’acheter français et d’acheter européen, non pas par idée, mais par pragmatisme tout simple. » Olivier Wajnstock, directeur associé d’AgileBuyer au micro de Myriam Berber. RFI, le 12 janvier 2022.
- « Voulez-vous d’un découplage de la planète, divisé par un nouveau rideau de bambou ? Nous croyons qu’un monde interdépendant, où les idées, les capitaux circulent librement est la meilleure assurance pour la paix et la prospérité. » Vivian Balakrishnan, ministre des Affaires étrangères de Singapour. Le Figaro du 23 février 2022.
- « La géopolitique est un risque difficile à quantifier. Or les financiers et gérants aiment réduire toute la réalité à un chiffre. Dans une ère où les algorithmes de trading automatiques règnent en maître, il n’est pas étonnant que les risques non quantifiables soient ignorés par les marchés. » Pippa Malmgren, ancienne conseillère sur les marchés financiers de George W. Bush. Les Echos du 24 février 2022
Corporategeopolitics
- « Il faut que toutes les entreprises soient conscientes, y compris les PME, que faire face aux sanctions économique est une véritable activité managériale » Par Laurent Griot, Professeur de Géopolitique à Grenoble Ecole de Management, in « Sanctions contre la Russie : les entreprises appelées à la vigilance ». Le Dauphine Libéré du 22 mars 2022
- « Nous possédons 231 magasins et des activités d’e-commerce en Russie. Si nous partons, nous risquons l’expropriation et nous exposons nos dirigeants locaux à des poursuites pénales pour faillite frauduleuse. Et si nous confions nos bien à un tiers, ils seront récupérés par des capitaux russes ». Yves Claude, PDG Auchan Retail International. Le JDD du 27 mars 2022.
- « Souvent, les sanctions tardent à produire leurs effets, surtout quand il s’agit d’économies peu diversifiées, assez autarciques et peu intégrées dans le commerce mondial. Très peu de multinationales dépendent de la Russie ». Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie. Challenges du 14 mars 2022.
- « Cyberattaques : c’est une forme de criminalité avec des conséquences géopolitiques ». Joe Ushil, senior reporter, SC Media. Le Figaro du 16 juin 2021
- « Quand j’entends nos présidents de la République successifs parler de défense européenne qui permettrait d’entrer en premier sur un théâtre d’opérations, je pense que cela relève d’un vœu pieux. Tant qu’on n’aura pas une industrie de défense européenne capable de nous doter d’un matériel commun, on ne pourra pas avancer. » Christophe Gomart, Général, ex patron des forces spéciales. Le JDD du 20 septembre 2021.
- « Toute la question est de savoir quel modèle économique va convaincre les décideurs africains : celui qui privilégie l’emploi local, la formation, l’insertion dans le développement, dans lequel les entreprises françaises, agiles et fines connaisseuses du terrain, ont de sérieux atouts, ou bien le low cost tout béton des projets pharaoniques turcs ou chinois ». Christophe Lecourtier, Directeur Général de Business France. Les Echos du 8 octobre 2021
Guerre en Ukraine
- « Il faut honnêtement déclarer que la Russie et l’Otan sont des adversaires ». Dmitri Souslov, Vice-directeur du Centre des recherches internationales et européennes de l’École des hautes études en sciences économiques de Moscou et membre du Conseil pour la politique extérieure et de défense de la Russie. Sputnik France – 31 janvier 2022.
- « L’expansion constante de l’Otan, dans le sillage de la Guerre froide, va à l’encontre de notre époque » . Déclaration de la Chine jeudi 18 février 2022 lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Cité dans l’article « un œil sur Taïwan, Pékin joue les équilibristes dans la crise ukrainienne ». Les Echos du 23 février 2022.
- « Le paradigme unipolaire issu de la chute du mur de Berlin, fondé autour de valeurs philosophiques, économiques américaines, est terminé. Vladimir Poutine vient de rappeler que la Russie compte toujours. L’UE est un autre pôle et l’Asie du Sud-Est aspire à devenir le quatrième. Nous avons une population équivalente de 600 millions d’habitants, et si notre PIB est encore une fraction du vôtre, il devrait doubler, voire quadrupler dans les prochaines décennies. » Vivian Balakrishnan, ministre des Affaires étrangères de Singapour. Le Figaro du 23 février 2022.
- « Mes derniers échanges me renforcent dans l’idée que nous ne pourrons plus travailler avec la Russie. Et c’est une erreur de croire que Poutine a peur des sanctions. Il s’est toujours moqué de l’économie. Ça ne l’intéresse pas. Sans compter que la déflagration économique serait plus importante en Europe (prix de l’énergie, du blé…). » Patron de la filiale russe d’un groupe industriel français. Dans l’article « Guerre en Ukraine : à Moscou, la communauté française des affaires saisie d’effroi ». Les Echos du 25 février 2022.
- « L’ours met sa griffe sur son voisin mais le dragon va mettre la main sur l’ours ». Eric le Boucher. Les Echos du 25 février 2022.
- « La réponse de New Delhi à l’agression russe contre l’Ukraine semble avoir été façonnée par des circonstances géopolitiques difficiles […] plutôt que par ses croyances ou ses préférences normatives. Le problème de l’Inde, c’est la Chine, et elle a besoin à la fois des Etats-Unis, de l’Occident et de la Russie pour faire face au problème chinois. » Happymon Jacob, chercheur à l’école des études internationales de l’Université de Jawaharlal Nehru. Les Echos du 2 mars 2022
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Voix de faits
La nouvelle guerre froide en cartes, citations, faits et chiffres.
Guerre urbaine
La rue de Washington où est située l’ambassade de Russie a été baptisée « Boris Nemtsov », un opposant à M. Poutine assassiné en 2015. La mairie de Moscou a examiné la proposition d’un député du parti libéral-démocrate de Russie (nationaliste) de rebaptiser la voie où est installée l’ambassade américaine « impasse de l’Amérique du Nord ». Avant d’y renoncer.
« Le risque d’utilisation, intentionnelle ou par accident, des armes nucléaires augmente. (…) L’environnement géopolitique se détériore. Les discours sur la nécessité et l’utilité des armes nucléaires se multiplient. Beaucoup considèrent que les programmes de modernisation lancés par les États [qui en sont dotés] conduisent à une nouvelle course aux armements qualitative. » Izumi Nakamitsu, responsable du désarmement aux Nations unies, 23 avril 2018.
Cinquième colonne
Neuf médias américains, dont les chaînes de radio La voix de l’Amérique et Radio Europe libre, ont été classés en décembre 2017 « agents de l’étranger » par le ministère de la justice russe. Un mois auparavant, aux États-Unis, la filiale américaine de la chaîne russe RT a été obligée de s’enregistrer comme « agent de l’étranger » en vertu d’une loi de 1938. Le 30 novembre 2017, le Congrès ne lui a pas renouvelé sa licence. TASS, 5 décembre 2017.
années d’espérance de vie ont été perdues par la population russe entre 1991 et 1994 en raison des « stratégies économiques mises en œuvre pour passer du communisme au capitalisme ». The Lancet, vol. 373, n° 9661, Londres, 31 janvier 2009 .
« On pense être grands, mais notre économie ne pèse que 3 % de l’économie mondiale. »
Alexandre Aouzan, recteur de la faculté d’économie de l’université d’État de Moscou, Novaïa Gazeta, Moscou, 22 novembre 2017 .
Budgets militaires face à face
des armes nucléaires sont détenues par la Russie et les États-Unis, qui comptent environ 4 000 têtes de missiles en service dans leurs arsenaux. Après avoir atteint son pic en 1986 avec environ 70 300 unités, le stock mondial des armes nucléaires, déployées ou non, est estimée à 14 200 têtes en 2018. Cette réduction s’est accomplie essentiellement dans les années 1990, avant de marquer le pas. Moins nombreuses, les armes nucléaires actuelles sont plus efficaces que leurs aînées des années 1950. Federation of American Scientists, 2018.
L’OTAN aux portes de la Russie
« Si quelqu’un prend la décision de détruire la Russie, nous avons le droit de répondre. Oui, pour l’humanité, ce sera une catastrophe globale. Mais, comme citoyen de la Russie, comme chef de l’État russe, je veux poser cette question : pourquoi voudrions-nous d’un monde dans lequel la Russie n’existe plus ? » Vladimir Poutine, interrogé par le présentateur vedette Vladimir Soloviov dans le film L’Ordre du monde, 2018.
« Beaucoup de gens d’âge mur considèrent ce film [ La Mort de Staline, d’Armando Iannucci, sorti fin janvier 2018 en Russie] comme une farce méprisante envers notre passé soviétique, envers notre pays qui a vaincu le fascisme, envers l’armée soviétique (…) et, plus rebutant encore, envers les victimes du stalinisme. » Vladimir Medinski, ministre russe de la culture, 23 mars 2018. Le ministère a suspendu la diffusion de cette œuvre dans les salles du pays.
« Selon la terminologie utilisée à l’époque tsariste, l’Ukraine c’est “la nouvelle Russie”, c’est-à-dire Kharkov, Lougansk, Donetsk, Kherson, Nikolaïev, Odessa. Ces régions ne faisaient pas partie de l’Ukraine à l’époque des tsars, elles furent données à Kiev par le gouvernement soviétique dans les années 1920. Pourquoi l’ont-ils fait ? Dieu seul le sait. » Vladimir Poutine, 17 avril 2014, dans l’émission de télévision russe « Ligne directe ».
personnes ont péri dans le crash du vol MH17 de la Malaysia Airlines abattu par un missile au-dessus de l’est séparatiste de l’Ukraine. Kiev et les pays occidentaux ont accusé les « pro-Russes » d’être responsables de cet acte.
« Nous avons perdu la troisième guerre mondiale sans qu’aucun coup de feu ait été tiré » Dimitri Iazov, ministre soviétique de la défense, 19 novembre 1990, lors de la signature du traité de réduction des forces conventionnelles en Europe.
75 300 Russes
ont obtenu un titre de séjour dans un pays de l’Union européenne ou en Suisse en 2015, soit 25 % de plus qu’en 2010. Entre 2010 et 2015, les demandes russes d’obtention de la citoyenneté israélienne ont augmenté de 30 %. RBK, 16 octobre 2015, www.rbc.ru .
Crimée « Tout en Crimée évoque notre histoire et notre fierté communes. C’est l’emplacement de l’ancienne Chersonèse Taurique, où le grand-prince Vladimir Ier a été baptisé. Son exploit spirituel, à savoir l’adoption du christianisme orthodoxe, a posé les bases de la culture, de la civilisation et des valeurs humaines qui unissent les peuples de la Russie, de l’Ukraine et de la Biélorussie. [La Crimée,] c’est aussi Sébastopol — une ville légendaire ayant une histoire exceptionnelle, une forteresse où est née la flotte russe de la mer Noire. » Vladimir Poutine, 18 mars 2014, lors de la signature du traité intégrant la Crimée à la Russie.
pays comportent des troupes américaines sur leur territoire. Les États-Unis mobilisent 240 000 de leurs soldats, en service ou de réserve, pour leurs opérations extérieures. La Russie dispose de 11 bases à l’étranger, dont celle de Lattaquié en Syrie. The New York Times, 2 février 2018, et France Culture, 11 novembre 2015.
Bureaux des grandes chaînes d’information en continu
c’est la chute du produit intérieur brut de la Russie entre 1991 et 1998. Rosstat, 2018.
« La Russie est le seul pays qui peut réduire en cendres radioactives les États-Unis. » Dmitri Kissiliev, directeur de l’agence d’information Rossia Segodnia, mars 2014.
3,5 milliards d’euros
c’est la valeur boursière qu’a perdue — lundi 9 avril 2018 — le géant de l’aluminium russe, Rusal, après l’annonce des nouvelles sanctions américaines. Les Échos, 9 avril 2018.
avant minuit (ou l’apocalypse nucléaire). C’est l’heure qu’affiche l’« horloge de l’apocalypse » du Bulletin of Atomic Scientists en 2018, contre 17 minutes au moment de la chute du mur de Berlin. Parmi les risques mentionnés : les essais nucléaires de la Corée du Nord et la relation russo-américaine très dégradée.
Arrière-cour Durant la guerre froide, l’Union soviétique apportait son aide économique à Cuba, un allié communiste à quelques kilomètres des côtes américaines. Après un passage à vide dans les années 1990, l’intérêt des Russes pour les pays d’Amérique latine s’est accru dans la foulée de la guerre russo-géorgienne de 2008. Le président nicaraguayen, M. Daniel Ortega, a reconnu en 2008 les républiques séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud, situées en Géorgie, comme des États indépendants. Caracas lui a emboîté le pas l’année suivante et a conduit des manœuvres conjointes avec la flotte russe. Après la crise en Ukraine de 2014, la Russie a multiplié les visites sur le continent sud-américain : Argentine, Brésil, Cuba, Nicaragua. Cette intense activité diplomatique a débouché sur des projets énergétiques dans la région. Depuis 2015, les navires de guerre russes peuvent accoster dans des ports du Nicaragua. The Wall Street Journal, 1er février 2018.
Chaînes d’information en continu sur la toile
milliards de dollars. C’est le montant record d’un contrat pour la fourniture de gaz russe à la Chine durant trente ans. Conclu en mai 2014, cet accord permet à Moscou de réduire sa dépendance à l’égard de ses clients européens, en diversifiant ses débouchés.
Échanges d’amabilités Séance du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies du 18 avril 2018 « À Londres, on pense apparemment que le président russe a le loisir, pendant son temps libre, de mener un programme d’armes chimiques. (…) Vous devriez plutôt remercier notre président de faire preuve de tant de retenue. » M. Vassili Nebenzia, représentant permanent russe. « Ce qui s’est passé à Salisbury est digne du roman 1984 de George Orwell, mais à la sauce russe. » Mme Karen Pierce, représentante permanente britannique.
« Celui qui ne regrette pas l’Union soviétique n’a pas de cœur, celui qui souhaite son retour n’a pas de tête. »
Vladimir Poutine, émission « Conversation avec Poutine », 16 décembre 2010, diffusée sur plusieurs chaînes de télévision et radios.
« Pour Vladimir Poutine et la Russie d’aujourd’hui, l’UE est un problème. Et nous devons comprendre, et je pense que nous sommes proches de ce moment, que la Russie ne sera plus notre partenaire stratégique. La Russie est notre problème stratégique. » M. Donald Tusk, 28 novembre 2014, entretien avec le Financial Times .
Les sénateurs russes ont rendu en février 2018 un rapport sur les ingérences américaines dans leur pays. Toutes les contestations à l’intérieur de l’ex-bloc socialiste sont revisitées à l’aune d’un complot américain. Selon ce document, le leader polonais Lech Wałęsa aurait été choisi « par Londres et Washington alors qu’il n’était qu’un syndicaliste peu connu ».
« On va vous faire la pire des choses : vous priver d’ennemi. »
Georgi Arbatov, conseiller de M. Gorbatchev, lors d’une conversation en 1987 avec l’ancien secrétaire d’État américain Henry Kissinger.
« Soyons réalistes : les activités de propagande russe détaillées dans l’acte d’accusation de Robert Mueller [procureur spécial] la semaine dernière ont eu moins d’impact sur l’élection que vingt secondes de retransmission de n’importe quel meeting de M. Trump sur Fox News. » Holman W. Jenkins, Jr., The Wall Street Journal, 21 février 2018.
C’est la part de territoire que l’Union soviétique a perdue après l’indépendance de certaines de ses républiques au tournant des années 1990.
« Savez-vous ce que [nos partenaires américains] nous ont dit ? Ils nous ont dit : “Oui, nous intervenons dans vos affaires intérieures, mais nous en avons le droit, parce que, à la différence de vous, nous apportons la démocratie. C’est pourquoi vous ne pouvez pas [vous mêler de nos affaires]”. Vous croyez que c’est une approche civilisée et contemporaine des relations internationales ? » M. Vladimir Poutine à Megyn Kelly, NBC, mars 2018.
Le recours au droit de veto à l’ONU
« Tout le paradoxe de la guerre froide est là : ce n’est pas l’affrontement, mais la détente qui eut raison de l’URSS et finit par provoquer son naufrage. »
Eric Hobsbawm, L’Âge des extrêmes. Histoire du court XXe siècle, Éditions Complexe, Paris, 2003.
« Que la Russie se tienne prête, car [nos missiles] arrivent, beaux, nouveaux et intelligents ! Vous ne devriez pas vous associer à un animal [Bachar Al-Assad] qui tue avec du gaz, qui tue son peuple et aime cela. » Tweet du président américain Donald Trump, 11 avril 2018.
victimes civiles, dont 40 enfants, ont été enregistrées au Donbass en 2017. Le conflit entre Kiev et les républiques séparatistes de l’est du pays a fait plus de 10 000 morts depuis le début du conflit, en avril 2014. Mission spéciale de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, 2018.
« Il faut continuer à chercher des solutions sinon les choses vont s’aggraver davantage, la Syrie va devenir le paradis de Daech, Bachar Al-Assad va se maintenir au pouvoir et cette guerre ne sera pas “froide”, comme le disent certains, mais elle sera ouverte à toutes les puissances régionales. » Mme Federica Mogherini, haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, entretien avec Le Journal du Dimanche, 20 février 2016.
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“Les enjeux géopolitiques de l’émergence du tiers-monde”
- Prépa Économique
- 16 novembre 2023
- Romane Chabanne
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Major Prépa > Académique > HGG > « Les enjeux géopolitiques de l’émergence du tiers-monde »
Dans cet article, tu as accès à une dissertation complète sur une thématique de première année . Cela va te permettre de te rendre compte de la manière dont tu peux traiter des éléments historiques dans une copie HGGMC. Cette copie a ses qualités, tout comme ses défauts, et c’est en cela qu’elle est intéressante, elle n’est pas à lire comme une bible, mais bien à analyser avec lucidité. Cela représente ce que j’ai pu faire durant ma première année de classe prépa . J’ai obtenu la note de 16/20 pour cette dissertation. C’est le point de départ vers ce qui m’a amenée à d’excellentes notes au concours.
Le sujet traité ici est « Les enjeux géopolitiques de l’émergence du tiers-monde ». C’est une dissertation qui met en exergue la dialectique entre la volonté d’affirmation autonome de certains pays en développement (économique et géopolitique) et l’influence tangible des deux Grands , car ces pays restent des enjeux de puissance.
Tu peux retrouver nos articles sur la méthodologie de la dissertation en HGGMC ici .
Pourquoi est-il intéressant de lire des dissertations complètes ?
Analyser les méthodes rédactionnelles.
Lire et étudier les copies d’autres élèves permet de se familiariser avec la méthode de la dissertation en HGGMC. Disserter en géopolitique, ce n’est pas seulement réaliser mécaniquement la logique intro-plan-trois parties-conclusion.
Il s’agit aussi de comprendre comment les parties et les idées se lient entre elles et s’enchaînent avec une forme de fluidité permise par la description approfondie des exemples et des concepts utilisés. Il faut apprendre à réellement « ficeler » sa dissertation dans un but démonstratif.
Par exemple, soigner ses transitions est primordial, mais il est difficile de savoir le faire sans avoir de modèle.
Apprendre à rédiger certes, mais aussi à corriger
Relire les copies d’autres préparationnaires permet d’avoir une vue d’ensemble et d’offrir une nouvelle perspective sur le travail fourni.
Tu pourras ainsi repérer ce qui selon toi constitue une erreur, ce que tu ne voudrais pas reproduire dans tes propres compositions . Cela peut être un mot de transition qui te semble désuet ou bien une manière de décortiquer les termes du sujet qui est trop mécanique.
Revoir son cours d’une manière originale
Si apprendre les cours d’HGGMC peut s’avérer fastidieux et redondant, le fait de se confronter à des éléments du cours qui sont mis en forme et utilisés sous un angle particulier permet de faire des liens entre les choses et de mieux comprendre les enjeux des problématiques traitées.
La dissertation
« Les enjeux géopolitiques de l’émergence du tiers-monde »
Introduction
En 1945, le cinquième Congrès panafricain réunit à Manchester des intellectuels et notables des pays concernés qui demandent l’autonomie des peuples africains et expriment leur soutien aux nations asiatiques alors engagées dans le combat pour l’indépendance. Cet événement, loin d’être isolé à ce moment-là, s’inscrit dans la mouvance idéologique, née au début du XX e siècle, qui défend le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et galvanise les mouvements indépendantistes de plus en plus contestataires dans les colonies jusqu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Au prix d’âpres négociations, allant jusqu’aux conflits sanglants, de nouveaux États, libérés de la domination coloniale, émergent alors sur la scène internationale. Ils veulent, durant la guerre froide, exercer leur souveraineté et cherchent pour cela à s’unifier en une seule voix. Ils se rassemblent, dialoguent, passent des accords. C’est la naissance du tiers-monde. Expression née en 1952 sous la plume d’A. Sauvy dans la revue L’Observateur , qui publie son article « Trois mondes, une planète » , le tiers-monde désigne un ensemble de pays du continent africain, de l’Asie du Sud-Est, et plus largement de l’Amérique latine. Ces espaces sont associés tout d’abord par leur expérience coloniale commune, mais aussi car ils ont des similarités économiques, c’est-à-dire un retard de développement et d’industrialisation par rapport aux puissances industrialisées, sociales, avec un bas niveau de vie et une difficulté à subvenir aux besoins d’une population en forte croissance démographique. En référence au tiers-État, l’idée de tiers-monde met en lumière le fait que ce nouvel espace ne s’inscrit pas dans la logique bipolaire, mais se développe perpendiculairement aux deux Grands. Il incarne un nouveau pôle des relations internationales, un concurrent potentiel ou bien un allié. Il constitue une voix indépendante, nombreuse, qui dispose de larges atouts stratégiques et vient briser les dynamiques établies. À ce titre, le tiers-monde est au centre des enjeux de la guerre froide. Il en est le théâtre, le point d’appui et il est convoité par les deux partis qui cherchent à étendre leur influence sur les gouvernements nouveaux. Le tiers-monde est au cœur des préoccupations lorsqu’il émerge. Toutefois, cet espace reste une véritable poudrière, en proie à de fortes instabilités dues à son caractère nouveau, et les États qui le constituent ne sont pas profondément unifiés, ils divergent politiquement et culturellement. En réalité, à défaut de tirer pleinement profit des intérêts qui lui sont portés, le tiers-monde semble constituer un fer de lance pour les puissances dominantes, deux Grands qui veulent asseoir leur suprématie sur un espace qu’ils pilotent indirectement et dont ils ont surtout planté les racines.
Problématique
Alors, le tiers-monde crée-t-il réellement un troisième pôle géopolitique entre 1950 et 1980, ou bien ne fait-il qu’accentuer la bipolarisation du monde ?
Si la naissance du tiers-monde est l’émergence d’un nouveau pôle géopolitique, qui remet en cause les dynamiques contemporaines (I), et ce, car il tient un rôle majeur dans les mutations du monde de la guerre froide (II), ce nouvel acteur contribue pourtant surtout à prolonger et accentuer la logique bipolaire (III).
Le tiers-monde constitue un troisième pôle, qui émerge au sortir de la Seconde Guerre mondiale et engage une certaine modification de l’édifice géopolitique mondial.
Tout d’abord, le tiers-monde naît en tant que véritable acteur géopolitique qui se construit sur des institutions fortes pour légitimer son existence. Dès les années 1920, les mouvements indépendantistes et anticoloniaux ont la volonté de se rassembler pour accroître leur écho à l’échelle mondiale. À ce titre, de nombreuses conférences sont organisées, favorisant le dialogue entre les pays en phase d’accession à l’indépendance. La Conférence des États indépendants d’Afrique se réunit au Ghana en 1958 pour appeler à la décolonisation totale du continent. Cette volonté de faire raisonner leurs aspirations est parachevée par la Conférence de Bandung tenue en avril 1955 et réunissant 29 pays qui débattent de leur souveraineté nouvelle et cherchent des solutions communes au développement économique. Selon L. S. Senghor, cette conférence est un « coup de tonnerre » pour la géopolitique mondiale. Bien qu’elle n’aboutisse pas directement à des mesures concrètes, cette réunion marque symboliquement l’union de nations qui émergent sur la scène internationale et veulent faire valoir leurs droits d’autonomie et de détermination. La coopération se concrétise rapidement, notamment au niveau économique, avec la création de la CNUCED en 1964 qui a pour but, selon P.-A. Sallier dans Le Temps , de « faire changer les règles du commerce international » pour inclure les pays du tiers-monde dans les dynamiques de la mondialisation et rechercher des solutions au développement économique. Parallèlement, les pays du tiers-monde vont s’imposer au sein des institutions internationales déjà mises en place, et surtout à l’ONU au sein de laquelle ils ont un poids diplomatique important puisqu’ils constituent la majorité des voix de l’Assemblée générale. L’ONU est d’ailleurs un appui pour le tiers-monde. Dès 1945, la question coloniale est mise à l’ordre du jour de la session ordinaire pour encourager les États à marcher vers la décolonisation. Enfin, les leaders du tiers-monde se dressent en force d’opposition et de résistance face à la bipolarisation du monde, ce qui est inédit. Portée principalement par Nehru, Nasser et Tito lors de la Conférence de Belgrade en 1961, l’ambition du tiers-monde est de ne pas céder à l’alignement aux côtés de l’une ou l’autre des deux puissances, comme l’ont fait la majeure partie des pays à cette époque. Le but est d’affirmer la souveraineté des États en refusant l’ingérence et la domination des deux Grands.
Le tiers-monde cherche donc à faire entendre sa voix au sein des relations internationales et il peut prétendre à le faire, car il a la capacité d’exercer un poids diplomatique et politique important. En effet, le tiers-mondisme témoigne d’un sentiment de destin commun des pays qui y adhèrent, leur volonté d’émancipation est mue par le même sentiment qu’ils ont été expropriés de leurs droits et marginalisés. Le remous intellectuel qui s’opère dans la première moitié du XX e siècle transcende les frontières, les leaders de la révolution se font entendre de toutes parts, Che Guevara en Argentine, Gandhi en Inde, le Néo-Destour tunisien d’H. Bourghiba, tant d’idéaux qui prennent vie et s’illustrent dans les revendications nationales des pays. À l’échelle régionale, le panarabisme impulsé par Nasser, prônant l’unification des peuples de culture arabe, est celui qui amène plusieurs nations du Moyen-Orient comme l’Irak ou l’Égypte à s’engager en Afghanistan après 1979. Le tiers-monde est donc uni autour des mêmes aspirations, et ce, grâce surtout aux leaders des partis indépendantistes, qui font figure de guides. Ils sont souvent charismatiques et cristallisent les aspirations de la population. En 1930, la Marche du Sel organisée par Gandhi mobilise toute une partie de la population qui marche symboliquement vers les marais salants en refusant de payer les taxes de l’État. D’autant plus que les États du tiers-monde, soudés, disposent d’atouts stratégiques dont ils arrivent à tirer profit. Ils rassemblent 50 % de la population mondiale et constituent des zones militairement et économiquement intéressantes. Par exemple, les États-Unis installent des missiles en Turquie, qui est un de leurs alliés, pour les diriger vers et les rapprocher de l’URSS. De la même façon, de précieuses ressources minières ou encore en hydrocarbures se situent dans les régions du tiers-monde. La Gold Coast d’Afrique et le Golfe persique sont des espaces convoités par les deux superpuissances, et cela permet aux pays du tiers-monde d’en tirer profit. Par exemple, l’Arabie saoudite perçoit les royalties, qui sont des rémunérations en échange de la mainmise britannique sur les exploitations pétrolières de la zone.
Enfin, l’émergence de ce nouvel acteur au potentiel important bouleverse réellement les rapports de force établis jusqu’alors. Selon L. S. Senghor, la naissance du tiers-monde constitue « la mort du complexe d’infériorité » des pays les plus pauvres. En effet, le symbole de leur naissance est puissant, ce ne sont plus deux, mais bien trois pôles d’influence qui existent dans le monde. Un monde qui voit d’ailleurs une profonde mutation de sa hiérarchie. L’hégémonie européenne s’effondre. Non seulement sous le joug des deux Grands qui se « partagent » le monde, mais aussi par le processus de décolonisation. En 1941, Churchill proclame « Tout ce que nous avons, nous le gardons » , en réponse à la montée des revendications en Inde britannique. Six ans plus tard, l’indépendance de l’Union indienne et du Pakistan est officiellement actée. C’est fondamentalement le discrédit des puissances coloniales qui s’opère alors. Elles perdent leur influence sur les colonies et donc une partie de leur puissance géopolitique : les colonies étaient non seulement un symbole de supériorité, notamment pour la France, humiliée selon le Général de Gaulle par sa position en sortie de guerre, mais aussi un point d’appui important notamment durant la dépression des années 1930. Les discours des colonisateurs, comme celui de J. Ferry en 1885, ne semblent plus d’actualité, et les puissances européennes perdent même le soutien de leur population métropolitaine. Par exemple, la guerre d’Algérie entraîne une scission importante de l’opinion publique française dont une grande partie ne soutient plus la politique coloniale. Le référendum pour l’autodétermination algérienne proposé en 1961 obtient 75 % de « oui ».
L’émergence du tiers-monde constitue donc un tournant pour la géopolitique mondiale, et cela se traduit surtout par le rôle qu’il exerce dans l’évolution de la guerre froide.
Le tiers-monde a une place déterminante et centrale dans le déroulement de la guerre froide. Ces espaces sont convoités par les deux superpuissances qui veulent avoir la mainmise dessus et cherchent donc à s’en rapprocher. La détente, qui intervient dans la seconde moitié des années 1960, voit une tendance aux alliances pour les deux grands au Moyen-Orient. En effet, après le retrait imposé des puissances européennes dans la zone, ils veulent élargir leur zone d’influence. C’est ainsi que l’URSS intervient notamment lors de la guerre du Kippour, opposant les Israéliens aux Égyptiens et Syriens pour l’obtention du Mont Sinaï, ce qui mène S. Hussein à signer un pacte d’alliance avec l’URSS en 1972. Ces États font l’objet des attentions, notamment car ils sont jeunes et en pleine construction, les deux Grands y voient un moyen d’avancer leurs pions dans les zones concernées. Plus largement, les territoires du tiers-monde servent d’exutoire aux rivalités entre les blocs, car ils sont le théâtre de nombreux conflits liés à la guerre froide. Selon P. Grosser, dans L’Histoire du monde se fait en Asie (2019), la guerre froide commence en Asie, avec la guerre de Corée (1950-1953) et meurt là-bas aussi lorsque D. Xiaoping décide de se lancer sur la voie de la libéralisation de l’économie chinoise, donnant la primauté à l’économie par rapport à l’idéologie. Les territoires du tiers-monde abritent en effet les conflits majeurs qui représentent les différentes étapes de la guerre froide. La crise des missiles de Cuba fait trembler le monde à l’idée d’un possible déclenchement de guerre et marque en 1962 la nécessité d’armistice nucléaire et de détente dans les rapports soviéto-américains.
Plus largement, les deux Grands instrumentalisent les pays du tiers-monde en tant qu’États tampons pour réaliser leurs ambitions ou bien s’affronter de façon indirecte. Les pays périphériques à l’URSS comme la Corée du Sud servent d’appui politique et militaire aux États-Unis dans le cadre de la tactique du containment qui vise à éviter la propagation du communisme dans les pays voisins des États communistes. Corée du Sud qui naît d’ailleurs de la partition mise en place à la fin de la guerre, séparant le gouvernement communiste de Kim Il-sung au Nord, et soutenu militairement par les Soviétiques, et la dictature de droite au Sud soutenue par les États-Unis. Durant cette guerre, les États-Unis interviennent en faveur du Sud pour contrer les ambitions d’expansion communistes.
Finalement, les enjeux de guerre froide liés au tiers-monde bouleversent le déroulement de celle-ci et influent sur l’après. Les États-Unis, lors de la guerre du Vietnam, s’enlisent dans le conflit en bafouant leurs principes de liberté, de démocratie et de paix, ce qui marque un tournant dans la guerre froide. Les bombardements de civils au napalm par les armées américaines sont meurtriers, comme le montre la photographie de la petite fille brûlée Kim Phuc, et choquent l’opinion publique qui plaide largement contre la poursuite de la guerre. La défaite américaine au Vietnam constitue un discrédit à l’échelle internationale de la puissance du pays qui se rend compte qu’il ne peut intervenir partout et tout le temps. J. Carter, élu en 1976, amorce alors une politique de désengagement du containment et des ambitions universalistes. C’est le rapport des États-Unis au monde qui change. La France, de son côté, voit la IV e République s’effondrer au moment de la guerre d’Algérie, qui n’en est pas l’unique facteur, mais donne le coup de grâce à une puissance coloniale qui ne parvient plus à s’imposer dans la guerre et perd le soutien de sa population. Ce n’est donc pas seulement dans le tiers-monde que se joue la guerre froide, c’est aussi là-bas que se nouent les dynamiques futures, constitutives du monde à l’aube des années 1990.
Le tiers-monde joue donc un rôle central dans le déroulement de la guerre froide. Toutefois, ce rôle est bien particulier et ne lui donne une autonomie complète qu’en façade. En effet, le tiers-monde reste bien un enjeu de la guerre froide, s’inscrivant dans sa logique, et non pas un acteur majeur qui s’en détache complètement.
Le tiers-monde semble en un sens contribuer au prolongement de la logique bipolaire. Déjà, le tiers-monde naît entre instabilités et divergences. Au moment des indépendances, les puissances colonisatrices laissent derrière elles des États livrés à eux-mêmes, mais jusqu’alors sous domination. Ces pays sont nouveaux, leurs gouvernements aussi, et surtout fragiles car ils sont en proie à une forte instabilité politique et sociale. Ce phénomène est principalement lié au manque d’institutions politiques et administratives dans ces pays. En effet, ils étaient auparavant inclus dans les métropoles et ne possédaient pas réellement de structures politiques solides ni n’avaient de représentativité politique. Particulièrement dans les États africains, il y a peu de partis politiques solides et qui concrétisent une véritable vie politique. Par exemple, en Guinée, seulement 130 habitants sont diplômés de l’enseignement supérieur en métropole au moment de l’indépendance, pour 13 millions d’habitants au total dans le pays. Selon M. Michel, seules les décolonisations britanniques et néerlandaises ont mieux favorisé l’autogouvernement des colonies en formant des élites amenées par la suite au pouvoir. Cette instabilité rend les bases des nouveaux États fragiles, favorise l’émergence de guérillas, la bascule dans la guerre des gangs, mais aussi la montée des extrêmes au pouvoir. De plus, les États du tiers-monde ne sont pas pleinement unifiés. Les divergences politiques et culturelles sont grandes, au-delà des frontières mais aussi à l’échelle nationale. Par exemple, le conflit israélo-palestinien génère d’importantes tensions communautaires et des problèmes de représentation. La Palestine ne reconnaît pas l’État d’Israël, tandis qu’Israël n’accepte pas le statut international de Jérusalem. En outre, ces divisions ont pu être attisées par les puissances coloniales qui « divisent pour mieux régner ». En 1906, les Britanniques aident à la création de la Ligue musulmane pour accentuer les tensions entre la majorité hindouiste et la minorité musulmane en Inde. Ce climat de tensions et d’instabilité laisse ainsi des États divisés et meurtris au moment de l’indépendance, et dont les conflits s’aggravent encore par la suite. Le tiers-monde est donc un espace divisé pour lequel il est très difficile de construire des bases solides et de s’accorder pour exercer un réel poids sur la scène internationale.
Cette situation implique que malgré la volonté qu’a le tiers-monde de se détacher de la logique d’alignement, il reste quand même sous l’emprise des deux Grands. Tout d’abord, tous les États du tiers-monde ne sont pas idéologiquement unanimes. Certains pays, notamment ceux qui sont limitrophes avec l’URSS comme le Vietnam du Sud, sont profondément antisoviétiques car ils ont peur pour leur sécurité. Ceci facilite l’intervention des États-Unis sur ces territoires pour prendre des positions stratégiques. De la même façon, les deux Grands influent en sous-main sur les pays du tiers-monde. Les deux superpuissances participent notamment à certaines guerres civiles en apportant leur soutien à un des partis, pour mener le dénouement de celles-ci en leur faveur. Par exemple, alors que l’URSS intervient en Angola pour aider les révolutionnaires communistes, les États-Unis mettent en place la stratégie du rollback qui consiste à agir officiellement ou officieusement pour la victoire de ceux qui mènent les guérillas anticommunistes dans le pays, par l’envoi d’armes notamment. Évidemment, les puissances impérialistes conservent aussi des liens de coopération économique et militaire avec les pays décolonisés, ce qui leur octroie certains avantages. De cette façon, la « Françafrique » du Général de Gaulle permet à la France de garder un lien solide avec ses colonies et de s’ingérer durant le conflit au Rwanda, par exemple.
Enfin, au-delà du fait que les puissances industrialisées gardent un certain contrôle sur les pays du tiers-monde, celui-ci est en réalité un produit du Nord, qui lui a donné les bases et l’impulsion de se développer. En effet, les premiers rayons de l’anticolonialisme ont été formés par la position des deux superpuissances. Avant même la fin de la Première Guerre mondiale, le président américain Wilson parle du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » dans son discours des Quatorze points en janvier 1918 et approfondit la position anticolonialiste de sa nation. À l’Est, Lénine publie en 1917 son ouvrage L’Impérialisme , stade suprême du capitalisme, et évoque l’idée que le concept marxiste de lutte des classes, dans lequel le prolétariat est exploité par la bourgeoisie, peut s’appliquer au rapport colonisateur-colonisé, ce qui signifie que la décolonisation pourrait participer à la diffusion de la révolution bolchevique. D’ailleurs, si les idéaux d’indépendance naissent en Occident, ils s’y concrétisent aussi. Beaucoup de leaders indépendantistes sont formés en métropoles et sont issus de l’élite de leur pays. À titre d’exemple, Gandhi a fait du droit à Londres, et L. S. Senghor est agrégé de grammaire. Ce sont des notables très occidentalisés, soutenus par des intellectuels occidentaux comme A. Gide qui publie en 1927 le roman Voyage au Congo pour dénoncer les conditions de travail des ouvriers dans le cadre de la création du chemin de fer Congo-Océan, qui guident leurs peuples vers la rébellion. A fortiori, au moment des indépendances, ce sont les puissances impérialistes qui dessinent le tiers-monde. La France, en obtenant la Syrie et le mont Liban après les Accords Sykes-Picot, décide de la création de deux États, la Syrie et le Liban, sans le consentement des populations. De la même manière, lorsque C. Attlee annonce le retrait des troupes britanniques d’Inde en 1947, le vice roi des Indes, Britannique, propose la partition du territoire en deux États : le Pakistan et l’Inde, pour éviter le bain de sang. Le tiers-monde est donc modelé par les puissances qui l’ont dominé. On pourra ajouter enfin que l’appellation même de « tiers-monde » est occidentale, et sa définition s’appuie sur une vision occidentalisée du développement économique et de l’avancement d’un pays vers la prospérité.
En conclusion, l’émergence du tiers-monde modifie les rapports de force sur la scène internationale et constitue une avancée géopolitique majeure pour des pays marginalisés jusqu’alors qui font finalement entendre leur voix. Cet espace est un théâtre important de la guerre froide, prisé par les deux Grands qui cherchent à y étendre leur influence et à jouir de son potentiel. Néanmoins, le poids des puissances qui ont dominé ces pays reste en réalité grand, et le tiers-monde semble constituer, à défaut d’un nouvel acteur géopolitique, une entité dont les bases sont fragiles et qui devient un enjeu, un outil pour les deux blocs, prolongeant la logique bipolaire. Toutefois, la situation des pays du tiers-monde évolue rapidement à partir des années 1980 et les disparités grandissent entre des États comme la Corée du Sud, qui connaît une industrialisation brillante et rapide, et d’autres, pour lesquels les difficultés persistent : les PMA telles que certaines nations africaines. Ces logiques différenciées entraîneront rapidement l’obsolescence du terme même de « tiers-monde », qui, à peine né, est déjà remis en question par des pays dont la singularité ne peut être négligée.
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Tu peux retrouver ici tous nos articles de géopolitique !
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La guerre froide : un monde bipolaire
La guerre froide est le conflit idéologique du XX e siècle. Elle débute en 1947 et s’achève avec la chute du mur de Berlin en 1989, puis l’effondrement du bloc de l’Est en 1991. Le monde est divisé en 2 camps : le bloc occidental autour des Etats-Unis, et le bloc communiste autour de l’URSS. Dans ce dossier, tu vas voir comment, parfois, on a frôlé une nouvelle guerre mondiale.
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Citations sur la guerre froide
Qui était sorti vainqueur de cette fausse guerre les états-unis, bien entendu….
« Qui était sorti vainqueur de cette fausse guerre [la guerre froide, NDLR] ? Les États-Unis , bien entendu, et l’économie de marché. Mais aussi la religion de l’Humanité, une, uniforme et universelle. Une religion commune aux deux adversaires de la veille. Et ce n’était pas leur seule affinité. Que voulaient les communistes d’autrefois ? Ils voulaient la mise en commun des richesses de l’humanité et une gestion rationnelle assurant à tous abondance et paix. Ils voulaient aussi la création d’un homme nouveau, capable de désirer ces bienfaits, un homme rationnel et universel, délivré de toutes ces entraves que sont des racines, une nature et une culture. Ils voulaient enfin assouvir leur haine des hommes concrets, porteurs de différences, leur haine également de la vieille Europe , multiple et tragique. Et l’Occident américain, que veut-il ? Eh bien, la même chose. La différence porte sur les méthodes. Récusant la planification par la contrainte, le système américain voit dans le marché le facteur principal de la rationalité et des changements. […] Le communisme de marché, autre nom du mondialisme, ne partage pas seulement avec son ex-frère ennemi soviétique la vision radieuse du but final. Pour changer le monde, lui aussi doit changer l’homme, fabriquer l’homo œconomicus de l’avenir, le zombi, l’homme du nihilisme , vidé de son contenu, possédé par l’esprit du marché et de l’Humanité universelle . Le zombi se multiplie sous nos yeux. Il est heureux “ puisque l’esprit du marché lui souffle que le bonheur consiste à satisfaire tous ses désirs”. Et ses désirs étant ceux du marché ne sont suscités que pour être satisfaits. »
Dominique Venner Histoire et tradition des Européens , Éditions du Rocher, coll. Histoire, 2002
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La guerre froide
Citations: la fin de la guerre froide.
Cette page contient un recueil de citations de la fin de la guerre froide faites par des dirigeants politiques, des personnalités et des historiens. Ces citations ont été recherchées et compilées par les auteurs d’Alpha History. Nous nous félicitons des contributions et des suggestions pour ces pages. Si vous souhaitez soumettre un devis, s'il vous plaît contacter Alpha Histoire .
«Le peuple soviétique veut une démocratie totale et inconditionnelle.» Mikhail Gorbatchev , Dirigeant soviétique, 1988
«Je ne suis ni pour ni contre aucun gouvernement. Je suis venu ici pour jouer du rock and roll pour vous, Berlinois de l'Est, dans l'espoir qu'un jour toutes les barrières pourront être abattues. Bruce Springsteen, chanteur américain se produisant à Berlin-Est, juillet 1988
«Des voyages privés dans des pays étrangers peuvent être demandés sans conditions… L'autorisation sera accordée instantanément. Les relocalisations permanentes peuvent être effectuées par tous les points de contrôle frontaliers entre l'Allemagne de l'Est et l'Allemagne de l'Ouest ou Berlin-Ouest. » Günter Schabowski, homme politique est-allemand, novembre 9th 1989
«Nous sommes maintenant dans une situation où ce qui va ensemble repoussera ensemble.» Willy Brandt , Dirigeant ouest-allemand, 10 de novembre 1989
«Il est très difficile de prédire avec certitude ce qui va se passer. Je suis convaincu, compte tenu non seulement des événements d'hier mais de l'ensemble cumulé des événements qui ont eu lieu, que ce changement est réel… La rapidité du changement est ahurissante. La quête de liberté est plus forte que l'acier, plus permanente que le béton. George Bush , Président des Etats-Unis, novembre 12th 1989
«Aujourd'hui, nous nous rendons compte qu'une époque de l'histoire est révolue… Pendant plus de 40 ans, le rideau de fer est resté en place. Peu d'entre nous s'attendaient à le voir levé de notre vivant. Pourtant, avec une grande soudaineté, l'impossible s'est produit. Le communisme est brisé, complètement brisé… Nous ne voyons pas cette nouvelle Union soviétique comme un ennemi mais comme un pays tâtonnant vers la liberté. Nous n'avons plus à voir le monde à travers un prisme des relations Est-Ouest. La guerre froide est terminée. » Margaret Thatcher , Premier ministre britannique, August 1990
«La politique du Secrétaire général Gorbatchev de perestroïka apporte avec lui, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, un espoir légitime de surmonter le conflit entre l'Est et l'Ouest. Helmut Kohl , Dirigeant ouest-allemand, septembre 1990
«Le renversement du mur de Berlin. Le renversement de Ceausescu par les gens qu'il avait si brutalement opprimés. Les premières élections libres en Europe de l'Est depuis une génération. La diffusion des idées de liberté du marché et d'indépendance au cœur même du Léviathan soviétique… Nos amis d'Europe de l'Est nous ont rappelé qu'aucune force d'armes, aucun mur, aucun fil de fer barbelé ne peut à jamais supprimer le désir du cœur humain de liberté et indépendance… Leur victoire est survenue parce que pendant 40 longues et froides années, l'Occident a résisté fermement à la menace militaire venue de l'Est. La libre entreprise a submergé le socialisme. Margaret Thatcher, octobre 1990
«La menace d’une guerre mondiale n’est plus.» Mikhail Gorbatchev, décembre 1991
«Les murs de l'esprit sont souvent plus longs que ceux construits en blocs de béton.» Willy Brandt, décembre 1991
«Il [Ronald Reagan] a gagné la guerre froide sans tirer un coup de feu.» Margaret Thatcher, 1991
«Quand je suis arrivé en Allemagne en 1990, je pensais que nos relations seraient plus difficiles. Pendant les années de la guerre froide, on nous a appris que ce pays était un ennemi et que notre travail consistait à combattre l'ennemi. Je suis venu ici avec toujours cette mentalité de guerre froide. Je pense que j'ai commis une grave erreur et que tous les citoyens soviétiques se sont trompés en ce qui concerne l'Allemagne. Les Allemands ont fait la même erreur à propos des Soviétiques. Je pense que les deux côtés le réalisent maintenant. Matvei Burlakov, général et homme politique russe, 1994
«Pour visualiser [la disparition de l'Union soviétique], imaginez un tricératops en difficulté. De l'extérieur, alors que ses rivaux contemplaient sa taille pure, sa peau dure, son armement hérissé et ses postures agressives, la bête avait l'air suffisamment redoutable pour que personne n'ose s'emmêler avec elle. Les apparences trompaient cependant, car à l'intérieur, ses systèmes digestif, circulatoire et respiratoire s'encrassaient lentement, puis s'éteignaient. Il y avait peu de signes extérieurs de cela jusqu'au jour où la créature a été trouvée avec les quatre pieds en l'air ... La morale de la fable est que les armements font des exosquelettes impressionnants mais une coquille seule assure la survie d'aucun animal et d'aucun état. John Lewis Gaddis , Historien américain, 2002
«Pour certains, la RDA [l'Allemagne de l'Est] apparaît dans une vision rétrograde et trouble comme une citadelle de la sécurité sociale. En vérité, la RDA s'est effondrée parce que, étant économiquement inefficace, elle ne pouvait pas financer ses promesses sociales. Günter Schabowski, homme politique est-allemand, 2004
«Quiconque ne regrette pas le décès de l'Union soviétique n'a pas de cœur. Quiconque veut le restaurer n'a pas de cerveau. » Vladimir Poutine , Leader russe, May 2005
«Les bouleversements de 1989 ont surpris tout le monde. Ce que personne ne comprenait au début de 1989, c'est que l'Union soviétique, son empire, son idéologie - et donc la guerre froide elle-même - était un tas de sable prêt à glisser. Il a suffi de quelques grains de sable de plus. Les gens qui les ont abandonnés n'étaient pas responsables des superpuissances ou des mouvements: c'étaient des gens ordinaires avec des priorités simples qui voyaient, saisissaient et parfois tombaient sur des opportunités. Ce faisant, ils ont provoqué un effondrement que personne ne pouvait arrêter. Leurs dirigeants n'avaient d'autre choix que de suivre. John Lewis Gaddis, 2005
«Le premier mur à tomber a été renversé en 1980 dans les chantiers navals polonais. Plus tard, d'autres murs symboliques sont tombés, et les Allemands, bien sûr, ont démoli le mur littéral de Berlin. La chute du mur de Berlin fait de belles photos. Mais tout a commencé dans les chantiers navals. Lech Walesa , Activiste et politicien polonais, s'exprimant en 2009
«[Le mur de Berlin] n'a pas été détruit par des dirigeants, ni par d'en haut, ni par la puissance militaire. Ce mur a été démoli par la plus grande force de tous - l'esprit incassable des hommes et des femmes de Berlin. Vous avez osé rêver dans l'obscurité. Vous saviez que si la force a le pouvoir temporaire de dominer, elle ne peut jamais décider en fin de compte. Gordon Brown, Premier ministre britannique, 2009
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Ces pages contiennent des recueils de citations de la guerre froide faites par des dirigeants politiques, des personnalités et des historiens de la guerre froide (1945-1991). Ces citations ont été recherchées et compilées par les auteurs d'Alpha History.
Cette œuvre écrite par le politologue américain et conseiller de l'administration Reagan, Francis Fukuyama, marque la fin du XXᵉ siècle. Elle s'inscrit dans le contexte de la fin de la guerre froide et de la chute du mur de Berlin.
Quelle est la citation la plus courte sur « guerre froide » ? La citation la plus courte sur « guerre froide » est : « La guerre froide est la première expérience vécue de la paix...
Pour grappiller des points au bac, vous pouvez illustrer vos propos par des paroles de personnages historiques. Voici notre sélection de citations à utiliser à bon escient.
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Toute la Quatrième République est placée sous le signe de la « guerre froide », quand le « rideau de fer » qui tombe divise l'Europe en deux mondes antagonistes : « La guerre a pris fin dans l'indifférence et dans l'angoisse […] la paix n'a pas commencé », dit Sartre en 1945.
Découvrez le meilleur des citations sur guerre froide, mais aussi des phrases célébres sur guerre froide, des citations sur guerre froide issues de discours, des pensées sur guerre...
La Guerre froide est un conflit d'une double nature : en premier lieu, un conflit idéologique, opposant le monde capitaliste au monde communiste ; en second lieu, un conflit de puissances, opposant l'armée américaine à l'armée soviétique. DEVELOPPEMENTS.
Découvrez une citation guerre froide - un dicton, une parole, un bon mot, un proverbe, une citation ou phrase guerre froide issus de livres, discours ou entretiens. Une Sélection de 10 citations et proverbes sur le thème guerre froide .
Céliane Massé L1 Sociologie Numéro étudiant : Dissertation sur : La Guerre Froide. Rapidement après la Seconde Guerre mondiale (1939 -1945) s'enchaîne une autre guerre d'un autre genre, moins violente.
Cette page contient un recueil de citations de la Guerre froide faites par des dirigeants politiques, des personnalités et des historiens sur les origines de la guerre froide (1945-1949). Ces citations ont été recherchées et compilées par les auteurs d'Alpha History. Nous nous félicitons des contributions et des suggestions pour ces ...
La guerre froide : un conflit à dimension idéologique. Pour comprendre l'importance de la culture dans l'affrontement Est-Ouest, il faut avoir en tête que la guerre froide est marquée par la concurrence de deux idéologies. D'un côté, le libéralisme capitaliste américain, et de l'autre, le communisme soviétique.
Charles de Gaulle insiste sur le fait que si la France doit entrer en guerre, elle doit le faire de son propre chef et non sous la contrainte ou l'influence d'autres nations. 🪖. Continuons notre périple historique avec le changement des grands équilibres à la fin de la Guerre froide.
Sun Tzu. «On n'évite pas une guerre, on la diffère à l'avantage d'autrui.» Machiavel. « La propagande est une chose simple : il suffit de dire quelque chose de très gros et de le répéter souvent ». Jean Anouilh. "Les Etats n'ont pas d'amis, ils n'ont que des intérêts." Charles de Gaulle.
Durant la guerre froide, l'Union soviétique apportait son aide économique à Cuba, un allié communiste à quelques kilomètres des côtes américaines. Après un passage à vide dans les années 1990, l'intérêt des Russes pour les pays d'Amérique latine s'est accru dans la foulée de la guerre russo-géorgienne de 2008. Le ...
Cette page contient un recueil de citations de la guerre froide faites par des dirigeants politiques, des personnalités et des historiens les deux allemands, le Berlin divisé et le mur de Berlin. Ces citations ont été recherchées et compilées par les auteurs d'Alpha History. Nous nous félicitons des contributions et des suggestions ...
Les États-Unis, lors de la guerre du Vietnam, s'enlisent dans le conflit en bafouant leurs principes de liberté, de démocratie et de paix, ce qui marque un tournant dans la guerre froide. Les bombardements de civils au napalm par les armées américaines sont meurtriers, comme le montre la photographie de la petite fille ...
La guerre froide est le conflit idéologique du XXe siècle. Elle débute en 1947 et s'achève avec la chute du mur de Berlin en 1989, puis l'effondrement du bloc de l'E.
Citations sur la guerre froide : découvrez 1 citation de Dominique Venner… Qui était sorti vainqueur de cette fausse guerre ? Les États-Unis, bien entendu…
Cette page contient un recueil de citations de la fin de la guerre froide faites par des dirigeants politiques, des personnalités et des historiens. Ces citations ont été recherchées et compilées par les auteurs d'Alpha History.